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reports

2009-09-04 Paris - Bagnolet - France - Le Pixi (Bagnolet) with Habsyll
satanowesusmoney.blogspot.com
Aluk Todolo : au fur et à mesure, d'un long et torrentiel morceau de grumeau primordial façon Lightning Bolt meets Inade circa Aldebaran, émerge un machin aux multiples grooves de mollusque torve de bon cru broadrickien, saisis obsessionnellement de fièvres trancejazz psychnoise ; on pense vaguement aux concerts de Sister Iodine de la grande époque, et on se fait rincer la tête et les cervicales.

moonlight666.com

[...]Aluk Todolo est tout à fait dans un autre style  !
J'aurai du mal à vraiment décrire, mais c'est instrumental, et on part au fur et à mesure des morceaux avec le groupe.
Au final j'ai trouvé cela vraiment excellent, il va falloir que je me penche sur la disco de ce groupe ! !

cerclenoir.blogspot.fr
[...]Aluk Todolo a été impérial, mettant à genoux un public en transe. Il faut dire que le trio parvient à imprimer un groove quasi hypnotique à leur art, notamment grâce à un batteur sponsorisé par le Lapin Duracell.
Aluk Todolo réussit à conférer un sens à son magma aux confins de la noise. Enorme !

2009-09-29 Richmond - USA - God's Haus with Lussuria & Cave Caverns
www.lastfm.fr
Holy shit. Seriously. What a night. God's Haus is a house about three miles from my place, a huge house. The bands set up in the kitchen.
First up was Caves Caverns. Turns out that it's the sound guy from Nara (RIP)'s band. Really spacy, theremin drenched psychedelic noise rock. Two drummers. They had some cool lighting effects with a projector/water/food coloring. Their set was really awesome. The theremin dude also played bass and it went from surf to psyche blasts to walls of feedback. Awesome stuff.
The second act was a dark ambient dude from New York, Lussuria. His set was one long track that gradually evolved from heavenly choir drone to pulsating blasts. At the height of the track he screamed some vocals, before it all finally faded back into the angelic drone and finally to nothing. Reminded me of NTT but more minimalistic. I think the height of the set was the pulsating and the vocals, it was very well done.
Last but not least was Aluk Todolo. They requested that all lights be turned off. The only light in the kitchen was one bulb hanging from the drum set. They started off with about a ten minute long wall of feedback soaked droney black metal, blasting on the drums, bass and guitar wailing. They played all of their tracks almost back to back, most of them went on for more than ten minutes. It was amazing how the tracks morphed from insane black metal to groovy slow jams. Think Keiji Haino mixed with classic Darkthrone mixed with a little bit of Thrones. The last track was seriously one of the most rediculous things my ears have ever heard. The track started off and grooved on, but then as it progressed it just got slower. and slower. and slower. Until it was nearly a crawl. Huge spacy riffs akin to Khanate. Seriously my new favorite. I may say this alot, but I don't think anything could ever top this show.

2009-09-29 Richmond - USA - God's Haus with Lussuria & Cave Caverns
blogs.myspace.com
ALUK TODOLO look just like a black metal band, and they started off sounding like a black metal band with the relentless drums and the ramping up to a certain level of intensity and never letting up from that, but they weren't a black metal band. For one thing you could hear the bass, ha ha! No, seriously, I don't really know how to describe them. There weren't a whole lot of riffs, or dynamics. Mostly a wash of noise without much variation. The guitarist did play with a violin bow in one song which I thought was pretty cool. Overall they didn't grab me all that much, but they're on tour from France, so they must have a fan base over here, and good for them! I hope their tour goes well.

2009-09-30 Baltimore - USA - The Golden West Café with Lussuria & Darsombra
Baltimore's City paper
citypaper.com
Maybe we're still just all hot and bothered from last week's Sunn O))) show, but give us more winking paeans to the occult, monastic drone, and robes, please. Enter Aluk Todolo (pictured), a dark-side trio with a penchant for krautrock rhythms, noise seizures, soul-deep psychedelic fiddling, and a good, deep ommmmmmmmmm. Darsombra, Aluk Todolo's labelmate, is a bit of a Baltimore shadow player--one fellow, Brian Daniloski, crafting ambient-metal bad trips to recast your brain matter for one hell of a cold winter.—Michael Byrne

http://www.brooklynvegan.com/archives/2009/10/aluk_todolo_pla.html

2009-10-01 Brooklyn, USA – Music Hall of Williamsburg
eardrumnyc.com
Cold Cave's set was preceded by a pummeling from French trio Aluk Todolo. With little warning, the black-clad group started the night by launching into a sustained chord that assumed mass and velocity, like a fire engine hurtling towards a subway train. That opening chord slowly gave way to lengthy, suite-like songs, with the bassist maintaining a rumbling low end and the drummer bluntly urging the swelling sound along. All the while,Aluk Todolo 's guitarist (and de facto leader) ran through a variety of loops, effects, tunings, and restringings that provided variations on the physical heft of the band's initial attack. Humorless? Sure. But Aluk Todolo 's set maintained a visceral intensity that challenged and pleased the audience, who responded with their own roaring, droning applause.

2010-05 Le petit bulletin

2010-05-15 Marseille - L'embobineuse
metalorgie.com
Il n'y a que l'Embobineuse pour te faire passer d'un mec en cagoule Walt Disney à Aluk Todolo. Avec un nom pareil, tu te doutes forcément que ces mecs là ne rigolent pas, qu'ils portent du noir et qu'ils utilisent Head & Shoulders pour entretenir leur looooooogues chevelures. Sur scène, le trio opte pour le strict minimum, c'est à dire rien sauf une ampoule à la lumière orangée plantée au milieu de l'espace, qui apparaît comme en apesanteur. Dès la première seconde, c'est le mur de briques qu'ils décident d'envoyer. Monobloc, sans fissure, ni joint. Le truc qui te prend de plein fouet ou qui te passe 100 bornes au dessus du crane. L'approche générale est plutôt minimaliste. Zéro branlette. Aluk Todolo mise tout sur le ressenti. 100% instrumental, le set alterne entre digressions drone rock, vaporisations d'atmosphères black metal et occultes, riffings aux couleurs seventies et des choses indéfinissables que le groupe égraine au grès des courants. Les passages qui auront le plus retenus mon attention restent sans aucun doute ces quelques relents glacials qui lorgnent vers un indus quasi rituel. Aluk Todolo, c'est le genre de truc que tu as envie d'écouter chez toi, seul, au beau milieu de la nuit, pour que l'essence même de la musique n'en ressorte que davantage. Sur scène il m'a manqué une grosse partie du contexte pour accrocher plus d'un gros quart d'heure à une interprétation au final bien (trop) sage.

2011-02-19 Paris - Le Pixi (with Lugubrum)
drakkar666.forumactif.com
...et c'était bien.
Bon son globalement, même si la configuration de la salle amenait à choisir entre une balance équilibrée pour l'auditeur et ne pas voir les musiciens (pas de scène, sol sans dénivelé).
Les deux groupes ont bien joué, même si Aluk Todolo cadre moins avec mes goûts (metal rock psyché, si je devais définir).
Une set list de Lugubrum assez variée, mais plutôt sur les albums "récents" (un morceau de De Totem et au moins un de De Vette Cuecken au moins tout de même).
J'aurai pas craché sur 10cm de hauteur de plafond de plus par contre.

gutsofdarkness.com
j'me permets de lacher un p'tit avis : j'ai adoré les deux groupes (d'ailleurs ils vont très bien ensemble j'ai trouvé !), Aluk c'est un gros trip bruitistorépétitifmaispasiqueça vraiment immersif et Lugubrum c'était super, j'sais pas trop quoi dire, énergique, groovy puissance bref les trucs que tu dis quand tu sais pas quoi dire !

2011-04-12 Paris - Le Point FMR
The Smoking Ferret

[...] Tout juste le temps de prendre l'air que ALUK TODOLO a déjà attaqué le début de son set.
Tout comme pour son projet solo, Electronic, SHANTIDAS accentue l'effet insaisissable de ses performances à l'aide de beaucoup beaucoup de fumée. Cela donne, dans le cas présent, une impression de THE MIST, soutenue par le son qu'il produit ce soir. Son radicalement différent de prime abord à ce que j'avais pu découvrir précédemment. ALUK TODOLO propose en effet une musique 'plus organique' puisqu'il s'inscrit dans la vague là, précisément, de post-Metal ou Post-Black, avec un côté Shoegaze fort appréciable (aka, c'est du cirage). Le projet présenté est purement instrumental d'ailleurs. Une basse, une batterie, une guitare, le tout utilisé avec une très grosse saturation et une rythmique simple mais non-linéaire. Beaucoup d'influences là encore, même si on oublie pour cette fois l'Indus et l'Electronica ; on les oublie d'ailleurs dans la composition puisque leur empreinte s'avère quand même bien palpable. Juste, au lieu d'utiliser des samplers pour produire les loops, ce sont les cordes qui s'en charge. On retrouve donc en fait ce côté cyclique et monomaniaque que l'on à dans les productions de, par exemple, WINTERKÄLTE. Le son général est relativement agressif, dynamique, bourré d'une grande énergie latente et soutenue. Comme toutes les compositions du post-Metal et même du prog-Metal, les pièces sont articulées autours de la rythmique ; même si le Death Metal appuie en général sur le blast-beat, avec son effet habituel ronflant de sulfateuse et qui me donne personnellement toujours un grand tournis que j'adore, je suis encore plus férue de cette scène post ou prog dans laquelle les batteurs et leurs sets sont réellement intégrés en tant qu'instrument à part entière dans les groupes. Beaucoup d'impressions à se dégager d'un jeu au départ sans modulations réelles, mais qui réussit cependant à devenir sensitif et même, pour les meilleurs, sensuel. Dans le cas d'ALUK TODOLO par contre, la batterie est complètement intégrée aux chants. En ce sens, et cela s'est retrouvé dans certains passages du set, on s'approche parfois d'une démarche proche du Free Jazz. Tantôt des passages très coordonnées et très structurés, nécessaires à la pleine expression du style post/ prog, tantôt par contre, chacun des trois protagonistes donne l'illusion de jouer une partition en totale indépendance des deux autres. En totale inadéquation avec le jazz, on retrouve aussi dans le son et surtout la manière de les arranger, un petit côté Punk Garage années 80. Cet aspect apporte une certaine désinvolture à l'ensemble du set, allégeant un peu le côté très lourd de leur Doom Metal (et j'en connais qui vont jubiler en lisant que je parle de Doom Metal pour définir du post rock. Et oui, même moi j'y viens...).
Un côté très lourd dans son ensemble donc pour ALUK TODOLO. Un set qui me plait beaucoup. On est désormais bien loin des premières compositions qui étaient beaucoup plus Indus-Ritual et beaucoup moins authentique que ce que le groupe produit désormais.
SHANTIDAS à un nez très fin en matière de sons et ses goûts ont actuellement le vent en poupe. [...]

2011-04-12 Paris - Le Point FMR
lafilledurock.com
La deuxième surprise arrive avec Aluk Todolo, trio « black metal » dont le nom m’était encore inconnu avant de découvrir l’affiche. Leur début de set se fera dans un vaste brouillon sonore dont je ne reconnaitrais rien pendant cinq bonne minutes passé à me dire si tout cela n’était peut-être pas juste un groupe de merde apprécié par des intellos en mal d’interprétation conceptuel. Finalement, au bout de cinq minutes, mon opinion changera grandement quand j’aurais l’idée (peut être aussi par lassitude) de fermer les yeux et de me concentrer sur ce qui ressortait le plus de l’action du trio guitare, basse et batterie, tout fleuron black metal devant. En réalité, la musique d’Aluk Todolo se sert de certains éléments black metal mais la comparaison s’arrête vite après que l’on est dépassé le look de metalleux des musciiens. Leur musique est beaucoup plus ambiancé et joue sur des notes répétitives mais hypnotique. Une appropriation réussi de code issu du metal pour ne finalement pas en faire. Du rejet je suis passé à l’intérêt et l’achat d’un disque de leur cru me semble imminente après une seconde découverte aussi intéressante.

2011-04-12 Paris - Le Point FMR
moonlight-stories.com
[...] Changement de style, un début de concert à l'éclairage basé une seule grosse ampoule centrale.
Un début style black-métal instrumental et lanscinant, qui monte qui monte ..
La suite sera plus calme, lourd, mais toujours dans un registre instrumental et planant.
Il faut fermer les yeux et se laisser emporter par cette bande-son que l'on verrait idéalement sur un court-métrage inquiétant.
2ème fois que je les voyais, et j'ai encore une fois bien aimé le concert. [...]

2011-04-12 Paris - Le Point FMR
musik-industry.com
[...] Pour ce qui est d’Aluk Todolo, un mal de ventre fourbe m’a pris peu après le début du set et malgré tous mes essais pour rentrer dans la salle. Besoin d’air ! Dommage. Trois bons zicos pour un set hypnotique à souhait si j’en crois les (r)avis du dedans. [...]

2011-04-12 Paris - Le Point FMR
metalsickness.com
[...] Changement de plateau. On en profite pour aller prendre l'air sur les quais devant la salle avant d'être rappeler par les assauts brutaux de la batterie qui se fait entendre à l'intérieur. Aluk Todolo a rapidement succédé à Menace Ruine sur scène et on est reparti pour 45 minutes, cette fois-ci bien plus sauvages. Là encore, le démarrage du set intrigue. Le trio (guitare, basse, batterie) éclairé seulement par une grosse ampoule suspendue au milieu de la scène, fait tourner pendant 5 minutes les mêmes notes d'un black metal certes violent et puissant mais qui très vite devient répétitif. Mais comme pour Menace Ruine, nos craintes sont très vite balayées, car la musique de nos bonshommes se transforme, se nuance. Alors bien sûr le black metal reste omni-présent, toujours: la puissance et la violence restent les maîtres mots du groupe qui ne rechigne pourtant pas à aller voir ailleurs ce qu'il s'y passe. Ici un ralentissement clairement doom, là des envolées quasi krautrock ou psyché sans oublier un troisième morceau (de mémoire) totalement fou avec un groove dévastateur qui donnerait presque envie de danser (l'image d'un Marvin en corpse-paint n'était pas loin). La puissance dégagée par chacun des morceaux est impressionnante. Bref on reste scotché devant cette très belle prestation offerte par le trio français. Là encore une belle découverte. [...]

2011-04-13 London The Borderline
mudbirdshivers.blogspot.com

Who runs the Borderline? It’s a question I ask myself as I arrive. I don’t consider myself late but I’ve completely missed Menace Ruine who apparently came onstage at 7:30. What time of night is that to start a gig?
Unfortunately, Aluk Todolo have already started their set. Irritating as I’ve waited a long-time for them to play a UK date. Maybe it’s that same anticipation which interferes with my enjoyment of their set.
My near obsessive listening to their Finsternis LP has moulded my preconceptions. It’s an unfair benchmark as it’s probably impossible to reproduce the balance and dynamics of that studio recording.
The drummer is laying down immense, intense slabs of rhythms while the guitarists open metronomic kraut meets black metal riffage.

2011-04-13 London The Borderline
osirisweb.co.uk

Aluk Todolo then played after what I reckon was one of the shortest gaps between bands I've ever seen. Round about three minutes at a guess. I wasn't actually there for Aluk Todolo, but lots of folks were. I heard time and time again people saying that this was the band they'd come for. They were ok. A little one-paced if you ask me (and that pace was 'breakneck'). The guitarist did interest me though, as he spent all his time crafting atmospheric washes and colourful textures rather than having anything to do with "riffage" or the like. Mildly interesting, but that was all.

2011-04-13 London The Borderline
rock-a-rolla.com

2011-04-15 Roadburn
slowend.com

Grosse claque d'entrée avec Aluk Todolo. J'avais un vague souvenir d'un album, j'aurai à jamais le souvenir d'une heure de krautrock sataniste au son de basse parfait, scotchant et cyclique et proprement étourdissant une fois saturation enclenchée. Tout ça, c'est en passant sous silence un des batteurs les plus impressionnants du week-end et un guitariste plein d'idée vrille tympan.

2011-04-15 Roadburn
Transylvanian Hungerrr Blog

Aluk Todolo was yet another show I couldn’t miss, and boy, what a treat!! Yet again a memorable moment, their set equally fascinated and freaked me out to the point where I started seeing things…scary things. I’ll admit there were certain performances at Roadburn where music stopped being just music, it got so intense I felt time literally stopped and for a few brief moments I wanted to go even further, by trying some serious chronics. Ah, if only by miracle one could push a button and return to reality. Never quite tried anything heavy, but if there was ever a time for me to try acid and do some irreparable damage – Aluk Todolo would have been the ultimate one way trip to hell. Damn!

Since their 2007 Descension debut the French trio stirred quite a wave in the underground, and especially with Finsternis in 2009, there’s been such a high interest towards them. And it wasn’t because of the members being associated with black metal acts like acts like Diamatregon or Blacklodge. The music itself feels quintessentially evil, it’s like a void that sucks you in, messing with your mind although you can’t quite put a finger on what it is. Very few bands make music like this today and especially live - talk about a total mindfuck! Harsh noise, scary and haunting riffs, Aluk Todolo is the definition of sonic flagellation. Stylistically, you could see it as krautrock running into black metal and complete sleep depravation, all wrapped up in barbwire and freakish nightmares. It’s psychedelic beyond belief, at one point every drumbeat felt like a knife stab, almost like whips...They played with minimal lighting; all they had was one light bulb hanging from the ceiling – very minimal, it made perfect sense. Incredible trip, so overwhelming!
When I got out in the sun I felt numb. It took a while to come back to my senses and wake up…

2011-04-15 Roadburn
blog.metal-hammer.de

Es ist stickig warm, die Musik wird zu einem Strom aus Rhythmus und Rückkopplungen, der Körper beginnt sich im Takt zu bewegen. Eigentlich ist das hier ein Rave: nur mit richtigen Instrumenten. Abgefahren!

2011-04-15 Roadburn
www.doommantia.com

I had hoped to catch some of Aluk Todolo next door in the smaller Green Room, but alas, I had seriously underestimated how popular they'd be and was forced to stand in the doorway, craning my neck over tall people once again. What I heard sounded fantastic, Krautrock motorik repetition fused with the coldness and angularity of Black Metal and a touch of the fuck-you experimentation you get from GOOD prog. What I could see looked very interesting too, as the band were utilizing bare light bulbs and creating a sort of ritual experience from their performance. I wish I could have seen more, DAMMIT.

2011-04-15 Roadburn
3voor12.vpro.nl

Voor degenen die niet bestand waren tegen de sublieme kosmische ruis van Keiji Haino op het hoofdpodium, was Aluk Todolo een goed alternatief. Het power trio gaf een fijn concert dat door veel repetitie een aangename psychedelische sluimering verwekte.
CONCERT
Aluk Todolo, Green Room, vrijdag 15 april
PLUS
Onvervalste instrumentale Roadburn rock die ergens het midden houdt tussen stoner, psychedelica en doom. Naarmate het concert vordert, speelt de band steeds lager en trager tot alles geheel tot stilstand komt. De drukte in de zaal geeft al aan dat dit het soort bands is waar het publiek het meest op zit te wachten. Vooral de drummer van dit drietal is heel kundig in het neerleggen en volhouden van sterke ritmische patronen. De spaarzame belichting met een centrale rol voor een enkele gloeilamp is erg bevorderlijk voor de sfeer.
MIN
Je kunt niet zeggen dat deze muziek bijzonder origineel is op dit festival, maar de uitvoering is zeker heel adequaat.
CONCLUSIE
Een heel geschikt concertje zonder veel fratsen.
CIJFER
8

2011-04-15 Roadburn
zwaremetalen.com

Als een van de goed vertegenwoordigde groepen woestijnnomadenrockers stormt Aluk Todolo woest door de set. Bijgelicht door een sfeervolle gloeilamp aan een draadje, voor een goed zolderkamergevoel, gooit men men westerndeuntjes en wahwah-effecten door elkaar. De drie mannen zijn ingespeeld als een malle. De set eindigt met een gruizige vertraging. [BS]

2011-04-15 Roadburn
kindamuzik.net

Na het betoverende machtsvertoon van Keiji Haino doet de bekeken improvmetal van Aluk Todolo [bovenstaande foto] in de kleine zaal wat gewoontjes aan. Dat kan nooit de bedoeling zijn van het trio, dat met uiteenlopende invloeden als kraut, wave, prog, jazz en garagerock zelfs binnen de breed uitwaaierende Franse avant-blackmetalscene nog een buitenbeentje is. De ritmesectie (tevens actief in Gunslingers) legt gejaagd en ook een beetje stijfjes de basis voor het experimentele, minimalistische gitaarwerk. Het valt daarbij te prijzen dat de band zich niet verschuilt achter een hoog volume en echt staat te 'spelen'. Toch is het resultaat slechts bij vlagen boeiend en al helemaal niet vervoerend, en dat is op deze editie van Roadburn bij lange na niet genoeg om je mee te onderscheiden. (TG)

2011-04-15 Roadburn
DOOMEDFOREVER

"Aluk Todolo - def one of my favorites this year. Like them on record, but this came totally out of the blue - another cool thing that happens at RB, having your mind blown by unexpected bands. Psychedelic black metal freakouts with hanging bulb gimmicks (that worked really well though) and barbaric moustache drummers. Seriously awesome, with amazing drumwork."

"ALUK TODOLO Headed down the bat cave knowing that this gig would be something else - and indeed it was. The barbarian Hadjiannou's frame in the dim bulb light launching into a malestrom of relentless one-chord buzzsaw and a motorik blastbeat lulled me into an unnerving trance, this went on for minutes (although sense of time was completely lost already at this point), just before unleashing a chaotic attack reminiscient of prime Blut Aus Nord, all flailing hair and discordant razor riffs (anyone know on which release this song is?)... this began a unearthly descent into the abyss. Faust/Circle like rhythms in a similar blackened kraut way as Fleshpress, horrendous psych noise, swathes of downtuned morbid doom... all resulting in a chaotic climax presented here (I think it was the last one?)I'm not exactly comfortable calling gig a ritual, and this wasn't
exactly it either, but perhaps presenting something you might conjure up in one... pure excellence."

2011-4-20 Malmo - Sing Sang Studios
avantgarde-metal.com

How to not write a concert review: wait 6 days to write it. Especially if the following three nights include two equally spectacular concerts, one birthday party and the amount of beer that follows naturally with these events. Photographic credit to Åsa Septikemi.

Anyway. Here’s my belated impressions of ALUK TODOLO and MENACE RUINE’s tour when they pounced the unsuspecting audience in Malmö. Since the humming sensation the gig left was swiped clean by the above-mentioned beer and the TODAY IS THE DAY and VOIVOD shows, the impressions are perhaps a bit... earthly in style and tone. And in the end, its more about me and my impressions than the actual music, sorry about that. Also, forgive the shifts in tense.

About a year and half ago, I came in touch with Shantidas of ALUK TODOLO (guitars, whose bespectacled appearance you see below) after my raving reviews of their first two albums. I said to him: "you have to come to Sweden, you have to play in Malmö”. I didn’t have much of a part in the actual booking once the European tour with MENACE RUINE in April 2011 came into being, but I think that I’m a bit responsible for hooking them up with the venue in my town. Helping out with some promotion, I was asked by the organiser to help out at the gig as well, so I got a chance to hang out a while before with the musicians, chat and listen to the soundchecks, carry stones and buy soft drinks. Nice people all of them, really. Some fascinating insights to the work behind the entity ALUK TODOLO. Played some songs before the show as well (some Negative Plane, Abruptum, Furze, Locrian, Mortuary Drape... to set the mode you know, DJ aVoid at the turntables).

I’ll get to the actual shows soon, don’t worry. First some words on the venue: it’s called Singsang Studios, and is a kind of artist hotel/collective, with a bunch of Malmö-based visual and sound artists having set up their shops there. One of them, Richard Daun, who is also a musician (in FLOWERS MUST DIE among others), has the main space, which is big enough to use as a concert venue/night club, so go figure - it’s a central tenet in the Malmö experimental underground where both local and touring musicians appear (from neokraut psych-jamz to eviscerating harsh noise - OSCILLATING INNARDS and OUR LOVE WILL DETROY THE WORLD are two international names I’ve seen there recently). Not really the place that attracts a metal crowd - if AT and MR does that at all. Anyway, it’s located at a steet called Norra Grängesbergsgatan, which is famous for several things - its flourishing cultural life (clubs, galleries, studios and rehearsal places), the Stadex factory (polluting enough to keep wages down), illegal nightclubs, drug pushers, child trafficking (happened only once though), Oriental delicacies and pastries, a car school named Jihad; it’s a great place, really., it even had a blog. And the Singsang studio has access to the roof, so if you want to smoke (anything, really) or just have some air just walk outside. The mentioned factory makes a great backdrop for industrial shows. This particular even attracts about 40-45 paying visitors, which crowds the place pretty tightly. And there’s no stage - just the equipment in one corner of the room, turning all performances into very intimate events.

So. MENACE RUINE begin the night. Haven’t really listened too intensely to their releases, which is a fault on my part - where I’m positioned in the venue, all details are deafened by bass frequencies. But I can see that they strum away fervently on their MIDI controllers (by the way - how often do you see MIDI controllers on stage, in these analogue-or-die days?), so a lot is going on at least. What I hear is good, except perhaps the metal drums, played on the keyboard. The vocals come out clearly though - his raspy black metal shriek and Genevieve’s very personal and idiosyncratic vocals. They perform with energy, though maybe a bit hidden and squeezed in behind their equipment - a small venue as mentioned, and there isn’t much room between ALUK TODOLO’s backline and the "front row” of the audience. As mentioned, haven’t heard much of their material, but the melodies sounded nice. But what’s more important is the audience’ reaction - they seemed to love it. I was afraid it would be all too pompous and dramatic for the critical crowds, but it went straight home I think. At least to the heart of the girl right beside me who was crying after a few songs. If a band makes one person cry, they’ve won more than an arena of politely clapping casual listeners.

But, without disrespect to the French Canadians, MENACE RUINE wasn’t really what I was there for. The prospect of witnessing ALUK TODOLO, in my mind one of the best new bands we have today, was too daunting for me to care about anything else. So a while later, after another DJ got to play some thrash/crossover metal, which was just weird, Antoine took his place behind the minimalist drum kit, and Mathieu and Shantidas took their bass and guitars respectively. I was expecting music in the vein of the Finsternis album - slow, subtle, minimal approaching nothingness, but instead... GRIND. For four-five minutes. One chord. No progress. After this bludgeoning introduction, they continue to carve out their Shaman doom/blck metal-kosmische rock with only one or two breaks... and I loose track of time and space. Antoine is wearing a MAGMA logotype, and his energy is surely channeled from the same beyond as Christian Vander - his focus and attack is impressive, but at the same time he’s somewhere far out in the ether. The songs float seamlessly, are they changing compositions or just riffs?, with complete communication, and complete focus. If you’ve heard their recordings... it sounds like that, but MORE in every aspect. I’m standing so close that I can almost taste their sweat, and it’s hard not to get dragged into whatever vortex they are ripping open. It is... AWESOME. The metal comes out much more, due to the volume, but they still retain the Cosmic aspects; compositionally they owe more to NEU!, FAUST and CAN than DARKTHRONE... in some marvellous way, they channel the energies inherit in both types of music; raw and clawing, mechanic and motorik, dark and brooding, and extremely groovy (a term which feels just wrong in this context, but it’s the truth). What struck me afterwards was how that band, in some obscure way, encapsulated just about everything that I personally what to create and express in music. Minimalist and sophisticated, mysterious and straightforward, direct and obscure. Weird.

There’s a live tape recording out, I urge everyone to acquire that somehow, as it is a surprisingly accurate presentation of witnessing them. But even more, I urge you all to get out and EXPERIENCE these two bands, for everything that’s worth. And go visit your local purveyor of experimental music, support your venues, since it’s a damn dirty and unthankful job to run one in the long run - far from all music is better live, but when it is, it’s MAGIC.
aVoid

2011-04-23 Prague - K4
MARASTMUSIC

Menace Ruine naživo vůbec nepoužívají kytary, na pódiu mají jen dvoje klávesy, dva mikrofony a nějaké efekty spíš do noisu, a ten se také po nástupu dvojice na pódium spustí. Líbili se mi asi o něco víc než Aluk Todolo, kteří byli méně špinaví než na deskách, takže atmosféra nebyla tak silná, na druhou stranu ji však víc než vynahradila nehorázná zábavnost show. Každopádně oba dva sety letos těžko budou mít konkurenci.

Můj ideální koncert by se konal v nějakém malém poloprázdném klubu, kde by vystupovaly nějaké kapely z oblasti „zajímavého blacku“, které si budou uvědomovat, že dvouhodinový set je moc. Dobrý zvuk a absence („mladých nadějných“) domácích předkapel jsou samozřejmostí, stejně jako chudému studentíkovi dostupná cena.

Na Aluk Todolo a Menace Ruine dorážím chvíli po osmé a čekám. V K4 je dohromady asi pětadvacet lidí, na kterých je z velké části vidět, že přišli na metal (na jednom podstatně víc než na ostatních, ale o tom až později).

Menace Ruine naživo vůbec nepoužívají kytary, na pódiu mají jen dvoje klávesy, dva mikrofony a nějaké efekty toho typu, který se používá spíš v noisu, a ten se také po nástupu dvojice na pódium spustí. Valivou drone/noisovou masu tlačí do ještě větších extrémů zpěvákův řev. K popsání charakteru hudby se mi nejlépe hodí anglické „primordial“, cosi prastarého, prvotního, ještě neobroušeného. Ve druhé skladbě přebírá zpěv druhý člen kapely, zpěvačka Genevieve, a mě, ještě vzhledem k použitým perkusím, napadá: „Dead Can Dance žijí – a hrají noise.“ Na netu není snad jediná pořádná fotka Menace Ruine, takže až teď zjišťuji, že ten nádherný a výrazný hlas patří docela malé a nenápadné osůbce, která však přesto, bez jediného slova nebo nějakého podbízení se publiku, svého spoluhráče naprosto zastiňuje. Ze zbytku setu bych vypíchl ještě rytmiku tuším čtvrté skladby, která snad čerpala z nějaké minimalistické elektroniky. Jinak vynikající set prakticky bez black metalu a se spoustou noisu téměř všude, ať už v „The Angelic Process pasážích“ nebo spolu s čistým ženským zpěvem. Zničující koncert. Mimochodem, sklepení K4 je pro atmosféru Menace Ruine naprosto ideální. Potlesk odpovídá kvalitě, a právě teď se, zatím ještě neškodně, jen barbarským řevem, projevuje jakýsi potácející se viking.

Už od prvních momentů vystoupení Aluk Todolo je zřejmé, že s předcházející kapelou nebudou mít společného nic (vyjma kvality). Trojice seskupená kolem ze stropu visící žárovky (až ironické, vzhledem k tomu, že Aluk Todolo jsou indonéské rituály předků) jede prakticky od první chvíle na plné otáčky. Nekonečné opakování působí na deskách velice jednoduše, a pro basáka tomu tak možná opravdu bylo, ale bubeník (typický kudrnatý kníratý Frantík) se při těch rychlostech pořádně zapotil, což mu ale nebránilo v občasném ukazování očního bělma publiku. Kytarista, který by, až na brýle a výraz, výborně zapadl do druhé řady na Slayer, hraje nějak muzikálněji, méně špinavě než na deskách, takže atmosféra není tak silná, na druhou stranu ji však víc než vynahrazuje nehorázná zábavnost show, kdy pěkně razantně přikyvují do rytmu snad všichni. Taky na to kapela málem doplatila. Stále nejistěji stojící viking vytrvale útočí na stabilitu aparatury, sedá na pódium, padá basákovi do efektů, nedbá na domluvy tour managera (nebo kdo to byl), až to začíná vypadat na pěstní souboj. Což zpozoruje kytarista, přestane hrát, uklidní situaci, omluví se a začne song odznova. Závěrečný aplaus je opravdu mocný, přesto se přídavek nekoná – hádám, že kapela, která hrála celkem dlouho, ani víc nazkoušeno nemá.

Menace Ruine se mi asi líbili o něco víc než Aluk Todolo, každopádně oba dva sety letos těžko budou mít konkurenci. Můj ideální koncert.

2011-04-23 Prague - K4
mortemzine.net

V době velikonočních svátků, konkrétně na Bílou sobotu 23. dubna, proběhl v pražském klubu K4 koncert dvou těžko zařaditelných uskupení – francouzských Aluk Todolo a kanadského dua Menace Ruine. Obě kapely letos vystupovaly na každoročním – pro mnohé legendárním – festivalu Roadburn v nizozemském Tilburgu, odkud se společně vydali na menší turné po Evropě. Také proto vyšel termín pro Prahu na výše zmíněné, pro fanoušky poněkud nešťastné datum.

Před osmou večerní hodinou se do klubu začalo pozvolna trousit prvních pár návštěvníků, z nichž mi většina tváří přišla značně povědomá. Zatím to však ještě působilo, že v sále je dohromady více účinkujících a organizátorů než příchozích posluchačů. Když bylo pak vše připraveno k odmávnutí startu – zvuková zkouška hotová, trika, CD a vinyly pečlivě rozestavěny na stolech podél zdi, životně důležitá žárovka nad pódiem pro Aluk Todolo naaranžována dle čert ví jakých tajemných měření, postávalo či posedávalo v klubu nějakých 28 lidí. „Oni ještě možná dorazí někteří notoričtí opozdilci, co chodí pravidelně alespoň hodinu po uvedeném začátku akce,“ snažila jsem se poněkud nepřesvědčivě povzbudit kamaráda organizátora z Letmo Productions. S pobaveným úsměvem a významným pohledem na hodinky, jejichž ručičky ukazovaly téměř devět hodin, odpověděl něco jako, že s tím už moc nepočítá. „Za patnáct minut se ještě můžou stát divy,“ odvětila jsem s přehnaně předstíraným optimismem, dusíc v sobě spiklenecký smích.

Divy však opravdu nastaly, když se na pódiu objevila dvojice křehce působících Kanaďanů MENACE RUINE, kteří spustili své rituálně rytmické zaklínání zahalené do špinavého závoje drone-noisu místy přiživovaného pochmurnými melodiemi kláves. Mužský skřípavý přidušený přes efekty prohnaný vokál, trochu připomínající záhrobní jekot Malefica z Xasthur, krásně kontrastoval se zvučným sytým altem Genevieve . Překvapilo mě, jak temně a přitom nenuceně může znít čistý ženský vokál v tomto obskurním druhu hudby, zvláště pak u živého vystoupení. Její svérázný melancholický hlas působil dohromady s dramatickou instrumentální kompozicí jako apokalyptické vyprávění o dávno zapomenutých běsech, které hrozí novým příchodem v budoucnosti bližší, než si myslíme. Nebezpečně podmanivou přesvědčivost dvojici Menace Ruine opravdu nelze upřít, v jejich projevu bylo cosi neuchopitelného a tajemného, odkazujícího na skrytou hrozbu číhající kdesi v temných chodbách archaického labyrintu ležícího neznámo kde v útrobách země. Přiznám se, že v některých nečekaných okamžicích u skladeb jako „Utterly Destitute“ či „Nothing Above or Below“ mě z takových nepatrných náznaků až zamrazilo.

Krátce po nadšeném potlesku posluchačů a jejich uznalém pokyvování hlavami nastoupila na scénu trojice vesele vypadajících Francouzů. Nezbytná žárovka se klidně pohupovala vzduchem a zatím si jen tak nerušeně vydávala své nostalgicky nažloutlé světlo. Ovšem v momentě, kdy ALUK TODOLO řízli do strun, to vypadalo, jako by světlo leknutím mírně pohaslo. Byl to ale jen můj subjektivní dojem, neboť se mi zřejmě trochu zatmělo před očima z toho intenzivního valivého zvuku, který se jako tekoucí láva šířil příšeřím klubu, až postupně pohltil celý tamní prostor a všechny lidi v něm. Nebylo úniku. A kdo by taky utíkal? Vypadalo to, jako že se všichni rádi nechali zaplavit tou černou vroucí bublající hmotou, která se od první chvíle začala rozlévat z pódia. Je neuvěřitelné, co ti tři dokázali vytvořit jen s bicími, basou a kytarou (samozřejmě podpořenou řadou různých efektů). Tempo kolísalo od rychlejších black metalem nasáklých zběsilostí po pomalejší psychedelický krautrock s velmi bizarními rytmy evokujícími atmosféru rituální slavnosti po požití magických psychoaktivních bylin.

Na intenzitě těžko popsatelného zážitku přidal nakonec i fakt, že Aluk Todolo nedali posluchačům ani možnost se nadechnout nad hladinou vířivé hlubiny šílenství, protože se rozhodli hrát necelých 50 minut v celku. Žádný přídavek se ale pak i přes mohutný aplaus nekonal. Asi po mimořádně zdařilém výkonu hudebníci vyčerpali veškerou svou energii, čemuž bych se ani nedivila, neboť jí do svého vystoupení vložili maximum.

Ještě bych závěrem dodala, že ani po zvukové stránce se nic nepokazilo. Dobré nazvučení tak bylo výchozím předpokladem k celkové úspěšnosti tohoto jedinečného hudebního večera, o kterém se poté mnozí spokojení návštěvníci vyjadřovali, že to pro ně byl jeden z nejlepších koncertů.

2011-04-24 Bern
deneb-tala was here : Aluk Todolo, Herpes Ö Deluxe & Menace Ruine au Rössli, Bern (CH)

Aluk Todolo, avec quelques autres, faisait partie de ces quelques groupes qu’il me fallait absolument voir en live. Si je peux désormais les rayer de la liste, et avec les honneurs, c’est pour mieux les inscrire aussitôt dans la liste des groupes qu’il me faut absolument REvoir. Ayant eu des tremblements incontrôlables à l’annonce de leur tournée avec Menace Ruine, j’avais un peu laissé tomber, voyant qu’ils ne passaient pas en terre alsacienne. Je n’avais alors pas pensé recourir à l’« l’échappatoire suisse », fou que je suis (et pourtant ce n’est pas la première fois…). Jusqu’à la découverte d’une date à Bern. J’étais disponible, j’avais le temps, j’avais l’argent (hum). C’eut été criminel de ne pas en profiter.

En général, lorsqu’on vient voir un concert, la première partie constitue au mieux une agréable découverte, au pire un fardeau local plus ou moins imposé. Cette fois la situation était un peu spéciale : je connaissais et estimais les trois groupes. Pas question donc d’en perdre une miette. La soirée commence plutôt bien ; étant arrivé très en avance, contrairement à d’autres concerts dans lesquels je rôde pendant trois quarts d’heure autour du stand merchandising, ici les gens viennent spontanément te parler, j’ai ainsi pu faire connaissance avec un sympathique fan local de Darkspace (salut à toi si tu me lis) et quelques amies et amis d’Aluk Todolo venant en plus de vers chez moi (salut à vous si vous me lisez) autour d’un stupide incident, un des mecs s’étant vu demander instamment de retirer sa veste ornée d’un patch Der Blutharsch et le t-shirt de sa confection qu’il portait (et qu’il vendait sur le stand) parce que présentant un « symbole fasciste » que personnellement je cherche toujours (décidément la Suisse est un pays plein de surprises). Les membres des différents groupes se baladent au milieu du public qui commence à s’épaissir (malgré la rude concurrence du concert de Earth à Lausanne), les deux de Menace Ruine ont l’air super gentils, bref la soirée s’annonce plutôt bien. Ceci étant dit, les mecs d’Aluk Todolo grimpent sur scène. Grands, sobres et classes, chevelus et barbus. Antoine Hadjioannou a une moumoute de cheveux bouclés et un pendentif Magma qui me le rendent tout de suite éminemment sympathique, derrière une batterie assez minimale (devant laquelle est pendue l’inévitable ampoule fétiche), à l’inverse des pedalboards plutôt chargés. Quelques secondes d’immobilité, deux coups de baguettes pour donner le tempo et c’est un blast-beat furieux qui commence le concert. Je n’entre pas plus dans les détails concernant leur style général, référez-vous à mon article dédié à Finsternis. Le jeu d’Antoine est absolument stupéfiant ; son blast-beat, à l’inverse des habituels records de vitesses, évoque plus les toukatoukatouk cradocs des grands disques de Darkthrone. La revendication magmaienne n’est pas usurpée : même avec une approche physique sensiblement différente, on retrouve une forte influence de Christian Vander, que ce soit dans les yeux révulsés d’un Antoine complètement en transe ou dans cet équilibre entre une rigueur quasi-militaire et un psychédélisme hors de contrôle. Une délicieuse alchimie qui sera communiquée à tout le groupe, impressionnant autant par leur créativité et leur musicalité que par leur rigueur et leur simplicité, musicale autant que scénique : quelques tournoiements de toison capillaire de rigueur, mais aucune débauche d’expressivité mal placée. Ces mecs sont indéfectiblement carrés et c’est ça qui leur permet de partir dans des horizons psychédéliques totalement fous. Un début de concert étonnamment black metal donc : pendant plusieurs minutes, quelques accords se succéderont dans une espèce de flou gorgé de wah-wah. On tutoie un black ambiant à la croisée du rouleau compresseur cosmique de Darkspace et du psychédélisme acide d’Urfaust, voire des masses bruitistes de Skullflower. Même si le concert se déroule d’une traite, il est bien composé de différents morceaux, qui s’enchaînent même de manière assez brutale. On voit ainsi se succéder des choses plus ou moins connues : sans parler véritablement de morceaux, ici c’est un pattern de batterie se basant sur la face B du premier 7’’, là c’est une basse qui serpente à la manière de To Keep Silent. Quelques surprises sont au rendez-vous : outre le blast-beat, pour l’instant inédit en disque, des plans presque funky et quelques quasi-riffs réussissent à se frayer un chemin. Le son est plutôt satisfaisant, les oreilles souffrent juste ce qu’il faut et on discerne bien les instruments, de la basse hyper expressive de Mathieu à toutes les modulations de la guitare de Shantidas, trémolo vengeur ou pseudo-arpèges en son clair, triturée aux nombreux effets électroniques (wah-wah, delay inversé, réverbérations diverses et autres joyeusetés). Le caractère très monolithique du son évitera cependant la débauche d’effets : la variété musicale est croisée avec une certaine simplicité de moyens tout à fait appropriée à l’ambiance ritualiste du concert. Le Keiji Haino d’Affection n’est pas loin, le Lee Ranaldo de Drift non plus. On sent venir la fin lorsque nos trois gaillards entament Woodchurch, pour lequel Shantidas change de guitare pour en donner une version un peu riffée bien plus rock -voire metal- que la version « studio » (ou plutôt « cave ») présente sur Descension (à l’image de celle-ci) et qui achèvera le concert par un interminable ralentissement jusqu’à l’insoutenable, Shantidas et Mathieu donnant dans le feedback à tout va tandis qu’Antoine frappe sa batterie de plus en plus fort, comme si chaque coup était le dernier, encore, et encore… et encore…

La prestation finie, nous avons eu l’occasion d’apprécier l’attention des responsables des salles de concert qui, le dernier larsen à peine éteint, nous abreuvent déjà d’une espèce de soupe populaire à un volume presque équivalent à celui du concert. Je ne comprendrais jamais comment des ingénieurs du son peuvent montrer un tel manque de respect à l’égard des groupes qui jouent autant que du public qui, après une prestation aussi intense, a surtout besoin de se reposer les oreilles (et l’esprit). Bref. Cela aura été minimisé par une attente relativement courte entre chaque concert. C’est donc Herpes Ö Deluxe qui prend le relais : sous ce nom un peu saugrenu se cachent quatre gaillards bernois dont l’excellent Christoph Hess et sa platine néandertalienne (que j’avais déjà vu tout seul, c’est à dire en tant que Strotter Inst.) et Roger Ziegler, le co-fondateur du label local Hinterzimmer. Même si ce n’est pas ce que je préfère sur le label (Sum of R ou Ural Umbo résonnent mieux à mes oreilles), je les attendais quand même un peu de pied ferme. Une grosse table de mixage au milieu qui servait à mélanger différentes sources : une intéressante quantité de lecteurs cd et minidisc, un Korg MS20, un EMS Synthi A et autres joujous. Le résultat était un mélange de drones supra-graves à te faire des nœuds marins avec ton système intestinal, des bidouillages électroniques divers, boucles, field recordings, fragments de discours, pseudo-mélodies s’éclipsant à peine arrivées comme si elles se rendaient compte qu’elles s’étaient trompées de concert, sans oublier le type du milieu dont le physique imposant s’ornait d’un t-shirt Corrupted et qui, au choix, s’époumonait dans une corne de brume ou se mettait à gueuler des trucs incompréhensibles dans un micro sur fond de gros noise qui tache. Massif mais varié, avec quelques moments de pure beauté, notamment une espèce de bidouillage incongru de Christoph Hess dans le premier quart du concert avec des petits fragments noyés dans la réverb d’un vinyl de musique symphonique, ou d’orgue, ou de je sais pas quoi de très lumineux passé genre au quintuple de sa vitesse qui contrastait radicalement avec les bourdonnements telluriques du reste. Effet boeuf garanti. Un petit défaut ? Les gars, vous ramenez un Synthi A, faites-le nous entendre un peu plus, quand même. En bref, un bon moment et parfaitement bien placé dans le soirée : sans dire que c’était reposant (je pense que c’était même le concert le plus éprouvant de la soirée d’un point de vue de puissance sonore), cela créait une sorte d’équilibre : un groupe rock (Aluk Todolo), puis un pas-rock (Herpes Ö Deluxe), puis un moitié-rock (Menace Ruine).

Passé ce moment de poésie locale, Menace Ruine amènent leur équipement. Très succin : je ne sais pas ce qu’ils utilisent sur leurs albums mais là leur matériel se limitait à un Oberheim Matrix 1000 et son clavier maître pour chacun avec quelques effets et une groove box, et bien sûr l’inoubliable tambourin rouge. Les pauvres auront eu droit à la musique du bar à fond… pendant leurs balances. C’est tout juste si on daignera baisser le volume pour « checker » le micro de Geneviève. Hallucinant… Mais leur prestation fera vite oublier ce défaut de la soirée : pour résumer, Menace Ruine en concert, ça envoie du bois. On commence en fanfare avec Collapse, le titre qui ouvre leur dernier disque, Union of Irreconcilables, histoire de mettre tout le monde d’accord. Se suivront plusieurs morceaux issus de leurs différents albums (je n’ai pas tout reconnu mais à part le dernier, je connais assez mal leurs disques), entrecoupés d’applaudissements du public (j’avais presque oublié ce que ça fait). Craignant pour la clarté du son,  j’étais un peu sceptique au début concernant les fréquences graves, particulièrement hypertrophiées, mais au final, cela desservait le son massif et écrasant, qui n’avait pas à rougir devant les apocalypses sonores de leurs productions « studio ». Je ne parlerais pas plus des tenants et des aboutissants de leur musique ici, étant en train de rédiger un article sur Union of Irreconcilables ; je dirais uniquement que toutes les composantes étaient là, le contraste entre les masses sonores d’une incroyable densité et les mélodies toutes simples de la voix claire de Geneviève et, en filiation, entre des atmosphères hautement électriques et des propositions qui touchent presque au dark folk (entre autres, le fameux tambourin rouge) ; Geneviève chante, S. hurle comme un possédé et tout deux mitraillent allègrement leurs claviers qui se font tantôt percussion rituelle, tantôt orgue fuzzy, tantôt déclencheur d’une cascade de larsens. Comme lors d’un concert de Nadja, la fatigue aidant (les concerts ayant commencé relativement tard, celui de Menace Ruine a débuté vers minuit), c’est la transe assurée. Mais surtout, ce qui primera dans leur prestation, c’est l’humilité des deux personnages : certes, encore une fois, dans la plus pure tradition black metal, on a eu droit à quelques vigoureux coups de nuque entre deux hurlements de la part de S., mais la présence scénique, à l’image de leur matériel simple et efficace, respirait la sincérité, la vraie, celle qui n’a pas besoin qu’on la prône à qui veut l’entendre guitare en main. Impression confirmée en allant un peu discuter avec eux après, tellement abordables (Geneviève me disant qu’elle avait adoré le concert de Caspar Brötzmann au Roadburn) qu’il ne m’est pas venu à l’idée d’aller leur faire signer un objet comme à des superstars. Objet que je possédais pourtant, étant allé allègrement faire sa fête au stand merchandising tenu par JR, le patron de Public Guilt.

Un soirée de qualité, intense, variée tout en gardant une atmosphère générale cohérente ; des musiciens formidables qui allient créativité et efficacité, farouchement expérimentaux mais sans avoir besoin d’en faire tout un fromage. J’en ai encore les oreilles qui sifflent, les tripes qui  frémissent et les yeux qui pétillent.

2011-09-10 Speyer : Sinister howling Fest
http://blackdevotion.forumactif.com/t1209-sinister-howling-ii

Nom de Dieu, Bethlehem c'était bon! Malgré une grosse salope aux claviers qui servait à rien (mais à mon avis ça doit bourrer sec en backstage) et pleins de pains à la basse. Essenz, Ahab super. Seth, Hasserben, Forgotten tomb: de la grosse merde. Aluk Todolo... Transcendant. Ils ont joué 1h30 (de 2h à 3h30) j'ai eu l'impression que ça avait duré 20mn... Report plus précis euh plus tard. Dodo.

Aluk Todolo sur scène=grosse claque transcendentale.
Je les ai vus l'an dernier avec Menace Ruine, 1h et des poussiéres qui est passée à une vitesse incroyable.A aucun moment on ne ressent d'ennui, c'est hypnotique à souhait!
Pour le coup les groupes français devaient faire tâche sur cette affiche, à servir leur insipide bouillasse BM-plus-cliché-tu-meurs. Idem pour Forgotten Crotte remarque. Mais eux au moins ne se réclament pas d'un régionalisme à la con, pour se donner un côté NS, donc evil, comme le fait Hasserben. Minable.

2011-10-11 : Lyon - France - Le Buffet Froid with Stephen O' Malley (solo)
666rpm.blogspot.com
Buffet Froid c’est ce nouveau disquaire, installé depuis cet été dans les anciens locaux de la librairie Grand Guignol au 81 Montée de la Grand Côte, dans le bas des pentes de la Croix Rousse à Lyon. Un disquaire qui m’impressionne toujours un peu car malgré le petit nombre de références proposées en rayon (c’est normal lorsqu’on débute), je n’en connais pas la moitié des trois quarts. Sûrement un bon signe puisqu’en même temps tous ces disques inconnus me font curieusement très envie – appelez ça  le syndrome du records geek si vous le voulez.
Comme à l’époque de Grand Guignol (et même avant) la cave de Buffet Froid accueille des concerts. Et ce soir, plus précisément, un concert évènement avec Stephen O’Malley (on ne le présente plus mais quand même : il a joué ou joue encore dans Sunn O))), Khanate, Burning Witch, KTL... et j’en oublie sûrement) et les obscurantistes d’Aluk Todolo qui reviennent pour la troisième fois en un peu plus d’un an. Ce concert s’inscrit dans le programme de délocalisation imposée plus connu sous le nom de « Grrrnd Zero Hors Les Murs » ou bien de « Grrrnd Zero Fait Du Camping Sauvage Chez Les Autres » depuis que ce haut lieu de l’activisme lyonnais est menacé d’expulsion. Ironie du sort, le même soir, Le Sonic accueille lui aussi un autre concert estampillé Grrrnd Zero avec Pierre Bastien. On imagine ce que cela aurait pu donner si ces deux programmations avaient pu être réunies comme avant, dans les locaux du collectif.
Bref. La cave de Buffet Froid étant d’une capacité limitée – cinquante places seulement – et le nom de Stephen O’Malley
disposant d’une certaine aura, l’organisateur du jour a donc mis en place tout un système de préventes et de réservations. C’était bien la première fois de ma vie que j’achetais une place pour un concert Grrrnd Zero avant le jour même. Je ne me rappelle d’ailleurs même plus de la dernière fois où j’ai acheté une prévente et engraissé un site marchand de spectacles ou un magasin de disques (?) disposant d’un comptoir billetterie. Mais comme il était hors de question que je rate une nouvelle fois Aluk Todolo après avoir séché sur les deux précédentes venues du groupe, il a bien fallu malgré tout en passer par là. Et le jour même le concert était affiché… complet.
La cave de Buffet Froid est éclairée d’une seule ampoule blafarde mais celle-ci a été suspendue par un long fil électrique qui la maintient à 30 ou 40 centimètres seulement du sol. Cela donne une lumière très étrange et sale, projetant des ombres inhabituelles, et faisant ressortir les pierres de la voute. Un endroit idéal et une ambiance parfaite pour la musique d’Aluk Todolo. Le trio (de gauche à droite : basse/batterie/guitare) ne décevra pas tout au long d’un concert d’une heure et pendant lequel il a soigneusement mis en place son metal rituel et shamanique, teinté de kraut répétitif, bourré de modulation de feedback, aux vibrations incantatoires et sauvages malgré une totale absence de chant, pour lui faire prendre son envol et tutoyer les hautes sphères. Le début du concert était bon, le milieu excellent et la fin nous a transportés – nous, public – dans une sorte de transe terrifiante d’impétuosité déchainée. Signe qui ne trompe pas, les gens se rapprochaient petit à petit du groupe, doucement, se resserraient autour de lui, comme attirés/hypnotisés par un fluide invisible mais irrésistible.
Une fois ressorti à l’air libre, j’en étais à me dire que peu m’importait désormais le concert de Stephen O’Malley. Et plus j’attendais entre les deux concerts et plus je me sentais aller à une certaine torpeur post traumatique tout en me remémorant certains riffs entêtants et rythmes hypnotiques d’Aluk Todolo. Après un temps qui a semblé une éternité O’Malley a enfin terminer de finaliser son installation, est remonté de la cave pour inviter le public à l’y rejoindre et là, une fois redescendus, nous avons pu découvrir une montagne d’amplis menaçants et un étalage de pédales d’effet. Le tout dans une obscurité palpable.
Car le concert de Stephen O’Malley va se dérouler avec en guise d’éclairage uniquement la lumière des amplis, des diodes des pédales et celle du e-bow que le musicien utilisera en deuxième partie de set. Il n’y aura guère que lorsqu’une main inconnue et mal inspirée appuiera malencontreusement sur un bouton et que la lumière jaillira brutalement dans la cave que l’on verra correctement tout ce qui s’y passe, on y verra surtout un O’Malley un peu agacé et tout prêt de s’arrêter de jouer.
Décrire la matière sonore et transcendée qui a constitué ce concert de Stephen O’Malley est, à posteriori, une tâche bien difficile. Il est sans doute plus aisé de parler des effets ressentis à ce moment là, durant quarante minutes, dans cette cave enterrée à la Croix Rousse. La façon dont le sol de béton s’est mis à trembler, faisant jaillir d’incroyables vibrations qui se mélangeaient à celles tout aussi violentes de l’air en des tourbillons incessants. Une expérience, extra-musicale, des enchevêtrements de sons qui vous creusaient le corps de l’intérieur comme si O’Malley jouait avec vous tout comme il jouait de sa guitare.
Une nouvelle fois la remontée de la cave s’est accompagnée d’un sentiment d’abandon abasourdi et d’accomplissement avec vue imprenable sur un grand sentiment de vide. Il était 23h30, bien plus tard que prévu (les concerts à Buffet Froid ne doivent d’ordinaire pas dépasser 22h30 pour cause de voisinage récalcitrant), c'est-à-dire surtout trop tard pour filer jusqu’au Sonic et assister à un bout du concert de Pierre Bastien, comme initialement prévu. Et puis l’envie avait totalement disparu, par crainte de ne pas pouvoir écouter, après une telle expérience, une musique qui soit, sinon à la hauteur, du moins capable de détourner l’attention aiguisée et le cœur gonflé du flot émotionnel qu’ils venaient de subir jusqu’à l’inconnu. Retour à la maison, donc, et incapacité tranquille de pouvoir dormir, comme si sommeil et éveil se confondaient en un même état.

http://3.bp.blogspot.com/-IystTT85dzY/TpXn9s7FCzI/AAAAAAAAQRY/007ihNpy5WM/s1600/2011+10+11_Aluk+Todolo_011.JPG
[quelques photos dans le noir ou presque ici]

2011-10-20 : Paris - France - La Miroiterie with Huata & Monarch !
uekte.wordpress.com
Le « milieu » de l’affiche est en revanche la découverte du soir pour moi, ALUK TODOLO. Le genre de groupe dont on entend parler au détour d’un forum ou d’une recherche dans les bacs à vinyles du disquaire. Le trio basse/batterie/guitare se met en place seulement éclairée par une ampoule descendue au niveau de la batterie. Et les enfers ouvrent soudain leurs portes. Il n’y a pas beaucoup d’autres manières de décrire la force de cette musique instrumentale d’une rare nervosité, tendue jusqu’à la rupture. Une de leurs affiches les voit se qualifier d’ « Occult/Krautrock/Black Metal ».  Certes, mais c’est encore bien peu pour résumer le trip de cette batterie démente couplée à une basse qui l’enserre à l’en étrangler. Pendant que sur le côté de la scène, le guitariste tronçonne le tout avec sa six-cordes possédée.  Exercice casse-gueule par excellence, l’enchainement des morceaux sans aucune adresse au public dont une partie n’en méritait guère d’ailleurs, passe sans accroc. La fin du set est marquée par les quelques « fausses » montées, jusqu’à ce que le final vient tout achever.

2011-10-20 : Paris - France - La Miroiterie with Huata & Monarch !
cvltnation.com
I’m currently living in Denmark, but my heart belongs to France, the country where I was raised. Once or twice a year, I dedicate a few weeks to spending time with my family, and will often catch one or two gigs. Last October, I was in Paris visiting an old friend of mine, and it was perfect timing to catch Monarch!, Aluk Todolo and Huata playing at “La Miroiterie”, which is a small venue located in one of the working- class neighborhood of Paris. The venue is raw and industrial, which was an interesting setting for the night of doom that was awaiting us. All three bands were brilliant but I was extremely fascinated by Aluk Todolo’s performance. If you’ve had the chance to check out that band, you’ll know you have to be in a special mood to listen to them properly, so I didn’t know what to expect from their performance. The place was ready, lit only by a small light bulb which immediately set up a special atmosphere. The three gentlemen began to play and instantaneously, I was under the spell of their hypnotizing riffs and beats. It was one of those moments where music pushes you nearly to a state of trance. While watching them play, I noticed the drummer was completely possessed by the music and his eyes were beaming white. Spectacular! I needed to catch one of those moments which best represent Aluk Todolo’s music to me: dark, mystical and intense. I will never forget that facial expression.

2011-10-20 : Paris - France - La Miroiterie with Huata & Monarch !
cerclenoir88.blogspot.com
[...] Aluk Todolo qui parvient avec très peu (une simple ampoule accrochée au kit de la batterie) à installer une atmosphère obscure et malsaine.
Inclassable, le trio a déroulé un art qui n'appartient qu'à lui et qu'aucune étiquette ne semble suffisemment juste pour le décrire. Black, Doom, Krautrock, pourquoi pas ?  C'est surtout incroyablement tordu.... Et beau. Car oui, j'ose l'affirmer, la musique vierge de chant d'Aluk Todolo est belle, à sa manière épurée et hypnotique. Et comme il y a deux ans, c'est la claque dans la gueule, celle qui vous jette ensuite sur le stand de merch' pour rafler la totale, jusqu'aux lointaines miettes ! Le groupe imprime un tempo halluciné, chaque instrument (guitare, basse et batterie) tenant clairement son rôle, quand bien les regards (et les oreilles) sont souvent braqués sur Antoine, batteur métronomique, et surtout Shantidas, guitariste habité dont le jeu gronde d'une puissance insondable. Prenant toute sa démesure en live, l'art façonné par Aluk Todolo possède la rare capacité à s'engouffrer dans les veines pour ne plus les quitter ensuite, au point de vous hanter très longtemps après que les dernières notes se soient éteintes...

2012-03-15 Brussels - Belgium - Magasin 4 - with Der Blutharsch, Deutsch Nepal, Bain Wolfkind & Varunna alternativmusik.de
Dass in Brüssel Aluk Todolo spielen sollten, war bekannt, was aber irritierte war, dass die Band als letztes Spielen sollte. Wie Albin mir erklärte, lag es daran, dass er sie sehen wollte und diese ihn und seine Band ohnehin gegen die Wand spielen würden. Das kann man zwar so nicht stehen lassen, da beide Bands auf ihre Weise faszinierend waren. Allerdings musste man sagen, dass man schon beim Auftritt von DBATICOLTH bereits mit Reizen bombardiert wurde, die man einordnen musste. Aluk Todolo trieben das noch einmal auf die Spitze und man versuchte, irgendwas Konstantes an dem Auftritt zu finden und das einzige, das man entdecken konnte, war eine Glühbirne, die auf Höhe der Musiker hing. Alles andere verschwamm irgendwo zwischen Black Metal, Shoegaze, Stoner Rock, Progressive Rock, Metal… Jedenfalls konnte man es nur schwer zuordnen und gesungen wurde ebenfalls nie. Jedenfalls funktionierte der Auftritt Aluk Todolos und man war irgendwo zwischen labyrinth-artigen Riffings und sehr schrägen Melodien gefangen, die sich über zehn Minuten ziehen konnten.
Am Ende des Abends war man allerdings wirklich gut geschafft, so als wäre man den ganzen Tag auf der Kirmes gewesen: Man hatte richtig viel Spaß, aber den nächsten Tag wird man viel Ruhe brauchen, um sich zu erholen. Ärgerlich war dann nur, dass man noch drei Stunden Fahrt nach Hause vor sich hatte, bis man dann endlich ins Bett fallen und die ganzen Eindrücke verarbeiten konnte…Text und Bilder: Tristan Osterfeld

2012-03-15 Brussels - Belgium - Magasin 4 - with Der Blutharsch, Deutsch Nepal, Bain Wolfkind & Varunna
peek-a-boo-magazine.be
The French band Aluk Todolo brought a radical change in style with their instrumental black metal. With one guitarist, one bassist and one drummer, they create obsessive rhythms, minimal bass lines and abyssal disharmonic lead guitars, constantly on the edge of strident feedback noises. After a few 'songs', we realize the link with Albin's music as the hypnotic, trance-oriented sounds draw us in a psychedelic, lo-fi nightmare with stabbing vibrations and a heavy, subliminal tension.

2012-03-15 Brussels - Belgium - Magasin 4 - with Der Blutharsch, Deutsch Nepal, Bain Wolfkind & Varunna indierockforum.com
Quant à la conférence d’Aluk Todolo, pourtant formellement annoncée, que s’était-il passé ? La secte avait-elle finalement renoncé à sa participation au forum ? Au regard de l’incompréhension qu’elle a toujours suscitée, il m’était permis de comprendre cette décision. Il est vrai que sa doctrine, d’obédience psychédélique/métallique, n’a jamais fait l’unanimité. Avec leurs concepts et préceptes intentionnellement abscons, puisés dans quelques ouvrages occultes (et non hippies) de rock psychédélique obscur des 60’s, et leur vocable âprement saturé de distorsions, inspiré par les crasseuses tournures expressives de certains recueils scandinaves de black-metal, ses essais philosophiques ont souvent été éreintés par la critique, connotés -à juste titre ou non- poussifs et excessivement répétitifs, hermétiques voire repoussants car dénués d’accroches évidentes. Mais quelles qu’aient été les considérations faites à son encontre, ses adeptes ont bel et bien pris part à la soirée ; seulement, pour une question d’organisation, leur intervention s’est vue différée. Ainsi donc, sous le patronage du sinistre mage Aleister Crowley, ceux-ci sont venus à cette assemblée avec la ferme intention de célébrer leur messe noire. Dans une pénombre savamment entretenue par quelques chandelles électriques éparses, derrière un voile de fragrances narcotiques fumantes, sans une seule incantation, et sur une lente et pesante cadence de percussions métronomiques, ils ont rapidement instauré une ambiance solennelle. En fait, les litanies composées par les vibrations de leurs cordes démoniaques cherchaient moins à bercer l’auditoire de mélopées saillantes qu’à y convier les ténèbres environnantes. Et ces forces infernales, merveilleusement réverbérées sous les voûtes de la nef de Magasin4, s’insinuaient directement dans la chair et le sang, pour ensuite mieux prendre possession de l’âme. Aussi, au cours de cette sombre liturgie, j’ai fini par cerner les desseins véritables de la secte : point initier les éventuels disciples avec quelques formules flatteuses ou accrocheuses mais tenter de posséder ceux-ci avec des fluides auditifs volontairement répétitifs, voire subliminaux. Après cette expérience singulière, à ceux qui jugent les traités d’Aluk Todolo fastidieux et obscurs, je ne leur prodiguerais qu’un conseil unique : ne pas s’arrêter à ces seules lectures, mais assister personnellement aux célébrations de ses officiants car, selon moi, celles-ci génèrent les conditions optimales pour qui désire sincèrement saisir la portée profonde de cette philosophie. Mais avant de conclure tout ceci, il me reste quand même un sérieux regret à formuler : puisque les délégations de Der Blutharsch and the Infinite Church of the Leading Hand et d’Aluk Todolo étaient toutes deux présentes ce soir-là, il était fort regrettable qu’elles n’aient discouru ensemble un extrait de leur œuvre commune. Car une telle occasion, je ne suis pas assuré qu’elle puisse se reproduire de sitôt.

2012-03-15 Brussels - Belgium - Magasin 4 - with Der Blutharsch, Deutsch Nepal, Bain Wolfkind & Varunna codexanamnesis.blogspot.fr
La fin de soirée se passera en dévotion devant Aluk Todolo. C'est peu dire qu'ils auront livré un très bon set, axé principalement sur des titres inédits à paraître sur le prochain album. Quarante minutes planantes, basées sur des empilements de nappes sonores et larsens. Il faut bien la frappe tribale et musclée du batteur Antoine Hadjioannou pour donner à ces fils de Magma l'énergie vitale nécessaire pour faire décoller le tout. Et on décolle avec eux, pris en transe, étourdis par l'accumulation de collages sonores et de lignes de basse obsédantes. Paroxysme atteint sur une version explosive du titre "March" en conclusion, explosion libératoire d'un concert/expérience aussi passionnant que difficile à décrire. Et encore, on se dit que dans une vraie salle avec un meilleure son et des lumières appropriées, l'effet doit être encore plus détonnant. En tout cas, au vu de ce qu'on a entendu et vécu, on salive d'avance pour ce nouvel album dont les extraits dévoilés dévoilent du très bon.

2012-06-14 Amsterdam - Netherlands - Melkweg - with SUNN O)))
blindedbyblood.nl
[...] Where to begin? Aluk Todolo.
I realise that these kind of bands are very common nowadays (I don’t mean that in a negative sense). Projects that have these long (way longer than anything Whisperhead’s ever done, or will do) monotonous passages and just want to deliver pure atmosphere.
Something Aluk Todolo clearly possesses. That’s a good thing, but they fall short in direction I feel. They nailed the mood perfectly, but it’s just too much. Monotony can be a beautiful thing but if they only just had a little, little bit more progression, it would be so much better. Now that I’ve said that, they do have my absolute respect for doing their own thing without compromise – something every other musician should (at the very least) respect.[...]

2012-06-14 Amsterdam - Netherlands - Melkweg - with SUNN O)))
gonzocircus.com
[...] Het Franse Aluk Todolo handelt in een eigenzinnig mengsel van psychedelische black metal, ambient en krautrock. Ik zag de band niet eerder optreden (en de platen gaven ook geen aanleiding tot onverdeeld enthousiasme), maar iedereen die de band wel live zag bezwoer me het concert niet over te slaan. En inderdaad, live blijkt Aluk Todolo een heel ander beest. De drummer heeft een zeer bepalende rol, en geeft samen met de bassist de vier lange nummers middels een drukke kraut-groove een enorme drive die op de plaat nimmer zo nadrukkelijk was. Daarover piept en schraapt de gitarist, om opeens uit te komen op een paar gruizige akkoorden. Het grijpt allemaal soepel in elkaar, en dendert vooruit als een kruising tussen een voortrazende trein, een lawine en een kudde op hol geslagen paarden. Brute kracht met groove. Ik kijk reikhalzend uit naar het volgende album. [...]

2012-06-14 Amsterdam - Netherlands - Melkweg - with SUNN O)))
dutchdistortion.nl
[...] De vooract daarentegen, Aluk Todolo, was gewoon een “normale” band. Het instrumentale trio, dat naar eigen zeggen een mix van het vreemde van Krautrock en het koude van Blackmetal maakt, viel goed in de smaak bij het publiek. De ritmesectie legde per nummer een, maximaal 2 midtempo grooves neer waar lekker omheen werd geïmproviseerd. De twee kozen testikels boven netheid, en dat in combinatie met de overtuigende manier van spelen zorgde voor repetitieve ritme’s die niet lang genoeg konden duren. De gitarist jankte het geheel vol met feedback, solo’s, slagjes en effectenbakken, en had genoeg vrijheid om met veel ziel te spelen, wat hij ook deed. Zowel het individuele spel als de op- en afbouw van het geheel waren indrukwekkend en boeiend om naar te kijken. Een ideale vooract voor een hele hoop bands, al zullen ze zeker qua show wat meer uit de kast moeten halen willen ze ooit een hoofdact worden. [...]

2012-06-14 Amsterdam - Netherlands - Melkweg - with SUNN O)))
metalrage.com
[...] Sharp at half past nine Aluk Todolo starts their set. Only one light bulb on stage and the light of the projector shining out their logo creates a dark atmosphere for their weird mix of Black Metal, Krautrock and Surf. The repeating drums and guitar sound gives you an unpleasant feeling (what is of course natural in Black Metal) before the band burst out in a great blast beat final in the first song. This final lasts for minutes and is the ultimate climax. What lasts is a repeating set with dissonant guitar riffs and surf sounds together with the same drum and bass patterns to evolve into a sonically landscape no band ever has discovered. The repetition and mix of styles still gives the music a jagged atmosphere and is of course the reason Sunn 0))) has invited the band today.[...]

2012-06-14 Amsterdam - Netherlands - Melkweg - with SUNN O)))
jimmyalter.nl
[...] De openingsact deze avond is het Franse Aluk Todolo. Dit drietal heeft even wat tijd nodig om de eerste tonen in te zetten, maar zodra ze dat gedaan hebben is het ook gelijk drie kwartier niet meer stil. Aan hun presentatie valt hun gave logo op, maar vooral de eenzaam brandende gloeilamp, die aan een lang koord naar beneden hangt, recht voor het drumstel. De muziek van de Fransen varieert van dissonante psychedelische drone tot aan stoner. Een langzaam deinen van het hoofd beweegt zich door de zaal, die nog niet helemaal vol is. Aluk Todolo weet op sommige momenten te imponeren, vooral tijdens het harde werk, maar weet niet altijd even goed de aandacht vast te houden. Dit komt mede doordat het drumwerk op momenten niet helemaal strak is. Op het einde spelen de heren een soort vreemde stoner variant op ouderwetse surf. Alsof the Shadows op Roadburn staan geprogrammeerd. Interessante act, maar toch niet heel erg overtuigend..[...]

2012-06-15 Hoboken - Belgium - Fort8 - with SUNN O)))
lj.rossia.org
[...] Aluk Todolo по факту оказались довольно скучными, играли невнятный и задротный стоунер с маленькими примесями психоделии в виде использования смычка вместо медиатора. Народу их слушало от силы человек 100, изредка помахивали головами в такт и потихоньку дули и сосали пиво. Чуваки отлабали минут 50 и пошли подписывать пластинки. Гитарист и басист оба выглядят как симпотные французские романтические герои из сериала про гардемаринов или типа того, девкам должно нравиться.[...]
2012-06-15 Hoboken - Belgium - Fort8 - with SUNN O)))
skylinereviews.com
[...] Nee, het weer zat zeker niet mee. Achteraf bekeken was dat maar best ook, want in de door hoge muren omgeven binnenkoer van Fort 8 zou een stralende zon voor een ware sauna gezorgd hebben. Uiteindelijk werd het een bewolkte en frisse zomeravond waarbij de Fransozen van Aluk Todolo mochten aftrappen. Eerder klinkend als Motorpsycho dan drone wist dit trio het publiek (toch dik 1000 man, schatten we) goed op te warmen. Het ritme was hels, en de decibelniveaus reeds hoog. Ondanks saaie new wave-baslijnen kon deze progrock jam van 50 minuten dus best gesmaakt worden. [...]

2012-06-16 Paris - France - La Gâité Lyrique - with SUNN O)))
randomsongs.org
[...] Le groupe a déjà commencé de jouer. Alors que je m’attendais à une sorte de Black Metal obscure, je découvre avec surprise un power-trio aux sonorités Krautrock. Il n’y a pas de chant, la basse et la batterie sont répétitives et hypnotiques tandis que la guitare est plutôt free, assez psychédélique, avec de nombreux effets bruitistes, il y a pas mal de nappes distordues et j’aime bien. Je prends quelques photos d’Aluk Todolo mais j’oublie d’enregistrer un titre dont les vertus hypnotiques auraient bien mérité une écoute au calme, chez soi. [...]

2012-06-16 Paris - France - La Gâité Lyrique - with SUNN O)))
metal.nightfall.fr

[...] Mais avant les papes encapuchonnés, un autre groupe investi la scène à 20h30 : ALUK TODOLO, groupe de Krautrock, Rock Psyché... bref un truc vachement particulier qui distille d'étranges atmosphères sur fond de basses entrainantes. La partie rythmique est gâtée, ça y a pas à dire. Efficace comme pas deux, le groupe groove tout en faisant voyager. Imparable. Votre nuque ne saura rester inerte. Vous rajoutez à cela un jeu de lumière pour le moins intéressant, une unique ampoule transparente est tenue au bout d'un long fil au devant de la scène, très proche du sol. Ainsi elle baigne les musiciens et le public d'un halo de lumière chaleureuse et renforce la facette mystique du combo français. Au final ce fut une très bonne première partie, petit bémol aux morceaux les plus aériens et remplis d'effets, donc moins groovy. [...]

2012-06-16 Paris - France - La Gâité Lyrique - with SUNN O)))
lestupefiant.fr
[...] On se chauffe les oreilles une demi-heure avec la première partie : Aluk Todolo, un trio français de black expérimental, seulement éclairés par une ampoule qui pend du plafond. C’est bruyant, pas mal, mais un peu prétentieux. J’apprendrai plus tard qu’ils ont sorti un split avec Der Blutharsch, ah ouais quand même. [...]
2012-06-16 Paris - France - La Gâité Lyrique - with SUNN O)))
killerontheloose-revolution.com
[...] C'est à 20h30, devant une foule très hétéroclite (une minorité de chevelus d'ailleurs), et un salle presque remplie, que se sont pointés les français d'Aluk Todolo, composés d'un bassiste, d'un guitariste et d'un batteur. Ceux-ci ont offert la version plus pêchue du Drone de Sunn O))), les percussions en plus. Le guitariste, très impressionant, a passé la demi-heure de set scotché à un très grand pédalier d'effet, nous faisant vibrer face à une palette sonore très complète. Il aura même saisi un archet de violoncelle pour frotter ses cordes, pincées d'accords dissonnants. Le batteur, quand à lui, maltraitait frénétiquement grosse caisse et cymbales (l'état de sa Splash peut en témoigner), et s'est même offert même un blast, chose peu courante dans le Drone. Il était très carré et très bon, malgré quelques incohérences rythmiques sans doutes voulues. Malheureusement, le bassiste a rencontré quelques soucis qui ont fait qu'on ne l'a périodiquement pas entendu du tout, mais cette absence était meublée par la grosse caisse du batteur. Le groupe était très synchro, ce qui n'est pas évident quand on joue une musique aussi lente, très présent, et c'était musicalement très riche. Une formation à absolument écouter et voir. [...]

2012-09-20 Chicago, IL - USA - Ultra Lounge - with Lord Mantis & Murmur
invisibleoranges.com


2012-09-23 Sierra Nevada’s Tahoe National Forest, CA - USA - Stella Natura Festival - with Arktau Eos, Blood Axis, Burial Hex, Funerary Call, Lux Interna, Menace Ruine, Sabbath Assembly, The Sterling Sisters, Velnias, Vradiazei, Waldteufel, Wolvserpent, etc...
moremusic.typepad.com

By the time French band Aluk Todolo started playing on Stage 2, it was nearly dark.  The stage was lit by a single, bare bulb hanging in front of the drum kit, creating an almost noir-ish atmosphere of mystery.  The band started with a jaw dropping burst of adrenaline, locking into a groove that sounded like an instrumental black metal version of Finnish band Circle.  The drummer was like a human metronome, keeping up an inhuman pace for the duration of the song.  Like Circle, the band built tension through the use of repetition, while at the same time being utterly hypnotic.  Over the course of their set, they slowed things down a bit, but always kept their hypnotic groove.  The final song was a dirge of epic proportions which slowed to a menacing crawl before grinding into silence.  In a way, their set seemed like an intentional seque, starting as it did with a frantic pace to match Velnias, and ending with a monolithic slab of doom more akin to the songs of the upcoming Mournful Congregation.  However one chooses to look at it, their hypnotic instrumentals were absolutely jawdropping, and I feel fortunate to have gotten to see them play.  Now that I’ve listened to their excellent new album, “Occult Rock”, I can report that the opening and closing songs of their set are also the opening and closing songs of the album.  They may have played the album straight through.  Alas, my memory isn’t perfect enough to confirm this.

2012-11-30 Nantes - France - Le Lieu Unique - with Stephen O' Malley
u-zine.org

C'est le trio qu'est Aluk Todolo qui ouvre le bal. Le show est épuré. Tous de noirs vétus, guitariste, batteur et bassiste arborent une ostentatoire sobriété qui ne fait que souligner la puissance de leur musique. Une unique ampoule tombe du plafond. Son éclat s'accentue ou se ternit selon l'instant ; le tout est occulte. La basse, hypnotique répète inlassablement les riffs malsains, atmosphériques, entêtants, avec une précision et un génie dans la composition plus qu'éblouissants. La batterie martèle et rivalise d'ingéniosité pour faire monter la mayonnaise en se basant sur une répétitivité obsédante. Il est indéniable que batterie et basse sont d'une complémentarité remarquable : la section rythmique écrase et part dans des envolées qui louvoient parfois le black. La guitare est merveilleusement maîtrisée. Or, ici, rien à voir avec une quelconque technicité de guitar-hero conventionnel ; on se moque du sweep, du tapping ou autre passe-temps de soliste metalhead, ici, l'instrument hurle et larsen sur une gamme noisy. Le rack d'effets bien fourni se règle au fur et à mesure du jeu. Les amplis nous crachent un son tels qu'obtenu seulement par la parfaite maîtrise du matériel en lui-même ; c'est un jeu, une narration, issue de l'incessant tripatouillage des boutons divers et du feulement des cordes confrontées au silence oublié, et à la noirceur déchaînée. Nous sommes bien loin d'un concert de métal classique, d'ailleurs Aluk Todolo n'a pas cette prétention. Ici, nous avons une grande leçon d'Occult Rock.

2013-05-15 Bruxelles Belgium DNA with Lussuria
rocknballs.com

A peine deux jours après avoir subi Godflesh au magasin 4 (ce fut tout simplement beaucoup trop fort pour mes acouphènes), j’ai eu la bonne idée de soigner mes plaies au DNA. Le traitement ce mercredi 15 mai était composé de deux entités : Lussuria (du dark ambient américain) et Aluk Todolo (du black rock/Metal dégénéré). Autant vous le dire tout de suite, cette soirée figurera à coup sûr dans mon top 3 des meilleurs shows de l’année.

Même la prestation de Lussuria m’a convaincu. Et pourtant, ce n’était clairement pas gagné. De la musique ambiante simpliste quand on est sobre, ça peut très vite faire chier un type joyeux comme moi. Mais l’individu derrière Lussuria est un vrai talent qui sait amener les ambiances et sculpter un espace sonore de façon très intelligente. L’ambiance est dérangeante sans être agressive. On pense à la black lodge de « vous savez quelle série ». Ajoutez-y le fait que le créateur de Lussuria ressemble à brother Justin de Carnivale, et vous passez un moment spécial. Le set, composé d’une seule piste, est accompagné d’une projection sur…écran noir (il fallait oser) du meilleur effet. Les 30 minutes du concert passent vite et seront conclues d’un tout simple « thank you » presque timide. L’audience, réceptive, a semblé apprécier. Personnellement, j’en aurais même redemandé un peu. Lussuria est donc clairement à suivre, et je ne manquerai pas de découvrir les cd du one man band américain.


Seules 15 minutes séparèrent les performances. Cela m’a donc à peine laissé le temps de prendre l’air et de papoter avec les têtes habituelles. Aluk Todolo a d’ailleurs pris l’audience à la gorge avec le titre d’ouverture de son album Occult Rock. Le morceau, répétitif, hypnotique, soutenu, nous plonge la tête première dans les abysses. Le batteur sembla d’ailleurs à la limite de la rupture tant ce morceau est intense. Ce ne sera que sur les morceaux suivants que le trio français mit absolument tout le monde sur le derrière. Ce fut possible grâce à un guitariste génialissime. Armé de ses pédales, ce dernier a crée un espace sonore éthéré, aérien et vitriollesque de toute beauté. J’aurai rarement été autant épaté par la gestion des effets tant ceux-ci apportèrent une ambiance visuelle qui prit tout le monde dans un tourbillon infernal. Aidé par une section rythmique vraiment convaincante, le 6-cordiste nous a proposé des sonorités uniques rappelant aussi bien le Malin le plus vil que la beauté à l’état le plus pur. Il fallait être là et le voir jongler entre ses frettes et son pedalboard. On fut loin des branleurs utilisant le delay pour couvrir un manque de justesse ! Car Aluk Todolo, c’est la justesse au service de la crasse sonore. Le trio est roi dans la création et la gestion de bruits ambiants tellement forts que JAMAIS il ne m’a traversé l’esprit que le groupe sonnait creux. Alors que, je le rappelle, Aluk Todolo n’a pas de chanteur. Pas une seule corde vocale ne sera utilisée, et il n’en fut d’ailleurs nullement besoin. Le trio se suffit à lui-même et redéfinit d’ailleurs l’expression « Occult Rock ». Pas de revival 70’s prémédité, pas de paroles niaises sur Satan, et encore moins d’artifices visuels. Aluk Todolo préfère se concentrer sur la puissance et la finesse de ses compositions oscillant entre Black Metal, Rock, Noise et Ambient. Tout cela avec une facilité déconcertante.

Si vous tombez un jour sur un groupe instrumental qui ne vous lasse pas une seule seconde pendant son concert, vous m’appelez. D’ici là, vous me ferez confiance quand j’affirme qu’Aluk Todolo, c’est le trio instrumental de musique alternative-extrême le plus à même de vous emporter loin de tout.

2013-05-17 Utrecht Netherlands DB's with Nadja, Vampillia (feat Atilla Csihar ) & Lussuria
utrecht-roxx.nl
Vrijdag was de 12e editie van Footprints in the Void in dB’s. Het werd een lange, bijzondere avond voor een aardig gevulde zaal waar Vampillia en Aluk Todolo zoals verwacht het meeste opzien baarde. Nadja en Lussuria waren de andere twee acts.
Aangezien Aluk Todolo en Lusseria samen onderweg met autopech te kampen hebben wordt het programma omgegooid. Zo staat de beoogde headliner Vampillia als tweede band op het podium.
Volg dat maar eens op. Nu heeft Aluk Todolo ook een behoorlijke reputatie opgebouwd en kan deze band ook best als afsluiter dienen. Tussendoor krijgen we eerst Lussuria. Net als eerder op de avond met Nadja is het contrast aardig groot.
Lussuria bevindt zich ook in de ambient hoek, al is de richting hier chilling dark en cold industrial. Het is inmiddels dik na middernacht maar dit tijdstip past prima bij de heren van het illustere Aluk Todolo. Optredens van deze band zijn een bijzondere ervaring.
Het trio uit Frankrijk heeft een lichtshow die bestaat uit welgeteld één lamp. Aluk Todolo speelt instrumentale occulte krautrock en black metal. Deze bijzondere 12e editie van Footprints in the Void eindigt op deze manier gitzwart en oorverdovend hard.

2013-05-18 Praha Czech Republik K4
mortemzine.net

Některé koncerty je těžké hodnotit z jiné pozice, než z divácké, a tak u nás ani jinde příliš nebývá zvykem, aby si např. pořadatel psal report vlastní akce. Ač jsem při letošním koncertu ALUK TODOLO vystupoval pouze v roli zvukaře a podílel se tak jen na technické a nikoliv promotérské realizaci, rozhodl jsem se k reportu přistoupit z perspektivy posluchače, který nebude hodnotit zvuk a související prvky koncertu. Ovšem kýble smůly, které se vylily na všechny, kteří se na koncertu okultně blackových krautrockérů podíleli, mne nakonec přesvědčila o nutnosti dovyprávět onen příběh celý.

Pro většinu pořadatelů začíná koncert minimálně jeden den před vystoupením takovým tím závěrečným ujištěním, že vše domluvené platí a že klub i kapela budou ready na určitou hodinu. Nejinak tomu bylo u ALUK TODOLO, kteří se rozhodli turné rozšířit o spřízněný dark ambientní projekt LUSSURIA. Jak poznamenal Jony z pořádajících Letmo, u ALUK TODOLO je fajn, že si jako předskokana vybírají vždy velmi kvalitní a zajímavé projekty, takže vše se zdálo být připravené na startovní čáře. Až na drobné problémy s hlavou na basovém aparátu, která se ovšem posléze stala onou zlomenou násadou od lopaty z fousatého vojenského vtipu.

Je deset ráno a do pořadatelského štábu dorazila zpráva, že ALUK TODOLO se v Německu vysypala dodávka, ale s náhradní dopravou pokračují v cestě a dorazí o něco později. Doufejme, že to tak je a mezitím využijme čas na přípravu pódia a mikrofonů. ALUK TODOLO dorazí přesně v avizovanou dobu a my máme snad to nejhorší za sebou. Zvukovka proběhla velmi dobře, basová hlava zdá se drží. Teď ještě stačí zapojit LUSSURII přes americký transformátor a LUP! Pojistky dole, tma, ticho. Odpojujeme periferie a jdeme zásuvky nahodit. Vše nabíhá, jak má, připojujeme do proudu zvuk a za minutu je náhle opět ticho, ovšem pojistky drží. Neklamná známka kouře z mixážního pultu a nefunkční digitální zesilovače věstí kolosální průser. Přes lamentace, kletby, prosby a zaříkávání technika v klubu nenabíhá. Co teď? Inu, ALUK TODOLO nemají zpěv, mají silná komba a my máme ještě trojici aktivních odposlechů. Takže malý mixáček, virbl, kopák a elektroniku od LUSSURIE do monitorů a monitory do lidí. Víc udělat nemůžeme, ale koncert aspoň proběhne.

LUSSURIA samozřejmě poznamenaná elektrickým armageddonem vyznívá poměrně komorním dojmem, kdy se minimální struktury jemně přelévají prostorem K4, kde užaslí diváci stále úplně přesně netuší, co měl ten rituální tanec kolem techniky znamenat, proč je cítit spálenina a proč nehraje hlavní aparát. Naštěstí po pár minutách je vše zapomenuto a LUSSURIA může konečně pracovat s publikem, jak si představuje. Lidé ovšem cítí, že síla monitorů není úplně dostatečná, a tak pomáhají atmosféře svým hrobovým mlčením. Občas se u ambientní muziky totiž najde pár kecálistů, kteří přímo či nepřímo ruší ostatní, zde ovšem svorně návštěvníci drží úplné ticho, a tak je zvukový handicap velmi brzy nahrazen skvělou atmosférou. Ostatně není náhodou, že snovač temnot LUSSURIA vydal své dílo i na labelu Shantidase Riedackera - Amortout. Obskurní temnota linoucí se ze smyček, neefektovaného vokálu a pochmurných hlubokých zvuků připomíná chvilkami staré Cold Meat ambienty, tu černokněžníky Aghast, tu nekromanty z černých legií nebo jiná stvoření noci. Ambient s rituální atmosférou byl před ALUK TODOLO skvělou volbou.

Po setu utopeném ve tmě se náhle na pódiu rozsvěcuje charakteristická žárovka a opuková zeď vyzařuje do prostoru temné logo „Rituálů Předků“. V tiché atmosféře bez hymen, nástupů a efektů se Shantidas Riedacker, Antoine Hadjioannou a Matthieu Canaguier chopí svých nástrojů a mlčky čekají na vhodný okamžik. Z úplného ticha a s Antoinovým šíleným pohledem papuánského šamana se rozpoutává v jedné vteřině skutečné peklo, o které se stejně jako před dvěma roky postaral bezejmenný téměř desetiminutový otvírák z desky „Occult Rock“, který v sobě mísí vše charakteristické pro ALUK TODOLO. Black metalovou intenzitu a nenávist, kraut rockovou okultní atmosféru, feeling pro vintage zvuk, 100% nasazení, rituální pachuť a nefalšovanou temnotu. Dav je okamžitě ve varu a i přes nepřízeň bohů koncert pokračuje zdrcujícím tempem. Všechny problémy byly jako zlí duchové náboženství Bön odváti neskutečným nátěrem šíleného galského trojlístku. Sklady z desky „Occult Rock“ se střídají se stylotvornými záseky z „Finsternis“ a „Descension“, publikum je již v úplném transu a atmosféra by se dala krájet. Bez jediného zaváhaní a s bolestivou hlasitostí komb, která si zahrála na plný výkon, se trojice brodí setem plným bizarních tichomořských rituálů a zapomenutých bytostí. Hrůzu nahánějící grimasy nesvatého zaujetí bubeníka Antoina, které nápadně připomínají stavy některých šamanů při požití zvláštně vypadajících hub, vypovídaly o skutečně hlubokém vzájemném spojení celé kapely. Koncert ALUK TODOLO je zkrátka obřad a čistá hudební radost, a za sebe musím říci, že dlouhou dobu jsem nic takhle upřímného a poctivého neviděl. Přesvědčivost ALUK TODOLO naživo je absolutní a nepotřebují k tomu ani nákladnou výpravu Watain, ani konceptuální divadlo nových Behexen.

Jakmile dozněl poslední tón koncertu, bylo jasné, že se i přes širokou nepřízeň okolností celá akce povedla a všichni, kdo si v sobotu našli cestu do K4, odcházeli spokojeni. Ono se často nestává, že by nás návštěvou poctila takhle originální, temná a skvěle hrající kapela. Pořadatelům z Letmo díky za skvělý kulturní zážitek a doufejme, že se obdobně intenzivní koncert povede i v budoucnu. Na ALUK TODOLO by se totiž dalo chodit třeba každý víkend!

2013-05-18 Praha Czech Republik K4
sicmaggot.blog.cz

22. května 2013 v 20:45 | Monsterfuck | Reporty

Koncert francouzských black metalových psychedeliků Aluk Todolo jsem vyhlížel už dlouho dopředu a asi bych ani moc nepřeháněl, kdybych tvrdil, že jejich vystoupení z mého pohledu patřilo mezi ta nejvíce očekávaná v letošním roce. Už jen aktuální deska, fenomenální uhrančivá drogová jízda "Occult Rock" z loňského roku, dávala do hry naději, že by mohlo o zážitek doslova nezapomenutelný. Má očekávání k tomu, co se bude dít 18. května ve sklepních prostorách studentského klubu K4 v Praze, tedy byla více než velká. Dokázali je Francouzi naplnit?


Akce chytila docela slušnou sekeru, takže se klubem první tóny rozezněly až ve čtvrt na jedenáct, kdy se na scéně objevil zámořský projekt Lussuria, jehož set se co do formy nesl v poměrně triviálním duchu. Jeden člověk za pultem bombardoval posluchače samply a ruchy někde z hájemství dark ambientu, možná místy s lehounkým přesahem do industrialu. Některé pasáže byly opravdu až skvělé, zejména hned v první kompozici s agresivnější rytmikou. Vokál se ozýval jen minimálně a navíc v podobě dost brutálně prohnané efektem, díky čemuž zněl víc jako další ruch než jako lidský hlas. Společníkem a zároveň jediným nasvícením Lussuria byla relativně zajímavá projekce, která ovšem dost ztrácela na tom, že byla promítána na zeď z kamenů, díky čemuž byla poměrně nejasná; navíc se mi zdálo, že se i místy zasekává. To bych samozřejmě ještě přežil, nicméně mnohem více mě rozptylovalo dění mimo pódium, když hned na začátku setu Lussuria kdosi vedle pódia roztřískal půllitr s pivem - následné odklízení střepů a vytírání podlahy na atmosféře opravdu nepřidávalo, jen co je pravda, stejně tak jako když se někdo v půli vystoupení rozhodl začít s baterkou v ruce kontrolovat všechny bedny okolo pódia. Nehledě na kolegu Ježuru, jenž mě po pár minutách od začátku začal tahat zpátky na pivo. Možná si řeknete, že to jsou blbosti, což do jisté míry asi i jsou, ale v takhle komorním prostoru a při takovéhle hudbě to bohatě stačilo k tomu, abych se na samotnou muziku nedokázal soustředit tak, jak by si asi zasloužila. Díky tomu ve mně Lussuria zanechala spíše rozporuplnější pocity, i když zase na druhou stranu nemůžu tvrdit, že by ten set neměl něco do sebe.

V případě Aluk Todolo se už podobné nemístné rozptylování naštěstí nekonalo, vlastně spíš naopak. S výjimkou toho, když se při rituálním počátku koncertu kdesi v zadní části klubu ozvalo cinkání sklenic a pár jedinců se nesměle zasmálo, už totiž až do konce nikdo nevydal ani hlásku, protože Aluk Todolo dokázali své publikum natolik uhranout, že to snad ani nebylo možné. Dokonce i potlesk mezi skladbami se konal pouze jednou jedinkrát, protože jinak Aluk Todolo nedávali posluchačům vydechnout ani v mezerách mezi jednotlivými kompozicemi - ty totiž byly vyplněny neustálým týráním nástrojů. Dovolím si tvrdit, že všichni měli dost práce s tím, aby stačili vnímat pouhé hraní francouzského tria, neboť to, co Aluk Todolo předváděli, bylo daleko za hranicí pouhého hudebního vystoupení. Z pódia se doslova linula neuvěřitelně konsternující aura s takovou intenzitou, že to člověk zažije vskutku málokdy. Trojice osvětlená jen žárovkou visící ze stropu, která se svítila podle toho, s jakou intenzitou Shantidas Riedacker mučil svou kytaru, předvedla výkon na hranici transu - a v případě bubeníka Antoine Hadjioannou dost dobře i za ním, jelikož jeho přednes se dost dobře dal jen těžko nazvat pouhou hrou na bicí.

Aluk Todolo se jali přehrávat kompletní opus "Occult Rock" v celé jeho délce… nebo přinejmenším většinu z něj. Během koncertu jako by se zastavil čas, tlak, který Aluk Todolo vytvářeli, se postupně neustále navyšoval, díky čemuž jsem po "IV" přestal brát zřetel na konkrétní kompozice a měl dost práce s pouhým vnímáním neopakovatelné atmosféry, která v klubu vládla. Nicméně i tak mě tento přístup kapely neskutečně potěšil - každý, kdo měl tu čest slyšet "Occult Rock" v jeho studiové podobě, mi jistě potvrdí, že se jedná nedělitelný monolit, jehož síla s přibývajícími minutami roste takřka geometrickou řadou. Díky volbě formátu vystoupení tento monument neztratil nic ze své uhrančivosti a i v živém provedení se jednalo o ohlušující (doslova!) záležitost, které se vyrovná máloco.

S tím se pojí i další věc, a sice samotný zvuk, jakým Aluk Todolo disponují. Ten je totiž sám o sobě unikátní a ani naživo nikterak neztrácel, naopak byl možná ještě silnější. Jen tak se nevidí, aby někdo v pouhých třech lidech dokázal vytvořit takto masivní zvukovou stěnu, před níž by nebylo úniku. Aluk Todolo zaplnili každou skulinku v klubu, že po dobu vystoupení snad nic jiného než oni opravdu neexistovalo. Nezměrně přehulená baskytara Matthieu Canaguiera, která jako by u Aluk Todolo hrála spíše roli kytary, duněla naprosto mocně. Šílený Antoine Hadjioannou za bicími převáděl, jak to vypadá, když někoho posedne hudba. Jeho výkon byl neuvěřitelný, i mnohaminutové extrémně rychlé pasáže bez jediné změny dokázal přednést bez sebemenší chyby. Shantidas Riedacker s kytarou si neustále pohrával s efekty a pedály tvořil jen stěží popsatelnou masu zvuku. Všichni tři dohromady pak na pódiu působili jako zjevení z jiného světa, a to jim stačilo "jen" hrát. Rozhodně bych rád vyzdvihnul i naprosto dech beroucí sehranost, kdy všichni dokázali na vteřinu přesně zároveň změnit tempo i po několikaminutové monotónní pasáži beze změn. Díky tomu všemu bylo živé provedení skladeb z "Occult Rock" minimálně stejně dech beroucí jako poslech samotné desky, možná však ještě o trochu více, neboť koncert navrch přidával bezprostřednost a obrovskou intenzitu.

Každá skladba, kterou Aluk Todolo zahráli, by mohla být sama o sobě vrcholem večera a jeho fenomenální tečkou. Ta však přišla až za dlouho v podobě nesnesitelně (v tom dobrém slova smyslu) natahovaném závěru, kdy kapela stále přítomné napínala, když tato závěrečná agonie skončí. Jenže když všichni čekali konec, Aluk Todolo přidali další hrábnutí do strun, další úder do bicích… a další a další, několik minut.... Po definitivně posledním tónu se pak spustil naprosto hromový aplaus, který trval ještě dlouho po tom, co Francouzi zmizeli v útrobách klubu. Nejednalo se ovšem o laciné vyvolávání přídavku, jenž by byl v tomto případě snad nemístný, nýbrž jen adekvátní uznání kapele za to, že předvedla vystoupení, na které se jen tak nezapomíná.

Dojmy z Aluk Todolo jsou stále ještě až příliš čerstvé, takže bych se nerad uchyloval k nějakým ukvapeným závěrům, přestože aktuálně mám chuť říct, že to byl možná ten nejlepší koncert, jaký jsem viděl, a že si vlastně vzpomínám jen na jeden, který by se dal s Aluk Todolo srovnávat. I tak bych si ale už teď s jistotou dovolil tvrdit, že se jednalo o zážitek, který si s sebou člověk ponese ještě delší dobu, protože tam, kde jiné koncerty končí, Aluk Todolo teprve začínají…


Já jsem se k tomuto koncertu nachomýtnul vlastně úplně náhodou, ale když už jsme s Monsterfuckem do klubu dorazili, zkrátka jsem se nechal ukecat k zaplacení vstupu s příslibem, že jestli Aluk Todolo naživo dovedou zprostředkovat atmosféru alespoň vzdáleně podobnou té, jaká se line z jejich poslední desky, půjde o nezapomenutelnou událost, která by se už nemusela opakovat. "Occult Rock" jsem do té doby sice neslyšel, ale příležitost zjistit, jestli jsou jeho tvůrci opravdu tak geniální, jak je odevšad slyšet, se nakonec ukázala být dostatečně motivující k vysázení poctivě vydělaných třech stovek na stolek u vstupu.

Výkon prvního vystupujícího - Američana, skrývajícího se za jménem projektu Lussuria - kolega vystihl velmi přesně, takže já jen dodám, že i přes nesporné hudební kvality jsem v sále vydržel nějakých deset minut a pak dal raději přednost přesunu na bar. Zkrátka to nebylo nic pro mě a vůbec mě to nebavilo, i když musím uznat, že pro příznivce podobných hudebních kreací mohlo jít o velice působivý zážitek. Ovšem Aluk Todolo, to byla jinačí káva. Od prvních tónů až do samého konce totiž šlo o neuvěřitelně masivní stěnu zvuku, která i přes svůj v jádru velmi prostý charakter doslova drtila všechny přítomné neskutečně koncentrovanou atmosférou, jaká je na koncertech velmi vzácná. Samotné hudbě ale velmi pomáhala i vizuální stránka věci. Žádné blikající barvičky nebo stroboskopy, jen geniálně prostá žárovka s proměnlivou intenzitou svitu; žádné true pózy kapely, jen tři muzikanti zcela oddaní své hudbě a svému vystoupení. Svojí roli nepochybně sehrál i samotný prostor, protože raně novověké sklepy, které K4 obývá, mají velmi svérázný genius loci, který tomu všemu nemálo přidal. Dohromady se pak jednalo o tak vytříbenou kombinaci vizuálních a hudebních vjemů, že mohu bez váhání označit pražský koncert Aluk Todolo za hudební událost minimálně druhého čtvrtletí letošního roku, a i když jsou koncerty, které jsem si užil ještě víc, tento mi v paměti zůstane určitě velmi dlouho. Skvělý zážitek!

Text: Monsterfuck
Text kurzívou: Ježura


2013-05-19 Krakow Poland Kawiarnia Naukowa with Outre, Entropia, Mord'A'Stigmata & Thaw
hardriff.pl

[...] W tempie ekspresowym na scenie rozłożyli się w końcu muzycy Aluk Todolo. Już pierwsze dźwięki zawładnęły umysłami wszystkich zgromadzonych. Psychodeliczny trans, dyrygowany przez francuskie trio zdawał się nie mieć końca. Niesamowita praca perkusji, ostre riffy przejeżdżały jak walec przez całą salę, powodując fale urojeń i zbiorową schizofrenię. Letarg, w jakim zdawał być się cały klub z powodu obsuwy i późnej pory, od razu minął. Samo wkurwienie zaistniałą sytuacją zdaje się wpłynęło pozytywnie na muzyków, którzy dawali z siebie więcej niż wszystko. Około godzinny set nie pozostawił jeńców – każdy został przez występ Aluk Todolo zmiażdżony. Pozostaje współczuć wszystkim, którzy z powodów czasowych odpuścić musieli sobie tę sztukę. Pozostaje liczyć, że Aluk Todolo w niedługim czasie jeszcze odwiedzi nasz kraj. Cały koncert oceniam jak najbardziej in plus, poza wiadomymi sprawami obyło się bez zgrzytów, wszystkie występy zaliczyć należy do udanych, ze szczególnym wyróżnieniem Mord’a’Stigmata, Thaw i oczywiście Aluk Todolo. Więcej takich koncertów!

2013-05-21 Budapest Hungary Trafik Klub with Scivias & Lussuria
hardrock.hu

Okkult rock repeta: Aluk Todolo, Scivias, Lussuria – Trafik Klub, 2013.05.21.

Hard Rock Magazin, 2013, június 4 - 10:16

[...] Az Aluk Todolo magyarországi látogatása nem ment zökkenőmentesen: kisbuszuk lerobbant, el kellett szállítani a Trafik elől (nekünk mázli, hogy a célszalag után robbantak le). Az ’Occult Rock’ című új albumuk szerintem is remek darab a maga műfajában, a kritikákban a krautrock és a black metal zsánereket emlegetik, engem (frissebb zenei élményeim közül) a Burzum nagyjából megunhatatlan ’Belus’ albumára emlékeztetett. Belehallgattam a korábbi munkáikba is, ami alapján én is el tudom mondani, hogy a francia trió erre az albumra forrt ki, mintha mindig is erre az egy lemezre készültek volna, nem lepődnék meg, ha később sem tudnák überelni.

Nem az energiaital tehet róla, hogy az ugyancsak monoton zajzenét játszó Aluk Todolo fellépése már tökéletes koncertélmény volt számomra. Ez is hangszeres és atmoszférikus muzsika volt, de azon belül a Scivias mutatványának totális ellentéte. Remélem, a Scivias zenészei maradtak és megnézték ezt a performanszot, mert nekik is ilyesmit lenne érdemes csinálniuk. Az Aluk Todolo legénysége feljött a (díszletként csak a náluk szokásos lelógatott villanykörtét tartogató) színpadra, és se szó, se beszéd lenyomták a teljes ’Occult Rock’ albumot. Annyi szünetet sem tartottak a számok között, hogy meg lehessen tapsolni őket, de a közönség képben volt, a gig végén a zenészek megkapták az összes tapsot tömbösítve, és megérdemelten. Nem volt bullshit, csak vegytiszta zene, száz százalék művészet. Az eposzi hosszúságú album dalait nemes egyszerűséggel római számokkal sorszámozták címadás helyett, szóval nem csak verbálisan-vokálisan, de írásban sem próbálják eladni magukat, a zene beszél helyettük. Ráadásul minimalista zenéről van szó: annyit láttunk, hogy van egy dobos, egy basszeres és egy gitáros, utóbbi pedig ráérősen kipróbálja az összes effektjét. Miközben nincs olyan dal a lemezen, amit el lehetne jobban is játszani, az album egyetlen összefüggő, összetartó műalkotás, viszont a számoknak a látszat ellenére karaktere és szerepe van, az Aluk Todolo szavak nélkül mesél történetet.

A Jex Thoth-tal ellentétben ez már koncertzene volt, és előnyére vált, hogy nehezebben emészthető. Nem azt mondom, hogy vallásos, testen kívüli élményem volt vagy más tudatállapotba kerültem, de az Aluk Todolónak sikerült megteremtenie egyfajta avantgárdos lebegés-érzetet, ezzel elvarázsolva, átdimenzionálva a koncerttermet. Szívesen lelkendeznék még hosszasan e fellépésről, de nehezen találom a szavakat, inkább a mondás jut eszembe a zenéről való írásról és építészetről való táncolásról, ráadásul sokkal nehezebb a feladat, ha efféle avantgárdos és egyúttal ösztönösen zseniális zenéről van szó. Az Aluk Todolo hibátlan fellépésével kerekedett tehát tökéletessé a Subterra double feature-je (tartsák meg a jó szokásaikat!).

Szerző: Csiger Ádám

Képek: Noctophoto. További képek ITT!

Köszönet a Subterrának!

2013-05-21 Budapest Hungary Trafik Klub with Scivias & Lussuria
quart.hu

[...] Az Aluk Todolo utolsó lemeze, az Occult Rock az utóbbi évek egyik legnagyobb kritikai sikere volt keményzenei szinten, a válogatósabb metálosok és az indie sajtó szerzői egyaránt nagyon szerették. Ennek oka, hogy a franciák valószínűleg elsőként valósították meg a fő hatásként megjelölt krautrock és a black, esetleg drone/doom metál egyfajta értelmes szintézisét. Konkrétabban: a ritmusközpontúságot, gyakran hangoztatott "rituális" jelleget és a zajokkal, elnyújtott atmoszférikus megoldásokkal való kísérletezést gyakorlatilag megzabolázzák a metál eszközeivel. Az esetlegességnek nincs helye, a kísérleti elemeket is hallhatóan egy hagyományosabb, organikus és kidolgozott zeneiség érdekeinek rendelik alá, szigorúan horizontális építkezésű, epikus dalokba rendezik; az atmoszféra pedig a black metal ridegségét idézi. Az állandóan előkerülő krautrockos párhuzamok mellett én még a kilencvenes évek korai posztrock és matekrock vonalát is megemlíteném, bár könnyen lehet, hogy csupán közös hatásokról van szó. Mindenesetre a pszichedelikus és kísérleti zenék szabadsága és a metál kötöttsége közül a szívük mélyén azért az utóbbit választanák, éd ez a koncert is ezt mutatta meg.

Az történt ugyanis, hogy három teljesen átlagos és visszahúzódó, hosszú hajú figura mindenféle átkötés, pofázás, szünet vagy show nélkül - ha úgy tetszik, hagyva, hogy a zene önmagáért beszéljen - lejátszotta, ha minden igaz, az egész utolsó lemezt egy az egyben, aztán simán le is vonult. Én a krautrockozás miatt félig-meddig vártam valamiféle spontán megoldást, improvizációt. Persze az ilyesmi a precízen megszerkesztett metáldalokkal csak a legritkább esetben összeegyeztethető, és itt sem történt ilyesmire kísérlet. Így viszont a lehető legkevésbé távolodtunk el a lemez otthoni hallgatásának élményétől, ami végül is kicsit belegondolva a ritualitás egyfajta értelmezéseként is felfogható.

Mégis illik a különbségekről beszélni, tehát: jobban előtérbe került  a zene dobcentrikus jellege; Antoine Hadjioannou okosan aprított, ahogy egy shoot 'em up játék űrhajósa lövi az egymást körmönfont, de kiismerhető és változatlan logika alapján követő szörnyeket. Szintén erőteljes fizikai jellegük miatt működtek jobban a zajos részek. Az utolsó, VIII című dal hosszúra nyúló gerjedés-klimaxa többeket is idegesített, szerintem viszont jófajta csúcspont volt, a zenészek élveteg arckifejezésével együtt úgy hatott, mint a gyarló hús jutalma, amiért tisztességgel betartotta a szertartás szabályait. Az emlékezetesebb témák amúgy jórészt az első két és utolsó két dalba kerültek, a koncert és lemezanyag középrészében sokszor inkább csak az említett zsigeri impulzusok tartották fenn a figyelmet. Ezzel együtt is az egyik utolsó újítani képes metál-közeli zenekart láthattuk. B+

2013-05-22 Zagreb Croatia Kset with Lussuria
potlista.com

Ima nešto posebno u onim rijetkim “malim” koncertima koji nisu pretjerano hypeani niti senzacionalno posjećeni, ali koji u stvarnosti ispadnu veliki, ogromni. Pojave se bez pompe, privuku uglavnom publiku bez pretjeranih očekivanja, a zatim pometu sve pred sobom. Jedan takav koncert održali su sinoć Aluk Todolo.

Kao predgrupa Aluk Todolou nastupio je Lussuria, jednočlani dark ambient/industrial projekt o kojem je zapravo teško išta korisno saznati na internetu osim da dolazi iz New Yorka. Koristi  se elektroničkim efektima, ritam-mašinom i distorziranim glasovima kako bi stvorio hladnu i mračnu atmosferu praćenu tvrdom (gotovo sterilnom) ritmičkom podlogom. Podsjeća na Vatican Shadow i nije ga nemoguće zamisliti kao alternativni soundtrack za neki suludi film poput “Tetsuo: The Iron Man”. Tmurnu i zlokobnu glazbu koju izvodi prate projekcije plamtećih fotografija različitih ljudi (Michaela Jacksona i Amy Whinehouse, između ostalih) pa je dojam pustoši i tjeskobe utoliko pojačan. Lussurijina je vizija ambijentalne glazbe okrenuta minimalizmu pa niti u jednom trenutku ne koristi više od tri sloja zvukova. Sve to skupa najbolje zvuči u trenutcima kada tvrdi ritam nadjačavaju zanimljive, izobličene harmonije. Ispada da je riječ o pomalo nespretnoj i potencijalno zamornoj glazbi za uživanje u njoj na koncertu, posebno kada se suoči s brbljajućom publikom kojoj je obećan brütalni black metal. Pola sata, jedan set ambijentale, zapravo jako dobar uvod u Aluk Todolo.

Nakon poslovične “kratke pauze za raspremanje instrumenata”, na pozornicu se penju Aluk Todolo. Komentar jedne njihove pjesme na YouTubeu kaže da zvuče kao da ste ih pozvali u svoj dom, a oni vas odmah po dolasku odlučili udariti u... ispod pojasa. Upravo je tako počeo i koncert u KSET-u, iznimno intenzivno i žestoko. I da, GLASNO! Za usporedbu, bilo je glasnije od već izuzetno glasnog koncerta Swansa dva dana ranije i dovoljno glasno da polovicu od stotinjak prisutnih ubrzo potjera u dvorište. Njihova je frenetična svirka jednostavno rušila sve pred sobom. Kao sudar CAN-a, Acid Mothers Templea i Krallicea, naziv krautblack je zaslužen. Aluk Todolo je bend u kojem su sva tri člana podjednako bitna, od bubnjara i basista koji diktiraju ritam do gitarista koji izvodi psihodelične, disonantne solaže u maniri Makota Kawabate. Posebno mi je zanimljiva upotreba bas-gitare u njihovoj glazbi. Bas pulsira, vibrira i općenito određuje smjer pjesama na način koji se rijetko čuje kod metal bendova. Basist i opsjednuti bubnjar funkcioniraju na dva načina: ili nude nešto staloženiju podlogu za spomenute psihodelične izlete gitarista ili stvaraju hipnotički, gusti zid buke (tada gitarist vrti riffove slične onima koje vole Krallice). Ludnica, uglavnom. Malo sam se bojao da bi ta njihova prilično zeznuta muzika mogla zvučati loše uživo, ali koncert je odsviran vrhunski pa je energija s albuma pojačana stostruko.

Scenografija benda svodi se na žarulju (sic!). Svjetla u KSET-u ugašena, samo ta jedna žarulja (nije čak ni štedna) visi sa stropa, nisko iznad pozornice. Bend počinje sa svirkom, žarulja se pali i gasi. Žarulja je, naime, spojena na gitarsko pojačalo pa mijenja intenzitet ovisno o tome što gitarist svira. Jednostavno, a efektno!

Aluk Todolo su nam na kraju ponudili sat vremena svirke bez stanke što s obzirom na sumanost njihove glazbe nikako nije “samo”. Nekima je vjerojatno bilo i previše, drugima ionako nikad dosta. Kao što sam rekao na početku, bio je to jedan od onih koncerata koji zaslužuju ulazak u mitove i kultni status, jedan od onih koncerata o kojima se priča godinama.

Nasumične opaske za kraj: Diranje upaljenih žarulja nije pametno. Nisu svirali ni Knopflera ni Azru, svejedno je bilo OK. Niko bi trebao češće organizirati koncerte. Pozdrav svima koji su na koncertu oglušili. Pozdrav svima koji su zalutali na koncert jer su mislili da je Satriani u KSET-u.

2013-05-22 Zagreb Croatia Kset with Lussuria
offcycles.org

Opet ta zajebana Martinovka i taj parkić i taj zidić. Tradicija se nastavlja. Dobro da smo došli. Opet. Hvala svemu, KSET nije daleko. I dok smo tako glavinjali i omuhavali se čekajući da nešto više počne lupati sa stagea, gutajući povoljno pivo i boreći se s napaćenim organizmom koji želi sna,  kapci su sve sporije treptali i činilo se da više ni sami ne znamo kuda bi se stavili. Lussuria nas je odjednom trgnuo iz atonije počeo  pravo agresivno nabijati sa stagea. Igra se čovjek sa zvukom, slaže polako layer po layer,  build-up se zbiva žešće, strpljivo se gradi ta neka atmosfera, ali na kraju krajeva, uz sve poštovanje prema umjetničkom radu – kurcu on gradi. Lussuria kao da se utapa u toj toliko forsiranoj slojevitosti i ne čini se da u njoj najbolje pliva, niti roni. Zna okrenuti raspoloženje čovjeka, nećemo poreći. Iz lošeg u gore. Možda nekome špica, poštujemo, nama dosadno i pomalo neozbiljno. Pobjegli nakon 2. stvari.

Pauza. Van zapaliti i malo odahnuti. Skupiti snage, jer nije krenulo da nas rajca. Pričeklati Aluk Todolo. Usred opuštanja, iz kluba nešto krene lupati. Momci stižu na stage. Nakon kratkog namještanja na pozicije kreće blitzkrieg koji je uz ljude vjerojatno pobio i zadnji virus u okolici KSET-a. Kao i na albumu, pristup je beskompromisan i bez milosti – direkt u glavu, snažno, frenetično, opsjedajuće, obuzimajuće – Occult Rock I. Toliko o build-up bajkama. Ova šok terapija za biće zvučala je nadnaravno i moramo priznati da smo istinski uživali u lekciji ”Kako slojevitošću zvuka i vanpametnim ritmom baciti na dupe one koji se usude stati pred stage”. Duboki naklon, ovo je stvarno trebalo izvesti. Bili mi svugdje u tih desetak minuta, jer kako su nas provozali, to se ne doživi svaki dan. Hvala za to, ful. Razumjeli smo zašto ono – novi miljenici Sun O))), u potpunosti.  I sada, onaj problem koji je prisutan i na albumu. Nakon ove bombetine, koja je ujedno i prva stvar na Albumu Occult Rock, svaka sljedeća stvar, ma koja god bila, ne može zvučati podjednako fenomenalno i tako razvaljujuće. Ne želimo reći da dalje nije valjalo, ali je svakako zvučalo oslabljeno u odnosu na tih prvih nezaboravnih 10 minuta. Aluk Todolo znaju svirati, priređuju fantastične soundscapeove i njihov zvuk stvarno je razoružavajuć, no činilo se kao da momci nisu bili u svom najboljem izdanju, nešto je u cijeloj priči bilo labavo.  Očito nedovoljno tamne tvari za ovu srijedu. Mi poslušali i otišli kući ošamućeni. Loše spavali, uz svjetlo. Aluk Todolo nas proganjali, iz ormara iskakali.

2013-05-23 Klub Gromka / Ljubljana / Slovenija

21. stoletje je veliko bolj kot poprej v (alternativnem) glasbenem svetu predvsem iskanje novih, svežih form, ki so še nepoznane in neraziskane človeškemu ušesu. Ker je v poplavi žanrov in vseh mogočih že odkritih zvočnih izrazov težko dejansko narediti nekaj inovativnega, nekaj res novega, je potrebno vložiti ogromno ustvarjalnih žilic v samo iskanje ustvarjalnega, svežega jaza. Enoznačni žanri so out, kajti vse to je del pretekle inovativnosti. Stvarjenje novih žanrov je revolucionarno in čas za kaj takega pride le malokrat – prav zato nekakšni novi post- bendi prisegajo na eksperimentalno združevanje večih zelo psecifičnih in že tako drznih žanrov. Eden izmed teh, ki so v zadnjih letih dobili na odmevnosti, je recimo blackgaze – mešanica (post-)black metala in shoegaza, kjer za inovatorja oz. vsaj enega izmed teh spada francoski bend Alcest. Še eni Francozi, ki so se podali na taisto pot domiselnega zvočnega raziskovanja, Francozi, ki smo si jih ogledali tokrat, so tudi Aluk Todolo, še eni post-black metalci, ki v svoj primarni žanr vključujejo ogromno že tako precej divje drugačnih in neobičajnih elementov krautrocka.

Aluk Todolo so sicer ravno lani izdali svoj peti studijski album z naslovom Occult Rock, ki je po mnenju večine njihov najboljši izdelek do sedaj. Ravno tu pride krautrockovska značilna neobičajna repetitivnost do izraza, do izraza pride neka prav posebna atmosfera, ki jo zasledimo v bendih, kot je recimo Can, hkrati pa najdemo tudi dele, ki s svojo abstraktnostjo spomnejo na Tangerine Dream. Seveda so ti deli le košček mozaika, ki je poln temačnega black metala, neobičajnih ritmov, atonalnih riffov itd. In prav preden so vse to Francozi pokazali na svojem koncertu v Gromki, nas je na grozovito temačnost pripravil ameriški ambientalni ustvarjalec Lussuria. Sicer dokaj tipična abstraktna temačna atmosfera z odrezujočimi industrialnimi prizvoki in ušesaperečimi nožom-podobnimi zvoki je že s samo glasnostjo maloštevilčno publiko pripravila na še glasnejše, izrazitejše in zagotovo, na koncu dneva, boljše Aluk Todolo. Po črni poti so nas vodile tudi dokaj carske vizualizacije zažiganih fotografij ipd.

Piski v ušesih so se pojavili torej že s predskupino, pa vendar so bili te piski le oddaljen odmev tega, kar nas je čakalo po koncertu. Kajti ko so Aluk Todolo udarili, so udarili z vso surovo močjo, kar je človek in ojačevalec premoreta. Trio, ki ga sestavljajo bobnar, kitarist in basist je svoj del koncerta odprl z nenehnim premikanjem rok, s tako ekspresivno repetitivnostjo temačne atmosfere, da se je Gromka navidezno rušila pod njihovo silo. Huda je bila že sama bendova podoba na odru – črnina oblek, inštrumentov, las, oči, na sredi vsega pa je s stropa visela prav zanimiva nekoliko večja žarnica, ki je žarela glede na glasnost in ritem benda – preprota, ampak res učinkovita ideja. Tako je minil tudi večji del koncerta – preplet črnine, atonalnosti, diskordov, ritualnomamljive atmosfere, ki te s svojo repetitivnostjo povleče v nek izventelesnki trans, v neko komatozno stanje z nenadzorovanjem trzanja telesnih okončin. Edina stvar, ki je morda trpela skozi celoten proces, so bila ušesa, kajti Aluk Todolo so res, RES glasni.

Seveda so z nastopom primarno predstavljali album Occult Rock, čemur sam seveda ne morem ugovarjati – sama izvedba pa je dokazala, da predvsem bolj abstraktni deli dopuščajo kitaristu veliko prostora za ambientalno eksperimentacijo in improvizacijo, medtem ko ritmični del pač morda držati ritem, čeprav se je ta večkrat ujel v izredno kompleksne forme, da se ni vedelo, ali vsebuje tudi kanček improvizacije ali pač le zelo razgibano linijo.

Aluk Todolo so vsekakor dostavili. Dostavili so nekaj novega, inovativnega, nekaj glasnega, nekaj res hudega. Francozi 21. stoletja očitno res obvladajo ustvarjalni del posla – finančnega oz. prepozavnega še ne. Aluk Todolo zagotovo mora slišati več ljudi - tistih par deset ljudi v Gromki bi mi zagotovo pritrdilo, to pa je bilo na ta večer tudi najpomembneje.

2013-05-24 Vittorio veneto Italy Bianconiglio with Lussuria
thenewnoise.it

Aluk Todolo
Vittorio Veneto, Bianconiglio.

È una notte buia e tempestosa quando arriviamo a Vittorio Veneto, nonostante sia maggio e nonostante non sia proprio notte. Questo colpo di coda di novembre (quello finlandese, probabilmente) in Italia non è l’unica sfiga che s’è abbattuta sugli Aluk Todolo: si trovano qui al Bianconiglio solo all’ultimo secondo, di fronte a pochi maniaci, perché la loro data a Milano di oggi è stata improvvisamente cancellata (pare che ieri a Lubiana, invece, sia andato tutto bene).

In apertura c’è Lussuria (Hospital Productions), già passato di qua per il Three Days Of Struggle. Si tratta di un’esibizione brevissima, durante la quale s’intuisce un forte legame (non sappiamo quanto cosciente) con il Cold Meat Industry sound più brumoso e depresso. Troppo poco per giudicare, ed è un peccato perché è un nome che – complice il marchio Fernow sulle uscite – sta cominciando a calamitare attenzione.

Gli Aluk Todolo sono Antoine Hadjioannou (batteria), Shantidas Riedacker (chitarra), Matthieu Canaguier (basso). Il simbolo luminoso proiettato alle spalle del gruppo è la “a” nell’alfabeto enochiano. La lampadina accesa che penzola davanti ai ragazzi è l’unico e perenne addobbo del loro live set. Il nome Aluk Todolo ha a che fare con il rito funebre di un’antica popolazione indonesiana: rito, con gli Aluk Todolo, è la parola chiave (circolarità è la seconda). Il suono della band deve qualcosa al black metal, quello primigenio, psichedelico e non ancora codificato: ne conserva soprattutto gli aspetti sinistri e macilenti (non dimentichiamo che Antoine Hadjioannou viene dai Diamatregon). Un’altra influenza per i tre è rappresentata dal kraut rock, specie dal motorik dei Neu!. Stasera viene fuori soprattutto quest’ultimo aspetto, che era evidente nel loro sette pollici di debutto e che si percepisce molto anche nell’ottimo Occult Rock (2012, Ajna Offensive), dove è unito a dissonanze e sempre a qualche spunto chitarristico più black. Pazzesco, poi, sentire – attraverso il filtro dei Neu! – somiglianze tra un loro pezzo e i Joy Division più veloci di Unknown Pleasures. Rimane fuori da questo concerto l’andamento doomeggiante di Descension (Public Guilt, 2007) e Finsternis (Utech, 2009), che erano sì il risultato di influenze kraut, ma più che altro della loro rilettura a opera dei primi This Heat (basta confrontare “Burial Ground” degli Aluk Todolo con “Horizontal Hold”), risciacquata poi in acque black, noise e – appunto – doom.

Dal punto di vista esecutivo il gruppo non ha problemi e mantiene l’intensità giusta: sugli scudi Hadjioannou, bravo tecnicamente e molto deciso. Se – come prima mossa – si vanno a cercare similitudini col metal, molto probabilmente si finisce fuori strada: per restare fermi al contemporaneo, il loro live in questo momento è la versione nera di un concerto dei Maserati o delle Nisennenmondai.

Io ho una preferenza per gli Aluk Todolo lenti, ma oggi, di fronte a così poche persone poi, si sono dimostrati comunque un signor gruppo.

P.S.: grazie al Bianconiglio, che ci ha fatto il regalo in extremis.

Soirée metal noir et rock occulte

Aluk Todolo, Blacklodge, Lussuria, Satan et St Barthelemy's Temple
Samedi 25 mai à 20h à l’Ampérage

Au-delà du réel

Oscillant entre black métal, rock, expérimental, psychédélisme et électronique, Aluk Todolo, Blacklodge, Lussuria, Satan et St Barthelemy's Temple partagent une même volonté de sortir des clichés du genre. Ils sont en concert à l'Ampérage. Damien Grimbert
le Jeudi 16 mai 2013 par Damien Grimbert

Au-delà du réel

Contrairement à d’autres styles un temps marginaux (rap, musiques électroniques…), la scène métal extrême n’a que faiblement gagné en reconnaissance avec les années. Ouvertement hostile à ses débuts, l’attitude du grand public a évolué, via l’acceptation médiatique de festivals comme le Hellfest, en une bienveillance légèrement condescendante. Autrefois méprisante, l’intelligentsia rock a désormais consenti du bout des lèvres à reconnaître l’intérêt musical d’une poignée de groupes triés sur le volet. Les hipsters, enfin, trouvent désormais très hype les logos occultes de la scène black métal.

Pour autant, le sentiment prévalent reste que le genre semble enfermé dans une sphère à la fois immuable et hermétique. Et c’est tout l’intérêt d’un concert comme celui proposé par les assos Ordo Ab Chao et Witch Bukkake que de mettre à mal ces préjugés, en rassemblant sur un même plateau des groupes évoluant dans des styles très différents, mais réunis par une même envie frondeuse de repousser des normes et des frontières musicales devenues trop étroites, pour partir à la découverte de territoires à la fois obscurs, méconnus et passionnants. 

Métal noir & rock occulte

Au vu de l’ostracisme évoqué plus haut, il n’est pas étonnant qu’en dépit de leurs origines grenobloises, des groupes comme Aluk Todolo (photo) et Blacklodge bénéficient d’une notoriété plus internationale que locale. Tous deux auteurs de nouveaux opus en 2012 (Occult Rock pour les premiers et MachinatioN pour les seconds) et réunis par une même attirance pour le black métal originel, ils s’éloignent néanmoins en termes de sources d’inspiration : krautrock et rock psychédélique pour Aluk Todolo, et indus et rythmiques électroniques pour Blacklodge.

Créées plus récemment, mais partageant le même goût farouche pour la radicalité et l’ouverture musicale, les formations grenobloises Satan et St Barthelemy’s Temple oscillent également dans des gammes assez différentes, teintées d’influences grindcore pour les uns et doom downtempo pour les autres. Compagnon de tournée d’Aluk Todolo, le New-Yorkais Lussuria officie enfin dans un registre drone-ambient industriel et atmosphérique, qui devrait compléter à la perfection la vaste étendue stylistique caractérisant ce concert hors norme. Un concert qui, on l’aura compris, s’annonce à même de séduire un public bien plus large que celui des seuls amateurs de métal pur et dur.


2013-08-15 Alba Iulia Fortress - Transylvania - Romania - Dark Bombastic Evening
nocturnemagazine.net
U skladu sa bendom pre njih, na sceni ostaje na snazi uvrnuti tripozni rock zvuk, ali ovaj put u dosta drugačijem svetlu i predstavi. Okultni, mračni i distorzirani zvuk Francuza ALUK TODOLO dominantno je zavladao binom na kojoj su sva svetla bila pogašena, osim jedne sijalice koja je bila spuštena sa vrha scene. Ne prekidajući svoj nastup u toku sat vremena, upadali su u trans i iz njega se vraćali, držeći konstantno visok nivo i tempo svirke. Prošetavši kroz ceo svoj opus, veoma efektno i privlačno su predstavili svoj instrumentalni occult rock, kao stvoren za rituale uživo i atmosferu jedne tvrđave, kakva je ova gde su nastupili. Ako je postojao skoro pa savršen nastavak tog dana, Aluk Todolo su ga bez dileme pružili.

2013-08-15 Alba Iulia Fortress - Transylvania - Romania - Dark Bombastic Evening
lakeoftearz.wordpress.com
Aluk Todolo
‘s concert took place around a light-bulb hanging in the middle of the stage, light-bulb emitting a light whose intensity fluctuated according to the intensity of the guitar sounds. Overall it built an occult atmosphere to match the ‘style’ associated with their music. A music that would have been a good prelude to any malefic scene in a dark movie which is about to summon some demons. They did obsessively repeat their stuff and I couldn’t really digest the whole concert until the end. Maybe since there was a complete lack of evilness in the air and it didn’t feel right that they tried to change that.

2013-08-15 Alba Iulia Fortress - Transylvania - Romania - Dark Bombastic Evening
kozminovici.ro

Apoi am avut parte de Aluk Todolo, alți francezi, iar odată cu apariția lor reflectoarele de pe scenă s-au stins.
Trăiesc cu convingerea că trupeții au văzut și ei când erau tineri clipul ăla de la Depeche Mode, iar de acolo până la un concept de show scenic n-a mai fost decât un pas. Singura lumină era așadar dată de un bec incandescent atârnat de tavanul scenei, bec a cărui lumină creștea și scădea în intensitate odată cu chitara electrică. Foarte mișto și foarte de efect, mă întreb dacă o fi o poveste mai deep la mijloc dar orișicum, nota zece pentru atmosferă. Muzical, oamenii încearcă un fel de melanj de black metal cu krautrock, dacă puneai și o voce rea peste ar fi putut aduce uneori a Oranssi Pazuzu, așa, ca idee de ballpark. Apăsător, îmbâcsit, ușor suprarealist. E o fază într-una din cărțile cu Narnia, “Voyage of the Dawn Treader”, când eroii de pe corabie tre să ajungă la o insulă aflată în mijlocul unei întunecimi inexplicabile, întunecime care – își dau ei seama mai apoi – de fapt le face coșmarurile să devină realitate. Ceva de genul, oricum. Ceva de genul mi-au inspirat și Aluk Todolo. De aprofundat.

2013-08-15 Alba Iulia Fortress - Transylvania - Romania - Dark Bombastic Evening
marastmusic.com
I was really looking forward to ALUK TODOLO after the great (otherworldly, translator’s note) concert in Prague. The stage is completely dark, only their symbol shines through, together with the light bulb someway connected to the guitar. The set starts with two slower compositions; the first one is good, but I’m getting lost in the second, it’s simply one of the weaker ones AT made. I also have to manoeuvre a bit to find a place with decent sound. Had it not been for the third song, Occult Rock VII, this show would have been a big disappointment. But the energetic rhythms, surf rock vibes and originality are great, I finally get into the music; and at this point, the show ends. Well, the situation with Oranssi Pazuzu from last year repeats itself (just like This Heat’s history, another of AT’s inspirations, translator’s note), the setlist and sound should have been better.
ALUK TODOLO

2013-09-05 Paris - France - Le Klub - Festival de l'étrange musique
moonlight-stories.com
De la musique occulte et un groupe psychédélique sur la même affiche. On est bien à l'Etrange Festival. 
Une affiche étrange qui porte donc bien son nom étant donné que c'est l'ouverture de ce festival "Etrange Musique" qui est dans le cadre de l'Etrange Festival qui se déroule à quelques pas de là (cinéma). 
Beaucoup de monde ce soir, la "grande" salle du Klub est pleine à craquer, du coup peu de gens voient réellement quelque chose. Cette salle est affreuse dès qu'il y a plus de 25 personnes. Ca n'aide pas beaucoup à rentrer comme il faut dans les concerts ... 
/// Aluk Todolo
J'aime beaucoup ce groupe que j'ai eu l'occasion de voir il y a quelques années lors d'une date particulière au Pixi avec une trentaine de personnes maximum. Le dernier album est vraiment très bon. 
Ce soir, on ne sait pas qui joue en premier. On suppose que c'est eux vu que le logo est en fond de scène. 
Au bout d'une demi-heure, je n'en ai toujours aucune certitude, je pense même que c'est Aqua(...) qui joue. Je n'ai rien reconnu de ce que j'aime chez Aluk Todolo, je n'ai reconnu aucun morceau, rien. 
Je trouve ça même pas très bien en place, le guitariste m'a l'air d'avoir bien du mal. 
Je sors prendre l'air et c'est quand le public sort que l'on me confirme que c'était bien Aluk. 
Bon ... Aucun regret de ne pas être resté car j'ai trouvé ça bien médiocre. 
Je leur laisserai bien une autre chance un jour prochain, car ils le méritent.  Bien déçu. 

2013-10-04 Paris - France - Glazart - with Necros Christos & Grave Miasma
lafilledurock.com
Le rock psychédélique occulte des français n’a que Satan en commun avec le reste de l’affiche mais leurs prestations sont toujours aussi agréables. Je n’apprécie pas à sa juste valeur le premier morceau faute d’être arrivé au début de leur set mais la magie opère dès le second. Depuis le public les trois instruments se distinguent sans effort. Le jeu cyclique du batteur entoure les mélodies ésotériques du guitariste tandis que les lignes de basse solidifient le tout. Pourtant, au bout du troisième morceau le guitariste excédé demande à l’ingénieur du son de couper les retours car il n’arrive pas à entendre la basse convenablement. Le groupe reprend donc après ce petit passage à vide où on les sent fatigués de devoir se concentrer d’autant plus mais ce n’est qu’une preuve de plus de la grande maitrise du groupe à pouvoir jouer une musique aussi expérimental alors qu’ils sont tous un peu perdus de ne pas pouvoir bien entendre ce que chacun joue. L’ensemble du concert leur aura vu interpréter des morceaux de leur dernier disque, Occult rock, avec tout autant de brio qu’en studio.

2013-10-04 Paris - France - Glazart - with Necros Christos & Grave Miasma
vs-webzine.com

[...]ALUK TODOLO n'a pas commencé depuis très longtemps lorsque j'arrive. Comme à son habitude, le trio n'a aucun spot en façade, les lights éclairant le groupe uniquement par l'arrière. Des lights, utilisés uniquement en blanc et avec beaucoup de parcimonie. Car l'éclairage principal pour le groupe c'est une ampoule qui s'allume et s'éteint en fonction des riffs, et dont l'intensité lumineuse varie également en fonction de la musique. Les musiciens sont eux cantonnés aux extrémités de la scène, pour laisser le premier rôle à l'ampoule, à la lumière. Musicalement, ALUK TODOLO évolue dans un metal psychédélique, empruntant au noise et au krautrock des structures et des sonorités, pour un résultat occulte, intense et résolument personnel. Si le groupe était dans son monde pendant les premiers morceaux, des problèmes de basse (sur scène en tout cas) ont quelque peu tendu les musiciens, et fait retomber par la même occasion l'ambiance mystique qui s'était imposée. Avec ALUK TODOLO, il n'y a pas de chant, pas de communication entre les morceaux, seuls la musique et les lights sont importants. Ce soir, malgré les quelques problèmes, le groupe a délivré une prestation de qualité, intense et sombre, devant un public attentif et réceptif.
2013-10-04 Paris - France - Glazart - with Necros Christos & Grave Miasma
metal.nightfall.fr
Arrivé pendant le set d'ALUK TODOLO, je prends mon temps pour finir mon dîner devant la salle et assiste au dernier très bon titre ("Occult Rock IV" ?) avec toujours la même organisation sur scène : une ampoule au centre comme reliée à la guitare et qui, donc, s'allume progressivement à chaque notes de six cordes. C'est la troisième fois que je vois ce groupe (la première en ouverture de SUNNO))) et la seconde y a un mois au Klub) et vu leur dernière prestation qui m'avais pas emballé plus que ça, je dois avouer que le groupe a réussit à regagner un peu de mon estime. Le voyage est garanti.
2013-10-04 Paris - France - Glazart - with Necros Christos & Grave Miasma
metal.nightfall.fr
Pour moi ce concert était anticipé c’est rien de le dire, le flyer est sur mon mur depuis mars pour me rappeler de pas le louper. Anticipé pour les deux têtes d’affiche, bien plus que pour le support local annoncé plus tard et qui dénote beaucoup, les blackeux (et plus si affinités) de ALUK TODOLO. Les parisiens accumulent les dates ces temps-ci mais ce concert au Glazart ne devra sans doute pas les satisfaire puisque les musiciens interrompent le set vers le milieu pour pousser une gueulante sur des retours inaudibles.
Le public n’a heureusement pas vu la différence semble-t-il. Pour ma part on m’a un peu survendu le groupe comme du black psyché (ok)/ krautrock ( huh ?)/ [insérez à peu près n’importe quel autre genre] donc mes attentes étaient extrêmement élevées (d’autant plus que je mets rarement les pieds volontairement dans des concerts 100% black metal). Je me suis plutôt bien plongé dans les passages ritualistes (j’ai même le souvenir d’une espèce d’interlude groovy disco (!)) mais pour le reste ça relevait plutôt de la bourrasque black metal à des vitesses affolantes ; chapeau au batteur qui tenu ce rythme au cours des compos qui durent et qui durent (le public n’a eu que deux ou trois fois l’espace pour applaudir). J’aurais été intéressé par la dimension psyché mais je me suis sans doute savamment positionné à l’endroit de la salle où elle était inaudible, dommage.

2013-10-04 Paris - France - Glazart - with Necros Christos & Grave Miasma
thrashocore.com
Ce sont les Français d’ALUK TODOLO qui ouvrent alors la soirée. Je ne connais rien des Franciliens sur lesquels je n’ai jamais posé mes oreilles. De ce que j’en sait, il s’agit d’un trio pratiquant un Black Metal instrumental. L’idée est là, il s’agit bel et bien d’un trio instrumental mais point de Black Metal à l’horizon. Il est plutôt question ici d’un Rock sombre et épileptique à très forte tendance Noise. Le groupe est d’une discrétion à toute épreuve et on ne peut pas dire qu’il illumine le Glazart de sa présence. Il n’y a bien que l’ampoule suspendu en lieu et place d’un hypothétique chanteur pour prétendre à ce rôle. Pour le reste et malgré le talent indiscutable de ces trois musiciens (notamment un batteur survolté qui insuffle ici énormément d’énergie), ALUK TODOLO ne semble pas passionner les foules. Il est tôt mais la salle est loin d’être remplie. Tout juste une quarantaine de personnes disséminées ici et là entre le bar, le stand de merchandising, les canapés et le devant de la scène. Plusieurs éléments peuvent expliquer ce manque d’intérêt de la part du public : des constructions plutôt abstraites, en tout cas très loin du couplet/refrain, une absence de mélodie mémorable, l’absence de chant etc... Pour ma part, je reconnais au groupe beaucoup de qualité (de l’énergie, des structures intéressantes, une personnalité propre) mais cette soirée n’était probablement pas le meilleur endroit pour les découvrir. Je leur redonnerai une chance sur CD à l’occasion.

2013-10-19/20 Porto - Portugal - Amplifest
pontoalternativo.com



Aluk Todolo © Pedro Roque

Soberanos do furtivo rock, os Aluk Todolo metamorfosearam a Sala 2 num esotérico compartimento. A lâmpada, faroleira central do trio que constrói na repetição, embrenhou a plateia num narcótico momento. Momento? Sejamos justos: cem minutos, com direito a intervalo, onde “Occult Rock” foi exposto, ao léu e sem adornos, na plenitude. Nunca havendo arriscado tal proeza anteriormente, espanta que os franceses o tenham reproduzido de tão desprendida maneira, vertendo hipnose a cada bisado acorde. De olhar revirado para o interior, a expressão do baterista transcreveu-nos esteticamente o que ali ocorreu: quase duas horas de um experimentalismo que tem tanto de entorpecente, quanto de convulso e psicadélico. Os Can teriam ficado orgulhosos.

2013-10-19/20 Porto - Portugal - Amplifest
vousair.com
16h00 – Todolo
Mais uma rápida transição de sala sem tempo para respirar leva-nos para um dos concertos sobre os quais pairava mais dúvida na nossa mente. Os franceses Aluk Todolo são uma banda composta por veteranos do Black Metal francês, que neste projecto enveredam por uma sonoridade instrumental que somente aflora o estilo. A esta influência juntam-lhe uma grande dose de experimentalismo Psych, um groove Stoner com um aroma forte de anos 70 e momentos Drone. Não é preciso dizer o quão difícil é catalogar a música da banda. Contextualizemos: os Aluk Todolo tocaram, nesta sua passagem pelo Amplifest, o seu último álbum – o excelente Occult Rock – na íntegra. Um álbum duplo, com 85 minutos e a oito andamentos. Cada um desses andamentos resulta numa construção sónica totalmente distinta do anterior. Se o I é uma psicadelia impregnada de Blastbeats e tremolo picking à boa maneira Black Metal, o II tem uma linha de baixo contagiante que lhe dá um registo Doom/Stoner quase dançável.
Esta quase jam session, dá direito à melhor prestação do festival no que a desempenho técnico diz respeito. São três grandes músicos, no mais perfeito domínio do seu instrumento. Com direito a uma transe louca do baterista, que parece envolvido na mais profunda catarse enquanto revira os olhos e destila loops de bateria, contratempos ou acelerações vertiginosas, devidamente acompanhada por um baixo impecável que parece estar só de tão interventivo que se mostra a cada compasso. Resta o guitarrista, de onde vem o maior experimentalismo (o III andamento é tocado com arco) e que apresenta sons e soluções para cada derivação da música. De perder o fôlego.
Nota para a encenação: uma lâmpada de filamentos, pendurada a meio do palco, em frente ao baterista é a única iluminação da maior parte do concerto, dando um ambiente muito especial. Nota para a organização: o concerto foi comprido, desgastante para a banda, mas quem se lembra de fazer um intervalo a meio de um concerto? Ainda para mais sem pipocas para comprar? A sala estava quase cheia antes do intervalo e com 20% da capacidade no reinício... A quebra de ritmo no público foi óbvia.

2013-10-19/20 Porto - Portugal - Amplifest
stafmagazine.com
Día 2
Chelsea Wolfe es una artista a la que hay que prestar mucha atención de ahora en adelante. A pesar de la repentina cancelación de Pharmakon, los franceses Aluk Todolo nos invitaron a urgar en un lugar de nuestras mentes al que jamás quisiéramos regresar. Body/Head y su estridente elegancia fueron el plato fuerte de la noche.
Aluk Todolo
Aluk Todolo plays “Occult Rock”
Pocos grupos logran acaparar tu atención de la misma manera que Aluk Todolo. Este trío francés logra fusionar dos terrenos musicales que quizás, hasta el momento, parecían completamente antagónicos. Por una parte, recuperan las raíces más esenciales del Krautrock, donde las bases repetitivas toman un papel casi fundamental, y por otra, arrancan de raíz las esencias más oscuras y depravadas del Black Metal llevándolas a un nuevo nivel. Durante casi dos horas, los franceses presentaron su aclamada ópera prima “Occult Rock” un viaje abominable, en forma de espiral descendente, capaz de taladrar poco a poco tu sistema nervioso hasta la convulsión.

2013-10-19/20 Porto - Portugal - Amplifest
http://www.theblackplanet.org/wordpress/report-amplifest-2013/
ALUK TODOLO played “Occult Rock” in its entirety and demolished everything on their way, with a schizophrenic brutal dedication. The French trio seemed to be possessed by Evil during that 1:30 m, always pushing the boundaries of psychological aggression. The incandescent light in front of the stage; the absence of any other light effects; the devotion of the musicians and the weight of their music, made it the most memorable show of this edition. They divided the concert in two parts, the first being more hallucinogenic and the second one more black metal orientated. We don’t know if they are able to do that in all shows, but, for you own profit, go and take a look when you can.

2013-11-02 Nantes - France - Château des ducs de Bretagne - Soy Festival
swqw.fr

Cette année, ces dangereux individus se nommaient Aluk Todolo, et ils ont livré un concert fantastique. Si on en croît les lourds décorum et symbolisme mis en avant par le groupe lui-même, il s’agit de black occult-rock et force est de reconnaître que cette description a du sens. Le batteur, un chouilla flippant avec ses yeux révulsés pendant 45mn et ses mimiques à faire passer le chanteur de Meshuggah pour Benjamin Biolay, assure de son jeu surpuissant le pouls infernal d’une transe inhabituelle et salement amplifiée. Derrière les looks de métalleux fondamentalistes se trouvent donc des musiciens à la forte personnalité, et notamment un guitariste au jeu free assez impressionnant, basé sur une alternance de dissonances, d’accords nappés, d’écho/reverb’ distordus et de quelques tabassages en règle. La basse structure le tout via des motifs répétitifs et obsédants, avec les potards bien calés sur 11. Une prestation pas comme les autres, qui m’aura finalement rappelée celle des fabuleux croates de Seven That Spells.

2013-11-02 Nantes - France - Château des ducs de Bretagne - Soy Festival
popews.com
Changement radical d'ambiance avec les trois Français d'Aluk Todolo, des gars que je vois squatter les concerts depuis plusieurs jours en me demandant secrètement si ce sont des musiciens programmés à Soy ou des fans du Hellfest trompés sur la ligne artistique du festival. Bref, chevelures christiques, tout de cuir noir vêtus, bagouses aux doigts, les garçons d'Aluk Todolo ont de bonnes gueules de hardos. Et le set est raccord à l'allure : gros, gros son, bien gras, lent et lourd, avec des échappées vers le rock progressif. Clairement pas ma came, mais bon...
Aluk Todolo

2013-11-09 Wrocław - Poland - Gothic Hall - Wrocław Industrial festival
darkplanet.pl
[...] Zaszczyt grania na końcu przypadł w udziale francuskiej formacji Aluk Todolo. Wielka szkoda, że z powodu później pory zaprezentowała się mocno już przetrzebionej publiczności bo zagrali wprost fenomenalnie. Na szczególne słowa uznania zasługuje tutaj perkusista, który po mimo ciężaru gatunkowego nadał swoją grą łatwe do przyswojenia ramy gatunkowe. Brudne blackmetalowe brzmienia gitary miejscami ocierające się o kakofoniczny nieład atakują słuchacza w przypływie furii. Choć w muzyce Francuzów pozornie dominuje jednolita forma, to wszystkie te faktury wzajemnie się przenikają i tworzą wielobarwne widowisko.


mouvement.fr
Inutile d’avoir un master en musicologie pour se rendre compte des differences – comme des convergences possibles – entre musiques improvisées noise et musique atonale de l’école de Vienne. Un petit tour pratique sur le terrain du festival Nuit d’Hiver suffit. Dans l’enceinte de L’Embobineuse, la tribune sonique est ouverte aux pourfendeurs de la drone-noise la plus manifeste. C’est ainsi avec un sac poubelle sur la tête que Romain Perrot / Vomir semble observer au garde-à-vous le bruit blanc éruptif qui jaillit de son dispositif sonore. Une dimension martiale et ultra-physique en forme de clin d’œil à la déshumanisation larvée des musiques électroniques, depuis les gestuelles minimales et non-expressives de la laptop-music jusqu’au culte du star-system masqué engendré par Daft Punk. Œuvrant dans une veine plus rock/métal à la base, le groupe Aluk Todolo s’est éloigné de ses racines krautrock mécanique pour frayer dans une dimension free-psychédélique laissant plus de place aux improvisations de larsens furtifs. Là aussi, la dimension immersive joue sur les points de rupture électriques qui opèrent en permanence et masquent les lignes rythmiques évidentes derrière des motifs sonores sauvages et évolutifs. Dans cette tendance à l’exploration de la masse physique du son, le musicien américain Stephen O’Malley (Sunn O))), KTL), compagnon de la chorégraphe Gisèle Vienne, fait figure de mentor. Passant au travers de trois amplis à lampes et d’autant d’enceintes, les notes en point d’orgue de sa guitare se laissent aller à un ballet de drones nébuleuses surpuissantes, naissant et disparaissant au fil d’oscillations graveleuses.
2014-04-09 Manchester - Deaf Institute
louderthanwar.com
Taking the stage behind a solitary light that shimmered with the guitar tones, Aluk Todolo showed nuances of many styles and genres. From the get go and throughout there was a Krautrock influenced, rabid bass that settled into a lengthy grooves with the guitar providing the bleak colour in a range of tones. The guitar sound was discordant and harsh with a plethora of sullenly strummed chords and notes. At different points in the set, the band appeared to be playing their respected parts intentionally in a cracked formation before coming together again for a really tight blast of cacophonic, post-rock influenced glory. There were also flashes of jazz style drumming, with panache in the way the sticks seemed to bounce of the skins and the cymbals. The pace fleeted between several tempos as the guitar got more and more intense as the pace quickened. After a solid forty five minutes or so set, the single light went out and the bands success was echoed in the response they garnered from the crowd.

2014-04-09 Manchester - Deaf Institute
godspeedyoublackmogwai.blogspot.co.uk

It's an often used cliché to call any band with even the slightest experimental streak 'unclassifiable' but it rings true for French natives Aluk Todolo. They've been alternatively tagged as krautrock, black metal and occult rock and while there's certainly elements of each of these genres, none fully captures their unique sound. Their music is simultaneously urgent and expansive with heavy drum and bass grooves underlying guitar work which seems constantly in flux. For tonight's set, they play a stream of material with no in-between song patter to break the mood. Visually, the stage setup is minimal with a stark flickering light bulb suspended from the ceiling forming the extent of their props but they are nevertheless enthralling and, on tonight's evidence,  here's hoping they return to the UK soon.
2014-04-09 Manchester - Deaf Institute
lucidfrenzy.blogspot.com
the mesmerising set provided by Aluk Todolo. I'm not sure whether they were intended as first support band or co-headliner. But, having never heard of them before, I would doubtless have missed them otherwise. Their mission statement's been described by Pitchfork as “to set the dark sounds of black metal to the typically kaleidoscopic expanses of krautrock.” I'm not sure whether that's a presumed or informed summary, but it's a pretty damn good one. Plus, as befits one of life's less obvious French exports, it led to one site giving them the somewhat unusual combination of tags - “rock, black metal, experimental rock, krautrock, occult rock, Paris.”

This krautrock/metal accord was chiefly exepmplified by the bass lines, varying between the propulsiveness of Sabbath and the looping patterns of Can. In fact, perhaps partly from seeing him in this very venue, I was more than once moved to compare them to Damo Suzuki. There's the same win/win mix of metronomy and perpetual change, the overwhelming force of repetition combined with snake-like shifts in the sound – like you can't really tell where they're bringing them in. Unlike Damo, the tracks come in too quickly to be made up on the spot, but they have such a keen interplay it's also hard to imagine they're all scripted in advance.

With so tight a rhythm section, the guitar is used more as a sound-source generator than producer of chords or melodies – more Gang of Four's 'Anthrax' than anything Anthrax ever did.

2014-04-11 London - St. John on Bethnal Green Church
thrashhits.com
Before tonight’s main attraction, black metal trio Aluk Todolo take to the chancel (as opposed to the stage). Instrumental they may be, but there’s something oddly choral (and simultaneously perversely reverent) about how the French three-piece sound. With both their drumming and guitar lines taking it almost in turns to take the lead role within their long, sprawling but never boring compositions, their hour-long set is an appetiser to the power of St John on Bethnal Green’s gloomy atmosphere when the lights are set dim and the smoke machines are cranked up.

2014-04-13 Brighton - Green Door Store
theargus.co.uk

Perhaps more what the crowd was expecting, Aluk Todolo, the self-styled “occult rock” trio, did their bit in the war against eardrums. Sprawling, instrumental drum-led numbers achieved that rarest of feats: with prog dynamics and a psychedelic bent, this irrepressible performance showed no sign of sagging. A goosebump metal climax left the night O’Malley’s for the taking.
2014-04-13 Brighton - Green Door Store
halifaxcollect.blogspot.com

Aluk Todolo plugged in. I saw those guys by a beautiful coincidence when they played Roadburn festival and was fascinated by their instrumental occult rock. Now they were more fierce and brutish, the bass and drums hammering strange rythms and the guitar improvising noise, at one point being played while standing against the amps and the guitar player actually communicating with his instruments through the tunings on the amps. Their set was possessive (the drummer is actually possessed!), the crowd swaying to their music and loving it.
2014-04-13 Brighton - Green Door Store
brightonnoise.co.uk

We arrived to catch the beginning of the second support from French black metal band, Aluk Todolo. Warily climbing through the black curtains, it was busy enough to have to squeeze through the crowd to get a decent spot. The lighting made everything look as if you were viewing the scene in black and white; while the band’s runic logo flickered above the wall of Sun O))) amps behind the trio.
Their sound was surprisingly diverse, the ten minute instrumental arrangements fluctuated between grungey melodies and krautrock grooves that accentuate Matthieu Canaguier’s bass; to Shantidas Riedacker’s brooding chords that occasionally rose into hostile melodies and surly riffs. But no one could take their eyes away from drummer Antoine Hadjioannou, a totem to the frantic transcendentalism of the music. hypnotising and tiring to watch. He switched tempos effortlessly – crashing jazz cymbals like melancholic rain showers, to slower, more catastrophic beats. With his head tilted back, slackened jaw and only the whites of his eyes on show, he sporadically brought the tension to a terrifying creshendo , as if summoning the dread lord of distorted doom. Out of nowhere, as the music climaxed, a light from above was released to swinging down wildly in front of Hajioannou’s kit like some ghostly spectre.

2014-04-13 Brighton - Green Door Store
thewire.co.uk

2015-01-31 Athens - Greece - Fuzz Live Music Club - with Stephen O' Malley + Omega Monolith + Holt
rockinathens.gr
Στην συνέχεια, οι Γάλλοι Aluk Todolo πήραν την θέση τους στη σκηνή και μαζί τους έφεραν ένα πορτατίφ (sic). Μια μεγάλη λάμπα που συνδεόταν με τον ενισχυτή της κιθάρας κρεμάστηκε ακριβώς στο κέντρο και μπροστά στη σκηνή και επί της ουσίας ήταν το μοναδικό φως. Το εφέ αυτό ίσως να είχε περισσότερη επιτυχία αν υπήρχαν περισσότερες (λες και υπήρχαν καθόλου…) διακυμάνσεις στο set τους. Η λάμπα άναψε στο ξεκίνημα και απλά έσβησε στο τέλος. Η τριάδα απ΄το Παρίσι είναι ένα από τα πιο ενδιαφέροντα και περιπετειώδη σχήματα σήμερα κατά την γνώμη μου. Το ψυχεδελικό noise rock τους με ένα σωρό επιρροές από το black metal μέχρι το kraut rock είναι ένας πραγματικός σίφουνας στη σκηνή. Ασταμάτητοι για 50 λεπτά περίπου, δημιούργησαν μια drone επιληπτική παραζάλη, με το μπασο-τύμπανο να αποτελεί την λοκομοτίβα του ήχου τους, στρώνοντας ένα χαλί βόμβου και την κιθάρα να προσθέτει θόρυβο. Εξαιρετικά λυπηρό το γεγονός ότι προτιμήθηκε το ακόμα μη-ηχογραφημένο, επερχόμενο “Voix” από το ασύλληπτο “Occult Rock”.

AT3

2015-01-31 Athens - Greece - Fuzz Live Music Club - with Stephen O' Malley + Omega Monolith + Holt
www.rockoverdose.gr

Χωρίς ιδιαίτερη καθυστέρηση, σειρά πήρε το γαλλικό trio των Aluk Todolo, που συστήθηκε στο ευρύτερο κοινό με το Occult Rock” του 2012. Σε αντίθεση με ό,τι είχε νωρίτερα ανακοινωθεί, οι γάλλοι δε θα έπαιζαν ένα set βασισμένο στον προαναφερθέντα δίσκο, αλλά πάνω στο επερχόμενο τους άλμπουμ Voix”, το οποίο σημειωτεόν ακόμα δεν έχει καν ηχογραφηθεί. Αν και η αρχή της εμφάνισης τους με βρήκε κάπως αποστασιοποιημένο και διστακτικό απέναντι τους, μέχρι το τέλος της, όχι μόνο με είχαν κερδίσει, αλλά με είχαν βουτήξει απ'την κορφή ως τα νύχια στον πυρήνα αυτής της ιδιότυπης μετά-blackmetal ψυχεδέλειας, στην οποία επιδίδονται. Πλην του μπασίστα, που έμοιαζε κάπως πιο αγκυροβολημένος, οι άλλοι δύο μουσικοί που τους απαρτίζουν, φαινομενικά έμοιαζαν σχεδόν να “σολάρουν” ασταμάτητα. Υπήρχε όμως μια αδιόρατη κλωστή, που κρατούσε τον ήχο τους συμπαγή και ταυτόχρονα τον προστάτευε από την ροπή προς την ασυναρτησία. Το διακύβευμα αυτής της ευαίσθητης ισορροπίας ήταν εκείνο, το οποίο τελικά τους κέρδισε το στοίχημα.

 

2015-01-31 Athens - Greece - Fuzz Live Music Club - with Stephen O' Malley + Omega Monolith + Holt
rockway.gr

Το πρόγραμμα στη συνέχεια είχε τους τρεις Γάλλους με το περίεργο όνομα Aluk Todolo, οι οποίοι ειδικά μετά το περσινό άλμπουμ τους, “Occult Rock”, έκαναν αρκετό απ' τον κόσμο του underground black metal και των συναφών πειραματικών παραφυάδων του να ασχοληθούν μαζί τους. Η μουσική των Aluk Todolo είναι πιο κοντά στο ambient/ noise παρά στο metal. Είναι μονότονη, δύστροπη και γεμάτη ένταση, όμως κατά τη γνώμη μου κάτι της λείπει. Δεν ξέρω πόσα νέα κομμάτια έπαιξαν για εμάς μιας και ό, τι άκουσα μου φάνηκε σα να είναι το ξεχείλωμα μίας βασικής ιδέας. Μου έλειψαν οι συναισθηματικές και συνθετικές κορυφώσεις, αφού ένιωθα λες και όλο το set τους ήταν βασισμένο σε μια διαρκή, αλλά εν μέρη ανούσια, έξαρση.

Το black metal στοιχείο το βρήκα αρκετά περιορισμένο σε σχέση με το πρόσφατο παρελθόν τους κι έκανε την παρουσία του σε κάποιες τάσεις που κυρίως προέρχονταν απ' το παίξιμο του drummer. Το σχήμα ήταν παθιασμένο επί σκηνής και αρκετό απ' το κοινό έδειχνε να εκτιμάει αυτό που βλέπει, εγώ πάντως μετά από περίπου ένα εικοσάλεπτο ήθελα να τελειώσουν σιγά-σιγά γιατί είχα αρχίσει να νιώθω λίγο περίεργα. Απ' την άλλη, ποιός ξέρει, αυτός ακριβώς μπορεί να είναι και ο στόχος τους...

2015-01-31 Athens - Greece - Fuzz Live Music Club - with Stephen O' Malley + Omega Monolith + Holt
blimp.gr
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Οι Aluk Todolo απο την άλλη, ήταν ένα επίπεδο πιο κάτω απο τις προσδοκίες-πολύ καλοί παρόλαυτά. Ξέραμε πως δεν θα έπαιζαν, τον καλύτερο τους δίσκο (Occult Rock) αλλά θα παρουσίαζαν τον καινούργιο. Ίσως να έφταιγε και λίγο ο ήχος (τύμπανα + μπάσο ήταν λίγο χαμηλά;) αλλά σε γενικές γραμμές αυτό που βγάζουν απο τους δίσκους τους, δεν βγήκε τόσο καλά live. Ο μπασίστας φοβερός, ο drummer σατανάς, ο κιθαρίστας-κιθαρίστας.

2015-01-31 Athens - Greece - Fuzz Live Music Club - with Stephen O' Malley + Omega Monolith + Holt
freequency.gr
Μετά από ένα απαραίτητο διάλειμμα για να βγουν τα στομάχια από το μπλέντερ και την ανακατάταξη του εξοπλισμού, ήταν ώρα για τους Aluk Todolo και την εκτέλεση των κομματιών από τον επερχόμενο δίσκο τους Voix. Η παρουσία τους ήταν εντελώς λιττή κι απέριττη, αφού δεν υπήρχε light show, εκτός από το φως μιας διάφανης λάμπας. Τροφοδοτούμενη από το επίπεδο έντασης της κιθάρας και τρεμοπαίζοντας ανάλογα, απέπνεε ατμόσφαιρα τελετής. Το γαλλικό τρίο, μέσα από τις κυκλοφορίες του και την αισθητική που ντύνει τη μουσική τους, είναι σταθερά προσανατολισμένο στον αποκρυφιστικό και μυστικιστικό χώρο. Κι αυτό το κοινώνησαν με έξοχο τρόπο μέσα από την παράσταση που έδωσαν. Τα ασταμάτητα χτυπήματα του ντράμερ Αntoine Ηadjioannou, ο οποίος απέδωσε τα μέγιστα με τα χαοτικά beat και τους αυτοσχεδιασμούς του, μαγνήτισαν αρκετά βλέμματα. Συνεπικουρούμενα από τα ξεχειλωμένα και επαναλαμβανόμενα μπασιστικά σχήματα του Μatthieu Canaguier,  έστρωσαν ένα χαμαιλεόντειο χαλί, πάνω στο οποίο ξεδιπλώθηκε στο έπακρο το πηγαίο κιθαριστικό ταλέντο του Shantidas Riedacker. Ο τελευταίος μάλλον είναι και ο καθ’ύλην αρμόδιος για το αποκρυφιστικό και ψυχεδελικό στοιχείο που εμφανίζουν ως σύνολο, φορτώνοντας το υλικό με ακολουθίες υποβλητικών θεμάτων. Αν κάποιος προσπαθεί να τα αποκρυπτογραφήσει και να τα κατανοήσει μονομιάς, έχει δύο δρόμους να διαλέξει: είτε να τα παρακολουθεί μπλεκόμενος και να οδηγηθεί σε αδιέξοδο, είτε να αφεθεί απροβλημάτιστα στη δίνη τους, καταλήγοντας σε ένα γλυκό πονοκέφαλο. Ό,τι και να επέλεγε κανείς πάντως, στο τέλος πολλοί παραδέχτηκαν το δεσιμό τους, τη χημεία, και την ηλεκτρική ενέργεια που εκλύθηκε απ’ άκρη σ’ άκρη του συναυλιακού χώρου. Άξιοι.

2015-01-31 Athens - Greece - Fuzz Live Music Club - with Stephen O' Malley + Omega Monolith + Holt
metalinvader.net
French mystics kraut-rockers Aluk Todolo were the main reason I was expecting this concert. The trio climbed the scene with only one lamb to light in the middle of the stage that was connected with the guitar and depending on the track it was changing its brightness. The French, playing exclusively from their new, non-recorded material entitled «Voix», proved far more chaotic than everything I had heard on their latest releases. They did not disappoint me, but they neither impressed me, as they would if they had played more known songs, especially from the terrific «Occult Rock».
Heavy doom psychedelic sound, raging riffs of the guitarist and the dynamic drums and bass, created a shockwave that made the crowds chest pulsate altogether vigorously. The more, the merrier. Rhythmic and chaotic at the same time they won the show. The Post-black metal aesthetics left us with quite a good impression.

2015-11-18 Helsinki - Supermassive Festival, Tavastia, with Prurient, Kesä, Neneh Cherry ...
Ranskalaisen Aluk Todolon lavasetup on maaginen – ja todella pimeä. Säälin kuvaajaani, joka yrittää saada edes jollain tavalla järkevää ja tarkkaa otosta triosta, jonka päävalonlähde on kitaran vahvistimeen yhdistetty, lavan etuosan keskelle viritetty hehkulamppu. Idea on toki nokkela: valo kun voimistuu ja himmenee kitaran voimakkuuden ja äänensävyn mukaan.
Aluk Todolo Kuva: Taito Halonen
Aluk Todolo
Kuva: Taito Halonen
2015-11-20 Utrecht - Le Guess Who? Festival - De Helling - curated by Sunn o)))
thequietus.com
Things Learned At: Le Guess Who? Danny Riley , November 30th, 2015 10:59
[...] Aluk Todolo look to all intents and purposes like a classic metal band: lustrous locks, leather, and wide-legged power stances. The music they make however, though unmistakably grounded in the sonics of black and death metal, is far more meditative than their clear aesthetic reference points. Performing a late night set in De Helling, theirs is a brutal, blasting exercise in heavy metal minimalism. Blast beats, tremolo picking and thunderous bass lines are played with a heads-down, trancelike intensity. One-note riffs circle for ages around head-bending drum patterns, slight compositional changes give an effect of the set comprising of one, subtly modulated song. Devil-goatee'd drummer Antoine Hadjioannou is the star of the show, sat at the very front of the stage with his face illuminated by a single, bare lightbulb, eyes rolling to the back of his head as he smacks out mesmeric rhythmic patterns. Occult rock at its finest. 
Dutch audiences are responsible caners.
[...]
terrorizer.com
[...] In all honesty, that would have been a perfectly satisfactory end to the night, but Sunn O))) really are pulling out all the stops for this one, concluding today’s selection with Aluk Todolo. The French three-piece lead us on a dark, mind bending journey through the use of brutal repetition, jarring, discordant guitars, paranoid bass lunges and frenzied, tribal rhythms. Again, part of the joy of this curated bill is the thread that runs through it, and after viewing them one after the other, it’s easy to draw comparisons between Aluk Todolo and Virus; two trios, both radically restructuring metal’s basic blueprints through the use of one guitar, bass and drums. But whilst Virus’s approach feels more cerebral, Aluk Todolo’s is largely physical, locking the listener into a feeling of perpetual motion and refusing to let go until you’re a quivering heap on the floor – a fate which befalls a significant portion of the crowd tonight. Any sensible person would head straight to bed after such a shock to the senses, but seeing as Le Guess Who? is a festival that just keeps on giving, [...]
2015-11-26 Paris - Les Instants Chavirés with Insect Ark, Yussuf Jerusalem Aluk Todolo + Insect Ark + Yussuf Jerusalem
Aluk Todolo + Insect Ark + Yussuf Jerusalem 26/11/2015 @ Les Instants Chavirés, Paris
De la lumière à l'ombre. Direction l'autre côté du périph pour une soirée sous le signe de l'éclectisme. À l'image de son graphisme, Arrache-toi un œil nous a concocté un savant mélange à la fois déconcertant et parfaitement équilibré. En entrée on commencera par une belle dose de garage signé Yssuf Jerusalem, frais et acide. Rien de tel pour déconnecter de toutes ces merdes que nous vivons depuis deux semaines. Insect Ark nous offrira ensuite un set dense et profond aux équilibres subtils entre loop expérimental et drone lancinant, le tout soutenu par un basse doomeuse à souhait. La conclusion sera apportée par Aluk Todolo. Et là tout change, on coupe les lumières, l'énorme ampoule pend devant la scène. Nous somme prêts à invoquer les esprits. Mais cette fois-ci les choses ont changé. Le groupe nous offrira un nouveau son, plus lumineux comme s'ils avaient créé un pont entre le tellurisme le plus profond et les espaces cosmiques. Ce n'est que la deuxième fois que j'assiste à leur concert et encore une fois je n'étais plus tout à fait pareil à la fin de celui-ci.

2016-04-07 Paris - France - Eglise Saint Merry - Sonic Protest Festival - with AMM & Joachim Montessuis
digitalmcd.com
[...] Une expérience ultime qu’est venu encore bonifier le trio Aluk Todolo. Son interprétation live de son nouvel album Voix s’est apparentée à une messe sauvage, où les élans jazz-rock de la batterie et les ondulations déliées de la basse donnant la force motrice du disque sont entrés en collision avec la science éruptive de la guitare de Shantidas Riedacker, et ses équilibres expiatoires entre vrombissements électriques contrôlés et exercices manipulatoires à-même les pédales.  Un concert impressionnant par la capacité du groupe à circuler entre structures écrites et figures libres et par le rendu extatique qu’un tel cadre conférait à sa performance.

2016-04-07 Paris - France - Eglise Saint Merry - Sonic Protest Festival - with AMM & Joachim Montessuis
acwrites.tumblr.com
[...] Unfortunately, not the same can be said about Aluk Todolo, the rockers everyone seemed excited to see. While their set promised the sort of confrontational approach inspired by Joachim’s music, their more metal-oriented endeavor fell pretty flat.
Some blame this underachievement on the lack of  a more frontal, confrontational space, claiming their set would have worked better in a tighter venue such as Les Instants, while others brought up tensions within the band. Either way, it looked more like much ado about nothing. [...]

2016-04-07 Paris - France - Eglise Saint Merry - Sonic Protest Festival - with AMM & Joachim Montessuis
pourlebondieu.wordpress.com

L’église Saint Merri

Publié le août 31, 2018

L’église Saint Merri, dans le quartier Beaubourg à Paris, est connue pour ses expositions d’art moderne douteuses, et les déclarations controversées de son curé Daniel Duigou… Les sacrilèges sont devenus récurrents dans cette église, toujours consacrée et dédiée au culte : ainsi en Avril 2016, l’église a accueilli le concert du groupe ALUK TODOLO, un groupe de « rock occulte » (sic) qui a fait projeter un symbole sataniste sur le triangle symbolisant Dieu, situé au-dessus du crucifix et du tabernacle :

… Le symbole lumineux projeté par-dessus le nom de Dieu est l’emblème officiel du groupe ALUK TODOLO : il s’agit de la lettre « A » de l’alphabet Enochien, une langue occulte popularisée par Aleister Crowley pour les rituels magiques d’invocation de démons :

 

« (…) L’Enochien est devenu une langue morte, encore plus morte que le latin et le grec. C’est sans doute aussi pour cela que les satanistes l’ont naturellement utilisée car les catholiques pratiquaient traditionnellement les messes en latin. Il fallait donc aux sataniques une langue différente du latin pour contre-balancer les rites religieux lors de leurs messes noires. » (source : site occultiste) (PDF)

« La merveilleuse magie Enochienne est réputée être la plus puissante (et dangereuse) branche de l’occultisme,  pire que la magie noire ! » (source : autre site occultiste) (PDF)

L’Enochien (« Langue des Anges ») est une langue soit-disant révélée par des esprits à l’occultiste John Dee au 17eme siècle ; cet alphabet fut popularisé par Aleister Crowley et l’Ordre Hermétique de la Golden Down, puis par « l’Eglise de Satan » de A.Lavey. C’est le plus souvent sous la forme recréée par la Golden Dawn que cette « langue » est aujourd’hui répandue, pour la pratique de la magie Enochéenne. source

***

(Aleister Crowley est un célèbre occultiste dont se renvendique le satanisme moderne. Comme l’indique le descriptif de son grimoire de goétie sur le site de la FNAC, la magie énochienne (« Langue des Anges« ) lui servait à invoquer des démons.

Le groupe ALUK TODOLO revendique publiquement s’inspirer d’Aleister Crowley, jusque dans le graphisme de leurs pochettes d’album :

« Pour la pochette, nous avons emprunté le concept de « Konx Om Pax«  d’Aleister Crowley » (source) (PDF)

… Voici deux de leurs affiches de concert, pour donner une idée de l’ambiance et du milieu auquel ils appartiennent :


Sur la seconde affiche ci-dessus, Aluk Todolo se produit sur scène avec les groupes « Necros Christos » (= « Christ Mort » ) et « Grave Miasma » (= qui affiche ouvertement son satanisme sur ses albums, comme ci-dessous) :

Ces références à Aleister Crowley ne relèvent pas du simple folklore musical, mais bien de pratiques magiques réelles, comme l’expliquent les membres du groupe dans cette interview intitulée : « Aluk Todolo est le seul groupe au monde à avoir le droit de qualifier sa musique de rock occulte ». (PDF) Extraits :

 

(…)  » la référence à Crowley est assumée. Je l’ai beaucoup lu, j’utilise son Tarot très souvent parce que je le trouve très bien fait – c’est même le seul Tarot qui vaille selon moi. »
(…) « Notre musique, c’est notre outil ésotérique, notre jeu magique favori. »
(…)« Occult Rock » ça veut dire ce que ça veut dire : on utilise des instruments de rock, mais on fait de la musique magique. Prends Led Zeppelin : sans le contexte, sans les paroles, sans les années 70, pourquoi ça marche ? C’est pas par hasard que Jimmy Page a racheté le manoir d’Aleister Crowley. Notre but, c’est d’enlever les accessoires pour retrouver l’essence vibratoire. »

Et quand un groupe de rock affirme que sa musique est un « outil ésotérique » utilisé dans le but de retrouver « l’essence vibratoire » de la magie noire d’Aleister Crowley, quoi de plus normal que de les inviter à jouer dans le chœur d’une église, n’est-ce pas ?

***
Autre site spécialisé dans l’occultisme, « CONSANGUINES » a réalisé une interview admirative d’Aluk Todolo, et évoque longuement les particularités de l’église Saint Merri, qu’il qualifie sans hésitation… « d’église occulte » :

« Ces derniers temps, on y produit occasionnellement des concerts ; c’est ainsi qu’en 2016 y a joué Aluk Todolo. Ce n’est pas le seul groupe à s’y être produit, loin de là, mais si nous nous y arrêtons, c’est que la résonance créée par cette musique – du rock occulte, pour reprendre les termes par lesquels les musiciens ont choisi de la définir, et pour intituler un album pétri de notions alchimiques – en ce lieu – une église occulte, comme nous venons de l’illustrer extensivement – nous paraît unique…. » source (PDF)

Enfin, voilà en quels termes le groupe évoque son propre concert :

« C’était vraiment très excitant de jouer à Saint-Merri, l’église au Baphomet. »      (source) (PDF)

Pour comprendre pourquoi le groupe surnomme Saint-Merri « l’église au Baphomet » , il faut maintenant se pencher l’histoire du bâtiment et de son quartier…

« C’était vraiment très excitant de jouer à Saint-Merri, l’église au Baphomet »

Le site de l’église lui-même nous présente cette statuette surplombant l’entrée comme étant « Le Baphomet » et ne cache pas son origine occultiste :

« Le Baphomet est ce petit diablotin accroché à la clef de voûte du porche. Il date de 1841. Il appartient à l’iconographie occultiste du 19° siècle, inspirée d’anciennes figures trouvées chez les templiers ». (source) (PDF)

  • Particularité évoquée par ce site occultiste : « Située dans le quartier historique des alchimistes, l’église Saint Merry présente plusieurs particularités architecturales tenant plus de l’ésotérisme que du catholicisme. Ainsi, point de Jésus ou de Marie : on y pénètre en passant sous une étrange créature hermaphrodite en laquelle on a coutume de reconnaître… le Baphomet… »
  • Écoutons aussi cet autre site occultiste : « Ce qui est étonnant, c’est que cette église, à la place du Christ en majesté que l’on rencontre le plus souvent sur les frontons, ou de Marie pour les églises qui lui sont consacrées, porte cette figure hermaphrodite, symbole de la Sagesse. » Ici, nous avons à faire avec une symbolique alchimique classique. Rien d’étonnant, dans ce quartier où les Templiers, Nicolas Flamel et Dame Pernelle ont déambulé, comme en témoignent les noms des rues adjacentes..« 

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Autre particularité de l’église : si le porche principal est gardé par le baphomet, lorsque l’on rentre par l’entrée secondaire sur le côté, on tombe nez-à-nez avec un vitrail incluant à son sommet… un pentagramme inversé. Ce vitrail est au nord et ne reçoit jamais la lumière solaire.

Commentaire d’un site occultiste : « En haut du vitrail du transept Nord, un pentacle inversé, rien que ça. De là à en faire un haut lieu de l’occultisme, il n’y a qu’un pas, qu’ont franchi allégrement une poignée de sociétés secrètes trouvant refuge dans l’enceinte de Saint-Merri, comme les théophilanthropes à la fin du XVIIIe siècle ou le Grand Lunaire au début du XXe. »

Commentaire d’un autre site occultiste : « Le Baphomet semble ainsi annoncer que la demeure qu’il protège, loin d’être celle de Dieu, serait bien plutôt celle du diable, comme en témoigne la présence incompréhensible de ce pentagramme inversé, en plein cœur du transept septentrional. Du reste, que ce pentagramme soit inscrit vers le septentrion n’est en rien innocent ; selon le livre Bahir, le mal et Satan se tiennent très précisément au Nord, vers l’étoile polaire, et c’est du Nord que provient tout principe maléfique en toute bonne symbolique. La présence du Baphomet à l’entrée peut donc être interprétée comme l’annonce d’un lieu non plus dédié à Dieu mais au Malin, et incite à trouver les traces réservées aux initiés de cette substitution. » (d’autres symboles alchimiques sont rapportés par l’intéressé).

OK, jusque là, rien de probant : il y a bien des gargouilles sur les églises, alors pourquoi pas un diablotin !… Et ce pentacle inversé, ce n’est surement qu’une figure décorative comme une autre…

Pourtant il semble que ces deux particularités rendent l’église très populaire dans certains milieux…

site occultiste : « L’ouvrage Les sociétés secrètes de Paris, publié en 1939, est signé Pierre Geyraud, pseudon de Raoul Guyader, un ancien prêtre catholique, qui s’est appliqué, après avoir fréquenté tous les salons parisiens, à décrire dans ses écrits tous les mouvements occultes du paysage initiatique de l’époque. (…) un chapitre est consacré au « Très Haut Lunaire », un groupe luciférien qui fit couler beaucoup d’encre et aurait accueilli, selon certains, Julien Champagne, Jules Boucher, Alexandre Rouhier et quelques autres :

« Le « Très Haut Lunaire » est une Société luciférienne. (…) II a choisi son centre à proximité de l’église Saint-Merri, parce que, sur le portail principal de cette église, à la place d’honneur, est accroupi, entre deux Anges qui l’encensent, un Baphomet. Le Pape noir de la secte est, comme les autres dirigeants, alchimiste ; nul ne sait son adresse. Il y a là un éditeur de la rive gauche, un journaliste réputé, un banquier, un artiste-dessinateur, deux jeunes femmes ; et bien d’autres encore, mais qui sont de simples exécutants. (…) Au troisième et dernier degré, les initiés se réunissent dans l’occultum principal, rue Chapon, précisément dans la paroisse Saint-Merri.« 

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Cet autre site occultiste (consacré au peintre Julien Champagne, connu pour avoir illustré les ouvrages de Fulcanelli, un célèbre alchimiste) en parle aussi et confirme qu’il « contribua à constituer, dans les parages de l’église Saint-Merri, une société luciférienne très fermée. »

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Wikipedia : « L’église Saint-Merri apparaît entre autres dans le roman « Le Pantacle de l’ange déchu » de Charles-Gustave Burg : « Je pénétrai dans l’église après avoir adressé les salutations d’usage au mystérieux Baphomet placé curieusement à la pointe de l’ogive du portail central. Je savais que l’église Saint-Merri est particulièrement chère aux occultistes. »

Au cas où certains penseraient que le groupe occultiste Aluk Todolo aurait été invité totalement par hasard à Saint Merri… Voilà ci-dessous l’affiche 2017 du festival « Sonic Protest « , l’organisateur de ce concert : cette affiche est juste bourrée de symbolisme alchimique pour n’importe quel initié (cliquer dessus pour agrandir) :

  • le crâne de bouc à cornes (= le baphomet)
  • le rebis alchimique androgyne (profil d’homme barbu + sein de femme)
  • les « ailes aux pieds » de Mercure / Hermès (référence classique à « Hermès Trismégiste » fondateur mythique dont se réclament les hermétistes, et au « Mercure » des Alchimistes)
  • les 3 couleurs correspondant aux 3 étapes du grand Œuvre alchimique (œuvre au Noir/ au Blanc/ au Rouge) ;
  • les multiples cloches/ grelots à la taille (= emblème de l’arcane du « Fou » représentant l’Initié des Alchimistes :

Même la presse musicale spécialisée parle de « messe noire »… (lien mort, voir PDF)



Comment penser qu’une église NORMALE puisse autoriser un tel blasphème ?

intégralité de l'article sur : https://pourlebondieu.wordpress.com/2018/08/31/leglise-saint-merri/

2016-06-19 Lyon - France - Le Periscope - with Neige Morte
Guts of Darkness
Entendu presque en entier - arrivé très tard pour raison de réunion familiale mais bon, raté presque rien du début, donc - hier soir joué par le groupe au Périscope. Moins "hippie dark" un poil qu'Occult Rock - enfin, moins ROCK, en fait (on me dira que c'est logique vu le titre dudit précédent ?). Décidément plus grand chose de black metal sur la forme, voire plus du tout, aussi. Quelqu'un par contre disait que le batteur "singe Vander" sur scène, en commentaire justement d'Occult... C'est pas indéfendable - le mec qui tape les cymbales bras écartés avec la tête rejetée en arrière et les yeux révulsés, ouais, on peut penser à Chrichri mais perso ça ne m'a pas dérangé, pas plus que les autres trucs un peu "mise en scène rituelle", gestuelle etc. dont à mon sens la musique se passerait pourtant très bien. Ça gâche pas le truc, disons. (Et le coup de l'ampoule suspendue avec variation d'intensité et petit projo au sol braqué sur ladite, plus quelques rares moments fumigènes, je trouve en revanche que ça marche plutôt bien). Et oui donc, c'est là que je voulais en venir : ce disque, là, je lui trouve pour le coup une certaine inspiration... zeuhl ! Encore une fois pas que ça copie ou tente de refaire la musique de Magma, mais plus pour certaines ambiances, des "couleurs" dans certaines lignes de basse, une façon d'user de la répétition et de la violence rythmique combinées qui peuvent parfois y faire penser. Mais toujours cette gratte texturée, aussi, qui tire le truc vers tout autre chose, avec des passages bruités noyés dans la réverb', aussi riant et bucolique que du Blut aus Nord circa The Work wich Transforms God/The Mystical Deast of Rebellion. Bon, on l'aura compris, c'est encore bien trippé cette histoire, même si pas de la même manière.

2016-06-13 Praha - Czech Republic - Žižkostel
sicmaggot.cz

Aluk Todolo, Sum of R

Datum: 13.6.2016
Místo: Praha, Žižkostel
Účinkující: Aluk Todolo, Sum of R

Když se Aluk Todolo před třemi lety vydali zabarvit Prahu do té správně černé, pokoncertním výsledkem byly de facto jen ódy. Jenže já v tu dobu tvorbu Francouzů neznal, a pořádání chvalozpěvů se tak muselo obejít bez mé účasti. Na začátku letošního roku mi ale cestu zkřížila novinka „Voix“. Neodolal jsem, průzkumy krautblackových vrstev započaly; neodolal jsem, nelitoval a s napětím počal sledovat plánovaná evropská zastavení. Praha čekala až do června, ale co je hlavní, dočkala se. Čest hostit Aluk Todolo dostal pražský Žižkostel, tedy budova francouzskému běsnění atmosféricky a – v některých ohledech – možná i ideologicky blízká. Inu, těšil jsem se vám nemálo, bez jakýchkoliv obav a strachu z eventuálního nezdaru.
Kvitoval jsem i zjištění, že hlavní aktéři večera neponechali nic náhodě a přibalili k sobě také vlastní support. Jméno švýcarských Sum of R mi sice nebylo povědomé, avšak v rámci důvěry, kterou jsem po vydání „Voix“ směrem k Aluk Todolo nabyl, ani zde nebyl důvod ke strachování se. Již dopředu bylo avizováno, že obě kapely přijely s dlouhými sety. Dění v Žižkostele – konkrétně na vrchním pódiu, na němž se hrálo – pak toto tvrzení do puntíku potvrdilo.
Sum of R dorazili v počtu dvou, kytarista-krabičkář a bubeník. A k tomu ještě jeden účastník, skromná svíce, jejíž plamen srdnatě bojoval s pronikajícími zbytky slunečního svitu. Hudebně Sum of R pracovali s táhlými, postupně gradujícími, přesto srozumitelnými plochami kdesi na pomezí dronu a sludge metalu, zřídkakdy se ozvaly i tóny typické pro black. První půlhodina byla jedním slovem skvělá, později se přece jen začala projevovat obdobná gradační formulka. Švýcaři si ale hlavně díky intenzitě posluchačstvo udrželi, napomohl taky parádní zvuk. Kupa hlasitých efektů dokázala solidně zacloumat se zdmi budovy, přesto vše vyznělo maximálně zřetelně a pochvala na zvuk zkrátka nemůže vyznít nemístně. Povedený set.
Následovaly minuty vyhrazené přestavbě pódia. Došlo k odhalení pod plachtou spočívajících bicí s proklatě vysoko umístěnými činely. Světelně se pódium posunulo na časové ose směrem k nám – svíčku nahradila majestátní žárovka osvětlovaná o poznání menším majestátem zespoda. Prostor za pódiem pak začalo osvětlovat tajemné logo slibující jediné – Aluk Todolo, chaosu dedikovaný psychedelický obřad.
Začalo se hrát. V porovnání s již tak hlasitými Sum of R spustili Aluk Todolo opravdu řádný rachot. První minuty tudíž patřily rozkoukávání se, hledání výšek a snaze jasně identifikovat mně povědomé. Mnohdy se to nedařilo, ačkoli jsem s něčím takovým počítal. Každopádně živé songy (alespoň z „Voix“, s jinými deskami jsem doposud neměl tu čest) byly o něčem jiném než ty studiové. Byly agresivnější, intenzivnější, temnější. Přesto samozřejmě nesměřovaly k přihlouplému metalovému jančení, rituální charakter zůstal zvukovou proměnou nepoznamenán. Dočista všechno se podřídilo obřadnosti – pauzy žádné, slova žádná, jen Aluk Todolo, tajemné žárovkové odrazy a odolné stěny Žižkostela. Ten toho večera zakusil hodně.

Francouzi byli zničující po celou dobu, přesto některé momenty nemohu nezmínit. Číselně vyjádřeno, parádně zapůsobil především konec „5:01“, víceméně celá plíživá „7:01“ a taky třeba první polovina „5:34“. Číslo, číslo, číslo. To největší beztak sedělo za bicími. Antoine Hadjioannou má nejen vzezření, ale především samotnou hru hodnou nejvyššího démona. Už jen tohle stálo za vidění, ty řádně neřádné psychorytmy, ta totální šlapací hyperaktivita na hajtce, všechno navíc s omračující jistotou. A zvrácené grimasy a oči v sloup? Moc milý bonus k tomu. Hlavní zlo holt pro jednou sedělo za oltářem z bubnů a činelů.
Aluk Todolo hráli něco málo přes hodinu. Původně to sice vypadalo na zapíchnutí již po nějakých 50 minutách, ale bouřlivý potlesk se ukázal být dostatečně přesvědčivým a pokračovalo se až do začátku nočního klidu. Možná škoda takové pauzy, na druhou stranu stále lepší možnost, než kdyby to Francouzi zabalili až nečekaně brzy. Ve dvaadvacet tedy vše ztichlo a přítomní se začali rozcházet. Někteří bez zastávky u merche, jiní s ní. Výběr byl parádní, kupy cédéček, vinylů i hadrů, to všechno šlo na místě sehnat. Navíc ceny v Žižkostele rozhodně nepatřily k nekřesťanským…
Odchod a čas na závěrečný sumář. Mimo výkon kapel potěšilo taky slušné dodržování časového harmonogramu i samotná volba místa. K němu se pojí snad jen jedna výtka. Letní slunovrat je tu co nevidět, a tudíž ještě kolem deváté pronikalo směrem dovnitř vzhledem k povaze hudby až příliš světla. Zatemnit vysoko umístěná okna by asi nebylo lehké, ale především u Sum of R mi přišlo oné jedné utopené svíčky trochu líto. Obě vystoupení však měla i přes tuhle drobnou nepřízeň skvělý náboj. Sum of R splnili úkol naladit publikum na hlavní chod a ještě k tomu přidali nemálo navíc, Aluk Todolo pak stvrdili očekávání a předvedli totálně uzemňující set, jenž jen tak nevyprchá. A věřte, že za tím nestojí jen decibely.

hardrock.hu
Címlap
Miért érdemes egy picit foglalkoznunk egymással: Aluk Todolo, Sum of R, Kolp – Dürer Kert, 2016.06.14
Wardrum, 2016, június 29 - 20:23

Őszintén szólva én pont azon kevesek közé tartozom, akiket nem nagyon mozgatott meg, hogy aznap, június 14-én zajlott a magyar-osztrák meccs, de amikor a Dürer Kertbe érve cimborámmal konstatáltuk a kivetítőn zajló helyzetet és az ott megjelent több száz lelkes drukkert, már rögtön nem zavart annyira, hogy a szervezők – nagy érzékenységről tanúságot téve – némileg arrébb tolták az avantgárd szeánsz kezdetét.

Ha csak arra a kb. 60 percre is, amennyit láttunk a játékból, de minket is átjárt a szurkolói hév (meg pár korsó hideg malátaszörp), így viszonylag felfokozott lelkiállapotban léptem be a kisterembe. Az est bandáival igen rövid ismeretséget sikerült kötni a koncertet megelőző időszakban, de pontosan tudtam, mire számíthatok, és mindhárom banda nagy érdeklődésre tartott számot nálam.

20:40-kor, a kínosan lassú és vontatott pakolás után elhangzott a „Na egy cigi, oszt kezdünk!”, és én is tudtam, hogy nem kell már sokáig várnom sem nekem, sem az akkor még igen szerény, 10–12 fős közönségnek.

Az estet a magyar illetőségű Kolp nyitotta, akik régi vágású black metalban utaznak. Ennek megfelelően zenéjük tele volt sötétebbnél sötétebb hangulatokkal és baljós atmoszférával, dobozhangzással, ahogy az a nagy black metal könyvben meg van írva. Akármennyire is szerettem volna, hogy tetsszen a produkciójuk, több ponton is vérzett az előadás. Egyrészt én megértem, ha a vokalista nem illegeti magát állandóan a színpadon, hiszen nincsen annyi dolga, hogy ott álljon végig, de ha ebből egyenesen az következik, hogy a közönségre magas ívben téve, oldalról, egy széken ülve károg a mikrofonjába, az sajnos nagyon bénán néz ki. Egy teljesen ismeretlen, Csihar A. nevű úriember szépen meg tudja oldani, hogy pluszt tegyen hozzá az élményhez, érdemes meríteni tőle és a hozzá hasonló előadóktól. Akármennyire is bejön Jim Jones orgánuma – ami a régi Burzum-anyagokat juttatja eszembe –, emellett nem lehet szó nélkül elmenni.
Ez talán még a kisebbik gond volt, a nagyobbik, ami jellemezte az egész estét, az a közönséggel való kommunikáció teljes hiánya. Két szám között semmi összekötés nem volt, csak bemondták a következő dal címét, és puff, ennyi. Nekem nem kell a púder meg a fölösleges duma a számok között, de kedves zenekarok: nem lehet ilyen szinten kihagyni a közönséget a koncertből. Kell a kommunikáció! Legalább egy félmosoly, vagy egy „köszi, hogy eljöttetek”. Még ez is jobb, mint szó nélkül levonulni a színpadról, mintha valami próbán lennénk.

Érdekes volt számomra, hogy a svájci Sum of R (szam…sz…szamovár?) ugyanennyire kizárta a közönséget, viszont náluk ez azért nem zavart, mert a zene eladta önmagát, és más nem is kellett. A külsőségekre ők adtak annyit, hogy a színpad közepén egy gyertyát sikerült meggyújtani, furcsa, hogy csak ezzel a gesztussal mennyire meg tudták emelni a produkció bensőségességét. Annak ellenére, hogy ők csak ketten voltak, valahogy mégis sikerült elfogadhatóbb hangzást varázsolni köréjük, ez rengeteget jelentett. Reto Mäder basszusgitáron és effektpadon előadott pszichedelikus lebegéseit remekül egészítette ki Jason van Gulick stabil, feszes és ezerszínű játéka. Itt szeretném megemlíteni, hogy mennyire sokat számít az, amikor egy dobos nem dobosként, hanem ütőhangszeresként nyúl az instrumentumaihoz, ezerféle színt és árnyalatot csalva elő belőlük. Hihetetlenül felfrissítő tud lenni, amikor látunk egy dobost, aki nem csak „odaül és püföl”, hanem képes rétegelten és sokféle módon játszani.

Már csak ezért is megérte volna megnézni a Sum of R-t, viszont engem egyúttal az általuk előadott performansz is teljesen maga alá gyűrt, és ki tudott ragadni a közönyömből. Ez nagyon meglepett, számomra mindenképpen ők voltak az este nyertesei. Ahogy Reto Mäder egymásra pakolta a különböző dallamokat és effekteket, egy szál gitárjával egy egész zenekart tudott helyettesíteni, és ez nem kis teljesítmény részéről. Zenéjük ambient, pszichedelikus, drone és post metal elemeket elegyített, és hangozzon ez bármennyire is művészieskedően, a végeredmény egy igen meggyőző produktum volt, melyet szívesen hallgattam volna 40 percnél tovább.

Az est fő attrakciója az Aluk Todolo francia trió, jó szokás szerint díszletként csak egy méretes villanykörtét lógattak be a színpadra, elképesztő hangulatot varázsolva ezzel. Náluk sem volt semmi kecmec, szó nélkül felsétáltak a színpadra és a húrok közé csaptak. Mit is érez az ember zenéjük hallgatása közben? Mialatt ezeket a sorokat írom, az ’Occult Rock’ lemezük szól, és azt kell mondanom, hogy a koncertkörülmények teljesen agyonvágták az együttes zenéjét. Lehet, hogy mire színpadra kerültek, már a hangmérnök is olyan fáradt volt, mint én, de az is igaz, hogy az Aluk Todolo zenéjének élvezetéhez egy olyan hangerő kell, ami mellett lehet hallani a leheletnyi finomságokat és a milliónyi effektet, amit Shantidas Riedacker gitáros is alkalmaz. De egy nagy kásás, élvezhetetlen massza szólt kifelé, ami számomra megölte a produkciót, pedig láthatóan kitettek magukért a zenészek. Antoine Hadjioannou dobos játéka bár technikailag sok kívánnivalót hagyott maga után, valami elképesztő állóképességgel nyomta végig a bő 40 perces műsort, Matthieu Canaguier pedig már csak azért is belopta magát a szívembe, mert a basszusgitárja volt az egyetlen kapaszkodóm a koncert alatt.

Az Aluk Todolo kísérletezős, improvizatív, sötét zenéjéhez egyszerűen oda kell ülni egy jobb minőségű hangrendszerrel, és úgy egy igen különleges élményt tud nyújtani, de egy ilyen kis helyszínen, ekkora hangerővel számomra inkább émelyítő volt az előadás, és erről egyáltalán nem a zenéjük tehet. Az ugyanis egy igencsak érdekfeszítő kísérletezés, amit egészen varázslatos otthon, nyugodt körülmények között hallgatni. Ilyen ez az underground. Visszatérve a címre, francia barátainknál is hiányoltam legalább egy biccentést a közönség felé, jelezve, hogy örülnek, hogy eljöttünk, ehelyett megnézhettük, ahogy a dobos kolléga a fejébe húzza a kapucniját, és úgy sétál végig közöttünk, mint egy sértődött kamasz.

Végezetül essen néhány szó a szervezésről, vagy annak a hiányáról. Az, hogy a meccs miatt arrébb tolták a kezdést, meglehetősen szimpatikus húzás volt, az viszont már kevésbé, hogy az egyes zenekarokat általában 20–25 perces átállások követték, ami idő alatt gyakorlatilag teljesen ki is ürült a terem, kissé agyoncsapva ezzel a koncerthangulatot. Valamint ennek az eredménye lett az, hogy már-már embertelen időben, 0:20-kor sikerült elhagyni a Dürer Kertet, ami azért úgy nem leányálom, ha az ember már 18:40-kor ott van. Szervezés terén azért még van hova fejlődni. És itt ismét visszacsatolok a címhez: ha a szervezőknek és a bandáknak céljuk, hogy ezt a fajta underground stílust népszerűbbé tegyék, akkor el kéne azon gondolkozni, hogy a közönség nem egy csapat birka, akik örüljenek, hogy meghallgathatják a zenekarokat. Ők a rajongók, a fizető vendégek, és mint ilyenek, egy picit talán megérdemlik, hogy a tenyerükön hordozzák őket. Vagy legalább elismerjék a létezésüket. Persze ha nem céljuk a stílus népszerűsítése, akkor maradhat minden így.

Szerző: Wardrum
Köszönet az együtteseknek, a Dürer Kertnek, valamint a Subterrának

2016-06-17 Abtenau- Austria - Funkenflug MMXVI - Solstice Ceremony
marastmusic.com
Aluk Todolo
Další na řadu přišli Aluk Todolo, kteří jak před pár lety v K4 tak i v Žižkostele v pondělí před festivalem předvedli naprosto vynikající koncert a jeden z nejlepších, na kterých jsem letos byl (byť přeběhnout po něm do Vopice a dát si ještě Pissgrave byl taky zážitek za všechny prachy, hehe). Zde zahráli prakticky identický set (byť bez přídavku), což ale neznamená, že mě opět nepřekvapili tím, jak výteční naživo jsou. Letos vydali nové album Voix, které prezentují i živě (byť s jistými úpravami) v celé své délce. Instrumentální zručnost hudebníků je nepopiratelná, baskytarista s bubeníkem (který by z fleku mohl hrát v jazzové kapele) přesně drží dobře nakopnutou rytmiku, do které kytarista hraje různé psychedelické vyhrávky a kvílivé šílenosti. Zkrátka skvělý psychedelický rock s blackmetalovými a noisovými prvky, který mají AT promakaný nejen po hudební stránce ale i po té vizuální.
Aluk Todolo
Hrají potmě s minimalistickou projekcí, která promítá jejich symbol, a s žárovkou pověšenou uprostřed pódia, která se rozsvěcuje podle intenzity kytaristovy hry. Nejvíce zářila v moment, kdy odložil kytaru a místo ní uchopil do rukou pedalboard, na kterém přepínal různé efekty. Zvuk vyeskaloval v suverénní noise, do kterého začal kytarista třímající efekty headbangovat, což byla asi jedna z nej věcí, co jsem kdy viděl. Aluk Todolo byli přesně tou správně vytripovanou kapelou, která sem zapadla stejně dobře jako Dark Buddha Rising před rokem. S jejich bubeníkem Jukkou a jeho manželkou, s kterými jsem se zde seznámil loni, jsme mimochodem celý festival kecali a chlastali slivku a sám souhlasil s tím, že naprosto nechápe, jak mohou být Aluk Todolo vždycky tak parádní.

2016-06-17 Abtenau- Austria - Funkenflug MMXVI - Solstice Ceremony
shockmagazin.hu
A Grenoble-ból érkezett Aluk Todolo koncertjére azután már szó szerint ömlött ránk az eső, és az, hogy összeszorított fogakkal még ekkor is a színpad közelében maradt a közönség nagy része, mindennél többet elmond arról, hogy milyen szinten műveli a muzsikálást a francia trió. Eleve bizarr gondolat egy instrumentális zenét játszó brigád headliner pozícióba emelése, mégis: az elképzelés ezúttal nem csupán papíron, de a gyakorlatban is tökéletesen működött. A Voix című új lemezének hírét terjesztő három fickó elképesztő intenzitású, mégis elsőre is követhető ritmusú muzsikálást folytatott, amelynek alapját a doom és a black metal ötvözete jelenti ugyan, az erre húzott felépítmény viszont a maga kiszámíthatatlanságával, disszonáns megoldásaival valami egészen különlegeset nyújt. Az avatatlan szemlélőnek ez talán csupán egy végtelenített dob- és gitárszólónak tűnik (végtére is itt tényleg nincsenek alárendelt hangszerek), aminek ugyanakkor hatalmas lelke van, és meg is győz sokakat. A pénteki történések itt el is érték számomra csúcspontjukat, az este utolsó fellépője, a szintén maximálisan respektált norvég Vemod helyett engedtem a teljes kimerültség hívó szavának, és csendben visszatértem Abtenau városába.

2016-06-12 Krakow - Poland - Kawiarnia Naukowa - with X, Arrm
chaosvault.com

Z racji niedawnych zawirowań sakramencko późno zabieram się za pisanie tej relacji, ale ważne że się robi, a emocje po gigu jeszcze dychają. Szybciutko, na wstępie umieszczę jeszcze podziękowania w kierunku Pathologista za to, że nie mógł się wybrać na ten gig (che che). Zawsze to miło korzystać na czyimś nieszczęściu (che che). A teraz będzie o tym jak to było zajebiście i bardzo fajnie (che che).

Do miasta knurów wjechałam już w sobotę, a więc preludium odegrane zostało nad wyraz poprawnie. Trzymając się chronologii wydarzeń wspomnę jedynie, że (w tym miejscu bełkot niezrozumiałych słów, nikt nie wie o co chodzi). Do Kawiarni Naukowej dotarłam napędzana Grant’sem z colą oraz niewybrednym humorem artystów wielkiego formatu, najmilszych młodzieńców jakich nosiła ta plugawa ziemia, specjalistów od picia w bramach (taka wyszukana rozrywka). Na mojej twarzy odmalowało się delikatne zdziwienie, gdyż dotarliśmy w zupełnie inne miejsce, niż się spodziewałam. Nie wiem kiedy nastąpiła zmiana lokalu, ale w poprzednim było jakoś bardziej ćpuńsko i chyba lepiej jeśli chodzi o muszlę koncertową. Klozetowa natomiast standardowo, czyli jakieś 2/10. Ox. Mknę już ku tematom związanym z muzyczną stroną tego przedsięwzięcia. Przyznam szczerze i bez bicia, no chyba, że znajdą się jacyś chętni, że noisy to nie do końca moje poletko. Nie będę się tutaj silić na wyszukane porównania, nabazgram tylko jak było i już sobie idę.

Na pierwszy ogień – ARRM z tym, że słowo „ogień” zostało tu użyte dość pochopnie. Całkiem dobrze dobrany wstęp. Osobiście na początku każdego tego typu gigu jestem, mówiąc oględnie, pozytywnie rozleniwiona i te sztuki podtrzymały ten stan. Lekko duszący zapach kadzidełka zatkniętego obok klawiszy do tego ślamazarne tempo i jestem szczęśliwa. Narkotynki wydawały się tu wskazane, ale zdecydowanie i bez tego muzyka spowodowała sfumato otoczenia. Nie mam pojęcia, dlaczego zwizualizowała mi się twarz całkiem młodego jeszcze człowieka, którego skóra bardzo wolno zaczęła opadać, a potem topnieć i spływać po kościach niczym wosk. Muzycznie to wszystko już oczywiście było. Fani Earth trochę narzekali, że zrzynka, ale podobieństwo jakoś specjalnie mi nie przeszkadzało. Dla mnie to był podobny klimat, ale do „kopiuj, wklej”  im raczej daleko.  I jednej i drugiej kapeli warto posłuchać. W każdym razie dobrze się było przy tym pogibać. Czarna woda zalała publikę.

Pitu pitu i nadeszła pora na kapelę o matematycznej nazwie X. Nie spodziewałam się za wiele. Sześciu chłopa wypluło z siebie to co miało do wyplucia. Możliwe, że komuś się ta zawartość podobała. Tzn najwidoczniej, bo kilka osób po mojej prawej wyrażało aprobatę.  Wyrzyganie wnętrzności na scenie jest jak najbardziej na miejscu, ale z mojej perspektywy ilość zamieszania muzycznego i ruchowego była po prostu zbyt duża. Bajzel, przesyt, cyrk na kółkach. Przerost formy nad treścią. O ile na nagraniach krzyki wokalisty są całkiem spoko, to na żywo nie trzymało się to kupy. Mylił się i sporo improwizował. Ciężko było doszukać się tam czegokolwiek poza darciem paszcz wokalistów, bo niestety było ich aż dwóch z tym, że ten z workiem na głowie przynajmniej nie musiał się potem tak bardzo wstydzić. Wycie przysłoniło wszystko co mogłoby tam być interesujące. Może taki był zamysł, nie wiem. W każdym razie za dużo prochów czy wódeczek przed gigiem nie sprzyja artystom. Na dokładkę wodzirej wkrochmalił się we mnie w dość słabym stylu. Nie mam pojęcia co sprawiło, że wytrzymałam to do końca. „Strzał w potylicę z pistoletu na wodę”.

To chyba nie był do końca mój wieczór, bo zawaliłam nieco robotę i umknął mi szwajcarski Sum of R. Z tego co pamiętam, odgrywałam wtedy partyjkę szachów i w szale bitewnym przeszło mi to gdzieś obok.

Przechodząc do meritum, jeśli ktoś chce zrozumieć o co dokładnie chodzi francuzom z Aluk Todolo – polecam wybrać się na ich sztuki. Ciężko mi będzie nie używać w tym miejscu „wyduszonych” nieco metafor, ale to co zobaczyłam, usłyszałam, a nawet odczułam na własnej skórze, to nie był jakiś tani, rzemieślniczy popis. Rytuał, okultyzm, trans – ci panowie dogłębnie rozumieją znaczenie tych słów. Zdecydowanie potrafią omamić odbiorcę. Już przy pierwszym kawałku odpłynęłam dość daleko od brzegu. Potem już tylko plątanina w meandrach dźwięków. Nie jestem pewna, czy przypadkiem nie lewitowałam. Mniejsza. Podkreślę to jeszcze raz – Aluk Todolo zyskuje bardzo wiele na żywo, żeby nie powiedzieć, że cel tej muzyki może być osiągnięty tylko w takich warunkach. Jeszcze żwawiej lejąc wodę, bo jakoś nie mogę się powstrzymać: bez napinki zatrzymali czasoprzestrzeń i powyginali ją we wszystkie strony. Nie mam pojęcia jak to lepiej ująć. Trzeba by mieć prawdziwe literackie zacięcie i operować słownictwem niedostępnym dla zwykłego śmiertelnika. Cokolwiek. Pulsacja, którą stosują powoduje, że można się dogrzebać w sobie czegoś pierwotnego. Mantryczność, a do tego ściany dźwięku gruchoczące twarzoczaszkę. Nie wiem jak jest naprawdę, ale odniosłam wrażenie, że ci chłopcy mają dość ciekawie w makówkach. Szczególnie perkusista, który z punktu widzenia egzorcysty jest beznadziejnym przypadkiem. Gitarzysta też niezgorszy – wywijał pedałami jak szalony (w ogóle czego on tam nie miał – co najmniej pięćset pedałów i pokrętełek od wszystkiego). Wprost proporcjonalnie do żywiołowości muzyki manewrował natężeniem światła w żarówce zwisającej nad perkusją – magia istnieje. Poruszając temat braku wokalisty: mimo iż jest to element, na który zwracam uwagę zawsze w pierwszej kolejności, to w tym przypadku jego nieobecność zupełnie mi nie przeszkadzała. Bardzo sprawnie całą plastykę wykonało instrumentarium i lokalizacja. Aluk Todolo to  kolejna trójca, która powoduje, że zaczynam kłaniać się w stronę minimalizmu. I nie chodzi o to, że im mniej rzemieślników tym bardziej ociosana budowla. Raczej o to, że czerń niczego nie tuszuje. Podkreśla za to cienie pod oczami po nieprzespanej nocy. Uwielbiam perliste solówki, ale zdaje się, że jest coś bardziej interesującego w jednym jasnym punkcie pośród mroku. A przecież to nawet metal nie jest. Jakkolwiek, mlaskanie z zadowolenia będzie rozbrzmiewać jeszcze długo.

Aha, zapomniałabym: w siateczce z biedy, w mojej szafeczce, kisi mi się sarnia racica, którą przytargałam z tego bardzo kulturalnego wydarzenia…Jeśli to była prywatna racica to proszę się do mnie zgłosić, odeślę pocztą.

2016-06-19 Lyon - France - Le Periscope - with Neige Morte & Sum Of R

Live Report  Aluk Todolo montre la voix
par Chloé Perrin
Aluk Todolo Lyon 2016
Le 19 juin dernier avait lieu à Lyon la dernière date de la tournée européenne de Sum Of R et d’Aluk Todolo, affiche tout à fait cohérente au vu de la capacité des deux groupes à se frayer une voie unique aux confins du rock, du metal extrême et de la musique expérimentale.

Accompagnés pour l’occasion par les locaux de Neige Morte pour rafraîchir l’ambiance entre leurs sets, c’est un plateau exigeant, captivant et varié que le Périscope nous a proposé ce soir-là et le public ne s’y est pas trompé, venant nombreux faire l’expérience de trois combos singuliers dont la musique est à vivre encore plus qu’à écouter.

Récit d’une soirée en triptyque.

Artiste : Aluk Todolo, Neige Morte & Sum Of R
Date : 19 juin 2016
Ville : Lyon
Salle : Le Périscope

Ce sont les Suisses de Sum Of R qui en déploient le premier pan. À partir d’une configuration très simple en duo, soulignée par une esthétique sobre et léchée, Reto Mäder (guitare, basse, FX) et Jason Van Gulick (batterie) génèrent une atmosphère sombre et dense très immersive. Leur interprétation de ce que, faute de mieux, on appelle post-hardcore et post-metal, instrumentale, est en effet propice à la contemplation voire à l’absorption la plus complète : entre doom écrasant et éléments post-rock plus émotifs, riffs vrillant les tympans et finesse tenant autant de la grâce (les cymbales « jouées » avec un archet !) que de l’inquiétante étrangeté (les sons synthétiques qui instillent le malaise), leur musique a la séduction froide d’un paysage désolé. On pense – l’absence de voix et les tonalités post-rock sans doute – aux Américains de Russian Circles, mais avec des accents beaucoup plus lourds et menaçants. Les spectateurs sont peu démonstratifs mais semblent hypnotisés, littéralement sous le charme. Les Suisses quittent la scène après un set dense qui a à la fois convaincu la fosse déjà massive en ce début de soirée et installé une atmosphère propice à la méditation voire au recueillement.

Si Sum Of R évoquait une mélancolie crépusculaire, on monte en intensité avec les Lyonnais de Neige Morte qui délivrent un black metal hybride et malsain. Groupe le plus extrême dans ses sonorités de la soirée, cumulant les effets des riffs glaciaux et des rythmes trépidants du black à la norvégienne, d’une voix (la seule de la soirée !) parfois quasiment grind et de rythmiques souvent déstructurées, il laisse une partie du public sur le carreau, l’autre à l’inverse semblant fascinée par la variété tortueuse de la musique du trio et l’énergie proprement stupéfiante déployée par les musiciens. Fidèle à l’esthétique réfrigérante du black metal mais n’hésitant pas à prendre des libertés de forme – pas d’oripeaux, longs passages abstraits –, le groupe trouve ainsi sa place dans un line-up qui privilégie l’expérimentation et propose d’évoquer l’obscurité sous toutes ses formes.

Enfin, c’est à leurs compatriotes d’Aluk Todolo qu’incombe la tâche de refermer la soirée avec un troisième acte manifestement attendu du public qui se presse désormais dans le Périscope. En effet, en plus de dix ans d’existence et avec à son actif des sorties aussi marquantes qu’Occult Rock en 2012 et Voix plus récemment, le trio s’est sculpté un son aussi unique que ses performances live, connues pour leur esthétique dépouillée et leur qualité méditative voire hallucinatoire. Et malgré la fatigue de fin de tournée et les attentes élevées du public, force est de constater que la magie opère : les musiciens, sobrement vêtus de noir, entrent en scène devant un simple backdrop sur lequel est projeté leur logo – une lettre issue de l’alphabet énochien de l’occultiste John Dee –, et dès les premières notes de Voix, qu’ils joueront en entier, les spectateurs sont captivés, et ne peuvent que les suivre sur la voie qu’ils ouvrent pour eux.

On parle souvent de mélange de krautrock et de black metal pour décrire la musique du combo ; si on y trouve bien des éléments de l’un et de l’autre, elle n’est en réalité aucune des deux, mais un réagencement unique d’emprunts à ces styles et à d’autres – rock progressif, post rock, noise, ambient, etc. – que le groupe qualifie d’occult rock, au sens littéral et pas au sens de rock retro 70’s que l’expression a pris ces dernières années. En effet, malgré sa dimension abstraite et méditative, les éléments rock familiers qui composent cette musique l’incarnent et lui apportent une clarté irrésistible. Emmenée par une rythmique lancinante (le batteur, les yeux révulsés, comme possédé, impose le respect !) et une basse hypnotique, elle tisse riffs, arpèges et effets sonores variés sans jamais perdre l’auditeur.

Alors que les groupes expérimentaux ont parfois tendance à être abscons, surtout en live, ce n’est pas le cas d’Aluk Todolo qui, en maintenant une certaine tension pendant toute la longueur de son set, ne perd jamais son public. Et si l’alchimie semble si bien fonctionner entre la salle et le groupe, c’est sans doute qu’elle se produit d’abord sur scène : les trois musiciens, se faisant face en triangle derrière la simple ampoule qui est la marque de fabrique scénique du groupe depuis ses débuts, semblent perpétuellement en communication, connectés les uns aux autres jusqu’aux dernières minutes du concert qui arrivent très vite, et laissent le spectateur avec l’impression étrange d’avoir parcouru une distance infinie en un laps de temps très bref.

Une fin en apothéose pour une soirée riche et stimulante, prouvant en trois groupes que le rock n’est définitivement pas mort, et mieux, qu’il est encore capable de métamorphoses passionnantes.

Live report : Chloé Perrin

2016-07-22 Germany - Chaos Descends Festival - with Revenge, Mysticum, Dead Congreagation, Arthur Brown...
marastmusic.com
Tak tak stojím, hledám, kam mi odešly brýle a jsem zralý akorát odpadnout, ale stále jsem natolik odhodlaný vidět i poslední kapelu, že se opírám o zábradlí v první řadě a vyčkávám, než se rozsvítí ona pověstná žárovka uprostřed pódia. Aluk Todolo jsem letos viděl už potřetí (kdo z vás to může říct? Ha!), a i když ten jejich set je stále stejný (ano, opět hráli celou svou poslední desku Voix), vždy mě překvapí, jak skvělí naživo jsou. Hlavně jejich bubeník Antoine (který je mimochodem super týpek - celý festival se někde naprosto ožralý včetně dne, kdy vystoupili, motal), jenž hraje jako smyslů zbavený, ale i rovný baskytarista s kytaristou, který naše uši vůbec nešetřil. Ze všech jejich koncertů, které jsem měl tu šanci vidět, měl tenhle nejmetalovější zvuk, ale rozhodně nemohu říct, že byl špatný. I přes pokročilou hodinu svými rytmy mávali se zbytky přeživších, jak se jim zlíbilo. Vzhledem k tomu, že je netlačil čas, došlo i na přídavek v podobě Occult Rock VII a VIII. Dvě hodiny ráno, žárovka zhasíná a konec. Říkám to sice furt dokola, ale musím znovu, ano, Aluk Todolo jsou jedna z nejlepších live kapel, co lze vidět, a jsem rád, že se mi to podařilo letos rovnou třikrát. Ale teď už spát!

2016-08-05 Bretagne - France - Fort de Bertheaume, Festival Visions
ouest-france.fr

Visions, c’est l'été indé à Plougonvelin

Brest - Modifié le 07/08/2016 à 11:20 | Publié le 06/08/2016 à 16:46
[...]Sur la deuxième scène, l’ambiance est électro. Encerclée par les murs et alors que la nuit va tomber, cette scène formera un cocon bien éclairé. On lui préférera l’horizon de la première scène, plus vaste, plus propice au voyage. Voyage offert par Aluk Todolo et sa musique instrumentale, teintée de rock psyche, de noise, de black metal et de doom, serti d’effet lumineux, le trio a donné un set excellent et hypnotique. Une révélation. [...]


2016-08-05 Bretagne - France - Fort de Bertheaume, Festival Visions
samedisoirsansinternet.wordpress.com
Je suis très content d’avoir vu Aluk Todolo parce-que je devais les voir au Hellfest mais ils avaient annulé, je ne sais plus qu’elle année c’était. Or donc, je connaissais un peu le boulot drone/doom du groupe et j’étais curieux de voir ce que ça peut donner en live. On a pas été déçu pour un sou, c’est très très bien. On sent le show maîtrisé, travaillé, jusqu’à ce que même quand le groupe lâche les chevaux ça semble contrôlé. Ça ne retire pour autant rien à toute la force rentrée que dégage Aluk Todolo, qui donne un concert très prenant. Oserais-je inventer un concept pour décrire ce que j’ai ressenti ? J’aimerais pouvoir parler de « pogo introspectif », on est pris par la musique mais comme c’est de l’instrumental très dense, ça ne donne pas envie de sauter partout. Juste de bouillir à l’intérieur de soi. Et puis aussi c’était rigolo d’observer les musiciens prendre des poses ultra-métal.

2016-08-05 Bretagne - France - Fort de Bertheaume, Festival Visions
happiness-in-uppsala.fr

VISIONS 05 août 2016 _0362205 août 2016

Aluk Todolo, les doomeux français, ont électrisé le public avec leur concert bien efficace éclairé par une grosse ampoule, spectacle saisissant qui illustrait parfaitement leur musique âpre et hypnotique.

VISIONS 05 août 2016 _0342205 août 2016

Je pense être resté un bon moment sans bouger l’appareil photo dans le main, juste concentré sur les variations subtiles (et oui) de leur musique. On peut parler de voyage sonique mental qui a duré tout leur set et qui m’a laissé un souvenir ému tout le reste du festival.

VISIONS 05 août 2016 _0402205 août 2016

2016-08-05 Bretagne - France - Fort de Bertheaume, Festival Visions
noisey.vice.com
[...] Même en étant à fond dans le truc, difficile de tout connaître. On peut savoir gré aux programmateurs de n'avoir pas fait dans la facilité, et d'avoir toujours privilégié le bizarre, l'obscur, le mystérieux. Il a pu parfois, dans l'euphorie ambiante, régner un certain amateurisme, et on peut sans mal s'avancer à dire, sans vouloir vexer personne, qu'un certain nombre de formations n'ont pas réussi, malgré de bonnes intentions, à jouer mieux qu'approximativement mal. N'appartenaient pas à cette catégorie les beaucoup-trop-bons-techniquement Aluk Todolo, les génies-au-cube Roberto Succo, les jamais-décevants The Oscillation, le roi-du-cool-de-droit-divin Bernardino Femminielli, les parait-il-super UVB76 et le légendaro-légendaire Gerald Donald aux commandes de Drexciya. Pour un vrai point de vue objectif sur la qualité musicale du festival, adressez-vous toutefois de préférence à un autre témoin. [...]

2016-08-19 Porto - Portugal - Cave 45 - Amplifest - with Neurosis, Prurient...


Amplifest – 1º dia (19/08/2016) Carlos Vieira Pinto / Setembro 4, 2016 /

A sexta edição do Amplifest apostou na diferença desde o início. O habitual fim-de-semana especial de outono foi antecipado para o abrasador mês de agosto e o festival prolongou-se por quatro dias, constituindo a “Extended Experience”, sendo dois dos dias de acesso limitado.

A experiência completa passa não só pelo que nos oferece a promotora Amplificasom mas também pelo que nos oferece a cidade, pelo que a escolha do Cave 45 para iniciar esta edição do festival não foi um mero acaso. Situada bem no centro da vida noturna da Invicta, foi a sala ideal dar a conhecer aos forasteiros a forma de viver no Porto.

O cardápio musical deste preâmbulo fez-se através do regresso dos franceses Aluk Todolo, criadores de um dos momentos mais profundamente gravados na memória daqueles que estiveram no Amplifest 2013.

Durante cerca de uma hora de rock oculto, recorreram apenas ao mais vulgar trio de instrumentos e uma lâmpada (e depois mais uma) para reproduzir o disco lançado este ano, VOIX, e guiar todos os presentes por uma trip psicadélica, que não deixou ninguém indiferente.

Um aperitivo que serviu para nos colocar no espírito daquele que a Amplificasom prometeu ser “o melhor Amplifest de sempre”.

2016-08-19 Porto - Portugal - Cave 45 - Amplifest - with Neurosis, Prurient...
metalimperium.com

Reportagem: Amplifest - Dia 0 @ Cave 45, Porto, 19/08/2016


Mais que um festival, afirmam ser uma experiência. Dizem no início nem saberem o que era um rider. Uma coisa é certa, o bom gosto corre nas veias. Agora, com a sexta edição, concretiza-se um velho sonho, mas esse vem mais para o fim. Agora é ainda o início, o dia antes do primeiro, aquele dia em que a minoria dos amigos acede a uma cave nas ruas do Porto para ver um concerto e ouvir um disco.

Tudo seria mais fácil, se o festival se preenchesse com dezenas de nomes sobrepostos, mas aqui não se pretende preencher uma longa lista de “já vi”, preferindo-se um pequeno grupo de “ouvi e vi”. Não é um festival para passar, é para estar. É uma experiência.

Cave 45, bar de Rock, palco numa cave escura, numa rua movimentada como todas as do centro portuense, um nome só para a noite: Aluk Todolo. Francês, com raízes no Black Metal, o trio repete a passagem pelo Amplifest, onde tinha tocado em 2013. O conceito foi repetido, uma lâmpada cuja intensidade luminosa varia com a descarga decibélica desenvolvida ao longo do espectáculo. Esta mesma lâmpada ilumina o palco. Dentro do espaço reduzido do Cave 45, o efeito é exponenciado. Não aconselhável a claustrofóbicos. Se o guitarrista Shantidas Riedacker é o elemento mais expansivo, o baterista Antoine Hadjioannou é a força motriz. A actuação do grupo baseia-se na maratona percussionista deste, que ao longo de quase uma hora obtém sucessivos ritmos da bateria. Não há aqui a pretensão de afirmar que o tema X ou Y foi executado, antes a necessidade de explicar o transe em que se imerge a meio da actuação do trio.Sem nenhuma comunicação, para lá do natural agradecimento, e após uma breve pausa, o colectivo regressou ao palco para algo que pareceu improvisado, esteve para lá do simples encore e pareceu mais uma actuação de agradecimento face à boa recepção. O resultado foi nova dose decibélica, embora numa toada geral, mais doomíca que a anterior. Genial.

Após uma tal devastação sonora, já eram poucos os que ficaram para a pré-escuta do novo de Mono, com as habituais melodias delicadas e hipnóticas. O corpo já não aguentava.

Texto e fotografias por Emanuel Ferreira
Agradecimentos: Amplificasom

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2016-08-19 Porto - Portugal - Cave 45 - Amplifest - with Neurosis, Prurient...
pelecanus.net
Fraichement arrivé à Porto, me voilà parti en direction de la Cave 45 pour démarrer avec un programme light cet Amplifest 2016.  En effet, ce premier jour est composé d’un unique concert suivi d’une session d’écoute en avant première du dernier album de Mono.
Jour 1 – Cave 45
C’est donc la formation française Aluk Todolo qui se charge d’ouvrir les hostilités. Formule à peine galvaudée quand on connaît un temps soit peu leur musique. Après les avoir ratés en juin à Lyon, j’étais très curieux de voir ce que leurs longues compositions pouvaient donner en live. Je dois avouer que je préfère ne pas m’aventurer avec eux sur le terrain des étiquettes. Je synthétiserai plus mon ressenti au niveau de l’ambiance. Déjà la salle se prêtait parfaitement à ce type de concert. Le public est au plus près des musiciens, la salle est basse de plafond et sombre (le groupe a d’ailleurs un éclairage conceptuel très minimaliste). Bref, l’endroit était propice à l’immersion. Et ce fût le cas. Cette musique se fait frontale, mais aussi complexe (ce qui m’a fait décrocher à un moment je dois avouer). Collé au premier rang, j’ai eu par moment le sentiment de subir (avec mon plein consentement) cette adéquation entre des sons abrasifs, des passages d’une belle technicité jouant avec les repères habituels… Et puis arrive la fin. On ne se sent pas mitigé mais on a besoin de temps pour bien apprécier ce qui s’est passé. 

2016-08-19 Porto - Portugal - Cave 45 - Amplifest - with Neurosis, Prurient...
ore.lt
Vieta, iš tiesų primenanti urvelį (talpinanti iki 200 žmonių), sausakimša. Visur tvyro tirštutėlis rūkalų debesis – pasirodo, Portugalijoje rūkoma viduje. Visokeriopa tirštuma – tiek oro, tiek žmonių – su festivalį pradėjusia grupe sudera nepriekaištingai. Paryžiečiai Aluk Todolo kuria sodrų, tamsų, krautrock priemaišų tirštą monolitą. Gyvo pasirodymo metu scenoje kybanti spingsulė, nuožmių veido išraiškų būgnininkas, įsisiūbuojant occult rock ritualui vienalyte tampanti klausytojų masė – pirmadiẽnis “Amplifest” patyrimas įstabus. Pradžia puiki!

2016-11-11 Nottingham, England, Angel Microbrewery - with khost & Nacht Und Nebel
themidlandsrocks.com
Undergone by Jason Guest
Something happened tonight. I’m not altogether sure what it was but something happened tonight and I’m yet to understand the full effects of the experience. Having witnessed Birmingham’s Khost (Bandcamp; Facebook) at the Hare & Hounds in Birmingham recently in support of Anaal Nathrakh, I kind of knew what to expect from their set, and maybe it was the performance or maybe it was the intimacy of the venue or maybe it was both, but somehow this evening their set had much more impact. With nowt but a very-down-tuned guitar and bass, a down-and-very-doomed vocal, a dragged-down-to-hell-tempo drum machine and unnerving sounds and samples in their armoury, the darkened duo cast a menacing and discomforting shadow that loomed long and large over this riveted audience
Before their set, Aluk Todolo (website; Bandcamp; Facebook) prep the stage – by which I mean switch on a light that projects the band’s sigil against the back wall and suspend an over-sized light bulb at the front of the stage at the eye level of the audience, switch a light on beneath it to both illuminate it and cast an enigmatic shadow on the high ceiling above us all. And there they leave us, atmospheric music playing over the PA and a distinct sense of anticipation in the air. After a while, the lights go down, darkness surrounds us, and the three musicians make their way through the crowd to the stage and take up their instruments. Applause. And then, quickly, silence. What comes next is part performance, part composed exploration, part ritual, and part passage into something almost ineffable.
Quickly subsumed by the unfurling hypnotic textures and penetrating rhythms that emanate from the stage, the musicians, their instruments and the crowd soon blur into the room and its imposing blackness to leave only the suspended bulb to radiate its incandescent response. Rhythms pulsate and beats throb, bass grooves captivate and enchant, and contorted chords and incensed and passionate passages converge amid layers of delay, reverb and feedback. Intensifying as it makes its ascent, the music moves ever forward, ever onward and ever deeper into the collective mind of the mesmerised crowd, its heads, feet and bodies taken to the tide that washes in, over and through them. Faces disappear into darkness, the room disappears into nothingness, and a transformation, maybe a transportation takes place. And we are nowhere but in some very present space between words and worlds.
Condemning, cathartic, euphoric and cacophonous, the trio’s colossal voice carries us over into some vehement and vigorous space beyond the self, beyond the tangible and far beyond the existential into the mystical and the magical. While the guitar goes down and the effects box is taken up to give some sort of shape to the feedback and the noise, the bass and the drums propel the magnificence. Ever-shifting and ever-evolving, and with a curious tranquillity at its centre, the performance of their gargantuan shape-shifting compositions overlap and intertwine for an overwhelming and all-consuming experience. Ritualistic and tribal, psychedelic and enthralling, the rhythms, dynamics, moods, textures, tones and timbres are compounded with a meditative determinism that make this one-hour performance feel like an eternity in an instant. And when the music’s over, temporarily stirred from their diurnal slumber, the senses and the spirit return to the room simultaneously charged and beaten. Like I said, something happened tonight. I’m not altogether sure what it was but I’m yet to understand its full effects…

2016-11-09 London, England, Corsica Studios - with From the Bogs of Aughiska & Mortichnia
theindependentvoice.org

Somewhere in some back alleys behind Elephant and Castles tube station in London UK, something very dark is brewing! In Corsica Studios , a much-loved and respected club, live music and arts destination, is an obscure  gathering of Underground Atmospheric Black Metal fans of Irish bands Mortichnia and From the Bogs of Aughiska as well as  French band Aluk Todolo.
The small intimate venue, packed already when the opening band Mortichnia starts, is probably the perfect setting for tonight’s bill. Coming freshly from Dublin-Ireland, it comes as a surprise to see that the singer of the band is missing. Nevertheless, the band ,with its sound of Black and Doom, does great at setting up the atmosphere : The guitars of D and L are shrieking, ripping spine chilling riffs making us feel cosy; B on bass has a strong stage presence and delivers greatly; all supported by P with some killing drumming. 30 minutes pass in a flash and I am left wanting more of them. Mortichnia is definitely one to keep an eye on.
Up next, another Irish group- From the Bogs of Aughiska. Mastermind Conchúir O’ Drona gave birth to this one of a kind  Dark Ambient/Black Metal project in 2009. All three musicians are dressed similarly with black trousers, white shirt, black tie and balaclava. Behind them is projecting a black and white video of rural Ireland as well as cliffs, churches and cemeteries. For 50 minutes the three members captivate the audience, there is a hypnotic power to this band. The eerie creepy fusion of sounds has an unsettling feeling and once they finish you are left wondering, “what just happened?”
Tonight’s headliner of an occult trance themed evening is the French band Aluk Todolo. The instrumental trio started in 2004.T heir sound could be defined as Psychedelic Black Metal, something I am very new to and brings your mind to a trance like state. There is magick going on with this band,and I am very glad to finally have been able to see them perform live.
Tonight was all about darkness as well as pushing the boundaries of genres we are all too familiar with. Cosmic Carnage and Old Empire manged to present a bill that is one of a kind and I bet all of us felt very lucky to witness it.
www.cosmiccarnagegigs.co.uk/ www.old-empire.co.uk/
Review by Sabrina Selkis

2017-02-03 New York, USA - Saint Vitus Bar - Stardust VI - Aluk Todolo plays Occult Rock
audiostream.com

Brooklyn's Dark Night Of The Soul: Aluk Todolo

It was all Ola's idea.
French black metalists Aluk Todolo closed the evening's set at Saint Vitus on February 3rd as part of Stardust VI: Dark Nights Of The Soul, which happened to be the anniversary of my father's death. I picked up Stephen Mejias on my way to Brooklyn where we met John DeVore and Alex Halberstadt at the delightful Milk And Honey Cafe wherein we shared fine cocktails, conversation, and dinner. Fully sated, Stephen and I bid John and Alex ado as we headed over to St. Vitas, just a few chilly doors down Manhattan Avenue, to meet Ola and his wife, Emily, for a night of black metal.

I wasn't really digging the first few bands, finding greater interest drinking in the sights and long-haired, heavily-bearded, tattooed and black-hoodied drama of St. Vitus during Stardust VI. Then Aluk Todolo happened.

An instrumental three-piece comprised of Antoine Hadjioannou drums, Matthieu Canaguier bass, and Shantidas Riedacker guitar, the band went from 0 to 180 in seconds flat, filling St. Vitus with their sound & fury energizing all with walls of awe.

I hadn't done any preparatory listening and didn't know the music of Aluk Todolo until I heard it, live. Within moments, I felt right at home settling into their manic dark psychedelia. There's no thing I like more than being held in time by a live band, their music never letting go, not even for a split second. Aluk Todolo kept me on their razor's edge throughout, even when Antoine beat part of his drum kit to the floor.

I have to admit I had a vague, cartoon-like idea of what an evening of dark metal would be. I was wrong. Delightfully wrong. There's deep magic in the music of Aluk Todolo, deep black magic, and I continue to reap its rewards through memories and recordings. What an idea it turned out to be.

2017-02-09 San Francisco - USA - Elbo Room - with Common Eider, King Eider & Alaric
heathenharvest.org
While I once lived in San Francisco, this recent trip was a welcome time of realizing that I no longer recognize the place which was my favorite escape when I was a teenager. It had been a week filled with oddities and frustration, but thanks to a night of being reminded why I’m a fan of black metal (thanks to Mayhem, Inquisition, and Black Anvil), I was ready to end the trip in the best way possible:  by seeing two of my favorites current bands from the Bay Area, Alaric and Common Eider, King Eider, as well as two new discoveries in Insect Ark and Aluk Todolo. This night was the third-to-last date of a West Coast tour Aluk Todolo and Insect Ark were doing. It was presented by Eternal Warfare Records and Perfect World Productions after the projects appeared at Stardust VI: Dark Nights of the Soul in New York earlier in February.

Alaric

After arriving a bit early and walking to the upstairs area of Elbo Room in the Mission district, I was ready to be overwhelmed with music and done with anything else that had been on my mind. Alaric would start the night, and they started it very well—even amidst some initial technical difficulties (which unfortunately continued to affect other artists throughout the night). Blending influences of genres such as death rock, punk, doom metal, and others, Alaric never disappoints. First discovering his former band Dead and Gone, Alaric’s vocalist Shane Baker has become an influence of mine insofar as how I will continue to approach my own vocal style when I perform or record. He is completely engaged with the music; there is no question, and his focus is a sight to see. The textures added by keyboardist Thomas Dimuzio continue to expand and enrich the sound of Alaric; it only makes me more excited for Alaric’s continued evolution. Their End of Mirrors record was a favorite of mine, and hearing songs like “Adore” live only remind me of why that was so.

Insect Ark

Next in the lineup would be Common Eider, King Eider—possibly the most different or unique band sonically on the lineup for the evening, even though I feel that every artist fit very naturally together. With Kevin Gan Yuen, known for his work with Sutekh Hexen as well as other bands, adding his guitar to fill the expansive sound of CEKE, the lights were turned off and candles were the primary light on stage. It’s performances like this that remind me of why I hate being a photographer; because I’m a musician, I know that live music is incredibly intimate. With a camera present, even if it’s not meant to be, it feels like I’m an intruder; it is as if I’m trying to document ritual of a private nature. I did take a few photos, but I spent most of the evening with eyes shut and making a conscious effort to connect with the music. The droning, atmospheric sounds achieved during Common Eider, King Eider’s set were transformative and relieving; I felt a distinct relaxation overcome my mental busyness, and I know I was all the more aware of the music that evening thanks to this experience. Vocalist and instrumentalist Rob Fisk ended the performance by thanking the audience for coming and asking that we remember to love each other. While this present time of history is a dark one and many feel threatened, it is all of us as individuals that have the ability to act on behalf of our communities in an effort to move towards change, solidarity, and unity.

Aluk Todolo

While there is no doubt that I enjoyed every set that evening, I was completely taken aback by Insect Ark. A duo project by Dana Schechter (Michael Gira‘s Angels of Light/Bee and Flower) and Ashley Spungin (Taurus), their music features the use of bass, lap steel guitar, drum set, and electronics, creating astonishing displays of sound design. “Portal/Well,” the title track off their debut album, was a particular highlight of the evening for me; it starts with dense electronics and distinct sense of tension in the drumming. The music of Insect Ark seems to possess a very natural pulsating, rhythmic feel to it which is immediately engaging. I highly recommend their music, especially for those who favor dynamic instrumental projects akin to work by Wrekmeister Harmonies.

Common Eider, King Eider

Headlining and completely leveling the audience would be Aluk Todolo—the instrumental trio from Grenoble, France. I don’t know much about Grenoble or France in general aside from having spent a combined two weeks there recently, but the music these gentlemen perform is startling, to say the least. Performing primarily material from their 2016 release Voix, their live performance is not just a musical experience, but very much visually driven. With a sigil-like logo lighting the back wall and a singular hanging light bulb that would change in brightness and dimness throughout the performance as well as one light on stage directly under the light bulb, it all made the music come together in an altogether unique way. The listening experience at one’s home is equally engaging, but the vitality these three musicians bring to their music is fascinating and transcendent. I could go on, but words fail when it comes to music of this nature. It’s rather primal and, as I said initially, startling, but somehow I also found it to be transcendent and therefore even meditative to a degree. I recommend checking out all four bands very highly if you aren’t already familiar.

by Ben Manzella

2017-04-18 Belgium - Kortrijk - The Pit´s - with Witch Trail
gonzocircus.com

Een eentonige bergketen
We kwamen deze keer voor twee bands waar we al veel goeds over hadden gehoord. Van Aluk Todolo hebben we zelfs muziek in huis, die we interessant en goed genoeg hadden bevonden om de benenwagen te nemen.
Witch Trail wordt als nieuwe Gentse sensatie gepromoot. Het trio begon snedig aan hun set, die een beetje tussen diverse genres in valt. Veel noiserock, wat postrock, wat metal, wat indie, wat black en een drummer en gitarist die elk nu en dan een paar nootjes zongen. De muziek die het trio bracht klonk behoorlijk technisch en in eerste instantie ook heel afwisselend, gelaagd en boeiend. Maar na een kwartier kregen we de indruk dat Witch Trail eigenlijk voortdurend hetzelfde nummer bracht, met dezelfde trucjes, wisselende passages, uitbarstingen en rustmomenten. Pas helemaal naar het einde van de set toe klonk Witch Trail weer wat meer bevlogen.

Het trio Parijzenaars van Aluk Todolo evolueerden van black metal naar krautmetal met uitstapjes naar alles daartussen in. Indrukwekkend bij de opstelling is het immense drumstel, met cimbalen die op Lemmy-hoogte stonden opgesteld. Een medetoeschouwer proclameerde dat Aluk Todolo vijf huizenblokken verderop nog was te horen, en daar kan best iets van aan zijn. De geluidsmuur die het trio optrok heeft namelijk ook baat bij een hoog volume. Laag boven laag tot een soort geluidsmuur annex brij ontstaat totdat ieders oren er voor een paar weken gaan van tuten, zoiets. Vooral de drummer wist te imponeren, al deden de andere twee metalheads net zo goed hun best. En dat was meteen een beetje het euvel met dit concert. Aluk Todolo mag dan ooit wel metal of iets waarin metal een groot ingrediënt was, hebben gespeeld, nu blijven alleen de poses en een indrukwekkend drumstel over. Net als bij Witch Trail klonk de band na een tijdje wel heel eentonig. Krautrock mag dan wel op herhaling leunen, teveel is teveel. De Fransen speelden al eerder in de Pit’s, hoorden we van andere aanwezigen, en wisten toen wel een zeer positieve indruk na te laten. Diezelfde mensen vonden er, net als ondergetekende, deze keer niet veel aan. Ach ja, het waren ten minste mooie cimbalen.

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
roadburn-festival.com
Aluk Todolo will spew their noxious fumes all over again; playing Voix in its entirety
When Aluk Todolo step on stage, the whole universe around them seems to reduce itself to that one point of singularity – the light bulb. You know? The light bulb they have pending over themselves, which flickers, dims and flashes to the rhythm of the French trio’s bizarre mix of black metal and krautrock and the noise that ghosts make when they die and other stuff.
You’ve seen it, you were probably there in 2011 when Sunn O))) invited them to Roadburn as part of their curation, a year before they dropped their career-defining effort, Occult Rock. That surreal album became their light bulb release – just like, in those live shows, all you can focus on while the punchy, manic darkness beats and slithers all around you is that damn hypnotic light bulb, it seemed that the crazy appeal of Occult Rock would hang off Aluk Todolo like a stalking shadow forever. It will, in a way, in a good way, mind you, but this year they have proved the source of this ill-lit energy is still very much brimming with stuff to pour out.
Voix is the name of the beast that has been haunting us since February this year, and it’s been slowly sinking in and revealing itself as a worthy successor to its famous big brother of 2012. Rock-solid and uncompromising, it gives very little to the listener as first introductions go – a massive single piece, divided into six movements titled only by their length, that’s all you have to hang on to. But that’s what Aluk Todolo do best, casting you away to the elements only to recover you straight away by force of their obsessively repetitive, oddly groovy – in an angular, jazzy way – rhythms, of their harsh but vague riffs, of their screechy, uncomfortable nature, their pitch black psychedelia. And that light bulb, that damn light bulb.
Obviously, we thought it was time to let loose this stink bomb on the festival line-up again, and so Aluk Todolo will come over to darken Roadburn‘s doorstep, and perform Voix in full on Saturday, April 22 at the 013 venue. And they’ll bring the light bulb.
José Carlos Santos, October 2016

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
appeldestympans.fr
Un trio grenoblois, mêlant black métal, noise rock ou encore rock psychédélique, le tout de façon instrumentale. Et moi, l’instrumental, ça me parle énormément. Quoi de mieux pour apprécier un morceau que de se laisser bercer par des longs riffs de guitares soutenus par une basse rythmée ?

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
opduvel.com
De verwachtingen zijn hooggespannen voor het optreden van het Franse Aluk Todolo, dat evenals Ahab aantreedt in de Green Room. De band is niet te plaatsen in een standaard metalgenre. Invloeden van krautrock, psychedelische rock, noiserock, doom en black metal zijn te ontwaren en het (gitaar)experiment wordt niet geschuwd. Op plaat klinkt dat verfrissend en vandaag in Tilburg oogst de band ook groot succes bij het in grote getale opgekomen publiek. Maar Opduvel vindt er geen bal aan. Aluk Todolo live betekent dat bas en drums (met opvallend veel bekkens) een repeterende basis leggen waaroverheen de gitarist vrij spel heeft. Shantidas Riedacker gebruikt die ruimte niet voor het spelen van riffs of standaard solo’s, maar speelt experimenteel, daarbij veel gebruik makend van effecten. Daar is op zich helemaal niets mis mee, maar de muziek mist wel een punch en het gitaarspel klinkt vaak strontvervelend. De showelementen, bestaande uit veel rook bij het drumstel en het spelen met een gloeilamp vooraan op het podium, kunnen de muzikale armoede niet verhullen. Datzelfde geldt voor het spel met het effectenbord, zonder gitaar. Maar het applaus aan het einde is groot, misschien ontgaat Opduvel hier iets.

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2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
zwaremetalen.com
Dit jaar is er opvallend veel black metal te vinden op Roadburn, en met name de zaterdag laat de enorme diversiteit van het genre zien. Eerder vandaag waren daar Laster, Wolvennest en Ultha, en later op de avond zullen we Mysticum aanschouwen. Nu is het echter tijd voor Aluk Todolo. Vorig jaar kwam de band met het uitmuntende album Voix en daar mogen de aanwezigen nu van gaan genieten. De kleine zaal van de 013 is volkomen afgeladen voor de trippy, repetitieve en polyritmische black metal. Voor sommige mensen blijkt het wat teveel te worden en daardoor moeten die worden afgevoerd door de beveiliging. Het is echt niet zo gek, gezien absurde atmosfeer die de heren weten op te wekken met de wervelende, misselijkmakende overgangen van ritmes en hooks. De zorgvuldig uitgekozen verlichting draagt bij aan een perfect plaatje van een van de best onthaalde albums van vorig jaar. (UT)

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
goliathisdead.com
Aluk Todolo deslumbran y Disfear noquean
Por su condición de escaparate único, Roadburn permite presenciar grandes actuaciones de las bandas participantes, así como presenciar setlists exclusivos, aunque también, y ahí reside buena parte de su magia, experiencias que trascienden la simple vivencia audiovisual. Los franceses Aluk Todolo sirvieron en bandeja una de esas (cuasi) epifanías en la Green Room, tocando de principio a fin su reciente ‘Voix’, y acompañados por esa luz de intensidad cambiante con la que visten su puesta en escena según la potencia de sus acordes. Aquí tratamos de fuerzas primigenias y de cómo su progresión altera el estado de las cosas. En este caso, el de las emociones de los asistentes, conscientes de que algo mágico estaba sucediendo. Brillantes.

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
nmth.nl

Aluk Todolo op Roadburn 2017, Green Room, foto Roy Wolters
De aankleding op het podium is treffend voor de instrumentale Kraut / black-rock van deze Fransen: een soort olielamp is de enige lichtbron op het podium zelf. Wat het drietal vanavond uit de hoed tovert is een indringende trippy séance die zijn weerga niet kent. Door hypnotiserend repetitieve ritmiek en ijzig koude gitaar-spanwijdtes beland je bijna in een catatonische staat. Donker als de nacht wordt het begin van dit jaar uitgekomen album ‘Voix’ integraal over je uitgestort. De formatie zelf noemt het occult rock, het leidt je naar een dreigende, transcendentale atmosfeer. Deze hangt aan één kant in occulte black metal en aan de andere in enorm bedwelmende Kraut. De Fransen creëren met hun indringende mix een hogere spiritualiteit, die je bijna ongemerkt doet verdwijnen in de rituele klanken. Met psychedelische improvisatie voert Aluk Todolo je door gruizige, noisy black metal. De Fransen stapelen daarbij subtiel en met een sonische gelaagdheid om u tegen te zeggen. Gevaarlijk onvoorspelbaar en erg raak, binnen een ogenschijnlijk minimaal opgezet stramien dat door de compositie heenloopt. Aluk Todolo brengt totale vervoering, het moge duidelijk zijn. Hun occulte mis slaagt met vlag en wimpel. (JdR)

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
pelecanus.net
Je sors de Wear Your Wounds, il est trop tard pour aller voir Ahab (non pas que j'en ai spécialement envie, ceci dit), et le reste ne me branche pas plus que ça; j'en profite donc pour faire une pause, avant de repartir à l'attaque avec Aluk Todolo, encore un groupe auquel je n'ai jamais accroché.

Pour ceux qui n'ont jamais vu Aluk Todolo, l'une des particularités du groupe est de jouer avec un éclairage on ne peut plus minimaliste, à savoir une grosse ampoule accrochée devant la batterie, qui s'illumine plus ou moins fort au rythme de la musique. C'est plutôt cool, et ça marche à merveille avec l'esthétique du groupe, allant chercher du coté de l'esoterisme, mais sans non plus en faire des caisses. Musicalement, on est quelque part entre le black metal et le krautrock: des riffs répétitifs et hypnotiques, invitant le spectateur à se laisser porter par le courant. Je pense toutefois que je n'étais pas dans le bon état d'esprit (ou peut-être pas à la bonne marche sur l'échelle de la sobriété) pour réussir à me plonger dans le show, car j'ai très rapidement commencé à trouver leur musique un peu trop pesante et oppressante. Je reste cependant intrigué par l'univers du groupe et serais bien curieux de les revoir dans de meilleures conditions (à savoir, plus sobre, sans avoir trois jours de festival dans les pattes, et sans être compressé comme une sardine dans la Green Room).

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
lordsofmetal.nl
Oranssi Pazuzu are by far, and without a shadow of a doubt, the most overrated band of the entire festival. Who doesn’t believe me, should listen to Aluk Todolo. Both bands blend black metal and heavy psychedelics in a rather similar way, but whereas the Finns have a distinct lack of good ideas and a sound of their own, this French trio excel exactly in those areas. They don’t even need vocals; the Fender amp on stage spews out a virulent snarl of a guitar tone, making sure the phenomenal riffs and licks get all the attention they deserve. At times it sounds as if Varg Vikernes has taken a few guitar lessons from Link Wray, or vice versa. The single guitar would demand all the attention, were it not for an equally sublime rhythm section. Antoine Hadjioannou, whose jazzy drumming screams freedom and creativity, is nothing short of an absurdly talented musician! Aluk Todolo do not need a fancy light show. A single bulb suffices, its light intensity varying along with the music. The set is simple: the band’s latest effort, ‘Voix’ is played from start to finish, albeit with a large degree of freedom and playfulness. The sound is just massive, allowing the material to hit the crowd with maximum impact. Let’s face it: Aluk Todolo are the absolute highlight of the festival. The capacity crowd is nothing less than utterly flabbergasted. Incredible, given that Aluk Todolo’s music is anything but accessible. (M)
Dilemma, dilemma. Oranssi Pazuzu was one of those bands I definitely wanted to see. Fortunately they played the large Main Stage. A wise upgrade that prevented endless queues and eternal disappointment like last year (and this year at the Zeal & Ardor gig). It meant we could see all of Razors in the Night, the Baroness punk project that turned out much better than expected and still see almost 45 minutes of Oranssi Pazuzu. The Main Stage was packed to the limit, which still is amazing given the rather dense mixture of psychedelia, drone, krautrock and especially black metal produced by these Finns. Oranssi Pazuzu did what many expected from them: their own unique thing in their own inimitable way. They played much from the recent album ‘Värähtelijä’ and as could be expected it led to a barrage of sound and strobes fired at us with as result a trance-like ascension on sound waves so thick you could cut them with a bread knife. Led by a guitar hero in his socks making turns like a derwish on speed, Oranssi Pazuzu appeared, especially in the long songs like ‘Vasemman Käden Hierarkia’, to be the devilish young brothers of the equally Finnish and equally wayward Circle / Pharaoh Overlord, another Roadburn favourite. The same metronome-like motorik rhythms formed the base for a high mass of feedback, drone and tremolo in which the seemingly atonal and dissonant chaos turned out to become something extremely beautiful. It was like listening to a Jackson Pollock painting. This was a worthy second chance for everyone who could not make it last year, for whatever reasons, and definitely one of the best shows of this festival. (JSH)

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
invisibleoranges.com
Over in the Green Room again, Aluk Todolo cast an omnipotent impression before they even began. The trio’s stage setup left plenty to our sleep deprived imaginations. With little more than an alluring drumkit, a rustic light bulb swinging from a long rope, and another flickering light – they launched into a trance-like set absent of actual riffs and clearly driven by drummer Antoine Hadjioannou, who sat behind towering cymbals. The band combines the musical spirit of dark ‘70s rock with a cavernous French black metal aesthetic, to great effect.

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
timesruin.wordpress.com
ALUK TODOLO were the band that I ‘discovered’ at Roadburn 2017.  I had heard of the band before, and had, in all likelihood, listened to them before, but for whatever reason they hadn’t clicked.  I recently became aware of them again, and was immediately stuck by the imagery and the descriptions of them by media I read and respect.  Again, though, I hadn’t managed to let Voix – their new album – have a fair go at my eardrums since its release.
As such, the fact that the band were playing Voix in full didn’t quite have the same pull for me, as it did for many gracing the Green Room that evening.  Believe me that Voix has been on constant rotation since their set at Roadburn.  An experimental black metal band (aren’t they all these days?), that merge elements of jazz and krautrock into the beating heart of their music, and are set up for an avant-garde performance rather than a traditional electric gig, ALUK TODOLO packed out the Green Room, and provided yet more proof that Roadburn has become so much more than a stoner/doom festival.
With their drummer front and centre of the stage with one of the bigger kits I’ve ever seen and a singular, massive lightbulb hanging just in front that, ALUK TODOLO’s set up instantly grabs the attention and announces the idea that you just might be about to hear something completely different.  They don’t disappoint.  Technical guitar wizardry and a deeply complex, yet understated rhythm section makes this instrumental trio sound incredibly heavy, without the listener ever understanding quite how!  It’s like they’re approaching extreme music from such a different perspective that the end result is pleasing but you have absolutely no idea how they imagined or have seen from such a perspective.
Oh, and if you’re wondering about the bulb, it reacts to the heaviness of the music, lighting piercingly bright during the sections somewhat resembling traditional black metal, and dimming during the introspective connective tissue.  Go check out ALUK TODOLO if you haven’t already – don’t put it off like I did!

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
noisemag.net
Space rock overdrive, black metal désossé, noise élastique, krautrock tribal aux rythmiques infernales, souples et fermes comme la trompe d’un éléphant, Aluk Todolo nous aura tout fait, déployant son excellent dernier album, Voix, avec vigueur et passion. Même si la seconde partie du set est plus détendue, bordélique et décousue, mais cool comme du Rallizes Dénudés.
Par Thierry Skidz, Émilie Denis et Pierre-Antoine Riquart.

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
radiometal.com
La puissance est l’une des grandes obsessions du metal. Que ce soit par le volume sonore, la violence de l’imagerie, ou la virtuosité technique, tous les sous-genres s’y frottent, même s’ils abordent la question de manières diverses et variées. En quatre jours de festival intensifs, on a pu assister à de nombreux tours de force stupéfiants, mais c’est finalement un groupe qu’on serait bien en peine de qualifier de metal qui remporte la palme : Aluk Todolo. Quelques heures après que leurs compagnons de tournée Oranssi Pazuzu ont embarqué le public de la mainstage dans un trip cosmique décoiffant, nos compatriotes, soutenus pour l’occasion par un public très français, ont en effet livré une véritable démonstration de puissance en un set d’une petite heure incroyablement intense et tendu. Jouant leur dernier album Voix dans son intégralité, ils ont invoqué kraut rock, musique rituelle et psychédélisme au service d’une musique unique, à la fois abstraite et incarnée, délivrée sans répit par des musiciens qui semblent bel et bien possédés. Rarement un power trio n’aura si bien mérité le qualificatif tant l’énergie dégagée par les Parisiens aura électrisé la foule.

2017-04-22 Tilburg -The Netherlands - Roadburn Festival, 013
murmuremetal.com
Van Ultha vlug naar Aluk Todolo. Het is druk in de Green Room en dat getuigd van het feit dat de Franse groep behoorlijk zieltjes aan het winnen is de laatste tijd. De muziek, die niet eenduidig te omschrijven is, is hypnotiserend. Het houdt zich ergens te midden van occult rock, black metal en krautrock. Het middelpunt van het podium vormt een gloeilamp die aan een lang koord naar beneden hangt. Soms wordt hij wat feller, soms dimt deze. En op de achtergrond zijn visualisaties te bewonderen. Alles gaat om sfeer bij Aluk Todolo. En die sfeer is ook zeker aanwezig. Het meerendeel van het publiek laat zich meevoeren in de trance van de muziek. Bijzonder optreden.

2017-04-23 Belgium - Bruxelles - Magasin 4 - with Oranssi Pazuzu, Colbalt
luminousdash.com
Gisteren speelden in Magasin 4 te Brussel een aantal bands die bekend staan om het feit dat ze op een onorthodoxe manier omgaan met harde muziek zoals black metal. Ze doen aan omkering, weglating en complete verdraaiing van die genres en smijten er van alles bij, wat een verfrissend en vaak angstaanjagend resultaat oplevert.
Cobalt behoort niet tot deze bands, maar laat u niet wijsmaken dat ze er geen lap op kunnen geven, ook niet door mij. Persoonlijk beviel deze band mij minder, maar dat kan ook gelegen hebben aan het feit dat ik zo uitkeek naar de andere twee. Cobalt speelt trage sludge met veel chaotische riffs, en hebben een zanger zoals er maar weinig in dat genre zijn. Hij klinkt bij momenten als een vrouwelijke hardcorezangeres, met veel hoge uithalen en machteloos harder proberen schreeuwen. Het moment daarop klinkt hij dan weer genuanceerder en klaarder, wat voor dynamiek zorgde tijdens het verder niet zo super interessante optreden. De show die de zanger gaf, met geflipte kip-achtige deiningen op de muziek die hij afwisselde met het slagen van (halve) kruistekens deden mij soms zelfs de vlakke drummer wat vergeten. Over het algemeen een geflipte indruk, en dus een geslaagde opener voor Aluk Todolo en Oranssi Pazuzu.
Aluk Todolo had ik al gezien vorige week in de Pit’s in Kortrijk, dus mijn tolerantie voor hun roesmuziek was enigszins verhoogd. Op beide shows had het geheel een gevoel van machinale dreiging en unheimlichkeit. Neem de hondsdolheid van be-bop jazz, met de dode staar van krautrock, laat dat keihard door bejaarde Fender-versterkers schieten en je hebt Aluk Todolo. Visueel wordt het plaatje vervolledigd met een ongewone lichtshow, of eerder donkershow. Aluk Todolo gebruiken hun eigen gerief om de hele boel een perfect contrast tussen licht en donker te geven. Er hangt een gloeilamp zo groot als een babyhoofd in het midden van het podium en op muur achter de drummer wordt het logo geprojecteerd. De gloeilamp wordt doorheen het optreden door de gitarist bediend doordat hij ze op één of andere manier met zijn gitaar kan laten corresponderen. Voor mij is zoiets magie. Aluk Todolo doen op één of andere manier ook gewoon aan als 3 hermetische tovenaars die elk met hun instrument een conversatie met slechte verbinding proberen te voeren met een hogere kracht ergens in het plafond. De berichten van de gitarist zijn slechts te verstaan als je bekijkt wat hij op zijn pedalboard allemaal zit te foeteren, maar dat kan je best niet doen. Het is beter als je je gewoon door het lawaai laat inslikken. Oortjes open, oogjes dicht. Of achter in de kassen, zoals de drummer.
Nadat de het laatste flardje feedback in mijn buis van Eustachius verdampt is, kreeg Magasin 4 maar een 20 minuutjes revalidatie voor we door Oranssi Pazuzu weer naar de stratosfeer werden gestuurd. De 5 Finnen spelen al een tijdje hun eigen merk van psychedelische black metal, iets waarvoor ze sinds vorig jaar eindelijk wat roem mee krijgen door hun plaat Värähtelijä. Dat moet zoveel betekenen als “vibrator”; niet in de erotische, maar wel in de kosmische zin.
Hun show op Roadburn moest ik missen, dus ik ben erg dankbaar dat ze nu Magasin 4 kwamen kapot doen. Voor ze beg onnen zag ik dat de zotte-geluidjes gitarist (lead-gitaristen zijn voor dinosaurussen) op wollen sokken zou spelen, met een crèmekleurige Stratocaster, en dat hij zijn gezichtsbeharing spiegelde aan Frank Zappa. Dit kan alleen maar goed worden, dacht ik. Mijn verwondering was nog groter toen bleek dat de keyboardspeler helemaal blootvoets was. Deze bleek echter totaal niet “geaard” te zijn met deze planeet, of één die dichtbij ligt. Heel het optreden lang schieten de mafste synthesizer stralen langs mijn oren, en zie ik (weer) weinig anders dan de binnenkant van mijn oogleden. De onorthodoxe ritmes die de drummer speelt voelen alsof iemand je constant aan je kraag zit te trekken, daarover spelen de zanger/gitarist en de bassist hypnotiserende 2-bit riffs en freewheelen de andere gitarist en keyboard speler wat in het beste ijle dat ik mij kan verzinnen. Dit alles was wederom gekoppeld aan een mooie lichtshow die een sfeer van ruimtelijkheid schepte waar ik naar zoek op vele andere shows. Heel Oranssi Pazuzu hun set bestond uit al mijn favoriete nummers, met moeilijke Finse titels zoals Vasemman Käden Hierarkia en Hypnotisoitu Viharukous van hun laatste plaat Värähtelijä. Ze regen alles mooi aan elkaar en oogstten na elk nummer veel applaus en EUY!’s uit mijn gaap. Helaas, helaas, helaas werd dit optreden soms geplaagd door slecht zaalgeluid, met te luide toms en te stille gitaren, maar voor de rest hoor je mij niet klagen. Zeker niet omdat de dj onmiddellijk na het laatste applaus een nummer uit de Twin Peaks-soundtrack draaide, om je er nog eens met je neus op te drukken dat dit een rare avond was.
Hopelijk daal ik ergens deze week nog neder van deze geflipte lawaai-orgie, en is het eten nog niet in mijn frigo beschimmeld tegen dan!
Jeffrey Prutklucht

2017-04-24 France - Colmar- Grillen - with Oranssi Pazuzu & Kalevi Uibo
chroniclesintheabyss.wordpress.com

C’est avec un petit groupe formé par Tyrcrash, Jules du journal l’Alsace et de deux amis que nous nous dirigeons vers Le Grillen pour la deuxième partie du Spirit In Black, qui avait commencé le 21/04 avec Inquisition en tête d’affiche. Le programme de ce soir s’annonce plus Pysché et planant avec cette affiche au deux tiers française. On a là trois groupes jouant beaucoup sur les atmosphères et le travail sur le son pour construire leur show, Le Grillen, avec son acoustique bien maîtrisée promet de bien rendre les trois univers qui seront dépeint ce soir.
KALEVI UIBO
Kalevi Uibo, one-man-band français de Drone/Noise, ouvre le bal sur une scène réduite à une simple chaise, les effets, un ampli, une guitare et un genre de viole. Une entrée en matière assez intimiste et risquée. En étant seul à assurer le show, on a vraiment pas le droit à l’erreur.
Totale découverte pour ma part, je ne connaissais pas du tout avant ce soir. Je dois avouer avoir eu un peu de mal avec le début du set, la sauce peinait à prendre et on sentait une hésitation dans la manipulation des (nombreux) effets, le stress sans doute. Mais passées quelques minutes, l’ambiance commence à vraiment prendre malgré quelques transitions un peu rudes. Je salue une utilisation vraiment bien gérée des pédales de loop, d’un ebow pour créer des notes infinies et de cette espèce de viole à 3 cordes, qui, accompagnée par les nappes d’effet rendait particulièrement bien. On sent bien le travail de peaufinage du son et de recherche de combinaisons d’effets. Une bonne ouverture pour cette soirée.

ALUK TODOLO
Contrairement à la première partie, l’atmosphère instaurée par le groupe se cristallise directement. Le travail de mise en scène avec cette ampoule suspendue devant la batterie y est pour beaucoup, de même que le « Trône » de lumière formé par des projecteurs derrière le batteur. L’ampoule est un peu le fil rouge de la prestation du trio, tantôt éclairée par un projecteur en contrebas, tantôt pilotée par la musique de la guitare ou même baladée au milieu du public. Elle matérialise bien la musique des français et je trouve cette idée de mise en scène particulièrement bien trouvée. Musicalement parlant, même si je n’ai pas reconnu les morceaux, l’ensemble du set était très cohérent et dynamique.
Malgré une certaine homogénéité, on ne s’ennuie pas un seul instant. Le guitariste armé de ses effets et le bassiste créent une sorte de mur sonore qui évolue tout le long de la prestation. Le tout appuyé par un jeu de batterie quasi-jazzy tout en nuance et groovy. On a même eu droit à un solo de pedalboard de la part du guitariste, une prouesse bruitiste dont j’ignorais alors jusqu’à la possibilité. Un live sacrément puissant qui m’a donné envie de me repencher sur la discographie du groupe. ORANSSI PAZUZU
Préférant la qualité sonore à la proximité de la scène, nous nous sommes dirigés vers la régie. Le combo finnois est la raison principale de ma venue ce soir. Värähtelijä étant une de mes sorties préférés de 2016, je ne pouvais qu’être impatient de les voir en live. Et mon impatience est largement récompensée, mis à part une voix un tantinet trop en avant, le son est excellent, lisible et agréable. Le set est essentiellement axé sur les deux EP sorti le 14 Avril : Farmakologinen et Kevät / Värimyrsky ainsi que sur Värähtelijä. Peu communicatif, le groupe enchaîne les morceaux sans discontinuer. Malgré cet enchaînement dans les morceaux, la dynamique du set fait passer le temps à une vitesse folle. Toute la salle est littéralement captivée par l’univers des finnois, comme prise dans une sorte de transe.
Même si plus classique que celle d’Aluk Todolo, la mise en scène d’Oranssi Pazuzu participe également à la mise en place de leur atmosphère. En créant une sorte d’halo éthéré autour du groupe, donnant un côté presque ritualiste.
Avec un rappel « Just for you », le groupe conclue cette soirée avec brio. Une prestation à la hauteur de ce que j’attendais des finnois.

Étonnamment la salle était relativement bondée, je ne pensais pas que cette musique plutôt réservée à un public averti rassemblerait autant de monde. Cette soirée a été un véritable voyage sous le signe du psychédélisme, chaque groupe nous emmenant dans son univers. Entre bonne découvertes et claques musicales attendues, l’assoc’ Headbang a su me ravir avec cette programmation.

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
theheavychronicles.com

Fin avril, dans un esprit d’entre-deux-tours tendu, une vague de froid s’abat sur Paris. Un froid qui vient du nord. Et plus précisément du Roadburn où ALUK TODOLO et surtout ORANSSI PAZUZU ont impressionné tout le monde, même en étant attendus. Et dans un timing qu’on croirait pensé, les deux groupes s’apprêtent à déverser leurs forces occultes à une foule blafarde et pleine de colère sourde. Alors, prêts pour une bonne mandale ?

Comment ne pas penser à Magma quand on observe ALUK TODOLO sur scène ? Symbole porté en pendentif, batteur central tentaculaire qui joue volontiers en transe (et dont le kit ressemble pas mal à celui de Vander), rythmiques tribales et morceaux étirés : la panoplie est là. Néanmoins, le son d’Aluk Todolo se détache grandement de son aîné en allant puiser dans l’univers sonore du black metal et son aura froide et violente. Un black metal nourri à Can ou aux jam bands aussi, où la base rythmique basse-batterie joue son rôle de tapis sonore pour les ambiances sonores stridentes de la guitare qui mélangeant les soli et les textures perçant. Le set entier et ininterrompu sera un long voyage heurté, fait de calme, d’accélérations, de moments de transe et de moments de repos. Quelqu’un dans la fosse a l’air de regretter l’ambiance de messe avant le set, notamment ce silence mi-respectueux mi-craintif, mais on est pourtant en plein dedans. Avec son logo dérivé d’une croix surplombant le groupe et son occultisme sonique, c’est bien une messe noire qui a eu lieu.

D’occulte et de messe noire il sera encore question avec ORANSSI PAZUZU. Va-t-on être possédé par ce Pazuzu orange ? Mais si, Pazuzu… Vous savez, le démon babylonien qui prend possession de la petite Regan dans l’Exorciste. En tout cas dès les premières secondes, le constat est clair, on se fait immédiatement prendre par l’énorme son du quintet. Grâce à trois armées de pédales, les trois manieurs de manches font sortir l’enfer de leur Stratocaster, Telecaster et Rickenbacker, aidés par des claviers, une batterie et une voix enragée. L’équilibre est tenu, entre attaque massive et envolée libre avec un groupe qui se démène dans tous les sens sur scène.

Le groupe est souvent décrit comme étant psychédélique. Il est vrai qu’ils aiment faire partager une certaine vision cosmique mais attention, pas question de drogue récréative ou de flower power, c’est bien dans un chaudron black metal que l’on est cuisiné avec un soupçon de space rock voire même d’ambiance giallo (“Hypnotisoitu Viharukous”). Mais ce black metal qui sait ménager ses effets et jouer à fond la carte de l’expressionnisme, de l’ambiance et du récit. Notamment sur “Vasemman Kaden Hierarkia” avant le rappel, où la furie est interrompue d’une plage contemplative striées de furies guitaristiques quasi jazz, pour repartir de plus belle ensuite.

Après une heure et quelques à ce régime, le public sort hagard de la salle, ayant probablement évacué un peu de ses préoccupations terrestres. Jusqu’au lendemain ?

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
hellfest-forum.fr

Après le Batofar en début de mois pour King Dude, me revoilà de nouveau en bord de Seine pour la date parisienne des Finlandais qui affichait complet. Nul doute que la prestation d’Oranssi Pazuzu au Fall of Summer en septembre dernier avait convaincu le public parisien, qui est revenu nombreux.

La salle me fait une bonne impression, taille raisonnable, bonne visibilité depuis l’arrière et un son excellent.
Un seul groupe en première partie, les français d’Aluk Todolo.

Le trio instrumental de post-black expérimental a une mise en scène soignée mais minimaliste.
La batterie trône au milieu (logique, me direz-vous) mais sur le devant de la scène au milieu du guitariste et du bassiste. Une énorme ampoule allumée pend juste au-dessus du premier rang de spectateurs.

Aluk Todolo en concert, c’est une expérience proche de la métaphysique. On a l’impression d’un seul et même morceau, le duo basse-batterie enchaîne des rythmes ultra répétitifs et lancinants, la guitare semble vivre sa vie indépendamment des autres instruments, partant elle, dans tous les sens.
Le batteur, totalement parti dans un autre monde, serre les dents, révulse les yeux et tape, tape, tape, nous entraînant  avec lui dans une transe introspective.

Lorsque le guitariste finit par attraper son ensemble de pédales, le « caresse » pour en sortir des sonorités de plus en plus distordues, je n’ai plus de doute sur le caractère expérimental du groupe !
Il saisira ensuite l’ampoule, lui donnera des mouvements de balancier au-dessus du public et poussera des hurlements proches de la détresse.

Raconté comme ça, ça frise le ridicule, mais j’ai complètement suivi le chemin que m’a indiqué la musique intelligente, torturée et litanique de ce groupe.
Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle étagère ??? J’ai fermé les yeux et étais sur le point de dresser le bilan de ma vie.
Une expérience à vivre assurément une fois dans sa vie (terrestre).

Oranssi Pazuzu monte sur scène et entame son set par un morceau issu de son dernier EP. Un son excellent, un show-light parfait, complètement dans l’esprit du groupe de black psychédélique.
S’ensuivent les « classiques » de leur discographie, efficaces, tantôt planants, tantôt brutaux. L’ensemble s’enchaîne, s’imbrique parfaitement. Un des guitaristes bouge dans tous les sens au rythme des riffs si particuliers, plein de contre-temps, le clavier apporte une ambiance et des sonorités qui font la patte du groupe, la voix du chanteur nous rappelle qu’il s’agit bien de metal extrême, mais une impression de sérénité et de calme se dégage étrangement de l’ensemble.

Le public semble s’adapter à cette atmosphère et je serai pour une fois dispensée de surveiller mes alentours, ce qui est très appréciable !
Peu de morceaux car ils sont longs, mais le groupe nous gratifiera d’un rappel salué par des applaudissements nourris.

Une excellente date pour une expérience musicale atypique mais très appréciée, servie par des groupes aux orientations originales, dégageant une atmosphère très particulière.
Je suis sortie du Petit Bain impressionnée par la performance des musiciens, mais étonnamment zen, apaisée, avec une petite pointe de mélancolie.

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
aspexplorer.livejournal.com

La célèbre péniche échouée aux pieds de la bibliothèque François Mitterrand accueillait l'autre jour deux représentants du courant WTF metal, ainsi que votre serviteur au sortir d'une dure journée de travail. Préalablement à ceci, quelque peu altéré, j'avais été commander un demi au bar. Vu l'heure tôtive, l'homme me propose une pinte pour un euro de plus, mais je dédaigne cette offre, craignant de devoir faire plus de pause-pipi que de raison. Une demi-heure plus tard, tandis que le concert commence, je ne peux que me féliciter de ma continence, le modeste verre m'ayant privé d'une bonne partie de mon sens de l'équilibre.

Aluk Todolo arrive sur scène, suscitant des commentaires quelque peu narquois. Il est vrai que le dispositif scénique, composé d'une grosse ampoule pendant du plafond, laisse songeur. Mais la musique démarre, et la qualité du son fait immédiatement taire les moqueurs. Il s'agit d'un trio de jeunes barbus, pratiquant un étrange metal atmosphérique et instrumental. C'est virtuose et impliqué, le batteur, les yeux révulsés, ne va cesser de pilonner son instrument durant quarante minutes, secondé par son collègue bassiste, tandis que le guitariste apporte les harmonies nécessaires à ce que l'on ne s'ennuie pas. Un étrange guitariste du reste, pas vraiment un branleur de manche, mais en revanche, un virtuose des effets, qui semble passer plus de temps à tripoter les potentiomètres de sa pédale d'équalizer qu'à réellement jouer. Et puis soudain, voilà qu'il pend sa gratte le long d'un ampli, laissant résonner les cordes, et... joue du pedalboard ! Je vous jure que c'est vrai, ce grand malade a pris son pedalboard dans les bras, et il en a JOUE ! Et après ça, il a chanté. Je suppose. En tout cas, il s'est mis au milieu de la scène et a fait mine de hurler dans un micro, sauf qu'en fait de micro, c'était l'ampoule électrique, et comme on avait 110dB dans les oreilles, on ne risquait pas de l'entendre.

C'est donc à une prestation pas loin d'égaler en étrangeté Sunn O))) que je viens d'assister, et je suis fourbu, et pas vraiment en état de profiter d'Oranssi Pazuzu. Du reste, le volume sonore, dans cette boîte en fer, dépasse un peu ce que je puis encaisser confortablement, voici pourquoi je me réfugie au fond et écoute depuis les escaliers où je trouve à m'asseoir (ça proment pour le Hellfest...) Oranssi Pazuzu officie dans le black metal, mais pas vraiment le genre à se peindre et à égorger des chèvres en faisant des cornas. Non, c'est plus le genre cérébral, avec de longues phases de hrulements lugubres, entrecoupées par de furieuses accélérations de tempo permettant aux musiciens d'agiter leurs ventilateurs capillaires. On peut regretter le dispositif lumière, cédant à cette regrettable mode de braquer les spots sur la foule. Que je sache, ce ne sont pas les musiciens qui ont payé pour venir voir le public. Bref, ce second concert me laisse une impression plus mitigée, mais je ne peux dire si c'est dû au groupe ou à l'état de décrépitude de votre serviteur.

Pour ce qui est du public, une conversation saisie au vol l'a bien défini : du hipster metal. Pas de pikachu, pas de slammers, un peu triste tout ça.

Les photostres :


La fameuse ampoule


Ah, je me fous pas de votre gueule !


Est-ce que ça c'est zuzu ?
Oh non, ce n'est pas zuzu.


2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
thrashocore.com

Salle récente (2011) et de taille moyenne (450 places), le Petit Bain est en train de s’imposer comme un lieu de choix pour les concerts de Metal dans la capitale. Il a l’avantage d’être bien située et facile d’accès. Le seul inconvénient c’est que pour d’obscures raisons de troubles du voisinage, les concerts doivent se terminer avant 23 heures (comme au Batofar, voisin de quai). La conséquence, vous pouvez la deviner, c’est que à moins de démarrer le concert à l’heure du thé, les sets y sont parfois un peu courts. C’est d’ailleurs le principal reproche que j’aurai à l’encontre des têtes d’affiche de la soirée, ORANSSI PAZUZU.

J’avais découvert cet étonnant quintet lors de leur prestation magique du dernier Fall Of Summer. Préparant un live report jamais publié de ce spectacle, j’avais écrit : “Vers 17h sur les pentes de la colline qui domine les étangs de Torcy, la chaleur commence enfin à tomber et le soleil déclinant projette une lumière orangée sur le plan d’eau. Au loin, un vol d’oies sauvages (ou bien de cygnes) traverse paisiblement le panorama. L’ambiance est à la contemplation, un silence méditatif s’installe tandis que sur la scène plongée dans la pénombre, les musiciens du groupe finnois ORANSSI PAZUZU prennent possession de leur instruments et démarrent le set le plus envoûtant de cette journée. Ils ont de la chance, les démons orange, parce que leur Black Metal Psychédélique trouve dans ce cadre grandiose un environnement idéal. La setlist est exclusivement constituée d’extraits de Värähtelijä, le quatrième projet sorti en février 2016. La représentation commence par un grondement de basses poussées à leur paroxysme. Même à plusieurs dizaines de mètres de la scène, je ressens la vibration physique et dérangeante qui s’étire pendant plusieurs minutes avant de laisser la place aux premiers accords de “Saturaatio”. Le temps suspend son vol pendant cinquante minutes et nous sommes plongé dans l’univers fantasmagorique et délétère des finnois. Une musique très complexe, qui se développe en couches successives. Des sons organiques, difficiles à identifier, un chant qui est surtout un râle d’agonie, douloureux. Un set magique, d’autant plus marquant que je ne m’attendais vraiment pas à être ainsi happé.”

C’est avec une certaine appréhension que j’aborde ce concert parisien : les finnois vont-ils parvenir à me transporter une nouvelle fois? Vais-je réussir à perdre pied et à totalement entrer dans leur univers ? Car tu le sais, toi qui me lis, on est forcément moins détendu lors d’un concert de milieu de semaine après une journée de boulot qu’en festival. Je compte beaucoup sur la première partie pour opérer la transition psychologique et (n’ayons pas peur du mot) spirituelle. On joue ce soir à guichet fermé et à mon arrivée, la salle est déjà presque pleine. Un stop au bar (équipe efficace et souriante, pinte à 4 euros : deux bonnes raisons de me mettre en joie) avant de me faufiler dans le public jusqu'à une place où j'entends raisonnablement bien et d'où je peux observer les trois musiciens installés très en retrait et chichement éclairés par une énorme ampoule qui pend du plafonds et s’arrête à environ 1,50 m du sol. Je plains sincèrement les premiers rangs qui doivent être totalement éblouis par le globe incandescent, lequel sert aussi d’accessoire scénique que le guitariste Shantidas Riedacker vient secouer comme un encensoir en prenant une pose extatique. Les grenoblois de ALUK TODOLO ne sont pas arrivés en première partie de ORANSSI PAZUZU par hasard, vu qu’ils officient dans un genre artistique en apparence assez voisin. Pourtant, j'éprouve quelques difficultés pour entrer dans ce set contemplatif car j’ai toujours du mal avec les groupes instrumentaux en live. Le live sans frontman, c’est un bateau sans capitaine, il manque quelque chose pour que le spectacle soit parfait. Toutefois, la première partie s’étirant sur plus de quarante minutes, petit à petit, la musique obsédante du gang m’enveloppe et fait son office puisque je suis dans les meilleures des dispositions pour aborder le set de ORANSSI PAZUZU.

Un peu avant 21 heures, le concert démarre. Les démons orange proposent ce soir une setlist variée, avec des morceaux extraits de plusieurs albums. Eclairages indirects, filtres de couleur omniprésents, visages masqués par leurs cheveux, les finnois sont là pour être entendus, plus que vus. Quand à la communication avec le public, elle est réduite à la portion congrue, les musiciens ne se départissent jamais de leur morgue, ce qui contribue grandement à l'ambiance mystérieuse et planante du show. Nous aurons seulement droit à un simple et émouvant “thank you” et un “we love you France” chuchotés par Jun-His avant le rappel.
Le show est totalement maîtrisé, parfaitement exécuté et envoie toujours autant de bois et, pour peu qu’on soit dans de bonnes disposition, leur musique est un vrai baume. L’alternance des différents morceaux se fait sur du velours et la présence du clavieriste au même rang que les guitaristes, mais installé perpendiculairement au public donne un bon aperçu de la place centrale du musicien dans les compos du gang. On constate ainsi que certains morceaux de ORANSSI PAZUZU reposent d’abord sur les nappes de claviers autour desquelles les guitaristes ont tissé leurs riffs (ce qui n’est pas forcément évident à détecter sur les disques).

Bonne mise en scène, bonne setlist, musiciens investis et pourtant petite déception en fin de concert. D’une part parce que le set était vraiment très court (70 mn avec les rappels) mais aussi parce que même s’il était excellent, et même si le choix d’ALUK TODOLO en intro était plutôt malin, ce bon petit concert n'avait ni la saveur, ni l'intensité de leur set magique du Fall Of Summer.


N'étant pas photographe, j'évite de sortir mon smartphone quand les groupes sont sur scène, mais j'aime bien immortaliser les lieux avant et après. Une scène vide avec de la fumée, c'est déjà un bout de l'histoire

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
metalorgie.com

Le 26 avril, direction Le Petit Bain pour prendre une bonne rasade de psychotropes et de musique sombre avec Aluk Todolo puis Oranssi Pazuzu, un plateau alléchant sur le papier et proposé par Garmonbozia. Alors, promesse tenue ? 

On ne le répétera jamais assez : Aluk Todolo prend toute sa dimension en live. Non pas que leur travail en studio soit mauvais, c'est même plutôt le contraire, mais le concept à la base du groupe prend tout son sens au moment où il nous fait face. La musique sombre, psychédélique et ritualistique du trio s’ouvre, se referme et semble vivre sous les impulsions de ses géniteurs et plus particulièrement de son batteur, possédé par l’énergie mystique de sa propre création. La mise en scène singulière mais surtout le son puissant d’Aluk Todolo habillent leurs compositions sans pour autant tomber dans le piège de gonfler les basses pour sonner soi disant plus « sombre » : tout ici respire et vit, chaque instrument a sa place et se meut près de son voisin sans jamais empiéter sur son espace. Un équilibre qui se comprend aisément lorsque l’on est mis face à l’assurance et à la maîtrise technique du groupe, chaque instrumentiste se comprenant d’un simple coup de poignet, d’une impulsion rythmique, d’un regard. Aucun doute, ce que joue Aluk Todolo ce soir est plus qu’un simple assemblage de notes reproductibles par le moindre technicien un tant soit peu doué mais il s’agit bel et bien d’une véritable cérémonie chamanique que seule cette hydre à trois têtes est capable d’engendrer. Brillant. 

Oranssi Pazuzu est l’une des meilleures choses qui soit arrivée au Metal au-cours de ces dix dernières années et ceux le niant n’ont vraisemblablement pas écouté leur discographie ou ont une vision bien ridée de ce qu'est ce genre musical. Car si pour vous il se doit d’être libre de ses choix et de proposer une musique exigeante, riche et lourde, alors Oranssi Pazuzu est fait pour vous et il est très probable que vous les connaissiez déjà. Ce soir, c’est donc avec ces invités de luxe que le public a passé sa soirée, partageant hallucinations, rythmes « motorik » et guitares bardées d’effets comme autant de gélules d’acide que l’on goberait avant de s’enfoncer dans les ténèbres. Car c’est bien là que les Finlandais nous mènent, au sein de leur terre natale, de ses forêts enténébrées et de ses aurores boréales, grandement aidés en cela par un light show particulièrement réussi et surtout un son d’une qualité remarquable. Chaque instrument s’entend, se répand comme une traînée, notamment les guitares agressives, très aiguës, qui laissent toute la place nécessaire au clavier, à la batterie et surtout à la basse pour s’exprimer pleinement. Oranssi Pazuzu a d’ailleurs particulièrement bien saisi ce qui faisait l’essence des groupes psychédéliques des années 60 et 70, particulièrement ceux du mouvement Krautrock, que beaucoup tentent d’imiter pâlement mais imparfaitement : la répétition, un équilibre entre les différents musiciens et une grande flexibilité face à ses propres compositions. Il était logique que la setlist se concentre sur le dernier album du quintet mais, incapables de tenir en place, nos pharmaciens venus du nord nous dispense un dosage spécial, faisant évoluer chaque composition en direct, la transformant sans pour autant la rendre méconnaissable, rendant l’expérience d’autant plus unique et nécessaire. Courrez voir Oranssi Pazuzu, vous pourriez ne jamais revenir et n(v)ous oublier.

Nous n’avons pas tari d’éloge pendant ce live report sur les prestations d’Aluk Todolo et de Oranssi Pazuzu mais autant le dire, cela restera dans les mémoires comme l’un des concerts de l’année. Bien plus que quelques musiciens qui interprètent leurs compositions, il s’agissait d’une messe en l’honneur d’une musique différente, qui transporte vers des paysages intérieurs et extérieurs. Rien à dire de plus

Raikage (Mai 2017)

Un immense merci à Garmonbozia pour cette date, à l'équipe du Petit Bain et aux groupes. 

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
theunchained.net

Ce soir-là, deux groupes se produisent sur la scène du Petit Bain dans le 13ème arrondissement, juste en face de la BNF. Deux groupes à la fois très proches tout en possédant des différences très marquées et leur univers propre. En effet, Aluk Todolo et Oranssi Pazuzu jouent tous les deux un mélange de black metal et de rock psychédélique ! Les voir ensemble à l’affiche n’a par conséquent rien d’étonnant.
En première partie de soirée, c’est donc aux grenoblois d’Aluk Todolo de monter sur scène. Formé en 2004 à Grenoble, le groupe joue un mix de black metal et de kraut rock (rock psychédélique allemand). Tout de suite, on est transporté dans une dimension quasi-occulte, comme en témoigne le logo du groupe qui ressemble à un signe cabalistique. Les membres d’Aluk Todolo jouent dans l’obscurité la plus totale avec comme seul éclairage une ampoule placée au milieu de la scène et fixée au plafond, comme pour renforcer l’aspect glacial de leur son. La musique d’Aluk Todolo est entièrement instrumentale et ressemble à du Magma passée à la moulinette du black metal. Les dissonances qui traversent leurs compositions rajoutent un côté inquiétant. Leur prestation a des allures de messe noire flippante et l’absence de voix rend leur musique encore plus froide et déshumanisée. Une bonne découverte, à expérimenter pour tous les fans de black metal psychédélique !
Plus tard dans la soirée, on a enfin droit à la tête d’affiche, à savoir les finlandais d’Oranssi Pazuzu. Les ayant déjà vu à plusieurs reprises, notamment au Fall of Summer et au Glazart, je sais donc à quoi m’attendre d’eux en termes de son. Formé en 2007, le groupe a déjà quatre albums studio et un split album à son actif. Leur nom fait référence à un démon babylonien (Pazuzu) mais aussi au film « L’exorciste ». En dix ans d’existence, ce groupe est devenu une référence en matière de black metal psychédélique. Mélangeant habilement space rock, black metal et rock progressif, leur musique très expérimentale ressemble à une fusion ingénieuse entre Hawkwind (groupe de rock psychédélique dans lequel a démarré Lemmy Kilimister de Motörhead) et Enslaved. En quelques minutes, on est transporté dans un univers cosmique et fascinant, le côté répétitif de leur black metal sous LSD ayant une dimension profondément envoûtante. Comme Aluk Todolo, la musique d’Oranssi Pazuzu est héritée du kraut rock mais pourtant, les deux groupes n’ont pas du tout le même son. En effet, Oranssi Pazuzu propose un son beaucoup moins froid, le clavier rajoutant une touche d’optimisme quasi absente de la musique d’Aluk Todolo. Si la voix du guitariste-chanteur Juho Vanhanen est typique des grognements black metal, l’ensemble sonne néanmoins très « seventies », à la manière d’un King Crimson en version accélérée. Au final, on peut dire que voir Oranssi Pazuzu en concert peut s’apparenter à une expérience inédite tant leur musique joue avec les sensations, mettant l’esprit à rude épreuve.
Force est de constater que le black metal a su se diversifier depuis quelques années en incluant des éléments empruntés à d’autres univers musicaux, ce qui est plutôt une bonne nouvelle !
Merci à Garmonbozia
Texte: Mathieu

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
soilchronicles.fr

Ils nous avaient hypnotisés par leur sublime et inoubliable show ensorcelant au Fall of Summer 2016… Les voilà de retour en tête d’affiche pour une bonne séance de mesmérisme orchestrée par deux hypnotiseurs, Aluk Todolo qui a pour mission de nous pré-hypnotiser et nos tant-attendus d’Oranssi Pazuzu qui nous achèveront.
Lorsqu’on m’annonça que le concert était sold-out, ma surprise fut grande – agréablement surprise, bien évidemment. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de fans de bon goût pour un groupe moyennement connu pourtant !

Aluk Todolo :
La première partie, française d’ailleurs, m’était totalement inconnue avant ce soir-là, portant un nom bizarre d’Aluk Todolo (et encore, le logo est écrit à l’envers et de droite à gauche) qui fait du Rock Drone Black Metal occulte psychédélique, vous voyez le genre ?…
Un trio qui a su captiver l’attention du public, l’emmener et l’immerger dans son monde par l’unique pouvoir de sa musique et la mise en scène guidée par le charisme de son frontman, possédé par la lumière, faisant des figures et jouant avec la seule déco de la scène, un objet d’une taille peu commune, qu’on ne voit pas souvent sur scène d’un groupe de Metal occulte qui traditionnellement et de façon standard opte pour des bougies plutôt qu’une… ampoule géante (bon j’exagère un peu) ! Watson a été honoré !!! Conférant ce teint clair par la lumière, obscure par cette musique si noire ! Aussi bien qu’ait été la prestation si j’en crois mes souvenirs du moment, et sans regarder mes notes, tout ce que je garde en mémoire, hélas, c’est le frontman et l’ampoule ainsi qu’une atmosphère aussi sombre qu’un trou noir se créa dans ma tête, les enterrant à tout jamais au fin fond des oubliettes.

Oranssi Pazuzu:
Oranssi Pazuzu est un démon babylonien par définition, mais aussi un personnage du célèbre film L’exorciste. C’est aussi un groupe de Black Metal psyché finlandais qui a vu la nuit en 2007 et qui possède 4 albums dont le dernier sorti pas plus tard que 2016.
Toute la magie et la spécificité de leur musique, c’est que vous ne pouvez déterminer avec certitude le début et la fin d’un morceau, l’espace-temps est si continu, si infini, si confondu, si lisse que vous en oubliez même la notion ! Le temps est figé, seule cette musique psychédélique, sombre et progressive, règne et prend possession de votre corps et esprit, tel un démon, tel un exorciste, et vous fait vivre bien des aventures. Certains agitaient tête et corps, d’autres demeuraient immobiles, noyés dans leur monde, au fond de leur âmes, perdus dans leurs pensées, et ne se réveilleront qu’à la fin et se demanderont ce qu’il vient de se passer. Une musique ne peut avoir un tel effet si elle ne jouit pas d’un assemblage instrumental se rapprochant de la perfection et surtout d’un son excellent qui en fait ressortir toute sa magie !

C’est sans doute le live report le plus court que j’ai pu écrire en 5 ans de vie de chroniqueuse. La raison est simple : c’est un concert qui se vit et qui possède littéralement votre cerveau au point où les mots ne suffisent plus à le décrire. Néanmoins, une magie s’est légèrement perdue à ce concert par rapport au souvenir impérissable qu’a laissé leur magnifique show au Fall of Summer 2016, sans doute la présence d’effets visuels. Une meilleure mise en scène avec images et vidéos projetées, lui ôtant quelque peu ce côté très sombre et le rendant bien plus accessible, le choix de la setlist… Je dirais que ce sont deux états d’esprit très différents d’un même groupe, assez surprenant !

Un concert pour moins cher qu’une séance d’hypnose ou de massage/spa/relaxation… un substitut parfait aux hallucinogènes et drogues !
Un très grand merci à Garmonbozia pour avoir permis cette date et pour l’accréditation !

P.S : vue la (mauvaise) qualité des photos prises dans l’obscurité quasi-totale, aucune photo n’est présentable pour illustrer le report, mais rien ne vaut mieux qu’une vidéo !

2017-04-26 France - Paris - Petit Bain - with Oranssi Pazuzu
radiometal.com
Deux des groupes les plus excitants de la scène black metal actuelle, Aluk Todolo et Oranssi Pazuzu, se retrouvent sur la même affiche à Petit Bain pour notre plus grand plaisir. Les deux artistes baignent dans une atmosphère de distorsion avec de nombreux effets sur leurs instruments, comme si plusieurs one-man band s’étaient assemblés au sein de ces formations dans le but de créer un nuage de passion en une même entité. C’est au Fall Of Summer que les Finlandais d’Oranssi Pazuzu avaient fait sensation lors de leur dernier passage en France pour le leur dernier album, Värähtelijä. Pas étonnant dans cette optique que la péniche parisienne soit sold-out.

Aluk Todolo est un trio de musiciens grenoblois. Et pour être honnête : savoir que la scène française continue à être aussi inventive et captivante est toujours appréciable. Aluk Todolo est en effet une belle preuve de cette force créatrice. Après quatre albums au compteur, le groupe français sort en 2016 l’album Voix, composé d’un seul morceau, qui sera le cœur de la prestation du soir.

Artistes : Oranssi Pazuzu – Aluk Todolo
Date : 26 avril 2017
Salle : Petit Bain
Ville : Paris [75]

Aluk Todolo

Et pour interpréter d’une seule traite ce disque, on peut constater que ses musiciens jouent vraiment avec leurs tripes au sein de cette scène qui présentent devant eux une ampoule suspendue par le plafond. Des dizaines de pédales devant le guitariste pour moduler ses effets sont également présents, le tout surplombé d’une ambiance très sombre. Aluk Todolo nous propose un voyage sur une mer. Les vagues sont déchaînées et l’ampoule est seulement là pour que l’on garde un repère visuel parmi le chaos. Parmi cette ambiance sombre, des flashs de lumières blanches rappellent les éclairs frappant le ciel. Alors que la fumée envahissant le lieu rappelle pour sa part une mer inquiétante dont on ne pourrait plus sortir.

À noter également la performance des musiciens qui ne faiblissent pas un seul moment et offrent même des moments singuliers et poignants. Comme lorsque le guitariste posera sa guitare dans un coin et commencera à prendre son pedalboard dans ses bras et à le serrer très fort, comme s’il jouait d’un second instrument en n’utilisant plus que les modificateurs de sons. Et ce avant qu’il ne vienne en devant de scène face à l’ampoule pour la balancer de droite à gauche, la prenant très fort dans ses mains tout en criant à pleine voix. Les applaudissements dureront plusieurs minutes à la fin de la performance : un accueil mérité pour ces musiciens hyper concernés qui proposent une performance scénique pleine de maîtrise. Aluk Todolo partage en fait une des meilleures prestations live que l’on peut voir, et tout cela sans voix.

Aluk Todolo

Setlist (album Voix interprété en entier) :
8:18
7:54
5:01
7:01
5:34
9:29

Oranssi Pazuzu

Les pedalboards s’installent devant chaque musicien et on découvre également les trois claviers qui vont être utilisés pour la soirée. Avec des compos aussi intenses, prenantes et psychédéliques, difficile d’attribuer à Oranssi Pazuzu un genre particulier. Lorsqu’il pénètre à Petit Bain, il ne reste plus qu’à Oranssi Pazuzu de nous éblouir et de faire aussi bien qu’Aluk Todolo. Et même s’il est toujours très plaisant de voir les Finlandais montrer l’étendue de leur capacité créatrice, on est tout de même loin du même plaisir que la première partie. En fait, Oranssi Pazuzu, malgré son incontestable talent, offre un set somme toute assez convenu. Et bien qu’intense, on se retrouve dans ce concert devant une scène baignée dans des lumières qui offrent peu de variétés. Il en est de même pour le son. Un son fort, trop fort. Le groupe parvient moins que son prédécesseur à emmener l’audience avec lui et à installer une ambiance. Certains sortiront même de la salle à cause du mixage sonore proposé…

Cependant rien de spécifique vient agresser les oreilles de l’auditeur, il s’agit plus de l’ambiance globale du groupe et de ses nombreux effets de distorsion. Cette musique est avant-gardiste et unique, interprétée par des musiciens déchaînés et surtout passionnés. Voir ce guitariste en retrait, le nez sur sa guitare, ne cessant de bouger, est un spectacle assez unique. A l’instar de ce claviériste jonglant entre ses trois instruments, faisant par exemple glisser son micro sur les touches de piano. Beaucoup d’éléments de ce concert font penser qu’Oranssi Pazuzu fait partie de ces groupes qui partagent une vision très personnelle du live. Bien dommage néanmoins que l’aspect technique soit en deçà de sa première partie et que les lumières soient aussi sombres que la pochette de son dernier album. Oranzzi Pazuzu est une grotte sombre de laquelle vient un éclat de lumière discret.

Oranssi Pazuzu

Après ce soir, il est compliqué d’imaginer les deux groupes séparés pour une tournée tellement ils sont complémentaires. Avec ces prestations pleines d’authenticité, le public parisien a pu observer avec Aluk Todolo et Oranssi Pazuzu la transe de musiciens talentueux. Des zicos qui s’agitent et vivent au rythme de leur musique dans une cohésion d’ensemble impressionnante. Un genre de musique qui ne plaira en tout cas pas à tout le monde, que l’on ne peut sans doute pas écouter en toute circonstance et qui nécessite une certaine ouverture musicale. Mais une fois rentré dans les univers de ces deux groupes, ils nous emportent à jamais. Tel un cosmonaute perdu dans l’espace.

Setlist :

Kevät
Saturaatio
Lahja
Havuluu
Vino verso
Tyhjä temppeli
Vasemman käden hierarkia
Valveavaruus

Live reports et photos : Matthis Van Der Meulen.


2017-04-28 France - Toulouse - Le Rex - with Oranssi Pazuzu & Year of No Light
superflux-webzine.fr

Aujourd'hui, SuperFlux vous propose un live report un peu spécial puisque deux de leurs envoyés étaient au même endroit et vous font partager leurs impressions. Et vu qu'on vous gâte, on vous propose même une échappée de fin de soirée aux Pavillons Sauvages pour Cobalt, qui ne dénotait pas du tout (au contraire) avec le début de soirée.

Prélude

Samuel: Enfin ! Il était temps ! Deux des groupes les plus novateurs de la scène extrême, réunis sur une même tournée pour le plus grand bonheur de tous. En ce 28 Avril, Noiser nous gâte à nouveau, avec cette fois-ci deux incontestables et véritables formations d’avant-garde. On retrouve donc, en ouverture, les chamans grenoblois d’Aluk Todolo, pour clore cette soirée, les Finlandais hallucinatoires d’Oranssi Pazuzu, et c’est Year Of No light qui viendra combler le petit ventre mou de ce bal psychédélique. Ce « Grand Sabbat », comme l’a si bien nommé Noiser, c’est à la salle du Rex qu’il se passe. Le temps pour moi d’arriver en trombe sur place, de peur d’en rater un bout, de m’envoyer une pinte et, malgré quelques déboires pour Oranssi Pazuzu, c’est bien à 20h00 pétantes que démarre la petite sauterie.

Bertrand: Cette soirée, on l'attendait chez SuperFlux ; deux des grands groupes qui ont pondu les plus grands disques de 2016 y étaient présents, et c'est donc assez dingue de les retrouver sur nos planches toulousaines, réunis lors de cette tournée.
La soirée était réglée comme du papier à musique par Noiser, en mode soirée de débat électoral avec temps de parole réparti équitablement. C'est donc avec un léger stress (on peut imaginer) qu'on nous annonce qu'Oranssi Pazuzu étant arrivé en retard, notre interview programmée avec Aluk Todolo sera annulée. Déception énorme pour moi donc, qui attendais cette opportunité pour enfin discuter avec les shamans français.

Aluk Todolo

Samuel: On ne le dira jamais assez, Aluk Todolo ça bute grave, de leur éponyme premier EP aux chutes de studio d’Archives Vol.1, en passant par la noirceur incantatoire d’Occult Rock ! Mais, au-delà de ces vibrants enregistrements, Aluk Todolo ça bute encore plus en live ! Depuis un petit peu plus de dix ans maintenant, le groupe a toujours été une chimère musicale terriblement organique, mêlant les gènes froids et acérés du black metal avec ceux, plus progressifs et hypnotiques, du krautrok. On ne fera pas ici la liste des influences qui éclaboussent le parcours de ce trio unique, mais c’est bien en concert qu’on prend en pleine gueule toute l’ampleur du labyrinthe sonore qu’incarne ce groupe. Comme a pu le faire une formation comme Magma, à son époque, Aluk Todolo s’est inventé son propre univers musical, sa propre trame artistique, faite de notes en pleine fusion occulte pour, dans un tourbillon de fuzz et de percussions itératives, nous renvoyer en des temps reculés où la musique se faisait le médium rituel vers d’autres sphères. C’est donc sur un sombre et sinueux chemin que nous embarque le groupe pendant près d’une heure de transe mystique ininterrompue, marquée par la rythmique métronomique d’un batteur en plein délire extatique. Si les percussions et la basse sont là pour emplir l’espace d’un voile organique, construisant, par leur tendance obsessionnelle crasse, le tapis fangeux nécessaire à la liturgie unique que s’est forgée le groupe, c’est la guitare, qui, par ses circonvolutions interminables, nous propulse littéralement dans l’univers occulte d’Aluk Todolo. Ouvrant sur une lente et tortueuse progression, elle en viendra, à coup de riffs abyssaux distordus, à nous écraser de toute sa puissance incantatoire durant la totalité de ce live. Entrecoupée ça et là d’éclaircies arides, elle finira, étrillée, en fond de scène, par un amoncèlement de pédales d’effets venues violer la moindre note dans une orgie carnassière et déroutante. Maitrîsé de bout en bout, tant sur le plan scénique que sonique, distillant une atmosphère de révélation mystique, les Grenoblois prouvent, s’il le fallait, qu’ils excellent dans leur art. Encore une fois, Aluk Todolo ça bute grave !

Bertrand: C'est d'ailleurs avec Aluk Todolo que la soirée commencera. Pour ceux qui nous suivent depuis quelques temps, vous commencez à le savoir, j'érige Aluk Todolo en projet le plus passionnant de ces dix dernières années et les éloges en tous genres continuent à fleurir dans mes billets en rapport avec le groupe.
Aluk Todolo nous a gratifié récemment d'un Archives Vol 1 (chronique ici-même) jusqu'au boutiste et revenant un peu sur leurs amours époque Descension ou Finsternis. Aluk Todolo en live prend tout le sens de sa musique. Tout d'abord, le son était bluffant, d'une justesse et d'une puissance rare. Aucune pause sur ce set, le trio basse/batterie/guitare enchaîne les trames reconnaissables (entre Voix et un morceau d'Archives, si je ne me trompe pas) en dilatant le temps tout en brodant, de façon à avoir ce sentiment final que seulement cinq minutes se sont écoulées.
La musique d'Aluk Todolo live se fait encore plus indomptable, entre épopées kraut et incantations shamaniques tissant une toile sinueuse et venimeuse. Si sur disque, Aluk Todolo est déjà indéfinissable et libre, c'est sur scène que l'essence zeuhl et mystique prend tout son sens. Le groupe parle un langage à part entière, et si leur communication interne est déjà hors norme, l'aspect rituel qui se dégage du set est à la hauteur de nos attentes.
La batterie métronomique et chaloupée rythme la totalité du set sans s’arrêter, en réel maître de cérémonie et la guitare se greffe sur ce bourbier rythmique pour y intégrer avec parcimonie un nombre infini de plans, entre riffs vengeurs, distorsions et larsens en tous genres, accalmies progressives et canevas post apocalyptique désertique.
Visuellement, le groupe garde sa marque de fabrique avec une ampoule dénudée pendante, reliée aux circonvolutions d'une guitare capricieuse choisissant les moments lumineux du set à son gré. Le trio souffle enfin avec une escapade marécageuse sur fond de jeu de pédales d'effet, la guitare laissée pour compte contre son ampli, résonnant à l'infini et maltraitée par quantité d'effets.
On a assisté à une cérémonie profondément maîtrisée certes (merci à l'ingé son qui parcourt l’Europe à leurs côtés et leur offre ce réglage au top), mais troublante de mysticisme et créant une ambiance de fin du monde dictée par la voix des dieux eux-mêmes. Concert de l'année, voire d'une vie.
15/05/2017

2017-04-29 France - Montpellier - The Black Sheep
slowend.com
Première partie : non-slowendienne
Aluk Todolo en concert, en essayant d'être exhaustif sur les sensations éprouvées pendant ce qui a infiniment peu à voir avec un groupe jouant des morceaux, et beaucoup plus avec un rituel pur et dur, c'est : le dernier Oranssi Pazuzu mais joué par Darkthrone ; le seul groupe de black qui arrive à être authentiquement lovecraftien, et à susciter de brutales images mentales d'Innsmouth, autant qu'un Tyranny et rien de moins ; le seul groupe de black qui n'a pas besoin de jouer du black pour être indécemment démoniaque - d'ailleurs je suis tombé du train-fantôme la seule fois pendant la cérémonie où le guitariste a lâché un vrai riff black, lequel m'a fait me rappeler à quel point un groupe comme Diametragon ne me parle pas du tout, et peiner pendant plusieurs minutes de doute, à dissiper la froideur qui d'un seul coup avait ventilé comme un courant d'air innoportun tout l'état d'hypnose extatique où le sabbat m'avait projeté dès ses premières secondes, et fait ensuite escalader l'échelle sans fin de la transe ; les barrissements monstrueux de la guitare, la basse qui vous gratte les os inlassablement, la tarentelle infernale de la batterie, la hideuse volonté de l'ampoule au milieu : tout est terrifiant dans un concert d'Aluk Todolo, comme l'est l'état où il vous met, de béatitude ; tout est raccord, aussi, avec la franche intention sacrée, magique du processus, et lorsque Shantidas empoigne amoureusement son rack à la place de sa guitare, on ne pense certainement pas aux postures un peu trop ironiques de Soma et du gros Anderson - et, avec le recul, bien plus à la façon donc Mike Scheidt enlace sa guitare.
Aussi, lorsqu'en fin de concert on remarque enfin que les officiants portent tous en sautoir leur mystérieux symbole, on n'a qu'une envie en se précipitant au stand avec les yeux mouillés de gratitude et de foi pure comme la neige de Norvège - et ce n'est pas d'acheter un tricot de corps.
Merci, merci, merci.

2017-04-30 France - Clermont-Ferrand - Raymond Bar
raymondbar.net
Amour et tétanos présente 
ce dimanche nous plongeront ans la quatrièeme dimension, avis au amatuer de psychédélisme déviant, de drone tourmenté....paf 6 euro/ouverture 21h
Aluk Todolo est ungroupe de krautrock metal français , originaire de grenoble. Il est formé en 204 Antoine Hadjioannou (batterie), Matthieu Canaguier (basse) et Shantidas Riedacker (guitare). Le nom Aluk Todolo vient d'une région montagneuse du sud de l'île de Sulawesj en Indonésie, il peut être traduit par « la voie des ancêtres » ou « les anciennes croyances ». Il désigne un culte animiste pré-chrétien survivant dans cette région du monde.
(wikipedia)
Aluk Todolo, c'est le rock rituel réduit à sa plus fondamentale expression. Formé dans les souterrains de Grenoble par Antoine Hadjioannou, Matthieu Canaguier et Shantidas Riedacker, trois esprits libres formés à diverses formes de musique extrême (folk de hippie, black metal de la faille) et aux enseignements ambigus d'occultismes plus ou moins ancestraux, ce trio très apprécié de Stephen O'Malley de Sunn O))) et de tout ce que notre époque anxieuse compte d'amateurs de bruit non-identifié a trouvé la lumière (noire) en se débarrassant de tout ce qui embarrasse les musiques extrêmes - du black metal le plus déviant au krautrock le plus famélique - et l'empêche de décoller.
Exit les pentagrammes inversés et les sons de guitare trop identifiés, bonjour Harmonie des sphères, voyages astraux, lueur d'éternité : comme chez La Monte Young ou Terry Riley, tout est pensé chez Aluk Todolo pour nous / vous / leur faire quitter le monde du trivial et entamer l'élévation par le son, peu importe le coin de l'Univers qui a votre préférence.
Le terme "occult rock", brandi par le trio depuis ses tout débuts, est ainsi à prendre au pied de la lettre plutôt qu'en référence au genre ùmusical de pacotille  qui mouille les caleçons de metalheads depuis ce jour maudit où les idiots géniaux de Black Sabbath ont brandi leur premier crucifix à l'envers pour faire chier les hippies du quartier : Aluk Todolo joue de la musique magique, qui a le pouvoir de vous transformer. Pour toujours.
(sonic protest)
Par le passé aluk todolo à pubier un 45 tour avec un artiste que nous ne portont pas dans notre cœur vis à vis de son manque de clarté envers diverses valeur et non des moindre que amour et tétanos n'a jamais cautionné.
Il est à savoir que tout dsicour et pratiques concernant de près ou de loin  l'homophobie, la xénophobie ainsi que la haine des différence sont condamné par notre collectif, nous ne toléreront aucun  comportement irrespectueux au seins de nos soirées si cela ne vous plait pas vous avez toujour le choix de rester chez vous plutôt que venir de nous prendre la tête, nous n'avons pas beosin de vous faire les poches plutôt se ruiner que de vous servir.

2017-08-18 France - Saint Nolff - Motocultor Festival
theheavychronicles.com
C’est remonté à bloc que je me dirige vers le premier concert du festival et… que je suis ralenti par une file d’attente incroyablement longue. De quoi faire rager de bon matin. Les fouilles à l’entrée s’éternisent, mais une fois celles-ci passées, j’atterris enfin devant le trio parisien ALUK TODOLO, qui avait été l’une des expériences les plus marquantes du Roadburn il y a quelques mois. Les conditions n’étant pas totalement réunies – en plein jour, midi à peine passées – je redoute que le show soit beaucoup moins entraînant, et pourtant ! On croirait entendre l’écho de mille voix venues du chaos résonnant dans un désert de mort (peu de survivants de la veille semblent s’être rassemblés en cette matinée ensoleillée, et tant mieux, car le concert en est tout de suite plus intimiste !). C’est une véritable odyssée à mi-chemin entre krautrock et black metal qui hypnotise la fosse, tout comme ce magnifique solo de pedalboard. Alors que le ciel se voile au dehors, je déclare haut et fort : « Meilleur concert du festival ! Allez salut, on peut tous rentrer chez nous. »

2017-08-18 France - Saint Nolff - Motocultor Festival
lagrosseradio.com
Aluk Todolo – 12h45 – Dave Mustage :
Alors que les français d’Aluk Todolo avaient l’honneur d’ouvrir le festival à 12h45 avec leur black metal occulte et planant, les festivaliers entraient encore sur le site. Un bon nombre d’entre eux étaient déjà sur place malgré l’heure ingrate du repas et le fait qu’un vendredi, certains devaient encore patienter avant de quitter leur travail. L'ampoule à incandescence suspendue en plein devant de la scène focalise le regard, et ses variations de luminosité accompagnent les changements d'intensité musicale. 

2017-08-18 France - Saint Nolff - Motocultor Festival
radiometal.com
La première journée de cette dixième édition ouvre sur un groupe que l’on aura le plaisir de voir régulièrement dans nos salles : Aluk Todolo. La formation de Grenoble nous avait déjà impressionné en première partie d’Oranssi Pazuzu en avril dernier et on les retrouvera en décembre en première partie de Wolves In The Throne Room. Toujours dans son optique de jouer leur album Voix en entier, l’ambiance du concert est hypnotique et la musique unique. Même si, c’est un fait, on était tout de même mieux dans l’obscurité d’une salle plutôt que sous un simple chapiteau à midi en Bretagne ! L’expérience dans une salle est en fait bien plus marquante que toutes autres expériences, même si dans les yeux du batteur et le jeu du guitariste on retrouve la même passion, les mêmes mouvements du corps et les yeux révulsés.

2017-11-10 France - Rouen - L'oreille qui traine - with Paul Grémare, Sordide & Mhönos
by Normanrock
Laisse moi te conter cette soirée mon lapin !
On est arrivé à L'Oreille Qui Traîne pendant le set bien avancé de Sordide que l'on ne présente plus tant on a pu les voir dans differents lieux de culture alternatif dont celui ci .. Fin de set donc , car le portier a l'accueil nous a fort bien accueilli tant et si bien que on lui a tenu un peu la jambe .... Sordide nous livrait leur set habituel bien découpé a la cisaille histoire de te mettre les esgourdes en place pour la suite à venir .... second tableau de la soirée ,aprés une mise en place au milieu de la salle Paul Grémare et son déballage de vieillerie analogique dont les jeunes d'avant 2000 ne save pas a quoi sert tout ce bazar ! Et oui mon lapin ! La K7 a de beau reste et c'est pas Paul qui nous contredira .... je m'explique :armé de platines K7 et vinyl ;Paul nous envoie dans le spatio temporel avec fougue tel un train micheline grande vitesse .... on en a vu des ziks bizzares mais la ... trop experimentale pour nous ,nous sommes novices la dedans et difficile d'etablir une critique musicale . Par contre ah oui et là j'insiste la perf est top ! j'amais j'aurais pensé telle prouesse avec ce genre de matos ! A voir et a découvrir meme si on est novice comme nous !
Troisieme acte et celui que j'attendais avec Mhönos ... la mon gars j'ai pris ma dose de fun ! Encore une fois planté dans la salle (oui la scéne a plutot été boudé ce soir la) le décor t'en dit long ... deux percus et trois basses tu sens bien que tu vas en prendre plein la gueule ! 5 titres joués on est a la lisiere du post et du prog et arf ! Va les voir en concert tout simplement c'est indescriptible ce que tu ressent !
Fermeture pour la "tete" d'affiche Aluk Todolo , une mise en scéne ( et cette fois bien dessus!) belle avec cette ampoule géante placée devant le batteur mais coté zik ,on a trouvé ça repetitif ,bien joué certes mais un poil decevant .... on s'attendait a quelque chose d'innovant vu tout ce que l'on avait apperçu avant mais ça nous a laissé perplexe .... Arevoir certainement pour s'en faire une meilleure approche car en une fois c'est trop peu pour dire ... Mam'zelle Adele aux lights comme d'hab , Romain au son et a l'orga et Clarisse au cake mozza tomates!
Merci au staff de l'oreille car c'est une de nos salles préférées !
Kiss...

2017-11-12 Greece - Athens - Temple with  Chronoboros
clocksound.gr

Aluk Todolo, Chronoboros - Live @ Temple Athens (Day 2)

Το βράδυ της Κυριακής 12 Νοεμβρίου δεν απείχε πολλές ώρες από τη στιγμή που αποχωρήσαμε από το Temple, τα ξημερώματα της ίδιας ημέρας, για την κάλυψη της πρώτης ημέρας των επίσημων εγκαινίων του χώρου. Μετά από ένα ομολογουμένως πολύ όμορφο βράδυ κατά τη διάρκεια του οποίου, μεταξύ άλλων, απολαύσαμε την εμφάνιση του King Dude, βρεθήκαμε για μία ακόμα φορά σε αυτόν τον οικείο πλέον χώρο, προκειμένου να καλύψουμε την δεύτερη ημέρα των εγκαινίων και να παρακολουθήσουμε το πολύ ενδιαφέρον σχήμα των Aluk Todolo.

Chronoboros

Στη θέση των αρχικά προγραμματισμένων Agnes Vein βρέθηκαν οι Chronoboros, αλλαγή που είχε γνωστοποιηθεί πολλές ημέρες πριν τη συναυλία από τις εταιρίες της διοργάνωσης (3 Shades of Black3P Lab και  Temple Productions). Οι Chronoboros είναι ένα Αθηναϊκό σχήμα που αποτελείται από τρία μέλη (κιθάρα/φωνή, μπάσο, drums). Το 2016 κυκλοφόρησαν το EP "Dialing Up the Cutter", το οποίο έχει πέντε κομμάτια σε sludge/post-hardcore ύφος.

Ανεβαίνοντας στη σκηνή του Temple λίγο μετά τις 21:30 και ενώ ο κόσμος ήταν ακόμα σχετικά αραιός, έδειξαν αμέσως τις διαθέσεις τους ξεκινώντας με μία εισαγωγή με άφθονο κιθαριστικό θόρυβο πριν περάσουν στα "κανονικά" τους κομμάτια. Ο ήχος τους θυμίζει post hardcore ενώ τα φωνητικά παραπέμπουν σε screamo, τουλάχιστον στα πρώτα κομμάτια που μας έπαιξαν. Το συγκρότημα είναι πολύ καλά δεμένο και ειδικά οι ρυθμικές τους εναλλαγές είναι εξαιρετικές. Κοφτά γυρίσματα, γεμάτα ρυθμικά σχήματα και πολλές παραμορφώσεις σε κιθάρα και μπάσο.

Το δεύτερο μέρος του set που μας παρουσίασαν περιείχε κομμάτια σε λίγο πιο αργούς ρυθμούς, χωρίς όμως το συγκρότημα να κάνει υποχωρήσεις ως προς τον όγκο και τις παραμορφώσεις του ήχου τους.

Συνολικά, οι Chronoboros δημιούργησαν πολύ καλές εντυπώσεις στο κοινό που είχε αυξηθεί καθώς προχωρούσε η βραδιά, και αποτελούν ένα σχήμα που θα επιδιώξω να παρακολουθήσω ξανά στο μέλλον.

Aluk Todolo

Οι Aluk Todolo είναι ένα τρίο με καταγωγή από τη Grenoble της Γαλλίας που δημιουργήθηκε στα μέσα του 2000. Η συνολική τους δισκογραφική παρουσία είναι σχετικά μικρή, καθώς έχουν μόλις τρία album, "Finstrenis" (2009), "Occult Rock" (2012) και "Voix" (2016), καθώς και δύο EPs. Παρόλα αυτά, οι τρεις αυτές κυκλοφορίες είναι πολύ καλές και ειδικά το "Occult Rock" αποτελεί ένα εξαιρετικό δείγμα instrumental experimental black metal. 

Το όνομα του συγκροτήματος προέρχεται από την ινδονησιακή γλώσσα "Aluk To Dolo" και θα μπορούσε να ερμηνευτεί ως ο "Δρόμος των Προγόνων", βάζοντας με αυτόν τον τρόπο ένα μυστικιστικό ή και παγανιστικό χαρακτήρα στην μουσική του συγκροτήματος που οι ίδιοι έχουν περιγράψει: "it deals with the hidden powers of cosmos and mind, which are timeless".

Το "Occult Rock" αποτελεί ένα εβδομηντάλεπτο album με οκτώ κομμάτια, αριθμημένα με λατινικούς χαρακτήρες, στο οποίο το βασικό black metal ύφος, συνδέεται με την noise psychedelia, το doom και το space rock. Το εξαιρετικό αυτό δημιούργημα των Aluk Todolo παρακολουθήσαμε στη σκηνή του Temple, στην εκδοχή που δημιούργησε η τριμελής μπάντα live, το βράδυ της Κυριακής.

Τα τρία μέλη του συγκροτήματος εμφανίστηκαν στη σκηνή χωρίς συστάσεις, χωρίς πρακτικά να υπάρχει κάποια επικοινωνία με το κοινό, ενώ κατά όλη τη διάρκεια του set τους είναι αφοσιωμένοι στην εκτέλεση των κομματιών. Ειδικά ο drummer τους, Antoine Hadjioannou μοιάζει να βρίσκεται σε ένα εκτελεστικό παραλήρημα, έχοντας αρκετές φορές ένα ομολογουμένως, τρομακτικό βλέμμα.

Απαραίτητα στοιχεία που συμπληρώνουν τη σκηνική παρουσία των Aluk Todolo, το λογότυπό τους που προβάλεται πίσω τους, καθώς και η λάμπα που κρέμεται από το ταβάνι του μαγαζιού μπροστά στην μπάντα και αλλάζει ένταση φωτισμού ανάλογα με τις αυξομοιώσεις του ήχου.

Οι εκτελέσεις των οκτώ κομματιών του "Occult Rock" βασίζονται στο αρχικό υλικό που περιλαμβάνεται στον δίσκο και παρουσιάζουν μικρές διαφοροποιήσεις ως προς τις ηχητικές λεπτομέρειες. Ακούμε τα κομμάτια διαδοχικά.

Η μουσική των Aluk Todolo, σε συνδυασμό με την αφοσίωση των μουσικών, οι οποίοι μοιάζουν να βρίσκονται σε μία δική τους εσωτερική διαδρομή, αλλά και το σκοτάδι στη σκηνή, το οποίο έρχεται σε αντίθεση με το φως της λάμπας, λειτουργούν ως το κατάλληλο μέσο για να εκκινήσει ένα αντίστοιχο ταξίδι στους ακροατές.

Μετά από εβδομήντα περίπου λεπτά, ολοκληρώνεται η παρουσίαση του "Occult Rock" και οι Aluk Todolo αποχωρούν από τη σκηνή, με διαδοχικές υποκλίσεις, έχοντας παρουσιάσει ολοκληρωμένα αυτό το έργο, αφήνοντας το κοινό ζαλισμένο από το βάθος και την πολυπλοκότητα του ταξιδιού που τους πρόσφερε.

*Θα θέλαμε να ευχαριστήσουμε για μια ακόμα φορά τις διοργανώτριες εταιρίες για την δυνατότητα να καλύψουμε επίσημα το διήμερο opening του Temple Athens.


2017-11-12 Greece - Athens - Temple with  Chronoboros

rockinathens.gr

Δεύτερη μέρα του επίσημου opening του Temple, με καλεσμένους τους Aluk Todolo και, μετά από πολλές αλλαγές στη θέση του support συγκροτήματος, τους Chronoboros. Η αίσθηση του καινούριου μαγαζιού υπήρχε παντού: από το διαφορετικό stage και το νέο ηχητικό εξοπλισμό μέχρι τη μυρωδιά της μπογιάς.

Ανταπόκριση: Κωνσταντίνος Σταθάκης / Φωτογραφίες: Ιωάννα Κίτρου (περισσότερες εδώ)

Κατά της δέκα παρά τέταρτο ανεβαίνουν στη σκηνή οι Chronoboros. Το δυναμικό trio, ανάμεσα σε noise και hardcore μονοπάτια ξεκίνησαν με παιχνίδια στο feedback και για τα σαράντα λεπτά που διήρκησε η παρουσία τους δεν κατέβασαν για λεπτό τις ταχύτητες, εκτός ορισμένων πιο post και noisy στιγμών. Δεν ξέμειναν ποτέ από ενέργεια, παρά το απαιτητικό των συνθέσεών τους και μας απέδειξαν πως, ακόμα και αν δεν ήταν η πρώτη επιλογή για να ανοίξουν τη βραδιά, ταίριαξαν απόλυτα στην αισθητική της.

Και ήρθε η ώρα τον headliners Aluk Todolo, οι οποίοι ήρθαν στη χώρα μας για να παρουσιάσουν ολοκληρωμένο το album που τους έκανε γνωστούς στην παγκόσμια underground σκηνή, “Occult Rock”. Για όσουν έχουν ακούσει τον εν λόγω δίσκο, καταλαβαίνουν πως από το πρώτο δευτερόλεπτο η μπάντα μας πήρε από τα μούτρα με το ψυχεδελικό και πειραματικό τους black metal που αποτελούταν από πολλά επαναλαμβανόμενα θέματα όπου εναλάσσονταν τα extreme blast-beat με τα fuzzαριστα, σχεδόν στατικά ηχητικά σημεία. Οι Aluk Todolo λειτουργούσαν ως ένα ον και, ειδικά από ένα σημείο και μετά, δεν ξεχώριζες όργανα αλλά δεχόσουν τη μουσική τους σαν εγκεφαλική εμπειρία. Εξάλλου αυτός είναι και ο στόχος των συνθέσεών τους και σε αυτή την περίπτωση τον πέτυχαν και με το παραπάνω.

Με επιτυχία στέφθηκε η τελευταία μέρα του grand opening του Temple. Εκτός από την πολύ καλή απόδοση των συγκροτημάτων, έχω να δώσω και ιδιαίτερα συγχαρητήρια για τον ήχο του μαγαζιού, ο οποίος υποστήριξε πολύ δύσκολα και ηχητικά extreme είδη μουσικής, χωρίς να χάνει την καθαρότητά του και χωρίς να δημιουργεία προβλήματα στην ακοή μας μετά το πέρας της συναυλίας.

2017-11-12 Greece - Athens - Temple with  Chronoboros
metalinvader.net

Hidden deep within the bastion of mainstream debauchery, a small Temple was recently erected, recognizable only by its enigmatic wooden sign of the sun and the small group of shadowy figures gathered outside. A Temple unlike others, celebrating not superficial material things or questionable ideas, but transcending connections to the unknown and the unexplained though aural vibrations, what should be rightfully called divine in its own way.

Temple finally officially opened its doors; 3 Shades of Black called the congregation!

King Dude preached on Sabbath (11/11).

“Lord’s day” was reserved for the ancestors -Aluk Todolo-, for time itself (12/11).

The ceremony was initiated by Chronoboros. The trio of time-devourers (Chronos=time + boros=consumer) creped up from the hot and damp basements of Athens to shyly occupy the pulpit and forcefully, yet pleasantly, disorient us, opening up our aural pathways, alerting our senses. No formal introductions -apart maybe from some reserved words of gratitude towards the end of the performance-, only chaotic post-hardcore tracks intertwined with noisy interludes, unrestricted by temporal boundaries, dissonant, temperamental, technical, exceptional! The last note led to feedback, guitar dropped on the floor, they gathered their gear and rushed off the stage, acting like nothing happened… I gathered my jaw from the floor -once again-, and rushed outside.

The main event, the mystagogy.

Darkness fills the hall. The Enochian letter “Un” projected at the back of the stage, signifies the altar. Forming a triangle, three high priests enclose an antique light bulb hanging low from the ceiling. Countdown… and the menacing Occult Rock ritual initiates. Hypnotic bass motifs intertwined with earsplitting guitar screeches riding on unstoppable, simultaneously black metal and ritualistic, beats, enchant the believers. Antoine Hadjioannou, frantically drumming behind a minimal, but cymbal-rich set, like a shaman and a conductor, with eyes rolled back in trance, surrounded by two imposing monoliths of noise, guitarist Shantidas Reidacker and bassist Matthieu Canaguier, summon spirits that the Temple can not withstand, walls rumbling, the central light bulb flickering by the intensity of the “chant”, softly at times, with blinding brightness at others.

Devoid of frills and easily digestible introductions, this event was not for the faint-hearted. Those who had the devotion to attend Sunday’s mass from the beginning, endured it and understood it, left reborn, satisfied, and with a Chronoboros or Aluk Todolo LP under their arms; judging by the queue at the merchandise table by the end of the concert, quite a lot.

Photos  from the event by Kostis An for Metal Invader here.

 

2017-11-12 Greece - Athens - Temple with  Chronoboros

againstthesilence.com

Aluk Todolo, Chronoboros live at Temple 12.11.17

Ίσως να παραείναι “βολικό”, αλλά ήμουν πάντοτε από τους ανθρώπους που όταν περνούν καλά σε μια συναυλία και τύχει κατά τη διάρκειά της να δουν την αφίσα μίας επερχόμενης, σχεδόν αυτόματα θέλουν να ’ναι παρόντες και σε αυτή. Λειτουργούμε με προϊδεασμούς παρά με παρορμήσεις, θα έλεγε κανείς.

Έτσι, λοιπόν, όταν κατά τη δεύτερη μέρα του Fraternity of Sound έπεσε το μάτι μου πάνω στην αφίσα για τη συναυλία των Aluk Todolo με (τότε) opening act τους Omega Monolith, ήξερα ότι πρέπει να βρεθώ στο Temple, Κυριακή (αουτς), από τις 8.

Και βρέθηκα. Στο ενδιάμεσο οι Omega Monolith είχαν αντικατασταθεί από τους Chronoboros, το πρόγραμμα των οποίων και πετσοκόπηκε στο μισάωρο σχεδόν λόγω τεχνικού προβλήματος, που δεν μας επέτρεψε να μπούμε στον χώρο στην καθορισμένη ώρα.

Αμέσως ο κοκκινόμαυρος χωροχρόνος του Temple γέμισε με τους επιθετικότατους ήχους των ντραμς, που κατακερμάτισαν την παρουσία της κιθάρας και του μπάσου. Οφείλω σε αυτό το σημείο να ομολογήσω ότι δεν έχω καταφέρει μέχρι και σήμερα να εκτιμήσω τα φωνητικά που συναντώνται στο hardcore και προτίμησα να κρατήσω στον νου μου τις πιο sludge και τις ακόμα σπανιότερες μελωδικές στιγμές των Chronoboros.

Αν κάτι, πάντως, έκανε κατανοητή τη συνύπαρξη των δύο αυτών σχημάτων, ήταν η αδιαμφισβήτη επικυριαρχία των ντραμερ στον ήχο, αλλά και τη σκηνική παρουσία.

Μες στο μισάωρο που περιμέναμε καρτερικά την εμφάνιση των Aluk Todolo, με τα αυτιά μας να βουίζουν, τα μάτια μας άρχισαν να σκανάρουν τον χώρο για να σταθούν στην πανέμορφη εικόνα που προσφέρει ο γυάλινος “θόλος” του Temple. Και ενώ είχαμε αρχίσει να βυθιζόμαστε, τα φώτα κλείνουν και μένει μόνο μια λάμπα κρεμασμένη πάνω από τη σκηνή να φωτίζει τον χώρο και το σήμα των Aluk Todolo να το συντροφεύει συμμετρικά.

Ώσπου η μελωδία εξερράγη στον εγκέφαλό μας. Θα περίμενε κανείς να είναι κάπως “διαδικαστικό” το να έχεις μπροστά σου μια μπάντα να παίζει τα κομμάτια ενός συγκεκριμένου άλμπουμ της, αλλά η εμπειρία μάς έκανε να νιώσουμε τόσα πολύ περισσότερα από αυτό.

Η απίστευτη σκηνική παρουσία του ντραμερ, Αntoine Ηadjioannou (τι λέγαμε;), με την πιο αλλόκοσμη έκφραση που έχω αντικρίσει ποτέ, σε συνδυασμό με την απαραίτητη θεατρικότητα του κιθαρίστα, Shantidas Riedacker, και τη σχεδόν διασκεδαστική διακριτικότητα του μπασίστα, Matthieu Canaguie, έκαναν το Occult Rock να δίνει ήχο στο ίδιο το κόνσεπτ της μυσταγωγίας.

Μόνο έτσι μπορώ να το αποδώσω, μόνο έτσι εγγράφηκε στο μυαλό μου το χάος που ξέρασαν με τόση μαεστρία στα κύτταρά μας. Come back, anytime.

Victoria L.

2017-11-12 Greece - Athens - Temple with  Chronoboros

rocking.gr
Aluk Todolo, Chronoboros @ Temple, 12/11/17

Φανταστικός θόρυβος. Μαγευτική ψυχεδέλεια

Από τον Θεοδόση Γενιτσαρίδη, 14/11/2017 @ 10:21

Κυριακή βράδυ. Επίσημο άνοιγμα του μαγαζιού στο Γκάζι. Κλασσικός μαραθώνιος νωρίτερα στην πόλη και μια μυρωδιά φθινοπώρου που άργησε να έρθει.

Το βράδυ άνοιξαν οι Chronoboros με τους οποίους είχα εντυπωσιαστεί στο περσινό δισκάκι τους "Dialing Up The Cutter". Φαίνεται πως έχουν έτοιμη νέα δουλειά και η εμφάνιση τους είχε δύναμη και όρεξη. Ο ήχος τους δεν ήταν τόσο βαθύς όσο θα έπρεπε, αλλά οι θόρυβοι που παρήγαγαν έκαναν τον χώρο να τρέμει συθέμελα. Καλπάζοντες ρυθμοί, κραυγές και βρόμικες αλήτικες διενέξεις. Μπλέξιμο τεχνικής και σαπίλας σε μια παρανοϊκή και επιθετική μουσική που παραληρεί. Ήταν αρκετά δεμένοι και κράτησαν το κοινό να τους παρακολουθεί χωρίς παράπονο.

Αυτή η ωμότητα και η βια που απορρέει από τις μουσικές τους είναι αληθινά εντυπωσιακές. Φαίνεται ότι σιγά σιγά καταφέρνουν να αποδώσουν αυτό το οργισμένο sludge/hardcore πάρα πολύ καλά. Ο όγκος της μουσικής τους και ο θόρυβος που δημιουργούν θέλει προσοχή. Κατάφεραν να κρατήσουν αυτή την δυναμική τους και να επιδείξουν την όρεξη και την τέχνη τους πολύ σωστά. Μας άφησαν μέσα σε χειροκροτήματα και ο χώρος καθάρισε για να προετοιμαστεί για τους Γάλλους. 

Setlist: Coaxed Out Of Cave / It Moves, It Pricks / The Clinic / Knowing Well The Values Of Obedience / Feod / If A Sword Is Always Seathed / Rising Streetcar /  Diadem

Αφού στήθηκαν ήχος και τύμπανα οι Aluk Todolo ανέβηκαν στην σκηνή. Με μια λάμπα να κρέμεται στο κέντρο μπροστά ακριβώς από τα τύμπανα (η τάση και η φωτεινότητα της οποίας έπαιζε με την ένταση του ήχου), οι Γάλλοι φρόντισαν να παρουσιάσουν έναν ήχο που περιλαμβάνει έντονες αυτοσχεδιαστικές krautrock παράνοιες σε συνδυασμό με black metal ταχύτητες και έντονα jam-αριστικά περάσματα ψυχεδελικού rock. Ένας φακός φώτιζε ακριβώς από κάτω από τον κρεμαστό λαμπτήρα και στην πλάτη της σκηνής το λογότυπο τους, σαν σφραγίδα, έλαμπε δυνατά καθόλη τη διάρκεια.

Παρουσίασαν την εξαιρετική δισκάρα τους "Occult Rock". Μπορεί να μην ακούστηκε ολόκληρο. Δηλαδή στην πλήρη διάρκεια του, αλλά αυτό δεν χάλασε καθόλου την ατμόσφαιρα και το τελικό αποτέλεσμα. Φαίνεται ότι απλά κάποια κομμάτια συμπτύχθηκαν και μερικά μίκρυναν σε διάρκεια αποφεύγοντας πάρα πολλές επαναλήψεις και βαρετά ή εντελώς ήρεμα κλεισίματα. Για να γίνω πιο συγκεκριμένος πολλά ήρεμα μέρη του τέταρτου, αλλά και επίμονα σημεία του πέμπτου και του έκτου κομματιού του δίσκου φαίνεται ότι παραλήφθηκαν επίτηδες για την καλύτερη απόδοση του δίσκου ζωντανά. Ο χείμαρρος όμως που παρουσίασαν δεν επηρεάστηκε καθόλου. Απίθανοι θόρυβοι, αδιανόητη drone ζάλη και ανελέητα χτυπήματα που βάραγαν μέσα στην καρδιά από μπάσο και τύμπανα. Αρκετά κινητικοί και έντονοι επί σκηνής έδειχναν ότι γουστάρουν τον θόρυβο και είναι ιδιαίτερα προβαρισμένοι και δεμένοι μεταξύ τους. Χωρίς σχεδόν καμία παύση ο ήχος τους έρεε ασταμάτητα και αυτό το πέπλο βόμβου που άπλωσαν μας πλάκωσε για τα καλά. Φάνταζαν αλάνθαστοι και η κιθάρα έβαζε συνεχώς περισσότερους θορύβους στο έργο που έχτιζαν.

Η ζωντάνια που έδωσαν σε αυτόν τον δίσκο επί σκηνής ήταν φανταστική. Είναι πολύ άχαρο να προσπαθείς να περιγράψεις την ψυχεδέλεια που παίζουν. Το τι σου προκαλούν όμως αυτοί οι ήχοι είναι το αξιοθαύμαστο. Εάν «έμπαινες» για τα καλά μέσα στη μουσική τους, θα διαπίστωνες ότι πρόκειται για μια υπερβατική κατάσταση η οποία μπορούσε να σε φτάσει σε διαλογιστικό επίπεδο. Ότι προσπάθησαν να καταφέρουν για μένα το κατάφεραν και με το παραπάνω. Ξέφυγαν εντελώς και μαζί τους ξέφυγε και ο κόσμος. Το βράδυ γέμισε απο μια ασύλληπτα βαριά ψυχεδέλεια που. Όσοι το παρακολουθήσαν οφείλουν να θεωρούν τους εαυτούς τους τυχερούς καθώς το συγκρότημα και ο συγκεκριμένος δίσκος είναι κάτι διαφορετικό. Δεν γέννησαν την μουσική, αλλά έφτιαξαν κάτι μοντέρνο, σχετικά πρωτότυπο και ιδιαίτερα προοδευτικό. Ήταν εκπληκτικοί.

Φωτογραφίες: Χρήστος Λεμονής

 

2017-11-12 Greece - Athens - Temple with  Chronoboros

avopolis.gr

Aluk Todolo + Chronoboros

Δημοσίευση : Τετάρτη, 15 Νοεμβρίου 2017 00:13   Κείμενο: Χάρης Συμβουλίδης  

Άμορφο μα πηχτό Σκότος ξετυλίχθηκε έμπροσθεν μιας επιβλητικής Λυχνίας, όσο η σιδηροδρομική Βία του γαλλικού τρίο κατάπιε ανελέητα, με σαδιστική ηδονή, τους παριστάμενους στο Temple...

Η 2η μέρα του grand opening του Temple στο Γκάζι δεν μάζεψε μεν τον κόσμο που είδαμε στον King Dude, προσέλκυσε όμως κοινό πιο ποιοτικό, το οποίο ήρθε δηλαδή εκεί για τη μουσική και μόνο, γέμισε χαλαρά τον χώρο μπροστά από τη σκηνή και παρακολούθησε τα τεκταινόμενα με προσήλωση σχεδόν θρησκευτική. Άλλωστε, το line-up που είχε στήσει η 3 Shades of Black ήταν εκ φύσεως για πιο υποψιασμένους ακροατές.

Τη βραδιά άνοιξαν οι Αθηναίοι Chronoboros, με 20 περίπου λεπτά απόκλισης από το ανακοινωμένο χρονοδιάγραμμα, ρίχνοντάς μας στα βαθιά του ήχου τους με το "Coaxed Out Of Cave" –κομμάτι γνώριμο για όσους τους έχουν ξαναπετύχει live, που μάλλον θα βρίσκεται στον (υπό παραγωγή) πρώτο ολοκληρωμένο τους δίσκο. Η μπάντα παίζει ένα μελετημένο κράμα sludge metal με hardcore punk αναφορές, το οποίο υπηρετεί σφιχτά και με όλον τον απαραίτητο θόρυβο, έχοντας ως «ψυχή» τις κιθάρες και τα σχισμένα φωνητικά του Νίκου Ζαλίμογλου, που επέδειξε μάλιστα και ταιριαστή με το ύφος κινησιολογία, χαρίζοντας έτσι και κάτι σαν σκηνική παρουσία στο κατά τα λοιπά στατικό τρίο.

Το υλικό των Chronoboros μένει νομίζω υπέρ το δέον προσκολλημένο σε δεδομένα διεθνή μοτίβα. Στη ζωντανή του όμως έκφανση, το οργισμένο πάθος και η ικανότητά τους στην απόδοση του όγκου των συνθέσεων κάνει την όλη εμπειρία πιο λειτουργική. Δίκαιο λοιπόν το χειροκρότημα που έλαβαν από τους παριστάμενους καθώς ολοκλήρωσαν το set με το "Diadem" και ωραίο το «ζέσταμα», έστω κι αν η επίδρασή του χάθηκε κατόπιν, λόγω της καθυστερημένης εμφάνισης των Aluk Todolo στη σκηνή. Το γαλλικό τρίο στήθηκε πίσω από μια λυχνία, η οποία κρεμάστηκε από το ταβάνι του Temple προς το κέντρο της σκηνής, στο ύψος των τυμπάνων: η παρουσία της δημιούργησε άμεσα κατάσταση, στάθηκε δε υποβλητική καθόλη τη διάρκεια της συναυλίας, με την τάση της συχνά να ακολουθεί τα κελεύσματα των παιξιμάτων της μπάντας.

Γι' αυτήν τους την εμφάνιση στην Αθήνα, οι Aluk Todolo κέντραραν στο άλμπουμ Occult Rock του 2012 (από τις πιο ξεχωριστές κυκλοφορίες μιας δεκαετίας με πολλά αναμασήματα και πολλούς υπερεκτιμημένους δίσκους), σοφά όμως δεν το απέδωσαν ολόκληρο, μα επένδυσαν σε μια συντομευμένη του εκδοχή, η οποία υπήρξε ταμάμ για ένα συναυλιακό set που δημιούργησε τόσο έντονα συναισθήματα. Προσωπικά μιλώντας δηλαδή, αν έπαιζαν παραπάνω, ίσως και να έφευγα από το Temple τρέχοντας και ουρλιάζοντας –και σε καμία περίπτωση επειδή δεν μου άρεσαν τα όσα άκουγα.

Οι Γάλλοι μπόρεσαν να μεταδώσουν στην εντέλεια το κλίμα του Occult Rock, αλλά δεν ήταν μόνο αυτό. Η συναυλία τους έμοιαζε με τελετουργία που διέθετε παράδοξη δύναμη μαγνητισμού, καθώς επιτελούσε κανονικότατη επίθεση στις αισθήσεις υπό το άγρυπνα φωτεινό λογότυπο της μπάντας στο βάθος, το οποίο με τη σειρά του έπαιζε το δικό του παιχνίδι με την παραδοσιακή εικόνα του χριστιανικού Σταυρού: λεπτό με λεπτό, κυλούσες όλο και πιο βαθιά σε μια αφηνιασμένη ψυχεδέλεια, οικοδομημένη πάνω στη «βλάσφημη» σύμπραξη καθωσπρέπει krautrock διαδρομών με βίαια, σιδηροδρομικά στοιχεία αντλημένα από το black metal, όπου άλλωστε ανδρώθηκαν οι Antoine Hadjioannou, Shantidas Riedacker (κιθάρα) & Matthieu Canaguier (μπάσο), μέλη σε μπάντες σαν τους Diamatregon και Vediog Svaor, πριν στήσουν τους Aluk Todolo.

Σύντομα, έτσι, ανακάλυπτες ότι δεν είχες περιθώρια ελιγμών σαν ακροατής· ότι το συγκρότημα σε υποχρέωνε να αντιμετωπίσεις το Τέρας που μεταφυσικά αναδυόταν από το άμορφο μα πηχτό σκοτάδι που έχτιζε με τη μουσική του, το οποίο και σε κατάπινε με έναν σαδιστικά ηδονικό τρόπο. Από εκεί και πέρα, κάθε θεατής βίωσε νομίζω σε καθαρά προσωπικό επίπεδο την αλληλουχία σκέψεων που πυροδότησε όλο αυτό το ηχητικό εργοτάξιο, γύρω από το ποιος είναι, πού πάει, τι διάολο κάνει με τη ζωή του –δύο τουλάχιστον άνθρωποι σκέφτηκαν λ.χ. να παρατήσουν τις δουλειές τους, έτσι για να σας δώσω ένα χειροπιαστό παράδειγμα, προτρέχοντας τις κατηγορίες περί φιλολογικών ερμηνειών πάνω στη ροκ εμπειρία.

Φεύγοντας, πήρα μπλουζάκι Aluk Todolo από το merch· ούτε και μπορώ να υπολογίσω πόσα χρόνια έχουν περάσει από την τελευταία φορά που έκανα κάτι τέτοιο.

2017-11-27 Germany - Bochum - BHF Langendreer
krachundso.blogspot.com

 
ALUK TODOLO – die tatsächlich pünktlichst um acht die Bühne betraten - sind nämlich das, was ungefähr dabei rauskommt, wenn Typen mit eigentlich sehr düstermetallischem Background (man sieht es ihnen halt echt an…) auf Pfaden von King Crimson, Magma und Krautrock wandeln. Es hat ferner auch schon schwer was von Caspar Brötzmann Massaker, wie die Rhyhtm Section unentwegt pumpt und der Gitarrist wie in seiner eigenen Welt gefangen agiert.
Dass ich die Band nie live gesehen habe, als ihr 2012er Magnum Opus „Occult Rock“ aktuell war, bereue ich inzwischen fast ein wenig. Denn an diesem Abend ist das aktuelle reguläre Album „Voix“ im Fokus. Jenes ist einen ganzen Tick dichter und sperriger, die Schlagzeugarbeit noch verfriemelter und wilder, das Ganze ist irgendwie von einer gewissen Komplexität und doch einer hypnotisch-repetitiven Monotonie.
Der Gitarrist ist, da sind wir wieder beim Thema „Metaller“, ja schon irgendwie so ein bisschen ein Poser, wenn er zwischendurch nicht mal mehr Gitarre sondern einfach nur noch Effektboard spielt und zwischenzeitlich gar einfach nur der runterhängenden und irgendwie mit dem Gitarrenausgangssignal gekoppelten Glühbirne huldigt…
Nun ja, kann man auch albern finden. 
Trotzdem war‘s 45 Minuten musikalischer Wahnsinn, der eben auch einfach mal was anderes war und ich fühlte mich über die gesamte Spielzeit bestens unterhalten.

2017-11-28 The Netherlands - Utrecht - Tivoli Vredenburg
zwaremetalen.com
Er bungelt een glazen peertje boven het podium, aan een zeer lang snoer. Links en rechts van deze lamp bevinden zich respectievelijk gitarist en bassist, erachter de drummer. De heren AH, MC en SR uit Grenoble maken instrumentale, occulte rock die – ik vergelijk het voor het gemak maar even met een teek – langzaam onder de huid kruipt en zich vervolgens stevig vastbijt in zijn gastheer om zich vol te zuigen met proviand. Deze muziek klinkt als een vreemd aandoende droom, waar rustige  en dissonante klanken plotseling kunnen ontsporen in obsessieve ritmen en onvoorspelbare patronen. Het is een bitterzoet geheel om naar te luisteren. Je zou willen wegrennen, maar staat tegelijkertijd aan de grond genageld, hunkerend naar meer. De instrumentale occulte rock van het trio wordt verweven met ruis en lawaai, wat het geheel bij vlagen een blackmetalachtige uitwerking geeft. De muzikale storm die Aluk Todolo ten gehore brengt gaat af en toe verleidelijk kalm liggen om vervolgens ongemeen hard en snel terug te slaan. Het publiek staat ademloos toe te kijken naar het psychedelische tafereel dat zich op het podium voltrekt; naar drie muzikanten die volledig opgaan in hun performance en tegelijkertijd een enorme berg energie ontsluiten. Pas als de band stilvalt wordt men langzaam wakker uit zijn Aluk Todolo-coma en barst er een uitbundig en luid applaus los.

2017-11-29 The Netherlands - Tilburg - 013 Popcentre
ragherrie.com
Support komt tijdens deze tour van Aluk Todolo. Op een gloeilamp midden op het podium na, die meeflakkert op het ritme van de muziek, is de aankleding spartaans. Met een drummer die constant op het randje van uit de bocht vliegen balanceert en lange, instrumentale composities, is de set van deze Fransen een pittige en enerverende luisterervaring. Lichtverteerbaar is het allemaal niet, progressief en uitdagend des te meer. De performance – zonder enige vorm van interactie met het publiek – valt zo vroeg op de avond misschien wat rauw op je dak, toch heeft Aluk Todolo ons met hun ‘less is more’-aanpak nieuwsgierig weten te maken naar het nieuwste album Voix, dat afgelopen jaar het levenslicht zag. Een hartelijk applaus is vanavond de welverdiende oogst.

2017-11-29 The Netherlands - Tilburg - 013 Popcentre
radiometal.com
Ce n’est pas la première fois que le trio parisien se produit sur la petite scène de l’013, loin de là : habitué des festivals locaux, le concert de ce soir va donc se produire en terrain relativement connu. Si l’affluence est loin de rivaliser avec celle du Roadburn, où le groupe avait rempli cette même salle à craquer, et si le public de Wolves In The Throne Room n’est peut-être pas aussi disposé à écouter ses expérimentations que celui des Finlandais d’Oranssi Pazuzu, par exemple, avec qui il avait tourné en début d’année, Aluk Todolo propose néanmoins du nouveau à tous ceux qui les auraient déjà vu récemment : ce sont des morceaux d’Occult Rock qu’il jouera ce soir, et pas de son dernier album, Voix, comme c’était le cas quelques mois plus tôt.
Avec son entrée en matière tonitruante à base de longues minutes de blastbeat, Occult Rock, tout en humeurs ambivalentes et en successions de passages extrêmement intenses et de mélopées plus atmosphériques, s’avère être le support idéal pour une performance psychédélique et méditative. Autour de l’ampoule habituelle qui oscille doucement sur le devant de la scène, les trois musiciens, plus encore qu’investis, semblent habités – yeux révulsés, regards absorbés ou agitation frénétique –, en symbiose. Des motifs se répètent jusqu’à l’hypnose, des passages semblent s’étendre à l’infini, et l’intensité est parfois telle qu’on en a le souffle coupé. En live, la dimension ritualiste – boucles, rythmes entêtants, riffs accrocheurs – d’Occult Rock peut se déployer dans toute son ampleur, et le public, bien qu’épars, semble complètement pris dans ses pulsations. Lorsque le groupe quitte la scène après trois bons quarts d’heure et cinq titres, il laisse derrière lui une atmosphère pleine de révérence et comme électrisée.

2017-11-29 The Netherlands - Tilburg - 013 Popcentre
whiteroomreviews.nl
Het is woensdag 29 november 2017. In de kleine zaal van 013 Tilburg treden vanavond het Amerikaanse Wolves in the Throne Room en het Franse Aluk Todolo op. White Room Reviews was present om verslag te doen.
Tekst: Mike v.G.
Foto’s: Ralf W.
Midden op het podium (of net er voor) hangt een enorme gloeilamp. Deze is kenmerkend voor de show van Aluk Todolo. De naam zelf ontleent zich aan een mystiek geloof, dat in het bergen van Indonesië wordt beleden. Het is daarom niet verwonderlijk dat de muziek van de heren ook iets mystieks en occults heeft en dat de gloeilamp perfect past bij een sfeer van seance.
Aluk Todolo 013

Aluk Todolo

Persoonlijk vind ik het idee van de gloeilamp een zeer creatief idee. De Fransen hebben geen zanger, dus de muziek zal het ‘verhaal’ moeten vertellen. De intensiteit van het branden van de lamp is representatief voor de intensiteit van de muziek die de heren op het podium produceren.
Aluk Todolo

Aluk Todolo

Tot zo ver steekt de gedachte achter de muziek en het optreden perfect in elkaar. Maar uiteindelijk gaat het om de uitvoering. Ik moet als recensent objectief blijven (of dat althans trachten te zijn), maar in het kader van Aluk Todolo kan ik enkel concluderen dat je óf iets met deze muziek kunt óf niet. Er is geen middenweg. Ruim drie kwartier lang hebben we geluisterd naar vreemde klanken, dissonante tonen en onnavolgbare drumritmes. Wel complimenten voor drummer Antoine Hadjioannou, want zijn zeer aparte manier van drummen (soort contante (blast) beat met jazz-achtige roffels) is iets unieks om te zien. Zoals ik zei, hebben we drie kwartier geluisterd naar…tja waar hebben we eigenlijk naar geluisterd? Voor mij persoonlijk naar een bak geluid waar geen touw aan vast te knopen was en die na 10 minuten vooral op mijn zenuwen begon te werken. Als je stijf van de lsd of paddo’s staat en je gaat deze muziek luisteren, dan geloof ik best dat je in een soort van trance komt, maar ik ben bang dat je aan het einde van de muziek dan opgenomen kan worden in een inrichting. Not my cup of tea en aan het publiek te merken, waren er meerdere mensen die hier net zo over dachten.

Dan de band waar we voor gekomen zijn; Wolves in the Throne Room. Met hun recente album Thrice Woven, hebben de Amerikanen weer een puike ‘cascadian’ post blackmetalplaat afgeleverd. Eens kijken hoe de heren het er vanavond van af brengen.

Wolves In The Throne Room

Nadat het intro is ingezet, duurt het zeker nog vijf minuten voordat er op de gitaren blauwe lampjes aangaan en de band begint te spelen. Met trapt af met Born From the Serpent’s Eye, de openingstrack van Thrice Woven. Het geluid is zeer behoorlijk en de lichtshow en de geur van wierook passen goed bij de show van de heren (en dame achter het keyboard).  Na ruim tien minuten is het nummer klaar en grijpt men terug naar het Two Hunters album en zet Dea Artio in. Men speelt strak, maar op de een of andere manier slaat er niet echt een vonk over op het publiek. Het lijkt er op dat de heren vooral voor zichzelf staan te spelen en hebben gedurende het optreden, niet de intentie om contact met het publiek te maken. In combinatie met de lange pauzes tussen de nummers, staan we enigszins gelaten te luisteren naar het geweldige The Old Ones Are With Us (eveneens van Thrice Woven). De mensen die waren gekomen om het nieuwe album integraal gespeeld te zien, komen bedrogen uit, want samen met de openingstrack zijn dit de enige twee nummers van Thrice Woven. Tijdens Prayer of Transformation besluiten ondergetekende en Ralf W. de zaal te verlaten en huiswaarts te keren, om in de auto te concluderen dat het een aardige muziekavond was die niet als memorabel te boek komt te staan.

2017-11-30 United Kingdom - London - Heaven
freq.org.uk
By the time I get to Heaven, Aluk Todolo are already on stage, kicking out a fine racket. I have no idea what to expect from them, but as I enter the venue I’m thinking “Neurosis”. And for the next few minutes, yes, they do sound a bit like Neurosis. An instrumental Neurosis, but Neurosis nonetheless. And this is, of course, no bad thing.
There’s more… more groove to it. In a krautrock, spacerock kind of way
But as their set progresses, it becomes obvious there’s something more going on here than just sounding a bit like Neurosis. There’s more… more groove to it.
In a krautrock, spacerock kind of way
. But also a bit more black metal. By the end I realise they don’t actually sound very much like Neurosis at all. And this, too, is no bad thing.

2017-11-30 United Kingdom - London - Heaven
echoesanddust.com

Two bands coming at black metal from different directions, and both seen earlier in the year at Roadburn, Aluk Todolo and Wolves in the Throne Room promised to be a memorable gig in central London. The ritual took place in Heaven. Quite.
Heaven is an excellent venue near Charing Cross in London, and really ought to be used more by promoters that prefer their music crushing. Its underground arches lend it the right atmosphere, but rather than being the wrong kind of oppressive, both the stage, bar and standing room are all open enough to allow for a good view and room to move around fairly freely.

Aluk Todolo, the French three-piece take to the stage with their signature set-up including the large bulb that reacts to their performance. Interestingly, the band eschew their newest (and extremely fine) album Voix entirely, and instead play the first half of 2012 album Occult Rock, four long tracks, all clocking in around the ten-minute mark. My only thought, as there is no explanation from the band who do not interact with the sizeable audience, is that they are crowd-pleasing, as much as their style possibly allows, by playing out the more expansive side of their repertoire. Voix is incredibly complex, dizzying in its originality, and at times ravaged the black metal template. While Aluk Todolo have never been a simple black metal band, Occult Rock pleased itself with tearing up the rule book inside the envelope, rather than their latest offering burning its confines and the outside world around it.

“Incredible drumming” – Aluk Todolo’s Antoine Hadjioannou. Photo: Angelique Le Marchand

The band’s performance is engaging, and despite the incredible drumming and mind-boggling guitar work, it is the bass that casts the spell this evening. Simple structures spill over into frenetic work that at times tightrope walks its way to tuneful, catchy refrains and then boils itself down into low-end magma. The material also has elements of doom that the band – for now – seem to have worked out of their system; but with this crowd and with their ever-tightening cyclical crescendos reaching fever pitch, it is with these bellowing, drawn out, torturous refrains that they capture the audience’s imagination. Tonight, they are so utterly on point that their performance eclipses their set at Roadburn, despite them playing my preferred material. Here’s to a band who knows what material to play on what night, and not being afraid to delve into their back catalogue for their whole set. Respect for the evening and their audience surely earnt them a lot of respect on the night; and I imagine quite a number of the uninitiated were Googling their name hours later.

Casting a spell with the bass – Aluk Todolo’s Matthieu Canaguier. Photo: Angelique Le Marchand

2017-11-30 United Kingdom - London - Heaven
clunkmag.com
The support band, Aluk Todolo, are already creating chaos on stage as i enter the cavernous main room. It stretches back further than you would believe based on just looking at the entrance to the club, and it is absolutely packed solid with black metal enthusiasts. The huge industrial brick arched walls and ceiling perfectly capture the onslaught of blast beats and heavy riffs and hurtle them back at us. It’s like getting punched in the face. Twice.
Despite only having three members and no vocalist (not one that I could see or hear) Aluk Todolo sure know how to make some noise. Their songs seem to last way over the 5 minute mark (although to be fair that isn’t that uncommon in the black metal scene) and they all seem to blend into one, though this isn’t a bad thing, as their music weaves and smashes its way out into the audience. I always forgot how much stamina you need to have to play this sort of music, with non-stop blast beats and tremolo picking it must be exhausting, but if the three guys on stage are anything to go by it must also be exhilarating. They end their set in a crescendo of noises that washes over us, before heaving their guitars into the air before us, like a newborn baby announced as the prophecy. Many devil horns are thrown up in response from the crowd.

2017-11-30 United Kingdom - London - Heaven
rockerilla.com
[...] In apertura, i francesi di Grenoble Aluk Todolo eseguono un set sublime, interamente strumentale, che trasporta il pubblico in una dimensione eterea. Il loro rock dai timbri occulti è contaminato spesso e volentieri da attacchi black, infiammati dai riff carichi di veemenza sparati con velocità infernale. [...]

2017-11-30 United Kingdom - London - Heaven
metal-rules.com
Wolves were not alone in their visit, for first up on the bill were a French experimental Rock group who, as the title of their first album states, produced some of the finest in the ‘Occult Rock’, genre.
So there we all were, piling into the caverns of Heaven to get a glimpse of Aluk Todolo. And speaking as a percussionist, the drummer had one very impressive kit, which I think he employed to the finest form when the blasts began to ring out.


Aluk Todolo did not utter a single lyric, for all their repertoire is instrumental. Now this was a truly fine example of how it doesn’t require vocals to make good music. From the moment the band took off, my peers and I were swaying from side to side in rhythm as the band flowed like a mighty river into a cascade of audible exuberance.

The songs, composing one half of the band’s first album, were the kind that will soak into your skin and have you feel like you’re being lifted off your feet and brought back down in a kind of transcendental meditation – good listening gear for when you need to relax and feel calm.
I was calmed to a moment of bliss that only certain genres of music can do. And I was quite intrigued by the lightbulb that hung before the band, centre stage. It flickered and light danced forth making me wonder if the band’s instruments were powering this contraption. I wouldn’t be surprised as I know how environmentally conscious Wolves are, but don’t know if Aluk share the same views.
Either way, one stupendous piece of Occult Rock to start the evening.
As well as the progressive undertones to the choice of venue, it’s more appropriate to say Heaven was the place for the next band, as the acoustics and atmosphere generated by their instrumentation was best enjoyed in a place like this.

2017-12-01 United Kingdom - Manchester - Rebellion Club
rocknemzedek.info
2017. december 1. @ Anglia - Manchester, Rebellion December elsején Wolves in the Throne Room-koncert volt Manchester-ben. Még 2010-ben hallottam őket életemben először a Dürer-kertben a Moon and the Nightspirit zenekar társaságában, és nagyon megtetszett, amit csináltak, így hát Manchester felé vettem az utamat, hogy meghallgassam az év minden bizonnyal utolsó koncertjét. A korábbi koncertbeszámolókban sokat meséltem a Manchester-be történő eljutás nehézségeiről: az órákon keresztül dugóban történő állás szépségeiről és a parkolóhely-kereséssel eltöltött hosszú-hosszú félórákról, úgyhogy a részletekről most meg is kímélnék mindenkit, és csak annyit mondanék, hogy a kihívásokat mindig lehet fokozni. Az amerikaiak egy francia zenekar, az Aluk Todolo társaságában léptek fel Manchester-ben a Rebellion nevű klubban a belváros peremén. A délután négyes indulást követően negyed nyolcra már ott is voltam, és legnagyobb meglepetésemre a hely szinte teljesen üres volt: egy csapos állt a bárpult mögött, ketten a zenekarok trikóit árulták, egy ember unatkozott bent a stúdióban, és ezen túl még maximum egy tucat vendégnek látszó vendég kóválygott fel-alá. Nem igazán értettem, hogy miért vagyunk ennyire kevesen, elvégre a fellépés péntek délután volt, különösebb ok nem kéne hogy legyen rá. Aztán csak jöttek-jöttek a népek, és negyed óra alatt teltház lett. A manchester-i Rebellion az a hely, ahol a zenekarok meglehetősen minimális felszereléssel tudnak fellépni: középen általában a dob kap helyet, jobbra-balra fel tud állni egy-egy gitáros, középre egy énekes – ha éppen akad olyan –, és ezzel meg is telt a színpad. A hangtechnika is minimális, a gitárok, a lábdob és a pergő ki vannak erősítve, a cinek be sincsenek mikrofonozva. A bonyolult világítástechnika sem a hely jellegzetessége – hogy ez előny vagy hátrány, azt még nem látom egészen tisztán: általában a háttérből szokott világítani pár fix reflektor, lehetőleg úgy, hogy a zenészeknek csak a körvonalát lehessen látni. Általában mindezt még egy ködgéppel szokták megfejelni, és azt hiszem, innentől már érthető is, hogy miért olyan a fotók minősége, amilyen. A Wolves in the Throne Room fellépése előtt határoztam el, hogy egyszer kellene a koncertfotósok számára is rendezni egy speciális koncertet: itt a megvilágítás lenne a lényeg, a zenészeket oldalról és nem hátulról világítanak meg, szigorúan tilos lenne a ködgép, semmi sem villogna, és a zenészeket valamilyen módon egy fémállványhoz kellene rögzíteni, hogy még véletlenül se mozduljanak be a képek, meg persze hogy szépen kényelmesen körbe lehessen fotózni az adott témát. Ilyen koncert persze soha nem lesz, szegény ember vízzel főz, úgyhogy maradtak a szembefényes, elmosódott, de legalább zajos fotók.

Most a Rebellion színpadán az átlagosnál is nagyobb volt a teltház: a színpad elejére került fel az Aluk Todolo dobja és összes felszerelése, és emögött kapott helyet a Wolves in the Throne Room billentyűzete, a teljes elektronika, a három gitárhoz szükséges gitárerősítők és a hangfalak, úgyhogy meglehetősen helyszűkében lépett fel az Aluk Todolo. Természetesen megint elkövettem a szokásos hibát, és nem néztem utána az előzenekarnak, nem hallgattam meg az anyagokat, így nagyobb meglepetésben volt részem, mint gondoltam. Mivel zenélek, eddig volt valami elképzelésem arról, hogy mit jelent az extrém metál, mit jelent a metál zene és úgy nagyjából mit is kell elvárni a zenétől. Az ember kimondva-kimondatlanul úgy gondolja, hogy például a ritmus vagy a dallam valamilyen szinten szerves részét képezik a zenének. Azt is gondolhatnád, hogy vannak visszatérő motívumok – mint például refrének vannak átkötő részek –, és vannak olyan dallamok, amik egy adott dal vagy akár klasszikus zenei mű gerincét adják. Naivan azt is gondolhatnánk, hogy a zene megszólaltatásához úgynevezett hangszerekre van szükség, sőt azt is gondolnád, hogy egy élő fellépésen, egy élő előadáson a zenészek egymást követve, egymáshoz igazodva, szervezett jelleggel játszanak valamit, például egy dallamot egy adott ritmusban.
 
Ezt a fentebbi hibás és meghaladott elképzelést írta felül az Aluk Todolo. A dalok gerincét – már amennyiben volt neki gerince – a dob képezte, amelyik folyamatosan adott egy ritmust, ám az ismétlődések gyakorlatilag teljes hiánya miatt még azt sem lehetett eldönteni, hogy most négynegyedben vagy háromnegyedben, vagy bármilyen más ritmusban játszik-e a felakadt szemű és kissé habzó szájú dobos. Nem vagyok teljesen meggyőződve arról, hogy azoknak a szerzeményeknek, amik ott elhangzottak, volt-e úgynevezett kottájuk: erős a gyanúm, hogy nem. A fentebb említett dob-vázra volt felhúzva a basszusgitár játéka, ami az esetek jelentős részében igazodott a dobhoz, azaz nagyjából hasonló tempóban játszottak, bár magát a tempót – azaz hogy négynegyed vagy háromnegyed-e – általában nem lehetett eldönteni. Ez eddig meglehetősen koherens volt, és ami a hab a tortán, az az egy szál gitáros maga: a gitár nem játszott ritmust, sem dallamot, legalábbis a mi fogalmaink szerint – általában egyfajta hangszínt próbált megjeleníteni, így a dallam nyomait sem nagyon sikerült észlelni. Ez a megközelítés egyébként, bár meglehetősen eltérő stílusról van szó, nagyon emlékeztetett a Sunn O))) ötleteire: az egész elképzelés kvázi olyan volt, mintha hangok segítségével próbálnál festeni.

A színpadon mindenki teljesen extázisban volt, kiváncsi vagyok, hogy némi gyorsító hatására mi történt volna odafent. Olyan szerkezeti egységeket, amiket dalnak lehetne titulálni, nem sikerült felismerni. Ha elkülöníthető dalok lettek volna, akkor úgy nagyjából az utolsó előtti környékén még sikerült a fentebbieken csavarni egyet: mint írtam a bevezetőben, mi csak földhözragadt aggyal hisszük azt, hogy a zenéhez hangszerre is szükség van. Az előadás során a gitáros egyszer csak fogta, vissza akasztotta a gitárját a tartóra, gondolom úgy, hogy a húrok még tovább rezegtek, és innentől nem a hangszerrel foglalkozott, hanem a megközelítőleg fél négyzetméternyi padlóeffekt-tel. A különböző hangszín-beállításokkal, az ekvalizer beállításainak változtatásával egy újra és újra átalakuló hangorkán söpört végig a termen, miközben csak annyit láttam, hogy egy őslényszerű, hosszú, vékony figura gyakorlatilag rátekeredik a saját pedálboard-jára, és próbál belőle újabb és újabb hangokat és hangszíneket kicsikarni. A közönség úgy állta végig a franciák előadását, mint a cövek: erre a zenére ugye mozogni nem nagyon lehetett, viszont akkora tapsot kaptak a végén, hogy vízhangzott azon a pici helyen. Ezt játszotta aznap este a Aluk Todolo: 1. Occult Rock I 2. Occult Rock II 3. Occult Rock III 4. Occult Rock IV

Gyorsan leszedték a franciák cuccát a színpadról, és elkezdték beszerelni a Wolves in the Throne Room-ot. A felkészülés két síkon történt: volt ugye a kézenfekvő technikai, és egy kevésbé kézenfekvő spirituális. A technikait nem magyarázom, viszont amit mindenkinek tudnia kell az az, hogy a Wolves in the Throne Room fellépéseinél a hangulat, a légkör kiemelt fontossággal bír, kéz a kézben jár a zenével és kölcsönösen erősítik egymást. Hogy a hangulat meglegyen, a zenekarban billentyűző Brittany McConnell feltűnt a színpadon egy óriási, leginkább füstölnek gondolható tárggyal. Ez egy alkar vastagságú, sodort cigarettára emlékeztető valami volt, tele – szerintem – gyógynövényekkel, amit meggyújtott és elkezdte telefüstölni vele a színpadot meg az egész helyiséget. Mivel ez az izé folyamatosan elaludt, így a füstölés több lépésben ment, és amikor már mindenki krákogott, akkor elkezdtek a zenészek szálanként bevonulni. A zenekar konfigurációja folyamatosan változik: a két testvér, Nathan és Aaron jelenti a kemény magot. Általában Aaron dobol az élő fellépéseken, Nathan gitározik és énekel, ezentúl még jár a zenekarhoz két további gitáros, és követelmény még a billentyűs is. A figyelmes olvasó gondolom észrevette, hogy a basszusgitár nem szerepelt a fentebbi listán – mivel a napokban tervezünk Aaron-nal egy interjút, így ezt a kérdést is körbe lehet majd járni. Nekem úgy tűnt – már amennyire ezt az első sorban ki lehetett hallani –, hogy a basszus vagy a szintetizátorból jön, vagy pedig valamilyen sampler-ről. Egészen biztosan nem humán állította elő, ugyanis valahol a hallásküszöb fölött volt a basszus hangtartománya, de nem sokkal – a süket füleimmel már nem is hallottam rendesen, csak a ruha és a kameratok intenzív rezgéséből lehetett érezni, hogy itt azért a gitároknál mélyebb hangot is produkál valami. A Wolves in the Throne Room nem bonyolította túl a fellépést: szépen felsétáltak a színpadra minden különösebb cirkusz vagy köszönés nélkül, elkezdtek játszani, és amint végeztek, letették a hangszereket és lesétáltak a színpadról. Az asszimiláció egyébként tökéletes volt, a fellépést követően kerestem Nathan-t, hogy kezet rázzák vele, ott sétált a tömegben fel-alá, de senkinek sem tűnt fel, hogy ez a figura tulajdonképpen öt perce még a színpadon állt, gitározott és énekelt.
 
Hazafelé menet azon gondolkoztam, hogy az idén igazából a legtöbbet talán ezen a koncerten tanultam. Egyrészt a francia Aluk Todolo megmutatta, hogy amit az átlagos ember zenének gondol, az a zenei kifejezőeszközöknek csak egy nagyon pici és szűk szelete, és megfelelő emberek képesek egy sokkal nagyobb tartományból szemezgetni és olyan dolgokat végrehajtani zenei eszközök segítségével, amik az átlagos halandónak soha nem is jutnának eszébe. Az amerikaiak meg pontosan azt hozták, amit vártam tőlük: ha most egy csúnya képzavarral kellene éljek, akkor azt mondanám, hogy a Nyugati part, a Sziklás-hegység vikingjei léptek fel aznap, megteremtve azt a washingtoni hangulatot, ami miatt a Wolves in the Throne Room-ot szeretjük. Ezt játszotta aznap este a Wolves in the Throne Room: 1. Born From the Serpent's Eye 2. Dea Artio 3. Vastness and Sorrow 4. The Old Ones Are With Us 5. Prayer of Transformation 6. I Will Lay Down My Bones Among the Rocks and Roots BRIEF SUMWolves in the Throne Room, together with the French Aluk Todolo, made a fantastic gig in Manchester on the 1st of December. The French were playing ‘occult rock’, that’s how they identify themselves. Their music was more than a performance than a classic gig, and they have shown a new way how to express feelings with musical instruments. I had some imagination so far about terms like ‘music’, ‘metal’ or ‘extreme metal’, but I have just noticed to be too narrow minded as the range of the musical expressions is much wider than I did ever believe. Wolves in the Throne Room were also great, making a fantastic gig with an unforgottable atmoshpere, showing what the Vikings of the US Western Coast believe on feeleings, nature and also black metal.

2017-12-01 United Kingdom - Manchester - Rebellion Club
distortedsoundmag.com

Serving as the sole supporting act, occult rock three piece ALUK TODOLO‘s instrumental offering served as a solid opening foray before the main event. With the sound of black metal locked in through a heavy use of distinct tones and drumming patterns, the band twisted and turned through a performance that pushed their sonics to their boundaries. Ambient and solitary notes rung out as the momentum dipped and at times, the sound washed over the audience to great effect. At the heart of the band’s stage show, one solitary light-bulb that dimmed and shone as ALUK TODOLO worked through their musical gears, giving a unique sense of character to the band’s live set-up. Whilst instrumental music in the live setting can become monotonous and the impact can be dampened as time progresses, and indeed it did in places with ALUK TODOLO, overall, their performance here was peculiarly unique, one which set the stage to good effect for the main event.
Rating: 7/10
Aluk Todolo live @ Rebellion, Manchester. Photo Credit: James Weaver

2017-12-01 United Kingdom - Manchester - Rebellion Club
wonderboxmetal.com

Support tonight comes from Aluk Todolo, who play a form of instrumental blackened noise rock. Imagine a voice-less noise rock band, with an experimental progressive rock streak, all weighted down with the occult trappings of black metal. There’s an intimate feeling as the band start their set. Minimalist lighting accompanies what’s essentially stripped-back minimalist music, albeit of a sort that’s textured and with a three-dimensional presence. The band’s sound is clear and strong, and there’s very much the impression of almost seeing back into the past, almost as if you’re witnessing a 70s progressive rock band experiment with tense soundscapes and dark moods. With a single fluctuating light bulb hanging down into the front of the stage, this is less of a traditional live show and more like you’re glimpsing a band at a rehearsal, jamming experimental noise. It’s a very tight and focused performance, however, one which seems extra special due to its non-standard feeling. The band are clearly wrapped up in their own world of black psychedelics, and the crowd are merely willing bystanders to their occult rituals.A completely absorbing, hypnotic performance.

2017-12-05 United Kingdom - Leeds - Brudenell Social Club
soundblab.com
First up tonight, we get a set from French band Aluk Todolo. The first thing I notice is the sizable drumkit at the front of the stage, suffice to say this isn’t the kind of kit I’m used to seeing at indie and punk gigs. The band’s sound takes elements of black-metal but stretches it into something new and experimental. Instrumental and utterly unrelenting, the trio play a kind of scorched-earth reinterpretation of Krautrock. Yet this isn’t electronic or in any way soothing, it’s brutal and unforgiving. Guitar, bass and drums submerge us in a sea of sound.
As the band plough into a seemingly endless barrage of noise a strategically placed, oversized lightbulb throbs and glows in front of them. It’s a simple prop really but a highly effective one. At one point the guitarist holds it in his hands, like an occult leader performing some kind of dramatic, lightbulb-based ritual. The same guitarist also plays his pedal-board like a guitar at one point. Extreme and a little theatrical, Aluk Todolo sure know how to leave an impression.

2017-12-08 France - Paris - Glazart
hornsup.fr
En ouverture, Aluk Todolo joue ce soir à domicile pour leur dernière date en première partie de WITTR. J’ai beau suivre le groupe depuis leur fameux « Occult Rock », je n’avais jamais eu l’opportunité de les voir et je ne savais tout simplement pas à quoi vraiment m’attendre.
Autour d’une grosse ampoule suspendue au plafond (reliée à la guitare de Shantidas Riedacker) qui fait office de lumière principale, le trio me fout une énorme claque. Ni plus, ni moins. C’est à la fois psychédélique, ritualiste et surtout intense. Je suis très vite pénétré par une espèce de transe. Un Shaman danse dans ma tête.
Trônant au milieu de la scène, Antoine Hadjioannou est derrière ses fûts fascinant avec ses yeux révulsés, complètement habité. Quelle énergie il insuffle à l'ensemble ! Leur Krautrock extrême (et instrumental) prend vraiment tout son sens en live. Au fur et à mesure, on sent une montée en puissance à laquelle on ne décroche pas. Pas de frontman mais une symbiose parfaite émane. Shantidas, en état de transe (ou de grâce ?), fait quand même le show en posant sa guitare pour manipuler l’ampoule qu'on imagine brûlante ou en agitant son lourd support de pédales d’effets qu’il brandit face au public. Un public très réceptif et visiblement conquis. Difficile de ne pas l’être avec un concert aussi prenant et époustouflant d’un bout à l’autre. Éprouvant (quasi pas de temps mort) mais énorme. 

2017-12-08 France - Paris - Glazart
moonlight-stories.com
ALUK TODOLO, C’est toujours une expérience de les voir en live. Au niveau éclairage, c’est juste une énorme ampoule ..
Le son est bon, bonne prestation sans coupure, le public ne peut s’exprimer qu’à la toute fin et le fait amplement. Et c’est mérité car le groupe fait voyager. Je dois avouer que j’ai un peu de mal à accrocher sur album, mais en live ça prend à chaque fois une belle tournure, intense, un bon moment.

2018-01-18 France - Poitiers - Le Confort Moderne - with Monarch
dubarbele.wordpress.com
Aluk Todolo : Un club qui, avec une affluence correcte mais pas énorme, offre au groupe d’ouverture une fosse bien garnie, ajoutant encore quelques degrés de chaleur humaine à la température déjà bien chaude de la voute boisée. Sur scène, l’ambiance plus fraiche laisse à voir une mise en scène dépouillée, l’insigne énigmatique du groupe — que chacun des membres arbore également en pendentif — projeté en fond, et une ampoule, dont l’intensité de la lueur perçant la brume est réglée sur celle de la guitare, constituant les seuls ornements visuels. Le contraste avec la musique du trio, dense et mouvementée, difficile à définir, aux confins du kraut-rock, du free-jazz et du metal sombre, est donc important tant les boucles instrumentales imprégnées de larsens et dissonances diverses entrainent le spectateur dans des sphères tourmentées à la chaleur sulfurique. Architecte de cette densité, la section rythmique combine une basse bourdonnante décrétant l’état d’urgence permanent, et surtout la cadence infernale d’un batteur possédé aux yeux révulsés et au jeu tumultueux. Sans relâche, sans temps mort, les fûts et les cymbales grondent et tintent en permanence dans le roulement perpétuel des baguettes, que seuls viennent briser les à-coups saccadés de la caisse claire amplifiés par le hi-hat cliquetant. Avec un jeu de scène assez statique — excepté lorsque le guitariste posera la six-cordes pour jouer avec l’ampoule vacillante et nous offrir un solo de pedalboard en bandoulière — Aluk Todolo conduit une messe noire à rebours des poncifs habituels du metal et ses sous-genre, puisant sa force mystique et son caractère envoutant dans les textures sourdes de leur son et dans les rythmiques serpentant dans un brouillard opaque fait de discordances. Dans les effluves incandescentes d’encens et de soufre, dans le fracas inquiétant du métal qui chauffe et du bois qui craque, les grenoblois conduisent un sabbat agité sur des sentiers occultes peu empruntés, et ce jusqu’au stade de la transe convulsive.

2018-01-20 NL Nijmegen Doornroosje with Amenra, Throane...
timvv9.blogspot.com
[...] After a smoke break and a bit of mental rest (?) Aluk Todolo was up next. A French band which I had never heard of before and I think for good reason. First and foremost I want to express my opinion in this review and I do not want to bash the band. Very softly spoken… this was not my cup of tea. I wish there was a rhythm to hold on to or to let yourself go to. There definitely was not. For the time they performed I have been waiting for a logical conclusion to a wall of noise. I could not make anything of it.
I’m sure they are all very skilled musicians but I just think I wasn’t ready. It made me feel paranoid and with a great restlessness I watched Aluk Todolo’s performance. I must say though, I found the light bulb in the centre of the stage a very interesting object. It seemed to get brighter while the music progressed. That was a nice touch to their show that made it less boring for me and gave me an impression of what to look for in their style of music. Just to repeat myself, I was not ready for this. [...]

2018-01-20 NL Nijmegen Doornroosje with Amenra, Throane...
metalfan.nl
[...]Als laatste warmmaker is daar Aluk Todolo, dat voor deze gelegenheid uit Grenoble is overgekomen. Die mag toch zeker geen onbekende zijn in de scene. Van krautrock en black metal maakt het Zwitserse trio één occult geheel. De welbekende gloeilamp vooraan op het podium blijft een vreemd element in de performance en voegt daarmee alleen maar toe aan de bezwerende show. Aluk Todolo, altijd genieten. [...]
 

2018-01-20 NL Nijmegen Doornroosje with Amenra, Throane...
zwaremetalen.com
Aluk Todolo zag ik onlangs nog in het voorprogramma van Wolves In The Throne Room. Dit instrumentale drietal kan met haar opgevoerde en occulte kraut rock zowel meekomen met die bomenknuffelaars als de muziek van de Church Of Ra. Zoals gewoonlijk wordt gespeeld via de aanbidding van een hippe industriële lamp die aan het torenhoge plafond hangt. De lichtsterkte hangt af van de intensiteit van het gitaarspel, en dat werkt zo bezwerend als de slang Kaa uit Jungle Book. Het voortstuwende element van kraut rock uit zich vooral in het zenuwachtige spel van de bezeten drummer die niets dan oogwit laat zien. Als een gedrogeerde Johnny Depp wiegen zijn ellebogen eindeloos om de vele cymbaalslagen te halen. De basgitaar bungelt om dit atypische drumtempo heen, terwijl het gitaarspel juist vrij kan zijn dankzij de zenuwslopende constante van de ritmesectie. Hard rockerige gitaaraanslagen, hysterische tremoloriffs en melodische uitgesponnen gitaarlijnen à la Meshuggah (de meest onwaarschijnlijke verwijzing uit dit verslag) komen langs. De indringend verspreidde geur van wierrook verhoogt de sfeer tot die van een occulte mis waarbij het licht aanbeden wordt. Het geheel klinkt misschien chaotisch, maar er wordt heel vastberaden toegewerkt naar een hoger doel. Terwijl de bandleden zich in het zweet werken, staart het publiek zijn ogen kapot op het eeuwig flitsende peertje.


2018-01-20 NL Nijmegen Doornroosje with Amenra, Throane...
thesludgelord.blogspot.com
An hour later, I returned to Doornroosje for yet another unique performance. Aluk Todolo is a three-piece that started their set without any introduction. They got up and played, and played, and played and played. They reminded me of Earthless in a way; but darker, heavier and certainly more European. Their drummer played with the precision of a jazz drummer, but much harder. The bassist looped around the drummer’s rhythms, together playing circular rhythms that never ended. The guitarist knew not only how to riff like his life depended on it but was also able to use his effect board as an instrument. So much so, in fact, that at one point, he put down his guitar and picked up his effect board, held it like he held his guitar, and twisted knobs, banged on pedals and whatever else was necessary to fill the Doornroosje with all kinds of heavily distorted sounds.

2018-01-20 NL Nijmegen Doornroosje with Amenra, Throane...
thesludgelord.blogspot.com
An hour later, I returned to Doornroosje for yet another unique performance. Aluk Todolo is a three-piece that started their set without any introduction. They got up and played, and played, and played and played. They reminded me of Earthless in a way; but darker, heavier and certainly more European. Their drummer played with the precision of a jazz drummer, but much harder. The bassist looped around the drummer’s rhythms, together playing circular rhythms that never ended. The guitarist knew not only how to riff like his life depended on it but was also able to use his effect board as an instrument. So much so, in fact, that at one point, he put down his guitar and picked up his effect board, held it like he held his guitar, and twisted knobs, banged on pedals and whatever else was necessary to fill the Doornroosje with all kinds of heavily distorted sounds.

2018-01-20 NL Nijmegen Doornroosje with Amenra, Throane...
radiometal.com
[...] Ce sont les Français d’Aluk Todolo qui leur succèdent. À peine plus d’un mois après son dernier passage en terres bataves, le trio interprète cette fois-ci son dernier album, Voix, dans son intégralité. Au programme, donc : rock primordial, boucles entêtantes, et décharges électriques. Le rythme pulse, tenu à l’infini par la basse et la batterie, point de départ de toutes les envolées possibles. Servie par de très beaux jeux de lumières (tant la sonorisation que la qualité des visuels de la Doornroosje auront été toute la soirée impressionnants de précision), la musique du groupe emplit la salle d’une tension presque palpable, d’une sorte de fluide médiumnique que les musiciens se font un plaisir de porter à son incandescence avant de le relâcher dans une déflagration d’énergie quasiment élémentale. Pendant une heure, ils ramènent le rock à son essence la plus électrique, à l’image du pedal board que le guitariste Shantidas Riedaker finira par enlacer, et de l’ampoule dont le filament palpite comme un cœur durant toute la durée du set, véritable noyau du groupe que le guitariste vient saluer puis brandir comme un ostensoir. Une performance intense livrée par des musiciens inspirés, au service de forces cosmiques étourdissantes. [...]

2018-03-07 Iceland - Reykjavik - Oration MMXVIII - Húrra
metalvoid.com
By this point I was totally exhausted, but I stuck around to hear Aluk Todolo‘s set, as they remain one of the most interesting and unique bands in black metal. Although, they’re not really black metal at all – they’re as influenced by krautrock and psychedelic rock as they are by black metal, and play without any vocals. But these influences are so deftly woven together that the end-result is something very, very special. To see Aluk Todolo perform live is to be invited to take part in a kind of meditative ritual as the band’s hypnotic, noisy guitar lines, rumbling bass, and stunningly diverse percussion transport you to another plane of existence. Indeed, drummer Antoine Hadjioannou appeared to be in a trance-like state himself, demonstrating almost inhuman stamina in his role behind the drums. A single lightbulb dangled before the stage, the brightness of which seemed to be connected to the notes played by guitarist Manuel Göttsching, flickering and glowing in sync with the guitarwork. It was a really hypnotic performance and a great way to close the first night of Oration MMXVIII.

Photography by the Void Revelations. https://www.voidrevelations.com/

2018-03-07 Iceland - Reykjavik - Oration MMXVIII - Húrra
sicmaggot.cz
Metacyclosynchrotron:
Pak už zbýval čas jen pro sonický rituál Aluk Todolo, což byla bez keců magie. Když jsem se rozhodl natočit alespoň jeden song, tak jsem se na to po minutě vybodnul, protože na Aluk jsem prostě v klidu stát a točit opravdu nemohl. Hrálo se dle očekávání primárně z „Voix“, ale mám pocit, že později zazněly i jiné fláky, staré či snad dokonce nové, to si netroufám říct, protože jsem je neidentifikoval. Částečně proto, že jsem byl silně omámen, avšak věřte tomu nebo ne, nikoliv jen látkami a spánkovou deprivací. Výborné muzikantství bylo uhrančivé, avšak vše se točilo okolo posedlého výkonu bubeníka. On a obecně neskutečná hudební gradace evokovaly geniální Magma a to netvrdím jen proto, že jsem se o nich s bubeníkem nadšeně bavil venku. Tady jsem to měl černé na bílém s žárovkou navrch.

Metacyclosynchrotron: Hluboce lituji, že jsem dřívější koncerty Aluk Todolo v ČR neviděl a ty příští si určitě nenechám ujít. Před vyvrcholením prvního dne nemálo lidí opustilo klub a kdyby věděli, jak neskutečně zamrdali, tak mlátí hlavou do zdi ještě teď. První den byl fajn s několika výraznými místy a perfektním vyvrcholením.

Kubánec: Patřím k těm, kteří opustili koncert Aluk Todolo v průběhu druhého válu. Znělo to výborně, koneckonců mám tvorbu těchto Francouzů celkem v oblibě. Ovšem, byť jsem podle Metacyclosynchrotrona neskutečně zamrdal, tak jsem byl tak domrdaný (viz začátek reportu), že jsem byl rád, že stojím na nohou. Únava se prostě dostavila. Asi bych to nějakým pivem přebil, ale už ty předchozí dvě mě vyšly na nějakých 600 korun.

2018-08-10 Czech Republic - Fortress Josefov - Brutal Assault
sicmaggot.cz
Onotius: A možná je třeba také přiznat fakt, že každá kapela, která hraje před dlouho očekávanou srdcovkou Aluk Todolo, se nachází v mých očích v docela nevděčné roli. Potemnělé nádvoří, blikající žárovka a naprosto jedinečná monumentálně pohlcující muzika snoubící v sobě krautrock s black metalem, takoví jsou francouzští vizionáři Aluk Todolo. Elektrizující ponuře psychedelická atmosféra prostupuje prostor a vyvolává husí kůži. Svíjející se muzikanti na pódiu se soustředěnými výrazy vykonávají monstrózní rituál, na který budu vzpomínat ještě hodně hodně dlouho. Shantidas Riedacker odhodlaně znásilňuje kytarové efekty, zatímco Antoine Hadjioannou s tradičně démocikým výrazem dráždí činely. Naprostá euforie trvá po většinu setu a po doznění posledního tónu se člověku vůbec nechce vracet do reality. Pokud bych měl z letošního Brutalu vybrat dva zážitky, které bych ověnčil přívlastkem „nadpozemské“, první bez váhání putuje právě Aluk Todolo.
Metacyclosynchrotron: Aluk Todolo a jejich bezchybná interpretace chaosu „Voix“ byla dle očekávání úžasná, ale do transu jako na Islandu se mi nepodařilo úplně dostat. Asi jsem byl málo mimo, ale i tak mě pánové upoutali natolik, že jsem z Wrathprayer stihnul akorát poslední riff „Sun of Moloch“ a „thank you Brutal Assault“. I další elitní námrdy jako Dragged into Sunlight a Misþyrming jsem sledoval jen tak laxně z dálky a chvíli, jelikož jsem je za poslední rok a něco viděl víckrát. Co jsem tak viděl a později i slyšel od fanoušků vepředu, tak to bylo to maximální, ale na podrobnější slova chvály si netroufám.

2018-08-08/11 Czech Republic - Fortress Josefov - Brutal Assault
metalirium.com
Po nich však prišli výborní Francúzi ALUK TODOLO. Inštrumentálna trojica s totálne šialeným bubeníkom mixuje progresívny rock s black metalom a celkom evidentne spolu dokážu hrať aj poslepiačky. Za súmraku, na malom pódiu, osvetlenom iba jedinou veľkou žiarovkou dokázali ALUK TODOLO publikum úplne vtiahnuť do svojej hudby.

2018-08-08/11 Czech Republic - Fortress Josefov - Brutal Assault
gutsofdarkness.com comment choisir entre At the Gates, Wrathprayer et Aluk Todolo ? Je vais donc piocher un peu dans les trois. Deux me décevront un peu : Wrathprayer qui n'atteindra jamais le niveau de mandale rituelle que j'avais pu recevoir avec Blood Incantation sur la même scène, Aluk Todolo que je ne comprends simplement pas, je ne comprends pas leurs histoires, je ne sais si ce sont des jams ou des morceaux construits qui veulent aller au bout de quelque chose, je suis désorienté, et je m'ennuie.

2018-08-08/11 Czech Republic - Fortress Josefov - Brutal Assault
echoes-zine.cz
Po deváté prchám na Oriental, kde Aluk Todolo už odstartovali svou exkurzi do jiné reality. Lampa uprostřed připomíná světlo na konci tunelu a během vystoupení šílené francouzské trojky mám dojem, že je ono světlo pro běžného smrtelníka nedosažitelné. aluk Todolo před chvíli přistáli, předvedou necelou hodinu svých mimozemských čar a pak zase odletí. Nepřetržitý tok okultního jamu zaplavuje vzduch a nezbývá než se sklonit.

2018-08-08/11 Czech Republic - Fortress Josefov - Brutal Assault
hornsup.fr
Hugo : Le « A » de l’alphabet Enochien comme seul backdrop, une ampoule comme seul éclairage, et pour le reste : du noir. Ce soir, les Français d’Aluk Todolo, groupe que je chéris depuis ma découverte de leur magnifique « Occult Rock » (2012), s’installent sur l’Oriental stage. Et quelle scène ! Elle semble comme faite pour le groupe, nous plongeant dans une atmosphère baignant dans l’occultisme et le mysticisme. Tous les éléments étaient réunis pour que le show soit magique, et ce fut le cas. « Voix » (2016), dernier album du groupe, sera l’unique pièce jouée ce soir, en intégralité. Et à la manière de l’album qui se veut être un long morceau de 43 minutes, le concert ne subira aucun temps mort ce soir. Littéralement. Jamais le groupe ne s’arrêtera de jouer ses compositions psychédéliques et progressives, et l’intensité fonctionne de manière sinusoïdale : des moments plus aériens nous laissent respirer, quand d’autres nous prennent aux tripes, sont presque écrasants. Les membres du groupe sont comme possédés par leur musique, avec une mention spéciale pour le batteur, et sa technique incroyable, aux yeux révulsés. Les compositions sont si complexes, mais entre leurs mains paraissent si simples, et sans prétention aucune. Le tout semble être comme un exutoire pour les membres du groupe, qui nous entraînent dans l’osmose régnant sur scène. Une transe collective d’un public qui se prendra au jeu, ne sachant vraiment quoi fixer jusqu’à ce que le guitariste décida de s’emparer de l’ampoule et la faire vaciller dans les airs. Ce soir-là, le groupe vécut sa musique avant de la jouer, et ce concert fut un véritable rituel fascinant de mystère et de musique.

2018-08-08/11 Czech Republic - Fortress Josefov - Brutal Assault
abismoblogzine.com
Mientras en el escenario Jägermeister sonaba ya At the Gates, estabamos en camino a ver los franceses de occult rock de Aluk Todolo, yo recordaba su increíble show en el Oration Fest en Islandia a principios de año, este no sería la excepción. El Oriental Stage fue el ambiente ideal para su set, un peculiar e intenso show a la luz de solo un foco gigante.

 

sangtorayanid.wordpress.com

“ALUK TODOLO” BAND ALIRAN HARD ROCK METAL ASAL PERANCIS (Bukan Toraja ?)

Sekilas memang agak bikin lingu atau terhentak berpikir sejenak,Apakah Aluk Todolo ada juga di perancis?,Apakah disana juga ada Sanda Pitunna,Sanda Saratu’,Ma’ Pesung Atau Apakah Puang Tamboro Langi’ Dan Lain-lain berasal dari Perancis…?

qizi6pe4_400x400Lambang grup band ALUK TODOLO

hmmm hmmm hmmm,,, hehe Tentu tidak Sahabat Sangtorayan,Band yang mengusung genre Traditional Metal Rock dengan teori Magical ini notabene band yang berasal dari grenoble,Perancis Terbentuk pada Tahun 2004 dipunggawai oleh Antoine Hadjioannou pada drumm,Santidas Riedacker pada gitar dan Matthew Canaguier pada Bass tergolong dalam jenis Psychedelic Rock yaitu jenis musik yang secara perlahan mencapai level Psyched (kecanduan),upsssshhh tapi bukan berarti nenek moyang kita seorang pecandu yah,tentu ini hanyalah sebuah kategori penggolongan musik Rock.

Nama Band ini  Sendiri Terinspirasi dari Kepercayaan Leluhur Toraja yaitu ALUK TODOLO Setelah Perjalanan panjang Matthew Canaguier Sang Bassist Menelusuri Bumi Lakipadada,Tondok Lepongan Bulan Tana  Matari’ Allo,Dalam perjalanannya dia terinspirasi dari warna musik di kebudayaan Toraja, dalam hal ini melingkupi segala bunyi-bunyian baik itu di acara Rambu Tuka’ (sukacita) ataupun Rambu Solo’ (kedukaan) seperti nada to ma’ marakka’,ma’ badong,suara alat musik keso’-keso’,barrung dan sebagainya,sepintas warna dari musik mereka sendiri cukup unik seperti di dominasi perkusi atau tak bernada sehingga musik mereka cenderung disebut-sebut mengacu pada black metal,psychedelia,croud rock dan experimental,bahkan mungkin bagi sebagian orang yang kurang begitu minat dengan musik beraliran metal akan merasa aneh dengan genre ini dan bukan tidak mungkin bila kita kaitkan dengan cerita nenek-nenek kita,apakah ini sejenis suara Bombo ?

Keunikan Penampilan Band Aluk Todolo dapat kita saksikan disini :

ALUK TODOLO “Voix Part II” Live @ Ferrailleur (Nantes, France) [Full HD Multicam] 2017

“Voix Part I” Live @ Ferrailleur (Nantes, France)

Aluk Todolo – Occult Rock (2012, Full Album)

Aluk Todolo – Disease

Aluk-Todolo-600Penampilan Band ALUK TODOLO

Yang uniknya lagi walaupun mereka tidak menggunakan alat-alat musik tradisional Toraja seperti yang telah disebutkan di atas bahkan menggunakan alat musik modern untuk menghasilkan suara yang khas seperti bunyi-bunyial dalam ritual kebudayaan Toraja,Dari sisi artistik mereka juga menggunakan simbol-simbol yang tidak lasim kita temui di daerah toraja seperti  Logo band mereka seperti salip yang terbentuk dari salah satu ukiran Toraja,ini terterah pada cover Album mereka,terdapat ukiran Toraja pada desain sampul,di cover album lainnya terdapat gambar yang persis sama dengan gunung Kandora dimana menurut mitos sejarah suku toraja tempat ini adalah asal mula kehidaupan tempat turunnya Tomanurung Pertama Yaitu Puang TAMBORO LANGI’  dari sanalah dimulainya ajaran Aluk Todolo Yang Diturunkan Oleh Puang Matua (Tuhan),Pada Setiap performance atau penampilan mereka pun tidak seperti Band-Band Kebanyakan yaitu hanya diterangi sebuah bohlam lampu yang terhubung dengan sinyal gitar dan kalau di asumsikan ini adalah makna philosopy yang sama dengan ukiran Pa’ Barre Allo,disitulah mereka berkreasi.

kandorasampul album ALUK TODOLO

Album pertama mereka yang bertajuk “DESCENSION” Yang di rilis pada tahun 2007 di Elders cave yaitu sebuah gua di pegunungan Alpen.

Nah demikian lah sedikit ulasan tentang sebuah grup band asal prancis yang terinspirasi dari kepercayaan nenek moyang suku Toraja yang sangat unik walaupun nenek moyang orang Toraja  sendiri yang kita ketahui bukanlah genersi metal atau rocker,hehehe           Namun hal ini cukup membuktikan bahwa ini hanyalah salah satu dari keunikan Toraja yang sangat potensial serta bisa membanggakan kita sebagai penduduk asli Toraja baik lokal bahkan sampai ke pelosok dunia,Masih banyak lagi keunikan yang sangat mengagumkan di Lili’na lepongan bulan tana matari’ allo yang bisa kita perlihatkan kepada Dunia,Dan Kalau bukan kita siapa lagi yang akan melestarikannya.

SALAMA’ SANGTORAYAN


2019-08-28 Prague - Czech Republic - Underdogs' - with Náv & Tomáš Niesner - tickets - fbk

https://www.fullmoonzine.cz/galerie/aluk-todolo-nav-tomas-niesner-28-8-2019-underdogs-praha

https://www.fullmoonzine.cz/clanky/magicka-krajina-blikajici-zarovky-aluk-todolo

Magická krajina blikající žárovky (Aluk Todolo)

Jiří Vladimír Matýsek | Články / Reporty | Do 30.11.-0001

Někdy zní název kapely jako magické zaklínadlo a někdy jsou kapely kouzelné. Obojí platí o Aluk Todolo. Francouzská instrumentální trojice zanechala řádnou stopu na loňském ročníku festivalu Brutal Assault, letos si v pražském sklepu Underdogs‘ střihla samostatný koncert. Magie zůstala, vyvstaly ale momenty, u kterých nezbylo než kroutit hlavou.

Třeba domácí support, resp. pořadí vystupujících. Otvírali Náv, objev domácí blackmetalové scény. Trojice přivezla nejtvrdší set večera postavený na kontrastech zběsile maniakálních pasáží s pomalými, až doomovými mezihrami. Nebylo to tak detailní a zvukově hravé jako na albu, pochopitelně, dopředu se prodrala zvuková intenzita a působivost okamžiku podpořená démonicky rudým světlem, svíčkami i soustředěností muzikantů.

Pak rozjel svůj introvertní, ambientní set Tomáš Niesner. Hluk, zvuková matérie, ze které postupně, jako z mlhy, vystupoval pulzující rytmus, aby se tamtéž zase utopil. Po útočných Náv celému večeru spadl řetěz. Na to, aby se člověk dokázal do Niesnerovy hudby plně ponořit – a že ta to vyžaduje – byla už energie publika příliš vyšponovaná. Niesnerovi, klečícímu na zemi u svých mašinek, by to více slušelo na začátku programu. Atmosféru totiž dokázal vystavět parádní, jen se na jeho snovou, meditativní hudbu ladilo poněkud obtížně.

fotogalerii z koncertu najdete zde

Aluk Todolo jsou mistři v tom, jak z mála vydolovat hodně. Platí to o jejich hudbě, platí to i o vizuální stránce koncertu. Hudebně se od blackových náznaků mixovaných s krautrockovou hypnotičností na starších deskách přesunuli spíše k jakémusi hutnému space rocku, který omamuje šamanskou přímočarostí basy a bicích a trhá nepředvídatelnou kytarou. Ta se pro změnu od mantrických, jen na několika tónech postavených sólech pohybuje až k drtivým plochám kytarových vazeb. Účinek to má doslova transovní, Aluk Todolo vyvolávají strnulé, zasněné pohledy i divoké taneční kreace. Jevišti ponořenému do tmy a houstnoucí mlhy dominovala zavěšená žárovka, která muzikanty osvětlovala podle intenzity elektřiny, již kytara spotřebovávala. Jednoduché a vysoce efektní.

Konec přišel až příliš brzy. Po třičtvrtěhodině bylo po všem, kapela se schovala za černý závěs a k přídavku ji nepřesvědčilo ani mohutné vytleskávání. Nečekávaný závěr jako by koncert připravil o katarzi. Takhle zůstalo jen u pokrčení ramen a pocitu neuzavřenosti.

2019-08-30 Munich - Germany - Strom - with Oh Sees -tickets - fbk

https://gerhardemmerkunst.wordpress.com

Gibt Bands, die ziehen auf der permanenten Suche nach entsprechenden Ausdrucksformen zum Freisetzen der überbordenden Ideen und überschüssigen Energie in the spirit of rock’n’roll ihr Ding durch und fertig ist die Laube, siehe oben. Der Großteil im populär-musikalischen Zirkus eben, die einen mit einem Schuss mehr Sendungsbewusstsein, die anderen einfach mit ungebändigtem Spaß am eigenen Tun.
Und daneben gibt’s die, die ihr Gewerk bedeutungsschwanger und konzeptionell mit mystischem Überbau versehen, die Experimental-Metaller Sunn O))) in ihren Mönchskutten oder die rituellen Beschwörungs-Postmetaller von Amenra als herausragende Vertreter der Zunft – in die selbe Kerbe schlugen am Freitagabend die drei Franzosen der Abend-eröffnenden Band Aluk Todolo. Der Name der Formation aus Grenoble ist einer uralten ethnischen Religion aus den Bergregionen Indonesiens entlehnt, das instrumentale Lärmen des klassischen Powertrios versehen die Musiker selbst mit dem Label „Occult Rock“. Unter dem Logo des Buchstabens „Un“ aus dem henochischen Alphabet, das für eine magische Kunst-Sprache im Mittelalter vom englischen Alchemisten und Hofastrologen John Dee entwickelt wurde, loten die drei dunkel Gewandeten die Kräfte ihres finster dröhnenden Trance-Flows aus. Lässt man den mythologischen Firlefanz, die theatralische Lichtbeschwörung von Gitarrist Shantidas Riedacker oder die 2011er-Kollaboration mit der musikalisch ohne Zweifel exzellenten, politisch gleichwohl fragwürdigen österreichischen Kraut-Formation Der Blutharsch And The Infinite Church Of The Leading Hand außen vor, bleibt als bedrohlicher, naturgewaltiger Sound ein erschöpfend in dunklen Gefilden mäanderndes, minimalistisches wie hypnotisches Instrumental-Gebräu aus Black-, Experimental- und Post-Metal, schwerst psychedelischem Kraut-Noise und der von Magma-Drummer Christian Vander definierten Spielart Zeuhl, die sich vor allem im freien, schleppend bis fieberhaft nervös die Becken malträtierenden, obsessiven Spiel vom entrückten Perkussionisten Antoine Hadjioannou offenbart. Der Auftritt von Aluk Todolo wird traditionell nur von einer zentral über der Bühne hängenden Lampe durchflutet, deren flackerndes Leuchten mit der Intensität der verzerrten, mitunter radikal dissonanten, lange nachhallenden Gitarren-Riffs und den einhergehenden Feedback-Erschütterungen der Metal-Drones korrespondiert. Finsterwald-Beschallung für neblige November-Tage und die Filmmusik für jegliche Ausprägungen an seelischen Abgründen, die durch diese Art von Schamanen-Kult kaum Aussicht auf Heilung erfahren, dargereicht in den letzten Tagen des Sonnen-durchfluteten Augusts – gewagte Nummer, für den geneigten Postmetal-Freund nichtsdestotrotz für eine halbe Stunde Erbauung und damit mit dem verdienten Applaus bedacht.

2019-08-31 Berlin - Germany - Festsaal Kreuzberg- with Oh Sees - tickets - fkb

https://skug.at/john-dwyer-beendet-den-sommer-in-berlin/

John Dwyer beendet den Sommer in Berlin

Veröffentlichung 9. September 2019

Am Samstag, dem 31. August spielten die Oh Sees im Berliner Festsaal Kreuzberg. skug hat sich der Show ausgesetzt und teilt seine Eindrücke eines eindrucksvollen Konzerts einer der aufregendsten Live-Bands auf dem Markte.

Der Festsaal Kreuzberg ist am 31. August 2019, einem der letzten Sommerabende des Jahres im vermutlich kühlsten Sommer der nächsten 200 Jahre, Tatort eines musikalischen Gewaltaktes. John Dwyer, Frontmann der vor mehr als 20 Jahren gegründeten Band Oh Sees aus Los Angeles, CA, übertreibt es mal wieder sichtlich. Vor ausverkauftem Saal und bestgelauntem Publikum liefert er eine fulminante Show mit überaus sportlicher Begleitband. Doch bevor man in den Genuss dieses Wahnsinns kommt, muss man sich erst durch die Vorband Aluk Todolo kämpfen.

Aluk Todolo veröffentlichten vor Jahren das beachtliche Album »Occult Rock«, der Name beschreibt die dazugehörige Musik auch ganz gut. Drei langhaarige Metall-Menschen, wüster Auftritt, alles düster auf der Bühne und Musik irgendwo zwischen klassischem Noise-Rock und dem Drone von Sunn O))), mächtig laut, wenige Töne und ein Schlagzeuger, dessen Spiel an das kraftvolle Hämmern von Christian Vander (Magma) erinnert. Nun, die ersten paar Minuten erfreut die Vehemenz, mit welcher die drei Herren sämtlichen Restschmalz aus den Ohren blasen, allerdings wird es auch schnell sehr eintönig, das anfängliche Erschrecken und das dämmrige Licht auf der Bühne, bloß von einer einzigen glimmernden Glühbirne erhellt, schwenkt um in Langeweile. Es passiert nicht viel, das Rezept ist zu simpel, irgendwann der Sound nur mehr laut und dumpf. Wie eine Eisenbahn, die mit viel Krach ein Hochhaus runterrasselt, verlieren auch Aluk Todolo irgendwann ihren Reiz. Viele der Gäste hörten deshalb von draußen zu. Erst später wird sich die Halle zur Gänze füllen.


Oh Sees © Thomas Girard

Moshpitparty!
Die zerstörten Trommelfelle werden nach einer kurzen Pause wieder neu bespannt. Und dann geht alles ganz schnell. Das teils dunkel gekleidete Publikum durchmischt sich mit einem jüngeren, bunteren. Und die Show beginnt. Kraftvoll, mit zwei Drums, wie ein Drag-Race auf Fullspeed. Kaum zu glauben, dass man es vorher jemals auf einem Konzert mit nur einem Schlagzeug ausgehalten hat. Schlagartig wird einem bewusst, dass das hier ziemlich gute Unterhaltung geben wird. Im Nu ist die vordere Hälfte der Menge in Bewegung, es wird getanzt, für die nächsten Stunden. Es wird gestagedived, mit Schuhen geworfen, und – O-Ton eines begeisterten Gastes – es haben manche einen komischen Kreis gemacht, wo alle ineinanderlaufen. Ohne Pause und auch äußerst friedlich. Und das Schöne: Es ist geschlechtlich etwa 50/50 gemischt. Nein, Scherz, es sind vor allem Männer im Alter von 18 Jahren und 18-jährig gebliebene ältere Männer. Die kennen jedes Lied, kennen die Gesetze, die auf Oh-Sees-Gigs herrschen. Und es geht mitunter recht grob zu. Grob, aber sehr liebevoll. Es fliegen Menschen oder werden von den Feierwütigen auf ihren Händen getragen. Es gibt einen Panda, dem Dwyer lieb den Fuß tätschelt. Man kennt sich offensichtlich. Es fliegen Schuhe auf die Bühne, der Besitzer holt sie sich seelenruhig wieder und verschwindet hinter der Bühne.

Es ist unfassbar, welche Energie die Band in der schier unerträglichen Vulkanhitze des Konzertraums an den Tag legt. Es muss an Drogen liegen, anders ist dieses übermenschliche Verhalten, Dwyers absolut überirdisches Gitarrenverhalten nicht zu erklären. Die sexy Bassläufe zwischendurch lassen bloß kurz durchschnaufen. So richtig Pause gönnt man sich nicht. Alles ist nass, alle Hits werden gespielt, es ist wie ein riesiger Schmelztiegel voller Euphorie. Die neuen Songs, irgendwo zwischen Noise-Rock’n’Roll und Kraut, sind Grundlage minutenlanger Krachmeditationen. Was auf dem Album weniger funktioniert, tut es live umso mehr. Wer sich von den oft eher durchwachsenen Alben der mittlerweile seit über 20 Jahren regelmäßig Veröffentlichenden davon abhalten lässt, eins ihrer Konzerte zu besuchen, verpasst etwas. John Dwyer ist einer der größten Rogger zurzeit.

2022-03-04 France - Toulouse - Le Metronum - with Deathbell & Candelabre
pozzo-live.com
Après deux très belles découvertes, c’est au tour d’Aluk Todolo de nous convaincre. Trio de rock occulte originaire de Grenoble, leur style oscille entre le noise, le zeuhl et le krautrock. La mise en scène est une fois de plus réfléchie. Au milieu de la scène, qui pend du plafond, une grosse ampoule allumée. Ambiance sombre et inquiétante, avec une musique très répétitive, entêtante, basée sur des ostinatos rythmiques et mélodiques, le tout éclairé avec une seule ampoule et des stroboscopes en arrière scène.

Véritable expérience unique en son genre, le groupe jouera presque sans pause durant une heure. Difficile de différencier les morceaux, tant ceux-ci s’enchaînent. Comme souvent avec ce genre de musique, on se laisse facilement prendre au jeu: fermez les yeux et laissez vous transporter par le plein volume des enceintes. Encore une belle soirée portée par Noiser !

   


2022-03-04 France - Toulouse - Le Metronum - with Deathbell & Candelabre
theheavychronicles.com
Changement de plateau et gros changement d’ambiance avec Aluk Todolo. Le post métal avant l’heure des grenoblois et tous leurs concepts hypnotiques mais précis viennent cueillir par surprise une audience désorientée. Une seule ampoule pour éclairage, des amplis qui sifflent et un guitariste au regard noir comme ses fringues.C’est parti pour une bonne heure de jams bruitistes, de mélodies perdues dans les très fonds lancinants et captivants de ces larsens, entre expérimentation shoegaze et opéra noisy. La batterie presque punk, toujours en avant du temps ajoute un sentiment d’urgence qui sied parfaitement à l’ensemble. La basse hyper travaillée et claire contraste avec cette guitare sombre et tout en dissonance. Les minutes paraissent des heures et pour autant j’ai le sentiment que ce set n’a duré qu’un quart d’heure. Alors que je quitte la salle, un sentiment ambivalent me déchire. Je viens d’assister à une expérience sonore et visuelle unique dont je n’ai pas saisi toute la portée ou toutes les nuances. Oui, j’aurais aimé qu’un riff, qu’une mélopée vienne ponctuer le concert et me réconforter. Mais n’est-ce pas ce jusqu’au boutisme qui rend la chose si marquante?

(Photos : 50 nuances de Greg)

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
castellum-scriptoris.fr
[...] il convient de se familiariser avec les Français d’Aluk Todolo, dont le style peut faire office de transition parfaite entre The Path of Memory et Hats Barn.
Il est difficile de mettre des mots sur la prestation d’Aluk Todolo, tant l’ensemble paraît énigmatique, impénétrable et chaotique – notez que je ne considère pas qu’il s’agisse d’une mauvaise chose, loin s’en faut. Les musiciens sont au nombre de trois sur scène mais semblent prendre une place titanesque dans la salle. Une fois habitué au marasme qui s’est installé en un rien de temps, on se doit de saluer cet objet musical non identifié et déshumanisé au possible : Aluk Todolo ne met personne au micro, et compte tenu de ce qui est créé, cela semble être un choix très judicieux. Le jeu de lumière soutient le set de manière admirable pour mettre les sens en alerte, on mentionnera également la grosse ampoule qui siège au milieu et qui fait partie intégrante du décorum du groupe.
Il m’aura assurément fallu du temps avant d’entrer pleinement dans la prestation d’Aluk Todolo, mais depuis les sièges – c’est-à-dire avec une certaine distance, de manière à se retrouver un peu seul avec la musique – l’expérience était très impressionnante. On ne peut que saluer l’initiative de l’équipe d’organisation, qui a le mérite de sortir quelque peu des sentiers battus et de proposer à ses ouailles des groupes qui expérimentent de manière très réussie.

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
heretik-magazine.fr
Le premier interlude arrivé à son terme, nous pouvons accéder à la grande salle du théâtre et entrer dans le vif du sujet avec Aluk Todolo que nous avions découvert en 2017 sur les planches du Motocultor. Et que dire si ce n’est que la programmation de cette formation est longtemps restée curieuse ? La formation, connue pour son Rock Progressif / Instrumental, Sludge, mâtiné d’interludes plus Psyché, n’a clairement rien à voir avec le reste de l’affiche, essentiellement axé sur les musiques Black Metal « trve », à un tel point que l’on aurait pu envisager l’erreur de casting. Et pourtant, c’est peut-être (et sans doute) en prenant ce genre de risques que le festival continue (et continuera) de nous surprendre. Les rythmiques alambiquées et répétitives font varier l’intensité de l’ampoule suspendue au beau milieu de la scène et plongent les festivaliers dans un songe quasi-métaphysique empreint de lourdeur…

 

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
blastpheme.fr
Les portes de l'enceinte principale s'ouvrent, et il est temps d'accueillir la lourdeur lancinante et envoutante d'Aluk Todolo. La performance était intense, pas forcément au goût des oreilles les moins initiées, mais révélatrice du haut niveau des musiciens. La torpeur accentuée par des jeux de projections et de lumières, le groupe bombarde les oreilles de ses bourdonnements épais, et on se sent saisi par les volutes de l'opium sonore. Cette performance sera venu conclure la partie la plus méditative de la soirée.

      

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
culturemetal.com
Le trio parisien de « rock occulte » ouvrait le bal des hostilités de l’Acte VI d’In Theatrum Demonium dans l’écrin du Théâtre de Denain, ce samedi 5 mars 2022 à 18h
Aujourd’hui parisien, le trio a été fondé en 2004 à Grenoble par le batteur Antoine Hadjioannou, le bassiste Matthieu Canaguier et le guitariste Shantidas Riedacker et a emprunté son nom à une région montagneuse du sud de l’île de Sulawesi en Indonésie 
 « Aluk Todolo » désigne un culte animiste pré-chrétien et signifie « la voie des ancêtres » ou encore « les anciennes croyances ».
Les concerts d’Aluk Todolo sont éclairés au moyen d’une simple ampoule, reliée au signal de la guitare.



2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
hornsup.fr
Les portes de la grande salle ouvrent vers 18h, peu après la fin du set de The Path of Memory. On se presse sur les balcons et en orchestre, où un espace est laissé entre la première rangée et la scène pour une petite fosse. Si les bonnes vieilles habitudes du concert debout sont tentantes, il serait bête de ne pas profiter de la spécificité du lieu pour vivre la musique d’une manière un peu différente. Surtout que cela se prête plutôt bien à un groupe tel qu’Aluk Todolo, projet post-metal/psyché instrumental parisien (nommé, d’après Wikipedia, à partir d’une région montagneuse indonésienne signifiant “la voie des ancêtres”).Etant peu amatrice d’instrumental, en dehors du post-rock, je m’y rends sans en attendre grand chose. Et, encore une fois, j'en ressors avec une plutôt bonne surprise, dans l’ensemble. La musique du groupe est clairement basée sur la batterie et ses motifs rythmiques répétitifs, évoluant au fil de chaque morceau sur un mur de guitares avec la reverb’ au maximum. Les cordes prennent tout de même parfois leur indépendance pour quelques incursions dans des effets expérimentaux psychédéliques, ajoutant un peu de diversité et de surprise. Ces quelques morceaux sont forcément ceux qui m’auront le plus retenu l’oreille et m’auront fait passer à travers les quelques longueurs des autres.
Aluk Todolo est en tout cas clairement le genre de groupe auquel le théâtre de Denain ajoute une réelle plus-value. Je ne suis pas une experte en acoustique, mais le son en tout cas était clair, puissant, chaque instrument pouvait être bien distingué, atout non négligeable pour une musique si dense et si opaque ; c’est également le moment parfait pour se laisser tomber dans un siège rouge, lever la tête pour observer le plafond peint sur lequel est projeté le logo du groupe, ainsi que les dorures des balcons. Se laisser écraser par la vue comme par la musique. Ou tout simplement, fermer les yeux et laisser la transe se faire. 

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
leseternels.net
C'est confortablement installés dans les (trop) accueillants fauteuils d'orchestre que nous débutons ce festival. Et quoi de mieux pour laisser toute autre préoccupation à la porte du Théâtre qu'une mise en abîme mêlant adroitement black metal, noise, krautrock et psychédélisme ? Les yeux tantôt levés vers la coupole où tournoie le sigil du groupe de manière hypnotique, tantôt vers la scène pour y découvrir le jeu épuré d'ALUK TODOLO (18h), l'introductive prestation d'occult rock s'avère tout à fait à propos. Le collectif formé par Antoine Hadjioannou, Matthieu Canaguier et Shantidas Riedacker, dépouillé de tout artefact, offre un son à la fois pur et complexe qu'il est savoureux de découvrir dans d'aussi agréables conditions et précisément en propos d'ouverture. Rapidement, la musique qui s'élève nous isole efficacement de toute autre pensée et nous emporte vers un étrange univers intangible où l'on se plaît à savourer la matière pour elle-même, comme l'on se plairait à contempler un jeu de couleurs troublants ou les lignes d'une sculpture, ici sonore, nous laissant progressivement ancrer dans l'instant - et intuitivement révéler quelque symbolique cachée. Artistes habiles, les musiciens d'Aluk Todolo usent de différents médiums pour leur œuvre qui se veut enthéogène : des sonorités brutes et noises, parées de motifs hypnotiques et d'une batterie métronomique, un abord minimaliste soulignant la visée de cette musique, touchée par l'essentiel. Mais par-delà ce minimalisme, une richesse et une complexité se révèlent dans son déploiement psychédélique, laissant planer à chaque instant cette sensation de lâcher prise audacieuse, cette illusion d'improvisation (en est-ce une?) propre à son architecture adroitement ouvragée. Et enfin, ces nappes, qui prises isolément se découvriraient tantôt gracieuses, tantôt dérangeantes - car la guitare crie, cingle, joue des dissonances, aussi bien qu'elle se fraye, enrobe ou ensorcelle - mais l'effet d'ensemble ne se qualifie pas en ces termes, la matière n'a pas une couleur précise, elle est liberté de mouvement. Pour parachever l'ensemble, le jeu de scène est lui aussi débarrassé de tout décorum et superficialité. Aucun costume, aucun maquillage, aucun geste superflu, et pourtant, il y a bien un rituel : cette ampoule nue, irradiant à la mesure de l'intensité de la musique. Un guitariste qui abandonne un instant son instrument pour jouer de ses seuls potards. Puis qui se saisit de cette ampoule, s'enroulant le cou de son câble, comme un chaman qui capturerait un esprit essentiel par le truchement de cette lumière-son. Alchimistes habiles, les musiciens d'Aluk Todolo ont ouvert pour nous ce soir une saillie vers un bien étrange voyage cosmique au cours duquel on se sent libre de voguer, sans attache et sans repères pré-conçus. Une découverte surprenante et envoûtante, et une belle invitation à découvrir toute l'étendue de l'ouvrage sur album.

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
thrashocore.com
Les choses sérieuses commencent. Le trio Aluk Todolo prend place. Un batteur, un guitariste et un bassiste avec de faux airs de Cédric Villani. Pas de fantaisies, on envoie de suite. Le groupe, dont le logo tournoie au plafond de la salle sur la fresque en médaillon, construit son set sur des pistes particulièrement longues, foncièrement progressives et lancinantes. Le batteur impressionne de constance et de justesse, malgré un jeu de scène particulièrement démonstratif et mouvementé. Le discret bassiste ajoute des murs aux fondations, marquant les structures mélodiques de base sur les piliers percussifs solidement plantés. Enfin, le guitariste se charge vous décorer la baraque façon Valérie Damidot sous LSD. Le talentueux cordiste est en roue libre totale. Nul doute qu’une part de son jeu est improvisée, même si l’on perçoit la très grande osmose qui permet aux musiciens de s’accorder parfaitement les uns aux autres. Les bonhommes se connaissent, maîtrisent leur art, et nous le font sentir. Concentrés, mais pas raides. Le son peine quelque peu à nous restituer toute la subtilité de ce kraut-rock blackisé en début de parcours, mais s’affine avec le temps. Aussi, après une première piste pas toujours facile à suivre, la robe sonore permet de mieux profiter du second morceau. Au total, le groupe jouera trois gros quarts d’heure, pour un set au degré d’immersion pas toujours égal mais définitivement intéressant. Il manquera toutefois un petit rien de clarté dans la musique du groupe, quelque chose de plus « efficace » aurait parfois permis de maintenir l’attention à flot lorsque les longueurs des compositions égarent tout à fait l’auditeur. En guise de point d’orgue, le guitariste ira planter sa guitare devant son ampli en fin de set, et jouera avec le larsen de son instrument en se saisissant de son rack d’effets pour jouer directement avec les potards de ses pédales. Grand moment proprement stupéfiant, sorcellerie électrique captivante qui me semble révéler, enfin, le plein potentiel psychédélique du trio par ailleurs très minimaliste dans son décorum. Une grosse ampoule à filament se balance en plein milieu de la scène tout au long du show, scintillant plus ou moins intensément selon le flux sonore. On passera en revanche sur la simulation d’auto-strangulation réalisée par le guitariste, pas forcément nécessaire… Mais au-delà de ces petits à-côtés formels, je suis ressorti de la salle assez impressionné par la performance offerte. Un groupe qui avait définitivement sa place à l’affiche du festival.

2022-03-05 France - Denain - Théatre de Denain - In Theatrum Denonium - with Taake, Seth, Hats Barn, The Path Of Memory
themetalart.eu
Ce sont les Grenoblois d’Aluk Todolo qui entamaient les hostilités. Une excellente idée pour débuter puisque le trio instrumental français emmène son public dans son univers où se mélangent en permanence noirceur, lourdeur mais aussi douceur. Fort de passages qu’on devine en totale improvisation, le rock occulte du groupe se montre maîtrisé de bout en bout. L’ambiance qu’il parvient à distiller sur scène est énigmatique. Avec un effet aussi simple qu’une ampoule trônant au milieu de la scène pendant le set, et avec laquelle le guitariste s’amusera en fin de concert, les 3 musiciens ouvrent le festival par une sorte de rituel auquel le spectateur peut s’inviter s’il le souhaite.  

2022-09-23 France - Auzas - L'Homme Sauvage
Retour sur L'Homme Sauvage, un festival qui se mérite. Si on cédait à la tentation de la comparaison, on pourrait résumer son concept en affirmant qu'il s'agit là de l'anti-Hellfest, même s'il ne revendique rien de tel, se contentant d'exister le temps de 3 jours en communion avec les forces telluriques de la Nature avant de disparaître, après lui avoir rendu les énergies qu'elle aura concentrées et fait circuler par le truchement de la musique, des éléments et de la chaleur émanant des festivaliers présents.
On accède au site depuis le camping, équipé de la manière la plus sommaire, avec 4 cabines de toilettes sèches, rien de plus, le minimum vital. Pas de douche, et les quelques points d'eau se trouvent dans les hauteurs, sur le site des concerts. Un chemin s'enfonce littéralement dans la forêt, la montée s'avère physique, même si elle ne dure pas longtemps, elle éprouve les corps et sollicite le souffle. De la verdure sauvage, on émerge sur une vaste étendue avec d'un côté, au loin, une statue imposante et majestueuse bâtie à partir de bois, de paille et de tissus. Celle-ci semble monter la garde en toisant la chaîne des Pyrénées, face à elle, et indique en quelques sorte la direction des derniers mètres à franchir avant d'accéder au site lui-même, petit village éphémère au sommet d'une butte protégée par les arbres. Une fois sur place, on échange ses deniers contre la monnaie locale, le sauvage. De quoi se payer toutes sortes de boissons et plats du terroir, ainsi que le merch à l'image du festival.
Dans cet espace ouvert aux quatre vents tout en étant isolé des regards étrangers, on s'oublie pour mieux tutoyer l'infini. Sans tomber dans la caricature du paganisme de pacotille, le lieu trouve un point d'équilibre entre son esthétisme païen, tout en branchages et peaux de bêtes, des statues montant la garde à l'unique scène elle-même, et le calme apparent du public, réceptif à l'énergie qui y circule.
C'est lorsque la nuit tombe que ces énergies gagnent en intensité. Au son des guitares, des ombres se regroupent autour des grands feux de camp et des bûches disséminées à quelques points stratégiques. Même la pluie capricieuse n'aura pas eu raison des flammes. Si elle transforme la descente en terrain boueux et glissant, elle aura su cohabiter avec le crépitement des flammes, jusqu'à l'ultime cérémonie du dernier soir, au pied de la statue principale.
Et puis, il y a la musique. Celle-ci s'empare de l'espace, se répand et va faire trembler la vallée. Le 1e jour jouait la carte du mysticisme, avec notamment la violoncelliste Jo Quail et sa musique tout en montée en puissance, le duo Treha Sektori / Mütterlein venu servir un set spécialement conçu pour l'occasion, tout en expérimentations mêlant drone et électro-acoustique industrielle, ou encore le dark ambient ritualiste des Finlandais de Arktaus Eos.
Le 2e jour se montrait fidèle au nom du festival. La sauvagerie s'y exprimait sous divers visages. Du heavy metal teinté de black metal somme toute classique des Danois de Slaegt à la lourdeur ultime des Anglais de Conan (qui ont sorti un des meilleurs albums de 2022, tous genres confondus) en passant par le doom mélodique des Italiens de Messa. Au rayon des découvertes personnelles, signalons la présence des Teutons de Insect Ark, un duo basse(et guitare)/batterie servant une sorte de doom metal expérimental, instrumental et dans le fond, affranchi de toute référence, créant son propre univers, hypnotique et puissant à la fois. Autre groupe complètement instrumental, mais dans une veine plus progressive, plus technique, les Français Aluk Todolo dont le nom désigne un culte animiste indonésien et partant, trouve une place idoine dans la programmation du festival, ont magistralement clôturé cette soirée.
Les happy few ayant pu assister à la dernière journée (et sa cérémonie du feu) auront pu apprécier la force animale des désormais incontournables Bruit et leur post-rock habité, l'envoutante Milena Eva, charismatique frontwoman des Bataves de Gggolddd ou encore le rock noisy des Norvégiens de Årabrot. Autant de noms assurant la qualité de l'affiche proposée par l'Homme Sauvage, à la fois éclectique, exigeante et cohérente. Un festival qui, pour sa 4e édition, affiche une forte personnalité en assurant un parfait équilibre entre les genres musicaux de sa programmation et l'univers qu'il crée dans ce coin de nature perdu, qu'il rend à sa virginité, une fois la dernière cendre envolée. Si la Nature y reprend ensuite ses droits, les hommes et femmes qui y auront traîné leurs guêtres emportent quant à eux une part d'eux-mêmes transfigurée par les rêves éveillés qui continueront à les habiter longtemps. En clair, plus qu'un festival, l'Homme Sauvage est une expérience relativement unique en son genre. - Moland Fengkov

2022-10-15 Finland - Helsinki - Ääniwalli - Blow Up festival

Niin käynnistyi toinen päivä, ja pienoisen välitauon jälkeen askeleet veivät jälleen Ääniwalliinkin saakka. Heti kärkeen kaikki aistihaavat repäistiin auki sen kummemmin valmistelematta tai pehmittelemättä. Ranskalainen Aluk Todolo on raskas trippi.
Vuonna 2007 debytoinut, Ranskan black metal-piireistä jäsenistöä sisältävä trio on ammentanut kraut rockin hypnoottisesta, tasaiseen rytmiikkaan ja sointuvaihteluihin penseästi suhtautuvasta perinteestä isolla kädellä. Värikkyyttä säännöstellään black metalin piirteillä. Laulumikrofonia ei lavalla näy, mutta sitä korvaa katosta roikkuva, hypnoottista vaikutelmaa voimistava lamppu. Jälleen pienimuotoisilla eleillä tehdään valtavia luomuksia. Järkähtämättömyys, dissonanssi, inkluusio. Olemme siellä – jossain.
Jotain perin kiehtovaa ja puoleensa kutsuvaa bändissä on. Erehdyttävän vahvasti Twin Peaksin Bobia muistuttava kitaristi kutoo rytmikaksikon rakentaman pohjan päälle loputtoman tuntuisia verkkoja, jotka toisaalla vahvistavat ja toisaalla tuhoavat alustaa. Intensiivinen mutkittelu on vähän väliä aivan liikaa, mutta suvantoja sekä suorempia osuuksia tulee vastaan hyvinkin tarpeita vastaavasti. Bändin ote yleisöstä ei silti hellitä ennen viimeistä sointua. Harvoin olen ollut yhtä helpottunut ja kiitollinen keikan päättyessä. Ristiriitainen euforia.

2022-10-27 France - Lyon - Le Périscope
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Cette date avec Mütterlein et Aluk Todolo, pas si petite au final, a ramené pas mal de personnes. Une bonne surprise. Dans un décorum entouré de faucilles, le projet Mütterlein s’est chargé de l’ouverture avec une musique à la fois noire, lourde et ambiante. La prestation aurait pu être plus percutante et transcendantale. Mais j’ai été au-delà des conditions scéniques. Comme un certain nombre dans le public, j’ai quand même pris ma claque. Grand amateur du dernier album Bring Down the Flags, sa présence est entièrement méritée chez Debemur Morti. J’ai osé imaginer un set dans une meilleure configuration. J’ai ressenti davantage de frissons. La suite avec Aluk Todolo avec son rock instrumental à tendance très occulte. En enchainant les morceaux, chaque note jouée m’a provoquée une dissolution de l’esprit et du corps dans l’espace et le temps. Flirtant avec le black et le psychédélique, la musique de ce projet a eu ce quelque chose de “ magick “ très palpable. Une performance prégnante à souhait pour ma part. Pour conclure, la prestation des 2 projets ont été de bonnes expériences en live. Une de mes meilleures dates de cette année. Merci aux acteurs et aux organisateurs. Groupes préférés de la soirée : les 2 ! Note globale de la soirée : 91/93.

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2022-10-29 France - Montpellier - Festival What The Fest - EX Tenebris LUX

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Mère-Dragon : "je n'ai pas réussi à rentrer dedans", dirons nous poliment, parce que si je commence les vacheries on va y passer le dimanche, et y a tarpin mieux à faire au sujet de cette soirée

Haïku Funeral : pas rentré dedans - sans guillemets diplomates cette fois - au début, d'ailleurs sorti de la salle bavasser, revenu, éprouvé le sentiment qu'ils avaient continué de jouer le même morceau pendant les dizaines de minutes de mon absence, confirmé celui de frustration à ne pas entendre distinctement les sons que le bassiste mettait une si appétissante sensualité rituelle à produire sur son manche, surtout qu'il avait commencé à se servir d'un tibia comme bottleneck et d'une mâchoire comme médiator... Et puis peu à peu l'on rentre après tout, dans cette drôle d'hybridation entre In Slaughter Natives, Massive Attack, Hybryds et... Urfaust ? Ce n'est pas la balise la plus précise, mais on ne va pas passer la nuit à chercher la précision, sur la facette metal de l'occultisme chez Haïku Ritual, qui n'est par chance pas prépondérante dans leur magie, si elle est assumée. Une belle découverte - sans guillemets non plus, té.

Mütterlein : il n'y aura pas de mots à la hauteur. C'était tellement bien. La bonne douleur, au fond de l'âme, rien que pour soi, celle qui désaltère cette soif qu'on n'ose pas s'avouer, parce que les gens vont vous regarder de travers, mais qu'on sait plus saine et vraie qu'eux. Oh, on le savait pourtant d'avance : c'est écrit en scarifications sanglantes sur chaque émotion qui en bourrasque vous entre dans les oreilles, à l'écoute de Bring Down the Flags, que cette musique-là, que cette femme-là prend encore dix crans d'intensité, de sincérité, de crudité sur une scène. Mais ce sont encore dix autres crans d'intensité, de crudité - et de sincérité face à soi-même, non négociable face à un tel individu fait musique, pour entrer parmi vos organes, c'est bien là qu'un concert de Mütterlein se joue - que d'en faire l'expérience présente. Kill the Thrill, The Cure sur la tournée Pornography, la dark-wave ressuscitée plus terriblement belle que jamais, Das Ich et Diamanda Galas rencontrant le punk hardcore ? On le savait, que ce serait le tarif ; mais le vivre, mes enfants... le vivre. Non, on ne tentera pas plus longtemps de mettre des mots, de rendre compte d'un moment pareil. Cela se vit. Après quoi il ne reste qu'à dire merci, sans fin, les yeux mouillés d'amour, douloureux comme se doit.

Aluk Todolo : conclusion par un autre groupe dont on savait de longue date qu'il escalade plusieurs dimensions en concert, et dont pour l'occasion l'on se disait qu'il était sans doute un des très rares à pouvoir passer après Marion Leclerq sans avoir envie de se lancer lui-même des tomates et des choux pourris. Format inédit puisqu'au milieu des impitoyables séances de transe panique se glissaient d'authentiques coupures, avec applaudissements et tout ; et morceaux inédits, ce sera confirmé par un bassiste qu'on en se rappelait pas entendre aussi bien les fois précédentes, à en presque voler la vedette à la guitare impie et irréelle de Shantidas, qu'on retrouve toujours avec le même sourire jusqu'aux racines des cheveux - la batterie c'est bon, ho ! j'en parle même pas elle est dans votre sang. Vite, vite, enregistrez ce disque - et revenez le jouer. Le jazz lovecraftien est toujours la même pitance divine.

2023-01-13 Belgium - Brussels - Magasin 4 - with Sordide & Year Of No Light

http://www.shootmeagain.com/livereports/1148_lesyeuxfermes

Parfois, il arrive qu’on ressorte d’une soirée de concerts avec le sentiment d’avoir vu quelque chose d’incroyable qui nous a retourné, étonné, impressionné. C’est ce qui s’est passé ce vendredi 13 janvier 2023 au Magasin 4 avec Sordide, Aluk Todolo et Year of no Light.
Trois groupes de metal français avec chacun son univers et ses spécificités, qui m’ont emmenée du côté obscur de la force. Une soirée sombre (au sens propre comme au figuré) propice à l’introspection et à l’isolement. Un moment infernal, les yeux fermés.

C’est le trio Sordide qui ouvre la soirée avec un savant mélange d’ancien et de moderne black metal. J’ai perçu quelques touches punk, groovy, ambiant. À bien y réfléchir, il y avait bien d’autres influences, en fait. Sordide a développé une atmosphère hypnotique lourde avec un chanteur batteur déversant sa rage et sa colère, en français, appuyé par les voix du bassiste et du guitariste. Le dernier album « Les idées blanches », sorti en juin 2021, avait marqué un tournant dans l’évolution du groupe, laissant de côté l’aspect brutal et cru pour quelque chose de plus mélodique et introspectif. Le groupe termine son set par un bel instrumental lourd et mélodique.
À savoir également, Sordide débute, en février, une tournée européenne et repassera par la Belgique le 26 février 2023 à La Zone à Liège. Qu’on se le dise !


Place ensuite à Aluk Todolo. Un trio, également, 100% instrumental, avec un habillage scénique minimaliste. À savoir une ampoule suspendue devant la batterie reliée au signal de la guitare. L’intensité de la lumière produite par l’ampoule dépend donc du jeu du guitariste. Une ambiance obscure, visuellement très belle, pour mieux se connecter avec « la voie des ancêtres », comme l’invoque la traduction du nom du groupe. La musique d’Aluk Todolo est expérimentale et difficile à cataloguer. Le groupe définit son style comme du rock occulte. Ce qui est certain, c’est que les très longs morceaux psychédéliques/black metal/noise vous mettent en transe et vous enferment dans votre bulle. Le guitariste poussera l’expérimentation jusqu’à utiliser son pédalier comme une guitare en proposant des sons disharmoniques et des vibrations subliminales.

Quant à la tête d’affiche, Year of no Light, on passe à six musiciens sur scène et à un post metal plus influencé par le drone, doom, sludge, post-rock, et le progressif. Les deux batteries apportent une rythmique lourde et endiablée et le synthé un habillage sombre et puissant. Le reste du groupe est composé de 3 guitaristes et d’un bassiste. Le batteur et un des guitaristes quittent parfois leur instrument pour rejoindre le synthé. On apprendra à la fin du set que le titulaire du synthé est absent. Ceci expliquant cela et également que le set est raccourci d’une vingtaine de minutes. L’œuvre monumentale délivrée par le groupe est audacieuse, intense, étouffante, pro. Elle qui vous pousse à continuer la soirée avec vous-même, les yeux fermés, de manière très égoïste et salvatrice.
L’ingénieur du son est probablement un membre à part entière du groupe tant il est à fond dans le concert et sublime chaque note des musiciens.
En live, par rapport à une écoute sur album, la singularité de l’univers de Year of no Light vous explose en plein visage et prend toute sa dimension. L’engouement du public est amplement mérité ainsi que la notoriété internationale gagnée par le groupe.

J’ai pris quelques jours avant de pouvoir mettre des mots autres que « bordel, c’était dingue » sur ces trois concerts. La tension devait redescendre et mes yeux se rouvrir.
Comme l’a dit mon comparse Luc : « ce sont des concerts qui se vivent, difficile de mettre des mots pour en rendre compte, sauf à susciter le désir chez d'autres de nous rejoindre dans la fosse pour y voir plus clair au fond d'eux-mêmes ».

2023-01-13 Belgium - Brussels - Magasin 4 - with Sordide & Year Of No Light

https://svnsunsanevortex.com/2023/01/13/cat-flap-47-year-of-no-light-aluk-tolodo-sordide-magasin-4-brussel-13-01-2023/

Wie Aluk Todolo zou gemist hebben op het in de rubriek Svn’s Essential Nine #10 onder de lens gehouden Roadburn, krijgt hier zijn herkansing. Voor de nieuwkomers onder ons betekent Aluk Todolo ruwweg zoveel als prehistorische overtuigingen en stammende uit een bergachtig gebied in het zuiden van Sulawesi (Indonisië), refereert de naam naar een pre-christelijke animistische sekte. Aluk Todolo werd in 2004 opgericht in Grenoble (Frankrijk), maar wist met hun ritualistische black metal naam te maken tot ver buiten de landsgrenzen. Aangevuld met esoterische en alchemistische elementen zoals bijvoorbeeld het aan het Enochische alfabet ontleende symbool A. Een andere wederkerende factor was dat optredens in het begin enkel werden verlicht met één enkele – op het signaal van de gitaarversterker – aangesloten lamp. Dit wordt aangehaald omdat het verschijnen van OCCULT ROCK (2012) een nieuwe stijl markeerde. Hun zelfverklaarde Occulte rock is opgebouwd uit elementen van psychedelische kraut, noise, rock, black metal, maar bovenal is Aluk Todolo een aanhanger van Zeuhl. Magma fans weten genoeg, want in bezieler Christian Vander zijn zelf gecreëerde taal wijst zeuhl een kosmisch geheugen aan dat in relatie tot het universum, alle bestaande geluiden in de krochten van onze ziel zou onthouden. Dit geheugen schiet echter pas uit zijn startblokken om te interageren met het hele universum als men erin slaagt zich te distantiëren van alle dingen in de muziek. Op die manier belichaamt Zeuhl hemelse, spirituele, multi-directionele muziek en dat is wat Aluk Todolo probeert te bereiken. Wat weliswaar in contrast staat met m’n ontmoeting met de muzikanten van Aluk Todolo in de catering van het Antwerpse Bos (2016). Dit was er namelijk eentje voor in de boekjes. Zoals steeds worden de hospitality riders van muzikanten verzorgd door bezielde koks en kokkinnen, maar met een milieubewust, ecologische visie is het zo dat vleesgerechten in Het Bos worden vermeden. Het resultaat is een uitgebalanceerde vegetarische keuken, maar dat blijkt niet voor iedereen even gunstig uit te vallen. Misschien kwam dit zelfs over als een paranormaal verschijnsel, maar een scheldtirade van jewelste werd het kok-team hun deel. (Misschien dat meat-fascist nog wel het meest is blijven hangen.) Gelukkig konden deze Franse opstandjes hun frustratie kwijt in hun van ritualistische black metal naar atmosferische krautrock/blues getransformeerde black metal, want ook Magasin 4 deelt die vegetarische visie.

2023-01-14 France - Lille (Wasquehal) - The Black Lab - with Sordide & Year Of No Light

https://soundingshivers.com/2023/01/17/live-year-of-no-light-aluk-todolo-sordide-the-black-lab-wasquehal-14-01-2023

... On enchaine rapidement avec Aluk Todolo! Et la première chose qui frappe est la présence d’une très grosse ampoule en milieu de scène, seul éclairage de leur set pour ce soir. Ce décor nous plonge déjà dans l’univers mystique des grenoblois, et on a hâte de découvrir ce groupe dont on ne sait rien en arrivant dans la salle. Le public lui, semble bien connaître la discographie du groupe puisqu’une grande partie du public présent se presse devant la scène. Dès le premier titre le verdict tombe, nous sommes face à un groupe en état de grâce! Chaque note du trio vient trouver une résonnance particulière en nous. Leur style indescriptible nous en met clairement plein la vue, et la puissance du jeu des musicien est à saluer. Le public lillois n’en perds pas une miette et se laisse porter par des morceaux d’une force évocatrice folle. Pas besoin de paroles pour avoir une idée personnelle de ce que chaque titre véhicule. Visuellement, c’est majestueux de beauté à la lumière de cette ampoule unique reliée au signal de la guitare. Le set file à toute allure et on se serait bien laisser tenter par un ou deux morceaux supplémentaires.

Aluk Todolo nous ont clairement mis une gigantesque claque ce soir! Nous ne connaissions pas le groupe avant de rentrer dans la salle et nous en ressortirons totalement retournés par un set d’une qualité indiscutable, qui aura su mêler des influences multiples au service d’une musique qu’on ne se lasse pas d’écouter. Foncez les voir dès que possible, on vous promet une expérience qui restera gravée en vous!

2023-06-25 France - Bourlon - Rock In Bourlon Festival

https://www.hornsup.fr/a-28554/live-reports/rock-in-bourlon-2023

... Complètement vidée de mon énergie, je décide de faire l'impasse sur Aluk Todolo, dont la prestation à l'In Theatrum Denonium ne m'avait pas plus marquée que cela...

2023-06-25 France - Bourlon - Rock In Bourlon Festival

https://www.lillelanuit.com/live-report/festivals/rock-in-bourlon-jour-3/

... Aluk Todolo clôturera cette 11ème édition du Rock In Bourlon, sur l'Abreuvoir, dans une montée ultime vers l'occulte! Le trio français crée une musique indescriptible, une véritable expérience corporelle et psychique, entre Free Jazz, Kraut Rock, Black Metal et Noise, une transe totale et libératrice. Hypnotisé.e.s par l'ampoule, vous ne quitterez plus jamais Bourlon...

                                          


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2023-07-02 France - Nantes - Frozen Fest - Le Ferrailleur

https://forum.hellfest.fr/t/festivals-annonces-reports/84/486?page=24

Je ne connaissais pas Aluk Todolo, mais j’aimais bien le nom (à quoi ça tient, parfois). De bons conseils sur ce forum (merci @Poulain et @PeteBondurant ) m’ont encouragée à garder mon esprit ouvert malgré une grande perplexité à l’écoute des albums. Une ampoule habille seule la scène, le jeu de lumière est minimaliste. Les artistes arrivent, j’ai le sentiment que le public retient son souflle et le vortex se déchaine. Un tourbillon de sons, de vibrations qui m’enveloppent et me noient. La ligne de basse est un fil doré qui se perd dans l’univers, seul lien tangible avec la réalité alors que les mouvements dissonants de guitare, les roulements convulsifs de batterie m’avalent. Je me perds à nouveau dans la transe, les yeux fermés. Le monde est trop grand autour de moi et grandit encore, et encore, et encore.

2024-04-06 United Kingdom - Bristol - Monochrome Festival of Ugly Music - Strange Brew

https://freq.org.uk/reviews/monochrome-festival-of-ugly-music/
The headliners Aluk Todolo turned out to be the smoothest experience of all. An instrumental verve clinging relentlessly to a hypnotic groove into which waves of spectring guitar and spiralling bass psychedelically smashing into each other, feeding the large bulbs glow that sat front and centre. Really lengthy tracks that esoterically wavered, curving into soft tusks of swirling feedback that clung greasily in the air, plunge-puddinged by that heavy percussive cavern of a backbone.
Tussling a spooky space-rock edge with a lovely investigative kraut-leaning, this was my kind of metal — a dark-hued river to lose yourself in. The guitarist at one point ditching his instrument to cradle his petal board, twisting in extra flavour that pawed at that tightening imprint. The lights fanning out to a fresh injection of dry ice as the music hooked into a blinding finale. A crescendo of off-coloured harmonics that ended a fantastic eight hours.
-Michael Rodham-Heaps-