voix

release date CD: feb 2016
release date LP: march 2016
by the Ajna Offensive for america
by Norma Evangelium Diaboli for europe
reference : ned039/flame99

8:18
7:54
5:01
7:01
5:34
9:29

'' The band is manoeuvring faithfully to its traditionalist approach, moving closer to the primordial principles of their music :
a purely instrumental and methodical exploration of the powers of musical trance achieved with classic rock instruments.
Their work on this album goes deeper into the textures of sound, the magic of the frequencies and resonances :
howling distortion, bass-mantras, chanting drums...
Voix is one piece, divided in six parts, totalling 45 minutes.
Composed as a multi-directional labyrinth with a constantly changing map,
its secrets can only be revealed in the space between the notes and beats : where and when the voices shall be heard.
The tapes have been magnetized at Drudenhaus in the western reaches of France."

reviews

metalireland.com
ALBUM OF THE MONTH : Sensual, entranced and fast - Aluk Todolo's cult experimental ROCK It feels so live you lose yourself
“And now for something completely different,” goes the famous quote.
So weaving, pulsing and clattering their way out of the Anja Offensive lair come Aluk Todolo, once again – to blow the cobwebs off your bored ears with hurricane force.Their last lodestone, ‘Occult Rock’ from 2012, impressed so many with its entranced beats and utterly different musical agenda. Yet it was totally under the radar. It’s a shame, because music like this just doesnt yearn to be heard – it yearns to be sensed all over. It is just so full and so moreish, vintage but modern, heavy yet spacious.
Worn Loudly
Their 70’s influences are worn loudly on their sleeves, but not in the camp or arch way of the grasping, trendy crowd currently doing the rounds. This is much more serious than that. The songs are long, long, long digressions through trance like states of high-rock, recalling Mahavishnu Orhestra more than anything, but washed over with a much rocked-up Godspeed You Black Emperor.I wouldn’t for an instant say they’re still suffused with black metal, because they aren’t, but every so often you get a hint at where these guys have come from. That comes when you hear the nod to modern Mayhem in those backward chord scrapes, or a lingering high pitched whine from some instrument in the background. There are no vocals to complicate matters. If anything the bass does that, with it’s constantly wandering, spidery detail.
Keeping Paice with Mitch
The real joy of it all however is the drumming. I just hear so much Mitch Mitchell (the innate groove), Ian Paice (the cymbals) and Bill Ward (the thunder) all the way through it. As with many great albums there is zero point whatsoever in breaking this down to individual tracks because it just doesn’t work that way. You have to have it whole. And in whole it is immensely different, it’s own thing, and their own band, so far our from the mainstream as to be beautiful for that fact itself.
They’ve captured their vibe so exquisitely that listening to it actually makes you feel like you’re in the front row of one of their gigs, absolutely transfixed to the music.
And that feeling is something you just dont get every day. So check this out -it’s a little cracker, and easy Album Of The Month for Decemer 2015.
4.4/5 – Earl Grey ::: 27/12/15

theblastingdays.blogspot.com
Voix (to be released early in 2016)  is Aluk Todolo comeback after their extrardinary double album "Occult rock" in 2012. Is it as good? I'd say it's not but it's still good enough to live up to the expectations I think. And be one of the most interesting and best rock album in 2016. The instrumental trio intoduced no new elements in Voix but we could say they are already unique so no need to change a lot a formula that is giving excellent results. Their music is still based on an excellent rythmic section (drums & bass) with some krautrock repetitive patterns and weirdness, free rock, noise rock heaviness and edge, and a taste of black metal speed and cold execution. The lead element is done by the guitar with noisy and darkly psychedelic flavours. These six tracks that forms Voix are a nice addition to the discography of one of the best french band. Very highly recommended!

thrashocore.com
Personne n'est Aluk Todolo et Aluk Todolo n'est personne. Le constat est toujours aussi clair et ce dès la première écoute de « Voix », nouveau disque marquant le retour du trio Français sur le devant d'une scène avant-gardiste qui ne l'attendait plus vraiment. Quoiqu'on en pense en terme subjectif, « Occult Rock » avait marqué le petit monde du Black Metal mais aussi de quelques autres sphères plus expérimentales, ce qui aura d'ailleurs conduit le combo à se produire en compagnie de Sunn O))) et des tout puissants Magma le soir du 13 novembre 2015, au Guess Who ? Festival hollandais. Il est profondément difficile de détrôner « Occult Rock » dans mon esprit, notamment en ce qui concerne l'impact qu'il aura eu sur un Black Avant-Gardiste qui peut parfois avoir tendance à se perdre dans les concepts ou les influences.
Si le néophyte peut finalement croire que l'avant-garde consiste à prendre un style musical et à le tordre dans tout les sens pour finalement arriver à y trouver son compte, l'amateur une lichette plus avisé sait quant-à-lui que bon nombre de groupes qui utilisent ce procédé apparaissent parfois comme limités par leurs influences (Maïeutiste ou le dernier La Division Mentale) ou au contraire complètement dépassés à force de tenter de manger dans des râteliers dont ils ne maîtrisent ni le goût, ni la conception (Liturgy sur « The Ark Work » est probablement l'exemple le plus probant, mais il en existe des tas d'autres). Et c'est là qu'arrive Aluk Todolo, qui visiblement a bien compris l'intérêt de la limitation volontaire qui n'est pourtant pas sans aller de paire avec une certaine liberté musicale, peut-être plus profonde et personnelle que chez ceux dont elle se fait l'étendard conceptuel.
« Voix » se présente donc avec une simplicité drastique, un minimalisme absolu et peut-être encore plus radical que sur son prédécesseur. Une pochette dès plus sobre et des titres de morceaux qui correspondent tout simplement au timing de ces derniers. « Occult Rock » prenait tout de même la peine avec sa pochette vaporeuse, son titre et son double digipack de nous offrir quelques clefs de compréhension alors que « Voix » se contente de nous jeter à la gueule les six morceaux de la galette, plutôt courts et compacts d'ailleurs. Cet aspect brut, court et précis sera d'ailleurs le premier vecteur d'appréciation de ce nouveau-né puisque de facto « Voix » est nettement plus digeste que ses aînés. L'autre ingrédient qui aide à cette compréhension plus rapide qu'à l'accoutumée est cette présence immédiate de repères Alukiens, identifiables dès les premières secondes de « 8.18 ». On retrouve ce feeling quasiment improvisé, ces quelques notes en suspensions plaquées sur une rythmique façon compresseur progressif qui ne lâche jamais sa proie.
Quiconque apprécie la musique des esthètes Français ne sera à priori pas déboussolé par « Voix » qui s'ancre dans une tradition désormais habituelle pour l'amateur de ce Blackened-Krautrock si particulier. Et pourtant, malgré des similitudes, cet album n'est pas pour autant une copie pure et dure des précédents puisqu'il constitue une nouvelle grille de lecture de l’œuvre des Français. Moins jusqu'au-boutiste à première vue (exit les blasts-beats de dix minutes qui pouvaient en décourager plus d'un), « Voix » se place dans une dynamique encore plus improvisée, encore plus sèche et stricte. Ici, tout n'est que décharges stridentes de saturations guitaristiques quasiment Noise, de basses laissées en suspend dans un travail particulièrement résonnant (le départ de « 5.01 » est particulièrement équivoque à ce niveau) et d'une batterie qui multiplie les notes, les cymbales et autres fignolages...
De cette opération découle un résultat plutôt surprenant : le psychédélisme du combo n'en est que plus exacerbé. En durcissant encore sa recette, le trio a finalement réussi à sublimer son aura trippy, son aspect furieusement planant par des arpèges dérangeants et autres tournoiements spécifiques qui focalisent dorénavant toute l'attention alors qu'ils pouvaient auparavant être un peu masqués par le déluge sonore qui prenait parfois le dessus. Souligné par une production toujours organique et baveuse ainsi que par des influences Jazz-Rock palpables : « 7.01 » me rappelle le fameux « Gondwana » de Miles Davis, deuxième morceau de la partie « Pangea » issue du quadruple LP live « Agharta & Pangea ». On retrouve cette ambiance obscure, distordue et nébuleuse si spécifique à une forme de Jazz flirtant vaguement avec les formes les plus étranges du Drone. Aluk s'est enrichi avec « Voix ». N'allez pas croire que j'insinue qu'Aluk Todolo était un groupe « pauvre », seulement force est de constater que ce dernier disque apporte une pierre de plus à l'édifice bâti par les trois musiciens. FleshOvSatan 5 Janvier 2016

attnmagazine.co.uk
Like a shark, the survival of Aluk Todolo hinges on incessant movement. Unlike a shark, Aluk Todolo are consciously haunted by their own mortal fragility. Percussion moves in frantic twitches and convulsive thrusts; cymbals scuttle like spiders, drums palpitate like a torso in the throes of violent nightmare. All the while, bass and guitar tap into the nausea of fear, mimicking all manner of hornet’s nests and prickling sensations. Aluk Todolo can sense the gnarled fingers of silence clasping at their ankles; Voix captures the sensation of being constantly terrified, forever running forward while obsessively looking back. Is this any way to live?
I’ve not heard a more anxious bass hook than the one that rambles over the closing movement – constantly rolling, tumbling; a quickening breath, a dangerously juddering heart; coaxing the guitar toward shrieks of noise and riling the crash cymbals into frenzy, bouncing between the restive, reactionary sensitivity of free jazz and krautrock’s curse of eternal motion. In these circumstances, even the most innocuous of reference points turn sinister – surf rock slinks out of reverb springs, while twangs of Americana conjure the image of a panic attack in a wild western saloon. I’ve been through the experience several times now, and I’d implore you to take this advice: breathe deep into that fleeting pause that arrives between tracks one and two. Cherish the moment that all of the instruments are sucked into the void of cathedral echo. It’s the one, solitary second of stillness in an otherwise ceaseless 43 minutes.

echoesanddust.com
Plunged into Aluk Todolo’s new record Voix for the first time, what immediately sprang to mind was a vast iron machine I’d seen years ago in the Henry Ford museum in Detroit. The endless complex of hangars which comprises America’s largest museum collects together all kinds of famous and distinctive vehicles now at rest: the Rosa Parks bus, the Cadillac in which JFK was shot, and a car that looks like a hot dog. But the most impressive item, looming heavily over all the other contraptions, was the train. The most powerful steam locomotive ever built, apparently, stupidly big in its black metal scarab shell, the absurd gravity of the train thing bending perception through sheer improbability: like dung beetles pushing 250 times their own weight around, or bees scientifically proven to be unable to fly yet still able to wander lazily around in the sky. That train is what Aluk Todolo evoke at full tilt, simultaneously machine, alien and insect with myriad metallic parts whirring and clanking in peculiar rhythms, adding up to an uncanny propulsion despite or because of its vast strange weight.
The album bursts into the world with all pistons and gears and legs and wings all revolving and pulsing, skrittled along by inhuman, inscrutable but formidable intelligence, music designed by and for a consciousness seemingly used to more arms and legs than the four we’re used to, for thousand-faceted eyes or ears in your knees. Listening for the first time while driving at night (in my own metal ton of synchronized moving parts) the headlights for an instant lit up a scrapyard, a whole row of damaged car shells abandoned like a dusty ledgeful of dead insects. The music, it seemed, threatened to reanimate them all, the seemingly ordinary raw materials of metal magicked into life through some weird affinity with beetlelike carcasses.
Voix has the same menace of the band’s previous work, but it’s more insistently energetic than the abstract lurching of Descension or the deep space isolation of Finsternis. It’s closer to Occult Rock with its blocks of steel machinery, faster but never frantic in controlled complexity: but there’s not even really many riffs, or at least it’s not centred around them, since it’s all about the intricate unstoppable momentum of the dizzyingly interwoven rhythms.
It’s not all played out at top speed though, and there are moments where lower gears show a different power ration, which is just as compelling. There’s weird iron-horse venting and braying during a slower part on the fourth track, and some brake-screeching wails that provide some semblance of guitar excess on another (they’re all just named after how long they are, I think). Throughout though, the snittering beetling tlatlting percussion is always alert and inquisitive, giving everything a heightened sense of agile force. Listening to the album is to be deeply immersed in an altered way of perceiving, as if giving you a glimpse of what it would be like to view yourself from an alien insect machine perspective, but without knowing its motives. A strange and intense experience.

dcalc.fr
Aluk Todolo débarrassé de ses digressions, ne gardant que ses atours carnassiers, voilà de prime abord ce qu’évoque Voix. Dès la première seconde, on est happé. Mais ça, c’est plutôt habituel. Et puis l’enchevêtrement est toujours de mise. La basse tapisse la route tortueuse de grosses giclées caoutchouteuses sur lesquelles la batterie rebondit et la guitare traque l’inattendu, balançant ses riffs qui s’évaporent dans l’éther ou mutent en déferlantes insidieuses. Mais dans le fatras, on a pourtant l’impression d’y voir plus clair, ce qui est assez nouveau. Un peu comme si le trio avait délaissé l’accumulation et le tabassage systématique du spectre pour laisser résonner l’écho. C’est bien ce qui frappe, cette résonance particulière. Elle habite tous les titres. Habille les riffs, les ondes et les frappes. Les rend plus fuselés encore. Sans doute sont-ils moins nombreux qu’à l’accoutumée, comme si Aluk Todolo avait voulu les laisser grossir une fois expulsés des instruments. Leur pouvoir de nuisance n’en reste pas moins important : dès lors qu’ils ont quitté les enceintes, ils pulvérisent tout et alourdissent considérablement l’atmosphère. Toujours aussi oppressante, la musique retient ses coups pour donner plus de puissance à ceux qu’elle distribue désormais avec parcimonie. Toujours au même endroit. Dans le ventre. Souffle coupé, papillons devant les yeux, la bile au bord des lèvres. Il ne faut pourtant pas s’attendre à un revirement stylistique drastique, Aluk Todolo reste Aluk Todolo. Ces six instrumentaux, uniquement identifiés par leur durée, ne pouvaient provenir que du trio. Le même amalgame black-prog-kraut-noise, la même transe, le même psychédélisme labyrinthique conduisant aux mêmes contrées sombres. Et le groupe à beau avoir restreint le nombre de notes, il en reste encore beaucoup, ainsi que les changements de direction inopinés qui toujours prennent par surprise. Si Voix resserre le propos, il reste campé sur les mêmes fondations.
Mais cette aération inédite, cette résonance singulière exacerbe les traits cosmiques du trio. Le déluge de riffs stridents, les ondes sépulcrales de la basse et la batterie toujours aussi métamorphe construisent des morceaux revêches mais un poil moins renfrognés que sur Occult Rock. De ce dernier, Aluk Todolo n’a gardé que l’attaque, plutôt frontale, parfois larvée. Un condensé qui ne tient cette fois-ci que sur un disque. Il a gardé aussi la vibration morbide même si le black hérité de Descension et Finsterniss’est peu à peu dilué au profit d’un agrégat de plus en plus kraut, de plus en plus harsh et quasiment jazz. Voix s’inscrit donc dans une continuité, la patte demeure mais la musique continue à évoluer par petites touches abstraites, comme si chaque album se singularisait des autres par une mise au point différente, centrée sur un trait saillant qu’il veut faire apparaître avec netteté, laissant flou le reste. Sur celui-ci, c’est bien sa faconde psychédélique qu’Aluk Todolo semble vouloir mettre en avant : l’architecture disloquée et bizarre apparaît au grand jour puisqu’elle n’est plus noyée sous un déluge de notes, basse et batterie agrafées l’une à l’autre tracent une route progressive, toujours inattendue, répétitive et sinueuse que l’on peut désormais pleinement détailler et les zébrures aiguës de la guitare s’élèvent bien au-delà de la stratosphère pour rejoindre l’espace intersidéral. Les instrumentaux sont six mais résonnent comme un seul, les mouvements se fondent les uns dans les autres : du fuselé 8-18 en ouverture jusqu’au cosmique 9-29, la rythmique reste indéboulonnable, la basse rebondit sur elle-même dans un mouvement perpétuel qui ne faiblit jamais, les cymbales sont giflées, effleurées, castagnées et la guitare se montre toujours aussi inventive. Ciselée, sèche et percutante, l’ossature mute insidieusement, tour à tour rouleau compresseur ou entrechat suspendu dans les airs : 5-01 par exemple et sa noise dont ne subsiste que les nerfs, 7-01 qui lui se recroqueville sur le jazz tailladé de la batterie, offrant une enclave ténue et presque murmurée, 5-34 plus viscéral, on a l’impression d’être face à un humanoïde en trois dimensions dont chaque morceau détaille une strate.
Disque IRM, plombé et minéral, perché et minutieux, Voix est à nouveau une indiscutable réussite de la part d’un groupe qui n’a connu que ça. Tous les albums se suivent et se ressemblent sans jamais être les mêmes. Aluk Todolo suit sa route, esseulé et racé, sa voix toujours accaparante et hypnotique. Énigmatique, tarabiscotée, s’adressant au cortex et aux tripes, la musique du trio se rapproche aujourd’hui d’une forme d’épure mais n’en reste pas moins magnétique.
Remarquable.

meatmeadmetal.wordpress.com
French explorers Aluk Todolo push smear of spacey, dizzying sounds to send ‘Voix’ into stars.
As noted 15 million times on this page, I have been watching pro wrestling avidly for decades. Initially, I just kept up with the storylines from the announcers and the wrestlers talking about their motivations and why they wanted to destroy their opponents. As time went on, I realized there was another layer of plot afoot, one woven together by the performers’ actions, facial expressions, and timing that pushed the sub-plot going on physically.
That idea is one I often think about when approaching instrumental bands. Groups that go without singers and elaborate (or more simplistic) lyrics have a bigger challenge engaging their audience with their musical journeys. I have friends who prefer not listen to instrumental bands simply because it’s not as easy to grab onto the threads, but I’ve always felt the opposite. There is so much space to explore and possibilities lingering out there, that a record could become whatever you want to make of it. French explorers Aluk Todolo are the perfect example of this type of thing, a band that can capture your imagination simply through their playing and jettison you off to somewhere else. You don’t need to have a story told to you. Instead, you can feel their intracacies and waves and take whatever type of trip suits you.
The band has returned with their excellent new fourth record “Voix,” a six-movement album (and follow-up to 2012’s great “Occult Rock”) meant to be digested as a whole, because that’s what it is. It’s a piece designed to be experienced as one, not unlike a movie, and as each new segment feeds from the other, you can’t help but get caught in the waves. Aluk Todolo–guitarist Shantidas Riedacker, bassist Matthieu Canaguier, drummer Antoine Hadjioannou–enrapture you with their hypnotic melodies and musical precision, leaving you no need to hear them speak to you with words when they are just as effective using sounds.
Each track is given only its running time as a title, so we start with “8:18” and its doomy lurching that reminds a bit of the opening to “Iron Man.” It charges up and gets loopy and proggy, with some dreamy passages surging, and the journey taking you into pockets of wind gusts. The lead guitar work burns, while a cosmic glaze is drizzled over it all, and we’re into the second piece “7:54.” The sounds that carry over swim, with the drums splattering and the guitars charging. The song seems to radiate, with murk rising and its various parts bustling, and then sounds stretch overhead, sounding like a jet engine. The guitar works smokes and hovers, leading into “5:01.” The humidity thickens as it eases into calm. The track floats for a while before it ignites, with each part of the track then smoldering. The melodies later take on a mesmerizing tone, with the guitars getting tornadic and your brain melting down.
Then it’s on to “7:01,” where the piece settles down again, with a noiry splash and the various sounds crying. The guitars then dig back in and begin to agitate, while the darkness spreads over everything, bringing back the spellbinding power. As the piece goes on, the pace begins to steamroll, the bass gallops, and we’re right into “5:34,” which continues on the same path. The guitars strike like lightning, but as the song progresses, it gets a little moodier. The drums drive, the bassline runs circles, and the track begins to induce panic, leaving you gasping for air as the finale “9:29” arrives and keeps snaking through the thick air. Spacey noises give a hard woosh, with guitars humming underneath that, and the bottom end getting aggressive. The pace scorches later, letting the chaos hang like a cloud before surfy, trippy elements take hold and numb your brain. The final moments slowly trickle off into the distance, as the remaining echoes make their mark.
Aluk Todolo keep driving into deeper black holes and expanding the space around them. Their records are journeys that never feel or sound the same way twice, and that same thing goes for “Voix.” This is a stunning piece of work that is cinematic and mind altering, and it is going to drive you to places in your mind you may not have known existed.

chaosvault.com
Lubię myśleć, że mnóstwo jest na tym świecie kapel, które robią zajebistą muzykę, a ja o niech nie mam jeszcze pojęcia. One gdzieś tam czekają na odkrycie.
Tak mniej więcej było z zespołem Aluk Todolo, który polecił mi znajomy słowami: „Ty lubisz takie transowe klimaty, powinno ci spasować”. Oczywiście, jak to przy okazji takich dyskusji przy 5-6 browarku, zapomniałem tej dziwacznej nazwy. Ale niedawno pojawiła się w moim zasięgu promówka tej kapeli. Nie mogłem po nią nie sięgnąć. Aluk Todolo para się generalnie muzyką rockową. Poprzestać jednak na tym, że goście grają rocka byłoby karygodnym uproszczeniem. Jest w tej muzyce sporo psychodelii, transu, klimatów occult rockowych. Niejednokrotnie mam też wrażenie, że jest to granie w pewien sposób improwizowane. Nie mogłem się doszukać informacji czy tak jest w istocie, ale takie myśli mam niemal w każdej minucie tej płyty. Bardzo ciekawą sprawą jest też brak wokali. Normalnie uznałbym to za dość dziwne rozwiązanie, ale jakoś w tym przypadku mam wrażenie, że wokal jedynie by przeszkadzał… Bardzo ciekawa sprawa. Teraz, co do samego odbioru i tak zwanego „klimatu”. Coś tak czułem, że do „Voix” potrzebny jest ciemny pokój, zima za oknem i święty spokój. Tak polubiłem tę płytę. I na takie momenty nadaje się ona najlepiej. Trzeba się jej oddać w 100%, a wówczas te dźwięki poniosą Was przez krainy, o których nawet nie domyślaliście się, że istnieją.
Po co komu narkotyki jak jest Aluk Todolo? Ocena: 8,5/10

theblackplanet.org
Still in a different division in the extreme sounds championship, Frenchman ALUK TODOLO come back this year with Occult Rock’s successor – “Voix”.
If you felt blown away by the previous, stick around because this one won’t disappoint you. With every track passing beyond five minutes, one can instantaneously imagine how impossible it gets to stay calm in every single song. From quiet melodies played under an almost southern guitar to chaotic movements involving guitar dissonances and extreme feedback, the anxiety will take over you during the 43 minutes of “Voix”. Speaking of minutes, a curious way to name the six songs was chosen by naming it simply with each one length.
The frenetic and insanely repetitive drums of the second song will drive your mind into a state of nerves difficult to be stopped. But ALUK TODOLO’s work is more than speed or stamina. Their songs include different textures comprising also a more melodic, slow tempo side. One that will balance you while expecting for what’s coming next.
And that’s why you may find in the second or even in the third track enough place to decide in which side of the equation you’ll put yourself. Have you made your mind yet? We did. We choose chaos. An everlasting struggle to reach outside air; a fight to put your head out from the ground and breed. But as you’ll see in the third track it won’t be an easy task, because these Frenchman keep pushing further and further, as in the moments where the drums seem to be part of a schizophrenic jam session. Some innovations are also noticed, such as a passage of heavier, electric bass, like approaching a more modern black metal essay in the third track.
If you’ve had the pleasure of seeing this guys live you’ll quickly understand why this effort is so vibrant. In fact there are no breaks between the songs, as if the whole record was played at once, giving you a close stage perspective.
The guitar fuzz keeps going in the fourth song, pushing the delay and feedback to a more acute tone, almost entering industrial fields, always in an experiencing mode that could blow your mind out. A distorted labyrinth.
It’s not as magnanimous as its predecessor, but “Voix”doesn’t disappoint. If we were to classify this album in terms of filmmaking genres it would definitely be a thriller. A rather nervous one. 7,5/10

themidlandsrocks.com
Aluk Todolo’s most recent album, Occult Rock (reviewed here), has been stuck on my turntable since its release in 2012. Colossal in scope and penetratingly hypnotic in its continually unfurling textures, the vinyl version quickly became a compulsory purchase and the unfathomable depths of that album still resonate every time it gets a spin. And since the album dropped into my inbox, the sustained examination of their back catalogue has been unendingly gratifying and infinitely fascinating
Looking into the back catalogue of any band brings with it that risk of there being a lot of shit to wade through. Whether badly recorded, badly written, or badly played (how many death and black metal bands fit that description?), there’s usually a bunch of tracks, sometimes even whole albums in there that are difficult if not excruciating to get through. Not even the distance of time or the mirage of nostalgia can make them shine even the slightest. But with Aluk Todolo, I’m yet to find fault.
Their eponymous debut single released in 2006, an experimental blend of kraut- and space-rock, may be derivative but it introduces and points the way for a band with significant potential, that potential very much captured with their first full length, 2007’s Descension. But I’ll refrain from going through every one of their releases with a fine-tooth comb and leave it to the listener/reader unfamiliar with their oeuvre to explore and discover the delights for themselves. Suffice it to say that long ago, Aluk Todolo set the controls for dimensions and domains that only music can render.
2016 and Aluk Todolo return with a new album, Voix (voice[s] in French), one piece divided into six parts totalling 43 minutes, each “track” title being the duration of each part. And yes, like its predecessors, it is extraordinary. Again, in the hands of this trio, the musical instruments have defied and broken their bounds and become conduits for some inner, outer and otherworldly force. As this seemingly unending stream of cacophony pours from the speakers, the drums bleed, bawl and bay, the bass intones mantra after penetrating mantra, and the guitar fills the air with ravaged chords, supernatural screams and maniacal bursts of feedback and flurry.
Together, the mystical and the magical are brought into being and the voices carry us over into that fervent and exuberant space beyond the self, beyond the tangible and far beyond the existential. At every instant, Voix is mind-blowing. Not even the most exquisite poetry could communicate what this album does. To experience Voix is to surrender oneself to the sublime. Review by Jason Guest 10 out of 10

metal.de
Drei Jahre zwischen den Veröffentlichungen sind für das französische Okkultismus-Duo ALUK TODOLO eine Menge Zeit - und dann ist ihr neues Album "Voix" auch noch halb so lang wie der 2012er-Vorgänger "Occult Rock". Dennoch ist den beiden Köpfen hinter dem Projekt einmal mehr ein fieser, schwer zu verdauender Experimental-Bastard aus Black Metal, Drone, Psychedelic und Noise gelungen, der dem Hörer, so finster und schwer zugänglich "Voix" auch sein mag, am Ende trotzdem eine kathartische Wirkung bietet.
Wieder einmal setzen ALUK TODOLO dabei auf Obskurität: Waren die einzelnen Tracks des Vorgängers schlicht "Occult Rock I-VIII" benannt, tragen die sechs Stücke auf "Voix" ihre Laufzeit als Namen. Aber wie soll man Titel auch benennen, wenn man keinerlei Texte oder Gesang hat und auch die transportierte Stimmung der Stücke dieselbe ist? Wie dem auch sei: Das ist nur ein weiteres kleines Detail, welches "Voix" interessant macht.
"Interessant", wohlgemerkt, nicht "einfach": Mehrere Durchläufe habe ich dem Album bereits gegönnt, mehrmals habe ich angesetzt, einen Text dazu zu beginnen. ALUK TODOLO machen es mit "Voix" weder den Journalisten noch den Hörern leicht. Die knappe Dreiviertelstunde Musik auf dem Album ist derart schwer greifbar, dass man sie kaum beschreiben kann, nur eben genauso: schwer greifbar. Und als finster: Das okkulte Konzept von ALUK TODOLO tropft auf "Voix" aus jeder musikalischen Pore, und wenn dieses Album eins kann, dann die Stimmung zu verdunkeln ... aber eben gegen Ende auch wieder zu erhellen, wenn die beiden Franzosen ihre Hörer wieder mit den Füßen auf festen Boden stellen.
Und wie bewertet man "Voix" nun? Wirklich hörbar im eigentlichen Sinne ist dieses Album nicht. Es gibt keine klassischen Strukturen, es gibt kein Ohrengeschmeichel in Form von Parts, die in irgendeiner Weise hängenbleiben. Es gibt keine Hinhörer. Was es bei ALUK TODOLO anno 2016 gibt, sind etwas über 43 Minuten Atmosphäre - wenn man sich darauf einlässt. Insofern ist das Experiment der Franzosen wieder einmal gelungen, und damit haben sie sich die Note unter dieser Review verdient. Aber Vorsicht: Auch wenn das Album damit unter den "Tipps der Redaktion" auftaucht, "Voix" ist nur etwas für sehr aufgeschlossene Geschmäcker.

avenoctum.com
Oh I see what you did there, naming an instrumental album ‘Voices,’ very clever but not sure about calling yourself an occult rock band when there are no spells being incanted verbally. Mind you there is plenty going on musically on this power trios 4th album so who knows what ungodly portals they could open in the right setting. Listening to this again right now I would certainly imagine that it is on the live platform this lot are at their most potent. If you are wondering about their name it’s derived from a mountainous Indonesian region and is an ancient religion, if you were not, well you know now anyway. There are no higher learning clues on the song titles here as they as the album is divided into 6 tracks labelled simply as their individual running times. Not sure why as basically this is just one long continuous piece of music running just over the ¾ of an hour mark.
It all crunches in together with some booming drums and slow and sluggishly played elongated guitar tones and then gradually builds into a twisty turning labyrinthine hyper-kinetic jam-out. The band make it all seem so natural and that is where this works so well, it’s certainly no paint drying exercise and there is plenty going on if you are prepared to give it your all and truly listen as everything unfolds. There is some hefty underlying bass work bolstering the bottom end and guitars spiral and weave around them, the drums the ballast and glue holding it all together. It is no surprise to learn that over the 107 live shows they have performed since 2004 the trio have played with everyone from Sunn0))) to Faust. There’s definitely a darkened Krautrock vibe going on here as this simmers away and at times boils over but it is a sound that familiarity wise reminds me most of the works and actions of famed musician and producer James Plotkin and if I had learned that he had been involved here I wouldn’t have batted an eyelid.
There’s a bit of futuristic noodling going on and this has a real progressive feel to it at times, I know that word is bandied about far too much but it does fit in here. As a non player there are times that I find it a bit of a jaw-dropping experience and a get a bit out of my depth with the turmoil and juddering layers plummeting me to their depths. I would imagine that this is music other creative musicians would definitely appreciate and possibly even have a better understanding of how to fathom it all out. As for me I can just hang on and see where it takes me deriving pleasure just from being dragged off on the somewhat giddy journey.
This is one of those reviews I could waffle on about every cut and thrust of the ‘telluric instrumentation’ (the biogs words not mine) or just cut it short and let it be. I’m favouring the latter option as at the moment I’m in the trough of another hypnotic downturned passage waiting for the next peak to hit. I wouldn’t consider that I have completely uncovered any alchemical musical magick here yet but with the right substances added to the mix who knows. I have enjoyed the ride though and those looking for some forward thinking expressionism should certainly give these ‘Voixes’ a whirl. (7/10 Pete Woods)

deafsparrow.com
It’s impossible to find a proper way of starting this, but others have tried, with pathetic results. Calling Aluk Todolo, direct quote, “an autistic version of Wolves in the Throne Room” is offensive.  Not to the autistic, or to Wolves in the Throne Room, but to music criticism.  That was the best you could do?  Really? Those were your points of reference?  Don’t even bother with the rest of it, trust us, because comments like “they finally found a distinct, uniform sound,” makes it obvious you haven’t listened to them before last month.  You don’t get it, and therein lies the problem.  Aluk Todolo is beyond jokes and genre, they are the ancient, dark soul of music that persists, revealing itself rarely through only the truly bizarre, which never has shape or form.  It’s been said, somewhere, that some bands are not bands but a force, one force, all extensions of some giant, amorphous eater of worlds.  Super black holes that devour all that is popular, all that is current, revitalizing and destroying in the same gigantic implosion.  When your ears breach the event horizon, the sounds experienced further inside cannot be explained to anyone unless they are swirling in the same torturous spiral.  You forget about that former life of yours, floating, expanding, shrinking, or whatever the hell else happens in a black hole, as bands like Aluk Todolo provide the soundtrack.  Unlike the typical soundtrack, however, it need not apply to you, or anything, it merely is.  But what is it, this Voix?
That requires at least some basic understanding of what is this Aluk Todolo.  We first encountered them several years ago when the older version of the site was still active, but two years ago reprinted that review as part of our special “The Vault” feature.  Start there, then return here.  Good, now we continue further into that dark funnel.  Though billing themselves as “Occult Rock” since they ate away at the universe starting in 2004, there’s much more to it than that, but simply boiling it down into a fizzing puddle until the pot melts on the stove with genre tags is never a good idea with these guys. And relying on a Wolves in the Throne Room reference is so far below us we’re not even going to mention that band ever again, even outside of this particular review.  It’s best to simply accept whatever Aluk Todolo does and observe it as a thing in itself, all part of the greater purpose of an anti-force consuming the symbolic sun that is your sense of meaning. Our only real complaint is the art, which is entirely lacking in presenting any sense of what this band is about, and especially this release. You went with an Aleister Crowley reference? This is not Voix. But what is it?
Voix is Aluk Todolo at their finest.  It would perhaps serve as a great introduction to how the band works, and may be considered more “accessible” than some of their previous releases, but really accessible is quite a loose term in this context with practically no meaning, that’s why it’s in quotes, because it’s almost ironic, and one cannot consider this a grower, or something to listen to begin the path towards Aluk Todoloness. Simply listening to a single track is fruitless and amateur, because none of them stand alone  They’re all named for the amount of time they pass, thus “5:34” or “7:54”, for example, but don’t search for a reason.  Don’t try adding those numbers, because you’re searching for meaning you’ll never find.  Remember, this is a force incarnate, not mere music.  If the sound is the shape of a black hole, its voice, or perhaps rather its chant-like scream, is Voix.  Each track builds into the other, not on, for an almost circular experience.  The bass twists endlessly, the drums beat out continuous tempo that pulsates, and the guitars, forming the central gravitational pull, warp and decay through various effects, suddenly emanating riffs that would horrified the inventor of the electric guitar into committing suicide.  Once it’s over, you could start it again and never know it began, or ended.  It’s beautiful for that, sickening even, an example of what is truly bizarre, and what deserves a proper ear to understand its meaning.  It’s not meant for initiation, you must already be in the know. Do not start here, for here is endlessness. Here is Voix.

metalhammer.it
Con "Voix" gli Aluk Todolo incidono la quarta tacca sulla cintura, tacca che ironicamente porta il nome di qualcosa che in questo album manca totalmente: la voce.
Proprio così, questo ultimo lavoro del terzetto francese è uno strumentale di sei tracce indistinte che portano il nome della loro durata, un flusso eracliteo ricco di deviazioni imprevedibili.
Ascoltare "Voix" è come mettere piede in un dedalo sapendo che l'entrata si chiuderà alle nostre spalle; è avanzare tra muri che si spostano con l'opprimente sensazione che qualcuno ci stia seguendo.
Non c'è una singola linea vocale a guidare il nostro cammino come il filo di Arianna, non un grido, non un sussurro. Siamo accerchiati dai tre strumenti, possiamo distinguerne nettamente le diverse attitudini. Le identità di ogni parte si affermano con violenza: la chitarra e la batteria ingannano l'ascoltatore con attimi sporadici di chiarore e leggerezza assoluti, fagocitati da linee di basso che sono come mantra di distruzione totale.
"Voix" è una discesa negli Inferi senza però uscire a riveder le stelle, un incubo che dura meno di quarantacinque minuti ma comunque capace di lasciare il segno.
Siate coraggiosi, fate un tentativo e, nel caso, fatemi sapere com'è andata.

violence-online.pl
Tu wszystko jest poplątane i nie na miejscu. Francuskie, instrumentalne trio Aluk Todolo nazwę wzięło z animistycznych wierzeń kultywowanych w górskiej części Indonezji. Czy można wyobrazić sobie lepszy tytuł? Chyba nie. Dodam też, że panowie nie grają muzyki popularnej. Nie grają piosenek ani metalu. Tylko occult rock. Cokolwiek to znaczy.
Po raz kolejny muszę pochylić się nad dziwacznymi genami francuskich grajków. Chwytają się metalu – wychodzi awangarda, tłuką hardcore, wychodzi drone – doom, a kiedy próbują grać rocka, wychodzi psychodeliczno – jazzowa improwizacja. Faktycznie, coś musi być w powietrzu, wodzie i narkotykach, że nic normalnego im się nie udaje. „Voix” z pewnością do tej grupy się zalicza. Bo jest zwyczajnie, tak prosto w twarz intrygujący. Trudno w tym wszystkim złowić główną ideę. Na pewno jest nią improwizacja, jednak nie ma nic wspólnego z przaśnym fusion czy klasycznie pojmowanym, jazzowym frazowaniem. Słowem, które pasuje tu najlepiej, mimo, że nie jest zbyt precyzyjne (a może właśnie dlatego…) jest „lot”. Bo odlatuje Aluk Todolo w kosmos, może niesiony jakimiś używkami a może tak im w duszy gra. Improwizacja, bardzo często oparta na transowym zapętlaniu fraz, polega na charakterystycznym „zawieszaniu” gitarowych plam na nerwowo pulsującej sekcji rytmicznej, to znowu odpływa w stronę czystej, mglistej psychodelii (szczególnie pod koniec płyty) z rzadka i jedynie dla zabawy przerywanej sporadycznymi wjazdami mocniejszego, przesterowanego riffu (umówmy się, metalu tu po prostu i na szczęście nie ma…).
Z pewnością umiejętności tych trzech instrumentalistów są bardzo duże, ale brak tu typowego wypuszczania się na solowe wycieczki i kwadratowej matematyki, raczej cała kompanija trzyma się razem, na równym poziomie ogarniając rozedrganą, muzyczną materię. Nie jest to muzyka przystępna, brakuje w tym wszystkim jakichś konkretnych, organizujących całość wątków. Trzeba powiedzieć sobie jasno – to jedna, długa, teoretycznie podzielona na kilka odsłon kompozycja, która skłania się w stronę transu, awangardy a nawet muzyki konkretnej. Taka odjazdowa suita (ech, musiałem tego słówka sobie użyć…) bez początku i końca. Rzecz niezwykle intrygująca, choć okultyzmu tu nie znalazłem, co najwyżej ducha Timothy Leary’ego…Arek Lerch

heavymetal.about.com
Voix is the fourth full-length album from Aluk Todolo, a mysterious instrumental power trio. Aluk Todolo are a combination of post metal, surf rock, psychedelics and drone, krautrock, death rock and probably a whole host of other influences I’m missing. The music is loud with strummed guitars and effects, a dynamic bass that gives the music a psychedelic, droning atmosphere, and percussion devoid of the typical patterns that you’d normally find in rock n’ roll-based music. The beat, though steady, has a jangly, cascading quality to it, and you never know what to expect next as the album sprawls out over six songs. Frankly, this is not going to be everyone’s cup of tea, but the music has a surprisingly accessible quality to it, and the band’s crossover appeal becomes more and more evident the deeper in you wade. Rating: 4 (Dave Schalek)

heavyblogisheavy.com
While we’re spoiled to consume music in a time of seemingly endless experimentation, I’m still jaded by the idea of a band claiming to have a completely “new” sound. Typically these “genrephobic” bands fall into at least one established genre, and that’s ok; there’s still endless room for excavation within any given style. This is exactly what Aluk Todolo accomplishes with their excellent new offering Voix, a seamless blend of experimental black metal and krautrock (yes, you read that correctly) that succeeds in too many ways to count. Head past the jump to hear what will become your favorite release of this month:
If you’re unfamiliar with krautrock, it’s one of the most worthwhile genres to spend a lazy Sunday studying and perusing. Bands like Can, Neu! and Faust formed in late 1960s Germany to play repetitive, psychedelic jam rock with frequent forays into the avant-garde. As odd as it might sound to pair that with black metal, Aluk Todolo defied my expectations and produced one of my favorite records of the year thus far. Loosely cut into six individual tracks, Voix is truly one, cohesive experiment of  guitars that drone and explode over thunderous bass lines and persistent, erratic percussion. It feels like Hail Spirit Noir spliced with the mood of Have a Nice Life and the atmosphere of Sunn O))‘s riffs and feedback, all channeled through an explosive krautrock pummeling.
There’s no need to pay attention to your surroundings during the journey; there’s plenty to be discovered by sitting back and letting the album unravel on its own while it slowly coils around your psyche. I’m not entirely sure how I never stumbled across these guys before now, but once 2016 comes to a close, they’ll immediately land on my running “Anticipated Release” list. Of course, I’m more than satisfied right now with what Voix has to offer and highly recommend it to everyone willing to make the murky trek across the landscape Aluk Todolo have cultivated. -SM

stereoboard.com
We’re back with an overdue dose of the finest noise from the first two months of the year, careering dangerously between grindcore, death metal, harsh electronics and the avant-garde rumblings of Ehnahre. Consume at your own risk.
French trio Aluk Todolo are the epitome of elusiveness. Their music is dedicated to the preservation of both darkness and light. The first time I witnessed them playing live, a lightbulb gradually veered between brightness and gloom in sync with the undulations of the music. ‘Voix’ might well be the group’s best record to date, which is some statement, given the magnificence of 2012’s ‘Occult Rock’. What makes the real difference is that ‘Voix’, in under 45 minutes, covers as much ground as its nearly 90 minute predecessor. Blending drone with psychedelia, metal with krautrock, this is a trio of musicians with rare focus, and with a rare ability to translate not just musical ideas but a vision of what music can (perhaps should) be. ‘Voix’ is a work of captivating, breathtaking genius.  

babyblaue-seiten.de
„Voix“ (Stimme) heißt das neue Album des französischen Trios Aluk Todolo, wohl ihre dritte Veröffentlichung. Spaßvögel, diese Franzosen, denn selbstverständlich ist das Album vollkommen instrumental. Aber vielleicht meinen die Drei auch nur ihre musikalische Stimme, die sich hier ihre Bahn bricht? Die Stücke sind auf jeden Fall nach ihrer Länge benannt… effizient? Ideenlos? Oder auch humorvoll? Man wird erstmal nicht so richtig schlau aus Aluk Tolodo. Auch das minimalistische Artwork des überwiegend in schwarz gehaltenen Digipaks lässt wenig Schlüsse zu…
…also zur Musik. Und da entfaltet sich eine düstere Riff-Hölle mit treibender Schlagzeugarbeit und einem geradezu hypnotischen Instrumentalsog vor den Ohren des Hörers. Jaulende Gitarrenschleifen, kreischende Crescendi, plingende Arperggien, kräftige, schwere Riffs, bollernde Bass-Linie und geschäftig-fiebriges Drumming im Untergrund. Daraus stricken die Franzosen ihre düster-bedrohlichen Klangmonumente.
Repetitive Klangpassagen, aggressive Ausbrüche, psychedelisch verschrobene Momente, ständig passiert irgendwas, kaum bekommt man alle Details mit, immer wieder entstehen neue musikalische Situationen. Der Hörer ist gefangen in der verschrobenen Instrumental-Ornamentik des Albums, wo mit Psychedlic, krautig-angehauchten Momenten, schrägen Avant-Konstrukten, metallischen Einsprengseln und kurzen Frickel-Passagen gespielt wird. Eine leicht unheimliche, irgendwie beunruhigende Atmosphäre beherrscht das Album.
Ein beeindruckendes, manchmal gar etwas erdrückendes, aber immer spannendes Instrumental-Erlebnis beschert uns der französische Dreier. Nichts für Melodiker, es sei denn, man will die an- und abschwellenden Klangkörper schon entfernt mit Melodien assoziieren, aber ein Fest für klangforschende Instrumental-Freunde.

thegrimtower.blogspot.com
This is the newest of several instrumental releases by instrumental French occult rockers Aluk Todolo. They've been around for quite a while and have toured with several bands. Though this is the first time I've ever heard their music, it would be safe to say that listeners of the material here will find plenty to like in their previous albums as well. That's a given, as what the listener gets with this record are atmospheres. The record is described as a labyrinth of sounds, and it is truly very transitive. These guys make the kinds of instrumental soundscapes that we love hearing from bands like Tool and Sunn0))) and it comes without the catchy vocal element of the former. It certainly drones, but there's enough to do in the drum work to keep things punchy. I don't feel that there's any life in some of the earlier Sunn0))) that I've heard, with very slow drum work and equally slow guitar drones that sound more like a slumbering giant than a lively explosion of energy. Voix is different, because it gives me precisely what I want to hear, and that would be the kind of active cerebral landscape that I'd almost compare to Steve Roach's more upbeat work. You're getting a polar opposite of the drone that similar acts offer and instead are able to take a literal trip. Possibly even a subconscious one.
This is the kind of record where the musicians themselves and even song titles don't matter. We might as well call them all Banana 1-6 and be done with it, because the listener has come here for the trip and that's exactly what you're getting. To some, this might just sound like one big jam session and it probably is. Though that's the awesome part about it, I think – because it's truly surreal and again, so active compared to other acts that do this stuff. I don't even think the word “act” is the right term for some of those guys, because they're not getting the kind of musical exercise that Aluk Todolo are and it shows. If you don't like rambunctious things, you probably will want to stick with something slower, but since my mind is active 24/7, this seems right up my alley. I'd definitely consider it a solid disc and you'd do well to pick it up, but only if you're willing to forego the droning silence that these atmospheres usually offer. I'd say it's a worthy trade, so get out there and move those legs. 8/10

sicmaggot.cz
Vzpomínám si, jak jsem se s Aluk Todolo setkal poprvé – bylo to po vydání jejich minulé desky „Occult Rock“ z roku 2012. Až do té doby mi tito psychedeličtí Francouzi unikali. Zaujala mě tehdy působivá obálka desky, na níž se nacházel kus černé skály opředený hustými cáry mlhy. Ze zvědavosti jsem nahrávku zkusil a regulérně jsem si z toho sednul na prdel, protože to album je, nebojím se říct, nefalšovaně fenomenální. Stačil jeden poslech, abych musel sbírat čelist pod stolem, jelikož tahle kombinace zdrogovaného black metalu a krautrocku byla natolik pohlcující, že tomu prostě nešlo odolat.
Od té doby se však mnohé změnilo a Aluk Todolo již pro mě dávno nejsou neznámým pojmem. Vlastně právě naopak, pozice „Voix“ je naprosto odlišná. Záhy po „Occult Rock“ následovalo zpětné a důkladné nastudování starší tvorby, která není o nic méně uchvacující. Mám za sebou mnoho hodin intenzivního poslechu a dnes už Aluk Todolo patří mezi jména, na jejichž tvorbu nedám dopustit. A o to víc to má „Voix“ těžší. Už to nebyla zkouška naslepo, naopak bych si spíš dovolil říct, že „Voix“ pro mě patřilo k těm úplně nejvíc očekávaným nahrávkám roku 2016 a že jsem od toho čekal vážně velké věci a zároveň jednoho z kandidátů na hudební vrchol sezóny. A z takové situace existují jen dvě východiska – další hudební extáze, anebo zklamání.
A jak tedy „Voix“ dopadlo? No, popravdě řečeno jsem v poslední větě předcházejícího odstavce trochu kecal, protože zmiňované dvě možnosti nejsou jediné – a také novinka nenaplnila ani jeden z těchto dvou scénářů. Hudební extáze? Zcela upřímně prohlašuji, že „Voix“ je naprosto skvělá věc, vážně. Nicméně abych to řekl na rovinu, tak porovnám-li nejnovější dílo Aluk Todolo jen s jejich předcházejícími dlouhohrajícími deskami (tedy na chvíli vynechám kolaboraci, split a EPčka – přestože i tyto počiny rozhodně stojí za pozornost!), pak musím konstatovat, že „Occult Rock“ prostě bylo lepší. A „Finsternis“ bylo také lepší. A „Descension“ bylo také lepší. Jinými slovy, ze všech čtyř dosavadních řadových nahrávek Aluk Todolo bych „Voix“ zařadil až na to poslední, čtvrté místo.
Nicméně si myslím, že stále není na místě mluvit o zklamání. I navzdory výše zmiňovanému se totiž necítím být zklamán. Jakkoliv je totiž formálně vzato „Voix“ tím „nejslabším“ z dosavadních alb Aluk Todolo, pořád je to výborná záležitost. To, co je u Aluk Todolo „slabší“ (uvozovky značí to, že ve skutečnosti to slabé není ani náhodou), je stále na takové úrovni, že si o tom drtivá většina ostatních kapel může nechat leda tak zdát ve svých mokrých snech. „Voix“ rozhodně není slabé – trochu zvráceně by to takhle šlo pojmenovat jen čistě v rámci diskografie Aluk Todolo, ale určitě ne z obecného hlediska, protože ta deska pořád ční dost vysoko nad tím, co běžně vychází okolo. Jen ty starší nahrávky Francouzů byly ještě o kousek působivější.
Nějakou dobu jsem přemýšlel, v čem se nachází ta chyba, že ty předchozí věci měly ještě větší účinek – a napadají mě dva možné důvody. Na starších albech byly Aluk Todolo poměrně jednotvární (ne v tom negativním slova smyslu) a právě v tom tkvěla velká část jejich síly. Monotónní psychedelická rytmika člověka dlouhé minuty tlačila do kouta a okolo ní létaly další pazvuky, znásilňovaní kytary, tísnivé pískání, někdy až noisové hlučení. „Voix“ mi však připadá relativně rozmanitější, skladby se vyvíjejí, klidně se změní tempo. To by asi mělo znít jako klad, ale ta ortodoxní monotónnost mi v případě Aluk Todolo nesmírně chutnala, ještě víc než vývoj, jakkoliv jsou skladby na „Voix“ vystavěny velice chytře a nedá se říct, že by postrádaly působivost.
S tím pak souvisí i ona druhá „chyba“. Nemůžu si pomoct, ale „Voix“ mi oproti svým předchůdcům přijde o něco stravitelnější. To také obecně vzato nemusí být špatně, nicméně zrovna Aluk Todolo je podle mě skupina, která zpřístupňování (samozřejmě v rámci vytyčeného výrazu, čili takové pojmenování berte s trochou rezervovanosti) nemá úplně zapotřebí – zvlášť, když právě ta psychedelická náročnost pro mě byla jednou z nejlákavějších věcí na té muzice. Na druhou stranu, pro ty, kdo doposud s Aluk Todolo nejsou obeznámeni, je „Voix“ tím pádem asi nejvhodnějším kandidátem na prvotní seznámení.
Mohlo by se zdát, že je recenze doposud poněkud kritičtější, ale uznávám, že do toho docela hnidopišsky rýpu – což je dáno tím, jak vysoká očekávání jsem vůči „Voix“ měl. Nicméně i přese všechno, co jsem napsal, se stále jedná o vysoce kvalitní desku, jejíž poslech mě hodně bavil (anebo lépe řečeno – baví). Pořád je to hodně super, má to koňskou dávku atmosféry a pořád platí, že Aluk Todolo hrají svou vlastní ligu. „Voix“ je stále albem, jaké mohou jiné skupiny jen tiše závidět. Akorát jsem čekal ještě víc. Avšak i navzdory tomu si poslech užívám a za koupi to jednoznačně stojí.

stereoboard.com
French trio Aluk Todolo are the epitome of elusiveness. Their music is dedicated to the preservation of both darkness and light. The first time I witnessed them playing live, a lightbulb gradually veered between brightness and gloom in sync with the undulations of the music. ‘Voix’ might well be the group’s best record to date, which is some statement, given the magnificence of 2012’s ‘Occult Rock’. What makes the real difference is that ‘Voix’, in under 45 minutes, covers as much ground as its nearly 90 minute predecessor. Blending drone with psychedelia, metal with krautrock, this is a trio of musicians with rare focus, and with a rare ability to translate not just musical ideas but a vision of what music can (perhaps should) be. ‘Voix’ is a work of captivating, breathtaking genius.  

elquintobeatle.com
Aluk Todolo es una de esas bandas que a veces llegan a nuestros oídos, y que por más nomenclaturas y similitudes que uno pretenda buscarles, acaban por caer en el cajón de lo inclasificable. Este trío francés se postula cercano al dark metal, y con claras influencias del krautrock, pero con múltiples elementos progresivos, evoluciones melódicas sostenidas por la linealidad del bajo, y composiciones cien por cien instrumentales. Podríamos hablar aquí de una extraña fusión entre el sonido de formaciones como Virgin Black, aspectos de la oscuridad alemana de Einstürzende Neubauten y estructuras armónicas de los inicios de la Velvet Underground. Con este conglomerado disperso de referencias, la única manera de saber a ciencia cierta a qué suena Aluk Todolo es darle una vuelta a su música, y al embarcarse uno en ella, cada cual aparecerá en puntos muy diferentes de la geografía de uno mismo. Puede uno encontrarse en una vorágine de sentimientos surgidos de la faz más negra del ser humano, puede recrearse en sus distorsiones y elementos sonoros a contracorriente unos de otros, puede que no llegue a entender absolutamente nada de lo que le estén contando, o puede que simplemente le parezca un auténtico coñazo. Porque Aluk Todolo no son un “Somebody That I Used to Know”, algo capaz de gustarle prácticamente a todo el mundo por igual, ni tampoco un “Taxi”, que podría ser tomado como la medida estándar de lo inequívocamente horrible. Aluk Todolo hacen una música que puede llegarte a lo más profundo, causarte sopor, o resultar absolutamente indiferente con independencia de los gustos y los hábitos musicales que uno tenga.
“Voix”, su último lanzamiento, parte de un punto de coincidencia en relación con el anterior, “Occult Rock” de 2012, y es que los títulos de las canciones son, en números romanos, el orden en que se hallan situadas en el álbum. Colateralmente, quizá sea ésta una forma de decirnos que hemos de escuchar el álbum tal y como ha sido concebido, sin descolocar sus pistas, pues la intención viene dada por el todo por encima de las partes.
“Voix” es un punto notable en la carrera de Aluk Todolo, en el cual prima lo experimental, la oscuridad a base de ramalazos distorsionados y el intento de llevar al extremo de sus posibilidades a los tres instrumentos que aparecen.
“I” es una perfecta carta de presentación a lo que nos vamos a encontrar en “Voix”. Más de ocho minutos de tema, en los que de forma muy teutona, la batería marca junto al bajo una armonía y un ritmo lineales, sin salirse de un número limitado de frases y células rítmicas, para que la guitarra cree magia sobre ello. Es fácil, a pesar de encontrarse en las antípodas musicales, pensar en el jazz, pues el modelo con el que Aluk Todolo comienzan a presentar “Voix” bien podría favorecer la improvisación de una guitarra que en todo momento va modificando sus melodías, sus acordes, en muchos casos compuestos de notas disonantes, y sus progresiones para acabar luciéndose definitivamente en un épico minuto y medio final en el que la batería pasa a sostenerse sobre variaciones de un ritmo marcial (de dos por cuatro).
Con su explosión final se pasa automáticamente a “II”, a modo de continuación del primer corte. La fórmula empleada es la misma, con algunas pequeñas diferencias. Aquí la guitarra da ciertas treguas aparentes respecto a su propia ornamentación y exhibición, dejando el protagonismo a un bajo lineal, que aunque en un estilo completamente diferente, busca el mismo efecto producido por Lou Reed y su Velvet Underground en “Waiting For My Men” o “Venus In Furs”. Finalmente la guitarra despierta de su letargo, y ofrece de nuevo un manual sobre cómo llevar su sonido hasta el límite de la distorsión.
“Voix” es un heredero del rock alemán más innovador y antiarmónico y de las corrientes más contemporáneas de los géneros más sobrios del metal.
Cambia de tercio el panorama en “III”. En ella el juego de melodías da un paso más con respecto a los dos cortes anteriores. El bajo cobra una importancia melódica, más allá de ser el sustento de las invenciones de la guitarra, y contesta con dureza a lo que ésta propone. “IV” es continuista en ese sentido, y comienza de nuevo con el bajo como protagonista. Adquiere aquí la guitarra el papel que tenía el bajo en los dos primeros cortes, actuando de base junto a una batería incesante. Es quizá ésta la composición del álbum que más remite a los sonidos más duros del krautrock, los que a finales de los 80 y principios de los 90 se encontraban ya cercanos a lo que posteriormente sería el industrial. El tema evoluciona en su segunda parte, en la cual va ganando peso la guitarra, en un ambiente fronterizo entre el black metal y el death metal, para desembocar en “V” sin ningún tipo de interrupción. El elemento que diferencia a este corte es la batería, que ha dejado lucirse a sus compañeros hasta ahora, pero que aquí tiene su momento para reivindicarse. El bajo se mueve en todo momento de forma muy rítmica llevando a la pieza de nuevo hasta “VI” sin corte entre las pistas. Llegamos así al final, y para ello, Aluk Todolo nos reservan un buen puñado de acordes distorsionados en los que apenas llegan a distinguirse las notas que lo componen, unos cambios rítmicos embriagadores en la batería. Llegan a la cima de la exhibición de sonoridades sórdidas y de oscuridad para finalmente, como toda buena tormenta, recuperar la calma y concluir “Voix”.
En resumen, “Voix” es un punto notable en la carrera de Aluk Todolo, en el cual prima lo experimental, la oscuridad a base de ramalazos distorsionados y el intento (muchas veces muy bien conseguido) de llevar al extremo de sus posibilidades a los tres instrumentos que aparecen en las llamadas formaciones clásicas de rock. Heredero del rock alemán más innovador y antiarmónico y de las corrientes más contemporáneas de los géneros más sobrios del metal, “Voix” es un álbum perfecto para escuchar tranquilamente, sin prisas, en un momento de paz absoluta. A pesar de todo ello, su linealidad, y su falta de una estructura musical fácilmente asimilable hará el álbum poco apetecible para muchos.
+ Los instrumentos son llevados con maestría al límite de sus posibilidades.
+ Los momentos en los que bajo y guitarra se alternan la melodía principal.
+ Lo bien que capta la transgresión del krautrock.
- Puede sonar excesivamente monótono.
- En álbumes tan experimentales la variedad tímbrica aporta mucha riqueza, y es algo de lo que Aluk Todolo carecen.
7.1
Aluk Todolo presentan “Voix”, un álbum compacto y lineal, en el que los ramalazos guitarreros con mucha herencia de las sonoridades del krautrock crean una atmósfera oscura y visceral, en la que la todo fluye fuera de cualquier lógica armónica.

albumoftheyear.org
The french krautrockers Aluk Todolo are back with a brand new noisy and chaotic experience that is both paranoid and unsettling. Voix is composed by a single lenghty instrumental composition full of noise-rock distorted guitars, unnerving percussive work and strong, out of this world basslines that blend all of the elements together, while maintaining the organic value of the recording. Although not a back-to-back solid work, this is still a very inspiring and striking album that will most likely leave listeners wanting for more.

mariakonopnicka.pl
ALUK TODOLO: Lot w nieznane
W tym roku mam jakieś starcze momenty zawieszenia. Najpierw przyssałem się do nowej płyty ANTHRAX jak glonojad do brudnego akwarium, teraz od tygodnia spędzam noce z ALUK TODOLO – Voix. Płytą, która działa jak narkotyk, uzależnia, wprowadza w trans i pozwala osiągnąć nie tylko wyższe stany świadomości, ale sprawić, że dusza zrzuca ciało jak brudną przepoconą bieliznę i zaczyna podróżować, przemierzając nieznane światy, bezkresne i mroczne, czasami wrogie, ale jednocześnie fascynujące.
Na „Voix” nie ma żadnych piosenek. Sześć utworów wypełniających płytę zostało pozbawionych tytułów i własnej indywidualności – ten album stapia się w jeden organizm – psychodeliczny lot bez granic, przepięknie nawiązujący do czasów świetności muzyki krautrockowej, gdy to w latach siedemdziesiątych muzyką rockową mieszano ze śmiałymi eksperymentami na pograniczu awangardy, jazzu i elektroniki. Oczywiście w porównaniu do niektórych zespołów z tamtego nurtu ALUK TODOLO jest dość zachowawczy, a muzyka Francuzów wydaje się łatwo przyswajalna i przyjemna dla ucha. Choć nie, ja raczej ich sposób komponowania i muzycznej erudycji potraktowałbym jak przejaw oryginalności niż próbę podążenia przetartymi ścieżkami – nawet jeśli krętymi i udeptanymi w misterne i zupełnie nieoczywiste wzory.
Przede wszystkim brzmienie. „Voix” jest muzyką niezwykle żywą, analogową, prawdziwą. Włączając płytę mam poczucie bardzo zmysłowego, a nieraz wręcz fizycznego kontaktu. Gdy gaszę światło, podkręcam głośność i kładę się na podłodze to niemal czuję jak jak te dźwięki po mnie chodzą. Jak perkusja depcze mi po plecach, bass wprowadza moją skórę w przyjemne wibracje, gitary przeczesują mi włosy jak rzadki grzebień wczesnowiosennego wiatru, który jednocześnie niesie ze sobą ciepłe promienie słońca i chłód mroźnych poranków.
Duszą „Voix” jest sekcja rytmiczna – perkusja jest jak bijące serce, bas jak pulsujące tętnice, a gitary to reszta układu krwionośnego rozprowadzającego tlen po całym organizmie. Tyle, że to nie jest ludzki organizm, ale jakaś nieprzenikniona otchłań, która zdaje się nie mieć ani początku ani końca. Gdy po raz pierwszy słuchałem tej płyty i po wybrzmieniu szóstego utworu zapadła cisza to poczułem lęk i rozczarowanie. Słuchając „Voix” w ogóle nie bierze się pod uwagę, że ta płyta się kiedyś skończy, podobnie jak podróżując statkiem kosmicznym w bezkresną odchłań gwiazd jedynym końcem, którego możemy się spodziewać jest nasz własny koniec.
Początkowo ten album wydawał mi się jakąś szaloną i rozpasaną improwizacją, z czasem zacząłem przywiązywać się do tych dźwięków na tyle, że zaczęło mi się wydawać, że zostały poukładane z pełną świadomością, starannością i niezwykłym rozmysłem. To jednak w żaden sposób nie przyćmiewa lekko narkotycznej i odrealnionej atmosfery, pewnej rytualności całkowicie odrywającej od funkcjonalnego celu.
Kilkuminutowy koncert
Kilka lat temu wybrałem się na koncert ALUK TODOLO do Krakowa. Wymyśliliśmy sobie, że od razu po koncercie będziemy wracać autobusem bez noclegu. Następnego dnia był poniedziałek i każdy z nas miał jakieś zobowiązania w pracy. Do miasta smoka wawelskiego dojechaliśmy koło południa. Zjedliśmy obiad, wypiliśmy kilka piw i poszliśmy do małego, ciasnego klubu, w którym jak się okazało przed Francuzami zagra jeszcze 22121 supportów, których wówczas nie znaliśmy i nie bardzo nas interesowały. Na stoisku Aluk Todolo kupiłem wszystko co mieli – uzupełniłem ich dyskografię, kupiłem też płyty Diamatregon. I tak sobie siedzieliśmy w ten majowy piękny dzień przy stoliku pod klubem pijąc piwko za piwkiem. A gdy Francuzi wreszcie wytoczyli się na scenę i rozległy się pierwsze dźwięki, okazało się, że nasz autobus za chwilę odjeżdża i musimy wracać do Warszawy. Nie wiem ile tego koncertu zobaczyliśmy – pewnie dosłownie kilka minut, ale były to magiczne minuty zwiastujące niezwykły występ. Następnego dnia cierpieliśmy kaca – i po piwie, którego wypiliśmy jakieś nieprzyzwoicie duże ilość i przez koncert, na który przemierzyliśmy tyle kilometrów, ale nie udało się go zobaczyć.
W tym roku 12 czerwca w "Kawiarni Naukowej" w Krakowie znów zagra ALUK TODOLO. To znów niedziela. Na pewno tam będę, ale tym razem powrót planuję w poniedziałek i niech grają choćby do rana.

the-aardvark.cz
Hlasy nejen v hlavě
Těžko říci, kdy přesně jsem na Aluk Todolo narazil prvně, jedno je však jisté – nikdy nevyslovím jejich jméno, abych nevzpomněl fenomenálních Der Blutharsch. Právě nahrávka, která byla výsledkem jejich společného hudebního spiknutí a čechrala naše uši před nějakou půl dekádou, mě okouzlila. Po ní jsem totiž začal vnímat Aluk Todolo jako mohutný masiv černého rock'n'rollu. A teď navíc ty hlasy...
To víte, když se jednou projdete vedle vyzrálé dámy ševelící operní němčinou, už to s vámi nikdy nebude stejné – a tak i Aluk Todolo získali své logické místo v muzikálním dějezpytu bez toho, aniž by je někdo musel neustále zkoušet a prověřovat.
Vím, že poté ještě vyšel „Occult Rock“, na nějž jsem byl hodně zvědav. Ale dojem a síla prostě nebyla srovnatelná, jako v případě oné zmíněné nahrávky „A Collaboration“ s Der Blutharsch. Až do dne, kdy do prázdnoty připlulo album „Voix“. Deska, která více než cokoliv jiného připomíná noční rozjímání nad sklenkou ničeho v místnosti, kde ani nejde rozsvítit, má hned dva úžasné prvky. Pojďme se na ně podívat z očí v oči. Nebo jakkoliv jinak.
„Kde se agrese nedostává, tam zajíždíme do krautrockových hladinek.“
Za prvé – a to je velmi důležité – je „Voix“ výtečným mixem zvuků a hlasů. Úžasný košík a spletenina hudebních plazů. Plná vrstev k zulíbání. A kde nejsou vrstvy, tam je jednoduchost. A kde je jednoduchost, tam je i občasná agrese – inu, chat noir stále umí. A kde se pro změnu agrese nedostává, tam zajíždíme do krautrockových hladinek a občas mám až pocit, jako kdybych slyšel mé milované Drosselbart pozpátku nebo maximálně koncentrované Popol Vuh. Ale „Voix“ není likér odstředěný z chutných a často notoricky známých ingrediencí – on je uměleckým dílem stvořený z jejich esencí. A hlavně je nadčasově časový. A tím se dostáváme k onomu za druhé.
Skladby jsou totiž pojmenované čísly podle jejich délky. Nevím, kde jsem to jenom viděl... každopádně je to geniální tah! Ano, mohu si pustit „Voix“ ve tři ráno a bude mi připadat, jako by celá deska byla o hodině mezi psem a vlkem. Mohu si ji pustit před půlnocí a hle – znovu bude aktuální, znovu zpracuje téma hlasů úplně jinak. A ty se k vám dostanou v celé své kráse. Tak málo totiž stačí k lidské radosti. A to nemluvím o ranních pochmurných cestách prvními autobusy, protože tam je hlasů a zvuků ke slyšení vlastně nejvíce.
Aluk Todolo nepotřebují vymýšlet složité a často nepasující názvy, nemusí vnucovat ani podbízet nejrůznější nálady. Tahle deska je o hlasech – a to stačí. A vůbec, představte si něco dostatečně stresujícího, co trvá sedm minut a padesát čtyři vteřin. Je to jen na vás. Vážně. A krom toho, co jiného může být překážkou v cestě za poslechem tohohle zásvětního hochkunstu?
13.04.2016 Jakub Gruss

lesenergumenes.blogspot.fr
Au premier accord comme lâché en pâture, de pressentir à fleur de peau qu’on s'embarque dans ce genre de truc épique sans vraiment savoir si on parviendra à s’en sortir indemne. Aluk Todolo est un de ces groupes pour qui l’acte musical se fond avec une spiritualité rituelle et incantatoire. Cercles de feu. Part d’ombre d’une communion grésillant avec les masses vibratoires en action. Issu de la scène nébuleuse du black-métal (mes oreilles sont profanes en la matière, mais certaines des excroissances de ce sous-genre s'avèrent pour le moins habitées et passionantes), le trio se réinvente perpétuellement et s’extirpe du carcan originel, échappant à toute tentative de définition réductrice. Post-rock,  en ce qu’on est bien au-delà de l’idiome, à flirter avec l’extase électrique. Free-rock (surtout), pour qui connaitrait un peu leurs filiations secrètes (oui oui, j’ai lu qu’ils connaissaient un gars de Psychic Paramount – donc Laddio Bolocko : la boucle est bouclée en ce qui me concerne, même si je les soupçonne de s’abreuver goulument à la mamelle teutonne du kraut-rock). Aluk Todolo ne fait en fin de compte que perpétuer cette idée hallucinée, née avec Hendrix, que l’essence même du rock réside dans cette énergie brute aux contours indomptables, jamais loin de de la combustion. On se brule les doigts sur les peaux et les cordes, empruntant les mêmes canaux incandescents que les pairs, inspirateurs et prédécesseurs (ooooh, de penser tout fort Caspar Brötzmann Massaker........).
Probablement pas le disque qui va vous faire vaciller le temps d’un instant (« mais comment ai-je pu vivre jusque-là sans truc essentiel ? »). Non. "Voix", loin d’être une évidence qui finira vite classée dans une discothèque d’érudit (de plus en plus souvent réduite un disque dur externe 2,5’’), après quelques écoutes insistantes, s'immisce en reptations dans les sinuosités de votre âme et conscience, non sans avoir au préalable fait vibrer et entrer en résonance vos muscles profonds, un peu comme une première séance de yoga à laquelle on ne croit guère au début. Un disque fermé au fast-flow d'un iPod/Phone/Shit et de l’écoute nomade lo-fi associée,  convoquant plutôt vos vieux systèmes stéréo à transistors, histoire de bien se la coller, là, au point médian entre le plexus et le marteau des tympans saturés… à défaut de les voir en live, affranchis alors de toute limitation sonore. 
Chacun cherche son chien ; d'autres la Voix de leur maître…

musicsweptawaythecolours.wordpress.com
En lo que llevamos de año ya se han presentado lanzamientos de cuya sonoridad intrínseca revela una tendencia a estimular las concepciones poéticas, líricas y casi metafísicas del oyente. Ulver con su “ATGCLVLSSCAP” y “Värähtelijä” de Oranssi Pazuzu allanaron el camino con suma facilidad gracias a la enorme calidad que poseían sus trabajos, aunque no son los únicos que arremeten con firmeza con un nuevo impulso de complejidad musical, cuyo origen se remontan en los años 60 y 70, y la banda Aluk Todolo también comparte este fetiche por el sonido extremadamente extraño.
La música que comparten con “Voix” es… “¡diablos! ¿pero qué es esto?” O al menos así la percibiría cualquier persona no muy metida en los deseos experimentales que reinvindicó el krautrock hace ya unas cuantas décadas. Para los noobies la mejor explicación de tal sonido se podría resumir en un “desmenuza varios estilos musicales y fusiónalas con locura”.
Y es que en Aluk Todolo la locura y la exaltación de lo raro es un dogma incuestionable. Desde guitarras efímeras y eternas, la ausencia vocal como hegemonía de la composición instrumental, el martilleo incandescente de una batería nerviosa e hiperactiva… Un compendio de pasajes sonoros cuyo dinamismo se aprecia como una stop motion auditivo, con múltiples brincos entre compases y acordes pero alineados desde una perspectiva general.
Es por todo esto que los riffs son multitudinarios y dispares por definición. Es curioso el percibir toda la obra con unas similitudes evidentes a los temas enérgicos que compuso Toby Driver en su proyecto avant-garde Kayo Dot. Nada se mantiene estático y los instrumentos parecen entrar en pánico en numerosos fragmentos, mientras que en otros su evolución esencial parece querer emular a la de un enfermo de doble personalidad, fluyendo entre claros momentos tranquilos de drone a la ferocidad rauda del metal extremo. Es con canciones como 5:01 (han sido peculiares hasta en los títulos de las canciones, ya que estos no son más que el indicador de la duración del tema) en donde podríamos decir que estamos ante la recreación metalera de El vuelo del moscardón de Rimski-Kórsakov, temas en donde la ejecución instrumental simula a una extraña criatura voladora que perturba la canción con su rápido vuelo. Pocas canciones se me ocurren que estimulen tanto nuestro instinto de caza, queriendo capturar estos excitantes riffs.
Pero pocas son las palabras para definir tanta metralla consecutiva de notas y tal predominancia por la variedad. Los atrevidos ritmos de la batería son como una alegoría a la improvisación jazz de primeros de siglo, el enfoque de las guitarras procura abarcar de todo, desde las ensoñaciones del rock psicodélico, a la fuerza del metal más voluminoso y palpable, un poco de marcada lentitud provocada por las notas drone, un sempiterno efecto de clímax que bandas como Krallice y Liturgy consiguieron captar en sus obras, intermitentes impactos de noise impredecibles, pasando por una atmósfera omnipresente de suciedad que solo se interrumpe con los pasajes de aparente tranquilidad.
Como obra global poco más se puede decir aparte de que está pensada como un único tema fragmentado en diversas partes, cuya mezcla es perfecta, nada sobresale ni nada se ahoga bajo la presencia de sus compañeros. El escucharla de un tirón puede asombrar por su capacidad de abstraernos de todo, los minutos circulan y el desempeño de la pura instrumentación se mantiene firme. Si acaso, la masterización, con el volumen inicial de algunos temas, puede resultar algo molesto por remarcar la separación entre las canciones, pero eso ya son tecnicismos que poco pueden perjudicar a un trabajo tan sobresaliente como este.
Yendo al grano, este disco se ha garantizado un puesto altísimo en los mejores lanzamientos del año pese a quedar mucho del 2016. Modélico y ejemplar. Hacen falta más lanzamientos con esta calidad. 9,5/10 Nui Temas recomendados: Todos.

metalitalia.com
Quella degli Aluk Todolo permane una voce fuori dal coro nel contesto rock contemporaneo. Un pianeta orbitante su traiettorie tutte sue, disinteressato agli sviluppi di scene, correnti, mode. In attività dal 2004, il trio parigino non si è negato nulla, fra collaborazioni con realtà contemporanee altrettanto stravaganti (Nightbringer, Der Blutharsch and the Infinite Church of the Leading Hand), estemporanei ep e doppi album (il precedente “Occult Rock”), lasciando una persistente sensazioni di sfuggevolezza, di incapacità per l’ascoltatore di carpire il reale senso di quanto percepiscono i suoi padiglioni auricolari. La natura meramente strumentale del progetto tradisce la necessità di non rispettare schemi, non piegarsi ad alcun vincolo e lasciare semplicemente fluire la musica in ininterrotte fiumane. Pare irrazionale il costrutto degli Aluk Todolo, che in “Voix” danno vita a una maxi suite divisa in atti, privi di titolo, indicati solo con una numerazione che informa della lunghezza di quel singolo capitolo. Cercare appigli, verificare dove affiorino gli scampoli noise, quelli prog, quelli black metal, psichedelici, post-rock, negli oltre quaranta minuti dell’album, è un esercizio interessante, ma per conto nostro fuorviante. Perché sembrerebbe allora che la band finisca semplicemente per sovrapporre input diversi e dispiegarli con qualche lieve accorgimento in una matassa vorticosa ma tutto sommato identificabile. Non va esattamente così. Lo spaesamento è completo già in apertura, l’insieme fibrilla agitato, disperdendosi fra i tintinnii dei piatti e l’affilatezza di una chitarra che non si addensa in un riffing metal o rock, si liquefa e trasforma, si arrampica e cade infinite volte nel giro di pochi secondi. La sei corde esplora solitari mondi tenebrosi, contorna di un velo di stralunata quiete le digressioni contorte di basso e batteria, impegnate a trastullarsi in giri che paiono lunghe attese, ghirigori inconcludenti. Impressione sbagliata, questa, perché l’affannarsi su partiture circolari permette un impercettibile avanzamento, un trasmutarsi ebbro di follia verso un altrove non identificabile. La libertà di un’infinita jam session notturna è arginata e veicolata in movimenti ampi, che allo scalpitare frenetico sanno interporre cappe di calma irreale, silenziamenti della sfrenata energia cinetica dominante nel grosso dell’opera. Non vi sono aperture distensive vere e proprie, i crescendo del post-rock più classico qua non hanno cittadinanza, l’insieme è più torbido, intangibile, non si possono prevedere le mosse successive quando si è apprezzata una certa partitura e non è nemmeno possibile individuare specifici frammenti centrali, da cui si diparte tutto il resto. Ascensioni, discese, caos, delirio, calma, riflessioni, si susseguono in una matrice di dati pressoché indecifrabile, anche se mai pretestuosa o fine a se stessa. Le singole tracce prendono sostanza dall’essere accostate le une alle altre, anche se traspare da ognuna una sua definitezza, un carattere forte che le rende apprezzabili individualmente. “Voix” ha il grande pregio, inoltre, di poter andare a genio a un pubblico molto vasto; abbastanza colto e intellettualoide da poter entrare in playlist per gli appassionati del rock strumentale, ambizioso a sufficienza per i fautori della musica d’avanguardia, duro quanto basta per ingenerare una certa fascinazione anche nei metaller dai gusti più sofisticati. Soprattutto, il talento e la voglia di mettersi in gioco sfociano in una musica altamente comunicativa, ben lontana da una sicumera tanto altezzosa quanto risibile nei contenuti. Forse il potenziale completo del gruppo è destinato a uscire dal vivo, certi agitati trastullamenti possono uscire più disinvoltamente su di un palco e, per esserne certi, cercheremo a breve di testare quale sia il reale valore dei transalpini in questa situazione. Nell’attesa, ci sentiamo di consigliare gli Aluk Todolo senza alcun tentennamento. Ostici sì, impossibili no! 7.5/10

heavymetal.no
Krevende kromatiske krumspring, konstruerer kontrollert kosmisk kaos.
Bokstavrim til tross, Aluk Todolo har levert et av årets nødvendige album, hvis du sverger til kompleks Avant-Prog hvor atonalitet og mangel på tonal kadens råder grunnen. Og det gjør du vel?
Siden jeg har vært mer opptatt av å lytte enn å feste ord til digitalt papir har jeg fått med meg at de har fått festet en del forskjellige sjangre til sitt musikalske uttrykk, uten at noen av dem kanskje avslører den fulle, og hele, sannheten. En ting jeg dog kan si, er at den sjangertaggen de sjøl coinet med forrige skive, Occult Rock, ikke gir mye mening for min del iallfall. Den gir assossiasjoner til band som The Devil's Blood, Jess & the Ancient Ones, Black Widow, Blood Ceremony og den greia der. Hvorpå Aluk Todolo har mer til felles med Zú, Magma og Univers Zero i mine ører. Nå kjenner jeg riktignok ikke til resten av diskografien deres, så det kan godt være at de har en kaleidoskopisk låtskriving fra skive til skive.
Årest utgivelse er iallfall et kvernende amalgam av støy, kraut, space, psykedelia og eksperimentell brutal-prog, hvor fokuset ligger på kromatiske og forvrengte bassnoter, sauset inn med en utenomjordisk distortion-gitar og løssluppent jazztrommespill i odde taktarter og det som verre er. Det er selvfølgelig helt instrumentalt og underinndelingen i spor til tross; Voix er ett stykke musikk og nytes best i sin helhet.
Neppe en utgivelse for alle, og om du vanligvis kjøper NoEvDia-utgivelser uhørt, kan det kanskje være lurt å gjøre et unntak i dette tilfellet. Du er herved advart.8/10

thoseonceloyal.wordpress.com
French experimentalists Aluk Tolodo dropped their latest release, ‘Voix’, in February this year on Norma Evangelium Diaboli in Europe, and it is one of those albums that explores metal as a concept of sound. Fully instrumental, enigmatic song titles merely telling you their length: it comes across immediately that this isn’t going to be an instant fix.
The opener ‘8:18’ is an urgent piece of almost post rock, with a menacing undertone to it. It is building to something, something you can never quite reach, with insistent melodies reaching, grasping upward. The second part shimmers with a glacial, black metal tremolo riff  before descending into a rumbling, tribal place. ‘Voix’ (ironically French for voices) is a flowing piece, split into six tracks but essentially one long 43 minute track. This helps the music a lot because it feels like one long journey.
It is a trance inducing experience, each listen revealing new sounds, notes, tones behind the octopian drumming performance and malevolent drone. There are quieter moments (two minutes into ‘7:01’), moments of obtuse noise intervals, and no small amount of progressive, psychedelic influence. ‘Voix’ is a record that would be ruined with vocals, as the purely instrumental methods allows you to embrace every sound, every texture. Aluk Tolodo have created a piece of musical art here; difficult to process at first but infinitely rewarding with patience

freeyoursoul.net
Aluk Todolo zaubert frankophile Schwierigkeiten en masse aus ihrer schwarzen Wundertüte. Namensgebung, Bandsymbol und Schriftzug, Artwork und natürlich die musikalische Seite, liefern nie offensichtliche Antworten. Interrogativsätze befeuern den Verstand, verhindern aber das tiefe Eintauchen in diese französische Welt der Ungewissheit. Die dabei provozierte Hängepartie zwischen Geheimniskrämerei und Mysterium, wirkt nie wirklich gewöhnlich, aber immer herausfordernd und stets hoch innovativ.
Ihr Name in Spiegelschrift, verursacht bei einschlägigen Textprogrammen Schwindelanfälle. Schwarzweiße Cover einer abgetrennten mumifizierten Hand, ein monolithischer Berg im Nebel oder das geographische Labyrinth der neuen Platte Voix, verwirren die Augen mit ihrer gewollten Unschlüssigkeit. Auch phonetisch verlangen die Pariser den Ohren einiges ab. Denn ihre Kunst ist weder Kurzware, noch alltagstauglicher und eingängiger Hit aus den Mainstream verseuchten Charts. Wer unter einem Aufmerksamkeitsdefizitsyndrom leidet, kann aber gleich die Finger von Aluk Todolo lassen, da ein erheblicher Konzentrationsbedarf von Nöten ist, um sich durch ihre schweren Rätselhaftigkeiten zu bohren.
Dem akustischen Kind einen Namen zu geben, ist daher auch eher meterhohe Hürde als juveniler Gummitwist. Per se ist das am ehesten Occult Rock, der auch der vorletzten Veröffentlichung, von 2012, ihren Namen gegeben hat. Mit Black Metal, Doom, Psychedelic, Drone und sogar Krautrock unterfüttert, experimentieren sich die Franzosen in eine eigene kleine, aber trotzdem hochklassige Nische der Rock und Metal Welt. Der allgemeinen Gerechtigkeit Genüge tuend, wird kein stilistisches Element bevorzugt, sondern dem höchst eigenständigen Ganzen unterworfen.
Obsessive rhythmische Vertracktheit, disharmonische Gitarren, vibrierenden Bässe und eigenwilligste Improvisationen, generieren bizarre Momente von hypnotischer Spiritualität, Trance und musikalischer Schönheit. Trotz der unzähligen unorthodoxen Wendungen und des vollen Klangbildes, verrennt sich Aluk Todolo nichtsdestotrotz in einem wohlwollenden Minimalismus. Dazu trägt auch der absolute Verzicht auf Gesang bei, der mehr Störfeuer heraufbeschwören würde, als zuträglich zu agieren. Selbstironie zeigen sie mit Voix auch auf, was im Deutschen soviel wie Stimme bedeutet.
Der Kargheit die Krone aufsetzend, haben sie die Titel ihres neusten Ergusses, nach der Länge der Songs benannt. Die höchst abstrakte Gefahrenlage, zwischen anziehender Bedrohlichkeit, kalkulierter Willkür und ausufernder Verstörtheit, fesselt mit ihrem unklassifizierbarem Dadaismus und berauscht das Bewusstsein, um den banalen Wirklichkeitssinn kolossal zu vernebeln.
Auch wenn Frankreich auf unserem Heimatplaneten liegt, Aluk Todolo sind definitiv nicht von dieser Welt. Endlich, die düstere französische Glühbirne leuchtet wieder!!!
review by Henn O)))

lupusunleashed.blogspot.com
Napisał: Karol Pięknik
Pierwotne moce kosmosu, ezoteryka, transformacje elementów budulcowych świata, tajemnice umysłu i świętość – to jedne z wielu konceptów stojących za muzyką tworzoną przez Francuzów z Aluk Todolo. Jak tutaj nie odczuć ciarek na plecach, gdy na pytanie o źródło tytułu ich najnowszego albumu – "Voix" – odpowiadają oni, że w swojej muzyce zawsze odczuwali coś, co skrycie czai się w jej zakamarkach, że słyszeli w niej pewne głosy, a teraz po prostu skupili się na ich przywołaniu, by te mogły swobodnie wybrzmieć?
Aluk Todolo to powstała w 2004 roku grupa złożona z trzech weteranów francuskiej sceny black metalowej – perkusisty Antoine'a Hadjioannou, basisty Matthieu Canaguiera i gitarzysty Shantidasa Riedackera. Bardzo charakterystyczne brzmienie ich muzyki sprawiło, że wielu krytyków, dziennikarzy i słuchaczy mówi o nich jako "eksperymentatorach łączących black metal z krautrockiem", ale sam zespół odnosi się do takich stwierdzeń chłodno i na pytania o tworzoną przez siebie muzykę woli odpowiadać takimi terminami, jak "pierwotny puls" i "fizyczna manifestacja idei poprzez dźwięki", niż podając etykietki gatunkowe. Ich początkowe dokonania – EPka s/t, "Descension", "Finsternis" i "Ordre" – były w dużej mierze eksperymentami studyjnymi. Cechowały się one bardzo upiorną i niepokojącą, wręcz horrorową atmosferą, przypominając w ten sposób muzykę spod szyldu dark ambient, ale będąc zarazem bardziej surowymi i dzikimi dziełami. Formuła została zmieniona przy okazji wydanego w 2012 roku "Occult Rock", kolosalnego dzieła rozłożonego na 2 LP. Zespół, zachowując fundamenty swojej filozofii gry, ukazał relatywnie przystępniejsze oblicze próbując uchwycić esencję swoich koncertowych występów. "Voix" dąży w tym samym kierunku bardzo przypominając swojego poprzednika, ale będąc jednocześnie dziełem o wiele bardziej złowieszczym i psychodelicznym, prowadząc do fuzji dwóch reprezentowanych do tej pory kierunków. W stosunku do swojego poprzednika jest też o wiele bardziej skondensowany i trwa około 40 minut, czyli połowę tego, co "Occult Rock".
"Voix" (fr. głosy), album wydany 5 lutego 2016 roku przez wydawnictwo Ajna Offensive, jest w zasadzie jedną długą, tytułową suitą, która podzielona została na sześć części. Jako tytuły otrzymały one długość trwania wyrażoną w minutach i sekundach (bądź, podobnie, jak na "Occult Rock", kolejne cyfry w numeracji rzymskiej – taką wersję można ujrzeć na Spotify). Wewnętrzne podziały są dość umowne, gdyż "Voix" nieustannie podlega przeobrażeniom, których z reguły nie odzwierciedla tracklista i zdarza się, że początek nowej części kontynuuje przez pewien czas główny temat z poprzedniej. Materiał zarejestrowany został analogowo, czyli na taśmę, uchwytując wszystkich muzyków grających jednocześnie. Miało to na celu uzyskanie dwóch efektów. Po pierwsze, bardzo duży nacisk zespół położył na relacje przestrzenne między instrumentami, z którymi dużo w trakcie prób i komponowania eksperymentował, a co technologia analogowa bardzo ładnie jest w stanie uchwycić. Po drugie zaś, jak przyznali członkowie Aluk Todolo - takie kolektywne nagranie znacznie zwiększa intensywność przeżycia podczas rejestracji albumu – sesja przeistacza się wtedy w uchwycony, unikalny koncert.
Podstawowe elementy budujące muzykę Aluk Todolo nie zostały drastycznie zmienione na "Voix" w stosunku do "Occult Rock" – zostały raczej nieco inaczej zaaranżowane. Bazą kompozycji wciąż pozostają mantryczne linie basowe, przy czym często przypominają one tutaj mamrotane inkantancje, których zaciekłość w ciągłych repetycjach tworzy hipnotyczną atmosferę. Perkusista Antoine gra ekstremalnie dynamicznie, bardzo pierwotnie i plemienne, ale zarazem jest w jego rytmach coś bardzo jazz(core)ującego. Połączenie tych dwóch elementów – bardzo statycznego, zatopionego w transie basu i ruchliwej, pchającej wszystko do przodu perkusji – tworzy przestrzeń i arenę, po której szaleją opętane całkowitą ekstazą dźwięki gitary.
Rozpoczynający się bezpośrednim uderzeniem w twarz "8:18" wraz z następującym po nim "7:54" oraz początkiem "5:01" stanowi zasadniczo jeden, niezakłócony magiczny rytuał. Na tle hipnotyczno-ekstatycznej sekcji rytmicznej Riedacker prezentuje spazmatyczny, amorficzny ciąg gitarowych dźwięków wykorzystując w tym celu z dużą swobodą tak przesterowane akordy oraz niepokojące, dysonansowe melodie, jak i ataki sprzężeń. Nie odnajdziemy tutaj tradycyjnie pojmowanych riffów, czy progresji. Z jednej strony muzyka ta jest na tyle dynamiczna, zmienna i niestała, że wymyka się wszelkim próbom złapania jej i ogarnięcia, a z drugiej zapętlone linie basowe wprowadzają w transowy nastrój i wybijają nas z jakiegokolwiek odczuwania czasu. Pierwszy moment, w którym otrzymujemy chwilę na wytchnienie następuje około pierwszej minuty trwania "5:01". Wraz z zanikaniem dźwięków zakończonej ekstazy zostajemy witani relatywnie czystymi, wybrzmiewającymi akordami i szeleszczącymi talerzami. Stan ten utrzymuje się jednak tylko nieco ponad minutę, po czym nagła eksplozja ponownie rzuca nas w dionizyjską, szaleńczą orgię. Do tej pory dość okrągły i mamroczący bas przeistacza się w rozwrzeszczaną bestię, gitara zdaje się przeżywać jeszcze silniejsze spazmy, a wszystko to podkreślane jest przez zabójczo nieustępliwy szał perkusji.
Ostatnie dźwięki "5:03" brzmią po raz pierwszy jak definitywny koniec większej całości. Czwarta część "Voix", "7:01", rozpoczyna się eksplozją sugerującą następną szaleńczą gonitwę, ale w rzeczywistości otrzymujemy utwór bardzo zbliżony do dawniejszych dokonań grupy, jak choćby "Ordre". W tym wolno posuwającym się do przodu dziele z pajęczą perkusją i prowadzącą melodią basu, nad którymi wysoko w powietrzu wyją gitarowe dźwięki, główną rolę odgrywa bardzo niepokojąca, wręcz nawiedzona atmosfera – przez co "7:01" brzmi jak idealny soundtrack do horroru utrzymanego w temacie duchowych opętań i wiedźmich kultów. Nagłe przyspieszenie następuje dopiero tuż pod koniec, płynnie przechodząc w część piątą – "5:34". Ta szybko pokazuje bagaż black metalowych doświadczeń członków Aluk Todolo dostarczając nam grane tremolo mroczne, atmosferyczne riffy. Około drugiej minuty otrzymujemy zwolnienie uwieńczone powrotem znanego z drugiej połowy "5:01" gryzącego basu. Temat ten ciągnie się z nami aż do kolejnej, ostatniej już części – "9:29". Transowej sekcji rytmicznej towarzyszy modulowana efektami gitara swobodnie eksplorująca różne zakątki dźwiękowe i brzmieniowe, kreując bardzo odrealnioną i lovecraftowską atmosferę. Szósta część jest zasadniczo narastającym budowaniem punktu kulminacyjnego, który następuje około połowy czwartej minuty. Muzycy do granic swoich możliwości eksplorują natężenie i ostateczne uniesienie, by wypuścić nas około piątej minuty i od tej pory powoli, spokojnie oddalając się w muzyczną nicość pozostawiają słuchacza samemu sobie, by ten stopniowo wrócił do rzeczywistości.
"Voix" nie miał żadnego kierunku, w którym mógł nas prowadzić ani historii, którą mógł opowiedzieć. Nie zależało mu też na współcześnie postrzeganych walorach estetycznych. Przywołane przez Aluk Todolo dźwięki zapewniły raczej bardzo pierwotne, sakralne doświadczenie, traktując muzykę jako medium obrzędowe, jak to często miało i wciąż ma miejsce w kulturach tradycyjnych. Chodziło o absolutny trans i zatopienie się w doświadczaniu i przeżywaniu dźwięków i stojących za nimi konceptów. I moim zdaniem członkom Aluk Todolo doskonale udało się to uchwycić. Muzycy ci udowadniają, że to pierwotne odczucie sacrum – z czegokolwiek by nie wypływało – jest jednak na tyle uniwersalne, że można je osiągnąć środkami, które dostępne są i naszym czasom. Nie trzeba sięgać po wykorzystywanie dawnych instrumentów i kopiowanie wzorców z przeszłości lub przekazów etnomuzykologów. "Voix" to nie tylko po prostu album muzyczny, ale też rytuał zaklęty w dźwiękach. Co prawda moim zdaniem "Occult Rock" osiągał ten sam cel znacznie lepiej i "Voix" wypada przy nim trochę jak odgrzewany kotlet. Prezentuje on też znacznie mniej pomysłów, ale dzięki ściśnięciu materiału do 43 minut nie jest to tak mocno odczuwalne. Wciąż to naprawdę świetny, strasznie wciągający album. Ocena: 8/10

rateyourmusic.com
terofal May 06 2016 4.5/5
Peu après la sortie d’Occult Rock, double album regroupant ce que la formation jouait en concert depuis sa création, le trio instrumental Aluk Todolo s’est afféré à la composition d’une œuvre d’une quarantaine de minutes nommée Voix. Divisé en six parties qui portent le nom de leur durée, l’album a été conçu comme une recherche des voix qui se cachent dans la musique du combo. Il a, comme le prédécesseur, été enregistré en deux prises (une pour chaque face du vinyle) avec tous les musiciens dans la même pièce au Drudenhaus. Méthode payante car indispensable pour atteindre l’objectif fixé par les artistes.
Dès les premières notes, aucune hésitation : la patte d’Aluk Todolo est directement identifiable. L’intensité avec laquelle le groupe joue traduit une dévotion totale et incomparable à la musique et aux forces que cette dernière manifeste. Néanmoins, comme cela a toujours été le cas au fil des sorites, le collectif français se meut, évolue, explore un peu plus. À l’image de la pochette basée sur une œuvre d’Aleister Crowley, la musique est ici beaucoup plus directe, plus droite voire plus verticale, comme la décrivait récemment un des membres du groupe lors d’une interview. Cela se ressent par l’utilisation de rythmes plus subtiles et moins minimalistes mais ô combien sagaces, tenus par un équilibre basse-batterie époustouflant et amenant l’auditeur dans un état proche de la transe, indispensable pour atteindre la finalité. Au fur et à mesure de l’écoute de l’album, les sons émis par la guitare et les pédales d’effet de Shanditas Riedacker forment des paysages, qui s’avèrent être de plus en plus lumineux.
Lors des dernières minutes de l’œuvre, le constat est clair : en cherchant les voix ensevelies dans les replis de leur musique, Aluk Todolo nous fait entendre la voix de Dieu. Les choses paraissent désormais éclatantes au moment où la batterie se dissipe et les accords de guitare éthérés nous font prendre conscience de ce qu’il est. De cette manière, la formation parvient encore à faire mieux que par le passé. Si ma chronique peut avoir une quelconque utilité, ce serait de pouvoir conseiller vivement à n’importe qui d’écouter cet album. Parmi les millions d’albums pour la plupart plus ou moins vide de sens et d’intérêt qui sont commercialisés dans notre société de consommation et de gaspillage, il est dommage que la possibilité de vivre une telle expérience de retour à la source passe - tout est relatif bien évidemment - inaperçue. Aucune référence ou prédisposition ne sont requises ici, un minimum d’ouverture d’esprit et trois-quarts d’heure de libres suffisent. La récompense est au bout, et en vaut vraiment la peine.

abortedeve.blog.jp
フランス産ブラックメタル/クラウトロックバンドの5thフルアルバム。
Deathspell OmegaやTeitanbloodの在籍するフランスのNorma Evangelium Diaboliからリリースされた。
荒涼感を主とした漠たるブラックメタルにクラウトロックの実験性を織り交ぜた音楽性で、好事家筋から親しまれるバンドである。
前作には、比較的その極寒の地のいと侘しき土着性的空気感の効いたブラックメタルの素養が在ったように思うのだが、
今作に関して言えば、音像に於けるブラックメタルの比重が軽くなっており、よりクラウトロックの実験性を主軸に据えて構築される、
フリージャズやプログレ乃至はエクスペリメンタル濃度の濃厚なアヴァンギャルドブラックメタル作品と成っている。
このダークな世界観と共鳴するはやはりKing CrimsonのRedに代表されるような、星一つない敬虔な闇の広がる世界であり、
其処からのプラトン哲学的見地から見た、ポストエクスペリメンタルブラック面へ続いていく類型解釈としては、
USエクスペリメンタルブラックのMurmurや、フィンランドのブラッケンドクラウトロックことOranssi Pazuzu等が彷彿とされるものだが、
過
去から積み重ねてきたバンドのアイデンティティとも言うべき、クラウトロックの素養を自虐的に転換させる高い実験性には、同郷のChaos Echœsにも近しい、さも物陰が闇の淵に繋がっているかの如き、陰性の際限なく広がり行く深遠的で不可思議な精神を強く感じることが出来る。
ア
ルバムは展開一つとっても、素早く手数の多いドラムと低くうねるベースが構築する、排他的な鬱屈の世界の中で、出口を求め狂おしく鳴り響くエクスペリメン タルなギターと言った、刺激的なインストゥルメンタルの連続で構成されており、作中で遭遇する体験の連続は、聴く者を、一つのリフを妄信的に繰り返しトラ ンス感覚を誘発させる手法、細やかなリズムチェンジ、沈鬱に垂れこめる意識的な間からなる、静動の対比や緩急起伏の豊かさといった、総ての聴かせ所に於い て統率の執れた体験的で立体的な世界へ誘ってくれる。
ただインストゥルメンタルの感じ方、受け取り方というのは人それぞれであり、それは本Voixに関して言えば、
エクスペリメンタルのエクスペリメンタル足らしめる諸要素が幾何学的に際限なく広がり行き、深遠的で不可思議な心地に落ち着く方がいれば、延々同じような展開が続いている様に聴こえる方もいれば、
そんな体験露知らず途中で寝てしまっている方もいるだろうと思う。
そして其れこそが、クラウトロックの特性を先進的なブラックメタルに同居させたバンドの面目躍如として一つ起源してくる、必然的なことで在るのではないだろうか。
クラウトロックの種類では、Neu!の名作と同様のミニマムと原初的な空間音楽への反応としてである。
そんなブラックメタルの間口の中で、その様式から外れた音像の飛び道具だけで戦っているような本作だが、
Deathspell Omegaとは別の手法を以ってして、同バンドに代表されるジャズ/即興音楽/ノイズの影響下にある尖鋭的なブラックメタルのプロットそのものを立体的に再構築すると言う点では、
ブラックメタルの歴史上の新たな転換期を物語る音を秘めた作品の一つといっても過言ではない新しい価値観を視ることが出来る。
大きな展開の中では、じわじわと音そのものの倍音が変化されていっていたり、音量自体も変化していっていたり、歪んでいっていたりとしており
音密度のふり幅が大きいだけ、中々濃厚なムードが楽しめる作品と仕上がっているので、何も難しいことに囚われることなく、この仄暗く排他的にして深遠的な情調にトリップしてみてはいかがだろうか。
曲目は、

wallabirzine.blog.free.fr
Ce n’est pas vous qui devez aller vers cet album, car c’est lui qui vous transperce, fait pénétrer son impétuosité musicale.
Parfois magmanesque dans sa théâtralité, ce n’est plus tout à fait du black, c’est un truc isolé entre ses pérégrinations post-rock et son trip krautrock. Indomptable par sa singularité, cette musique sauvage est possédée, et si vous ne savez pas par quoi ? Mieux vaut ne pas trop y réfléchir au risque de faire appel aux grands esprits pour en connaître la teneur en fruit défendue.
Foudroyant par sa vigueur, herculéen par sa force centrifugeuse, le trio impose son souffre pour gratter les braises de son embrasement sonique, là où tout prend corps et s’enlace dans les flammes purificatrices.
Est-ce du free-rock ? Pourquoi pas ! Il y a une somme folle de style qui s’imbrique pour donner vie, pour prendre corps, pour immerger, pour surprendre, pour suspendre les songes telluriques, pour étourdir, et puis pour redéfinir ce goût acre et fou d’une musique libre, indomptable et provocante dans son désir de liberté.
Aluk Todolo épouse à merveille cette phrase de Charles Baudelaire : “Allons au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau.”

superflux-webzine.fr
Il est parfois impossible de se soustraire à certaines fixations. Aluk Todolo fait clairement partie des miennes. Le trio français guitare/basse/batterie nous propose son quatrième album en ce début d'année 2016. Pour couper dans le lard, leur précédente galette, Occult Rock est à mes yeux le meilleur disque de la décennie, tous genres confondus. Il mélangeait tout ce que le groupe avait pu créer d'unique sur Finsternis et Descension en y ajoutant un côté orchestral jusqu'au boutiste. J'ai donc pris mon mal en patience lorsque j'ai appris que la version LP sortait après la version cd et j'ai attendu bien sagement la dernière livraison.
Voix est un unique thème divisé en six actes autour d'une rythmique virevoltante, où basse et batterie se livrent à un réel rodéo. Par dessus, la guitare acide de Shantidas Riedacker suit le tempo en délivrant tout son venin. Aluk Todolo fait de la musique dynamique comme jamais, de la musique évolutive. Voix est une ascension frénétique vers un sommet de musique tribale et psychédélique.
Il est difficile de ne pas s'immerger instantanément dans l'exercice de style, sorte de jam maîtrisé de bout en bout à la production et à la technicité impeccable. On est soufflé par la puissance jazzy qui rend le tout rond comme jamais Aluk Todolo n'a pu sonner. L'héritage est clair :imaginez un mélange de kraut rock originel (Can, Acid Mother temple), de Motorik Musik (Neu ! pour la pulsation), de musique concrète rythmique (oui, je pense clairement à quantité de travaux de Steve Reich) et de black metal moderne pour le son et l'ambiance (les côtés les plus drone de Blut aus Nord).
Voix est un voyage haletant où la guitare agonisante se permet d'exploser à certains endroits dans un fracas des plus distordus. Long drone funeste, western spaghetti d'outre tombe, chevauchée fantastique avec la mort aux trousses, opéra cosmique, récital mortuaire avec la lumière au bout du tunnel dans des accalmies ambiant, Voix est un peu tout cela.
Forcément, il était plus que difficile de succéder à Occult rock qui clouait une dizaine de scènes musicales en même temps par sa spontanéité et sa fraîcheur. Aluk Todolo a eu l'intelligence de faire évoluer sa musique et de chercher autre chose avec Voix, plus concis, plus dense aussi, mais maîtrisé de bout en bout.
Musique du corps avant tout, indispensable.
Bertrand

tometal.com
When does one classify a band as “avant-garde”? In my experience, it has been used as an umbrella term to describe a sound that is oddly different from the usual metal sub genres. “Avant-Garde”-ism tends to manifest across different sub genres and styles and this makes it difficult to look at it as a sub genre all by itself. So after much debate about what bands could be fitted into this highlights article, the Transcending Obscurity staff have narrowed down on the following albums that best represent avant-garde metal. These records may prove difficult to get into, but once understood, the rewards offered by these albums justify the effort. ~ Shrivatsan R (Deputy Editor)
A mysterious french outfit with a sound that is as distinctive as it is hypnotic. Psychedelic drones á la krautrock, feedback noise, screaming guitars meets progressive black metal, and the result is hard to describe. ‘Voix’ is a single piece divided into six separate parts, though the transition between them is not always easy to spot. There’s always something moving, so as the rhythm section may stay repetitive the guitars can go from low-level plucking that gently builds up to a wall of noise. If you are familiar with early krautrock bands such as Faust or Can, you probably know of how these bands used sound waves and rhythmic repetition to create a meditative feel to the music. And I would say Aluk Todolo is resembling that feeling with the way their music is in constant motion, but their approach is heavier, more noisy and much more intense. All in all, this is a great record that I should appeal to fans of Acid Mothers Temple as well as Blut Aus Nord. ~ Eirik Vandal

swanfungus.com
Aluk Todolo doesn’t make easy music. Their records are hyperactive, dynamic, constantly shifting slabs of rock-meets-metal that require a lot of effort on the part of the listener to keep up. This is not music I can put on in the background at work in order to get things done. It’s unsettling, it hypnotic in all the wrong ways, and I think that’s why I love it so much.

fp.nightfall.fr
Aluk Todolo, en voilà un drôle d'oiseau et pas que dans son nom. Créé en 2004, ce trio français sort tout d'abord de la scène black metal, avec tout ce que ça compte d'occulte, de dark, bref, ce genre de choses fort joyeuses. Sauf qu'en plus d'être instrumental (donc pas de pandas qui hurlent à la mort/imitent leur chien), Aluk Todolo se paie le luxe de réclamer des influences noise rock et aussi krautrock. Voilà de quoi en intriguer plus d'un, du moins en apparence. Car si la musique d'Aluk Todolo doit en effet quelque chose au fameux genre allemand, la filiation n'est clairement pas directe. On entre plutôt dans la catégorie des groupes qui sont à classer dans la catégorie des proches parents, ou ici des proches descendants. Ceci étant, l'étiquette peut être en partie justifiée, notamment avec Voix, la dernière sortie du groupe. Ici, Aluk Todolo invoque le côté le plus rock du krautrock, en prenant soin bien entendu de rajouter beaucoup de noise par-dessus. Rien que le nom des pistes peut renvoyer au premier Cluster : au lieu de se casser le crâne à les nommer, les trois musiciens offrent les durées à leur place. Musicalement, Voix envoie un gros pavé de 42 minutes sectionnées en 6 parties, où le trio rock de base envoie un son qui joue à fond sur le bruit, tout en développant une vision de ce qu'aurait pu faire un Neu! hard rock – ou du moins essaie. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat n'est pas mauvais. Voix est un album qui possède une atmosphère intrigante, étouffante, et par conséquent fascinante. Avec plus de variations et d'exploration musicale, on tiendrait là un disque innovant et original. Cependant, la musique se fait à plusieurs reprises monotone, et très, trop vite, une sensation de répétition s'impose avec lourdeur. L'atmosphère installée s'efface très vite par conséquent, gâchant ainsi un album qu'on aurait souhaité plus court une fois que la dernière piste est lue. Un acte manqué, donc, que ce Voix. Aluk Todolo avait l'idée, les moyens de la concrétiser, mais s'est raté dans les faits. Ensuite, est-ce qu'il y a moyen de refaire la même en mieux... c'est certes plus facile à dire qu'à faire, mais il est difficile de croire le groupe incapable de s'y plier. . En tout cas, ça reste une sortie peu mémorable, sans être anecdotique. Par WALTERSMOKE

polifonia.blog.polityka.pl
Weźmy raczej Aluk Todolo, istniejącą od ponad dekady grupę z Paryża. Grają – w archaicznej nieco formule powertria – to, co dość modne we Francji, czyli psychodeliczną muzykę z pogranicza metalu i postrocka, powoli się rozpędzającą (sekcja robi wrażenie) i zbudowaną na zewach gitarowych sprzężeń eksploatowanych ponad miarę i nierobiących większego wrażenia na miłośnikach noise’u. Na najnowszym albumie Voix muzycy zespołu są wprawdzie głośni, ale stereotypowi na potęgę i zglobalizowani w stopniu nie mniejszym niż Guetta. Nie ma to w praktyce prawie nic wspólnego z krautrockiem, do którego sami się próbują odnosić, a z wyjątkowością, narodowym brzmieniem, jakie krautrock w pewnym momencie wykreował – jeszcze mniej. Polscy Tides From Nebula rozjeżdżają to i rozprasowują na dzień dobry, choć ostatnio też mocno się powtarzają. Podobno francuscy futboliści zebrali się już po paroletnim kryzysie, jednak w muzyce rockowej ten kryzys jest nad Sekwaną czymś permanentnym i polecałbym paryskie trio tylko jako antidotum na wyjątkowo uciążliwych sąsiadów. 5/10

randomsongs.org
Je me suis rappelé du bruit de la tôle qui se plie dans un étrange fracas lors d’un accident de voiture. Je suis là, en face, en train de regarder l’accident avec cette drôle d’impression de voir la scène au ralenti. Ca m’est revenu à l’intérieur de la salle de concert, où on entend seulement le bruit des verres qui s’entrechoquent et le rire fort des gens qui discutent. La scène est encore vide, les instruments de musique sont posés contre la batterie et les amplificateurs ronflent doucement d’une souffle qui file la migraine. La lumière est allumée malgré une ambiance légèrement claire-obscure. Quelques vinyles sont posés sur une table avec des t-shirts portant des symboles à la fois paisibles et autodestructeur. J’aimerais en prendre un mais j’ai perdu ma voix, aucun son ne sort de ma bouche. C’est embêtant au début mais on s’y fait quand la lumière s’éteint et les premières mesures de batterie démarrent.
On y entend des lignes de basse qui se lancent dans une sorte d’assaut répété inlassablement jusqu’à mettre tout le monde à bout, dans un état proche de l’aliénation, de folie et d’émerveillement abasourdi. La batterie donne l’impression de jouer toujours la même rythmique, mais en fait non, seules quelques oreilles assez fortes pour survivre à ce mitraillage en règle pourront y déceler des micro-tonalités appréciées seulement par des chercheurs en électroacoustique, malheureusement tous morts depuis le début des hostilités sonores. La guitare bourdonne, elle est gavée de distorsions qui tournent en boucle, et elle choisit de partir à la charge dans tous les sens, en particulier là où tu ne t’y attends pas. Elle semble avoir l’intention de réveiller deux ou trois acouphènes qui n’attendent que ça pour revenir hanter nos sommeils. Pour le reste je ne sais plus trop comment décrire cette musique-là et c’est très bien comme ça puisque j’ai retrouvé ma voix.

rocking.gr
Από τον Θεοδόση Γενιτσαρίδη, 28/07/2016
Ψυχεδελική avant-garde παράνοια, με έντονα στοιχεία θορύβου, σκόνης και πειραματισμού
Πώς βαθμολογείτε το δίσκο;
Όσοι θυμούνται τον πρωτοπόρο και άκρως προοδευτικό δίσκο τους, "Occult Rock" του 2012, σίγουρα θα έχουν εκτιμήσει το ταλέντο των Aluk Todolo. Ήταν ένας απίθανος δίσκος που ξεπερνούσε τα όρια της μουσικής. Έμπλεκε πολύ σκοτάδι κι έβγαζε μια αδιανόητη ψυχεδέλεια στο πιο ακραίο της. Ήταν ένας συνδυασμός black metal ύφους, με krautrock καταβολές και έντονα jam-αριστικά περάσματα ψυχεδελικού rock. Στα ογδόντα λεπτά του άκουγες προοδευτική μουσική, χωρίς λόγια, με πολύ ξεχωριστό και μοναδικό μουσικό προσανατολισμό.Φέτος, οι εκ της Γαλλίας ορμώμενοι κύριοι Canaguier, Hadjioannou και Riedacker, φτιάχνουν έναν δίσκο μισής διάρκειας από τον προηγούμενο. Αυτό είναι πάρα πολύ καλό, καθώς αποφεύγουν μερικά κουραστικά και μονότονα περάσματα, που ακούγαμε στο παρελθόν. Ένα ψεγάδι είχε η προηγούμενη κυκλοφορία τους και ήταν αυτό. Τώρα, όλα είναι πιο γρήγορα, πιο άμεσα, πιο προς τον στόχο. Οι φετινές έξι συνθέσεις, που σαν όνομα έχουν τη διάρκεια τους σε λεπτά ("8:18", "7:54", "5:01", "7:01", "5:34" και "9:29"), δεν μπορούν να κριθούν μία προς μία. Ο δίσκος είναι ένα σαρανταπεντάλεπτο καλοσχεδιασμένο, γεμάτο και προσεκτικά ενορχηστρωμένο jam-αρισμα. Όλα τα κομμάτια είναι ενωμένα, είναι συνεχόμενα, χτίστηκαν και ακούγονται σαν ένα.
Στην αρχή ο θόρυβος κερδίζει. Η διαδικασία της σύνθεσης και το χτίσιμο του κομματιού αγγίζουν post-rock μεγαλεία. Οι νότες και ο ήχος από τα έγχορδα πλησιάζουν ακόμα και ατμοσφαιρικές sludge metal συνήθειες. Η πορεία από εκεί και πέρα κρίνεται πιο πειραματική. Έντονος ήχος, με αρχική διάθεση να επιμείνει στην ταχύτητα. Η σκόρπια, όμως, χρήση των τυμπάνων, που θα έλεγε κάνεις ότι πλησιάζει πειραματική jazz και η χαλάρωση της έντασης, κάνει τη μουσική περισσότερο ψυχεδελική και ταξιδιάρικη στη δεύτερη σύνθεση. Το τρίτο κομμάτι, όχι ότι αλλάζει κατά πολύ του δεύτερου, συνεχίζει παρανοϊκά και το παρατραβάει μέχρι ξαφνικά να σβήσει. Εκεί, όμως, που κοντεύει να σε χάσει, καταφέρνει απότομα να αλλάξει προσανατολισμό και ύφος και να φέρει την πιο πειραγμένη οπτική τους στο προσκήνιο. Έτσι παραμένει ο ήχος και στην επόμενη σύνθεση. Πειραγμένος. Αρκετά σκοτεινός, κάπως ελεύθερος και αρκετά τεχνικός. Σαν να μην αλλάζει τίποτα, μπαίνει και η προτελευταία σύνθεση και επίμονα προσπαθεί να σε παλαβώσει. Πλεονέκτημα της είναι το βάρος, το οποίο αγγίζει metal στιγμές και καταφέρνει να σε κάνει να κουνήσεις και το σβέρκο σου. Η μπάντα δεν χάνει καθόλου χρόνο. Δεν σπαταλάει σε άδικα γυρίσματα, ούτε σε επαναλαμβανόμενες λούπες τη συνθετική της ορμή. Κατ’ αυτόν τον τρόπο έρχεται και η καταληκτική σύνθεση του δίσκου. Κοντά δέκα λεπτά ενός σκονισμένου, έως και λασπωμένου, υπερπροοδευτικού και ψυχεδελικού rock που ανατριχιάζει. Παράταιρα, αλλά ενδιαφέροντα μέτρα. Ρυθμοί που χάνονται στην ατμόσφαιρα και ατμόσφαιρα που χάνεται στην παράνοια τους. Όλα σαν ένα. Ένα μεγάλο, ενιαίο, τρελαμένο και παράφρον ταξίδι.
Οι Aluk Todolo φτιάχνουν μουσικές που θα μιλήσουν σε διάφορα γούστα. Χάνουν αυτά τα σκληρά black metal στοιχεία του παρελθόντος, αλλά δεν χάνουν καθόλου σε ιδέες, σε ένταση, σε ρυθμό και σε τεχνική. Το "Voix" είναι ένας φανταστικός δίσκος που θέλει πολλά ακούσματα για να τον λατρέψεις. Το να θαμπωθείς και να τσιμπήσεις, όμως, ώστε να τον αγαπήσεις άμεσα, το κερδίζει από την πρώτη μόλις ακρόαση. Εξερευνήστε τους.

bigoutrecords.com
Difficile de coincer Aluk Todolo au jeu des étiquettes. En constante évolution, leur musique n’a cessé de s’ouvrir et de s’enrichir depuis leur formation à Grenoble en 2004. Une décennie de recherche où la technique et l’expérimentation n’ont toujours été qu’au service de l’expression la plus forte d’une musique aussi spirituelle que transcendante. A travers le black métal, le rock progressif, la musique psyché (oubliez les robes à fleurs par contre), mais aussi des influences no wave ou post rock, les trois d’Aluk Todolo ont navigué à travers les sphères musicales pour créer cet occult rock puissant et psychotrope.
En ce sens Voix, dernier album en date sorti cette année, poursuit l’exploration de nouvelles sonorités du groupe : on s’éloigne encore un peu plus du black métal enfumé des débuts, pour arpenter des territoires plus krautrock et jazz, plus clairs et plus aériens. Une véritable expérience cathartique.

csakbennhajogerendazatto.blog.hu
Ó drága szűklátókörűség, mi lenne velem nélküled? Hát mondjuk nem maradnék le fontos koncertekről. De hát úgy kellett nekem, miért vannak még 2016-ban is fenntartásaim a black metal műfajjal, de még az ilyesfajta előélettel bíró, ám mára egészen másban utazó izgalmas zenekarokkal szemben? Az Aluk Todolo valamikor július elején csöngetett nálam meghallgatásra, miután teljesen véletlenül rájuk akadtam és másfél percnyi belefülelés után már dobtam is át a lejátszómra mind a négy lemezüket. Nem sokkal később tudtam meg, hogy június közepén felléptek a Dürerben, ráadásul az már nem is az első hazai koncertjük volt. Bumm! Talán majd legközelebb... Koncerten biztosan még hatásosabb lehet ez a fajta repetitív, kozmikus hömpölygés, amely irgalmatlanul markáns ívet húz a már említett black metal, az experimentális rock, az instrumentális prog-rock és a krautrock közé. Ez itt az idei lemezük, szerintem az eddigi legjobb munkájuk, és nem is tudom... már most is nagyon tetszik, de ez még akár rajongásig is fokozódhat, mert pont az ilyen típusú zenei kalandok fészkelik be egyre mélyebben magukat az ember agyába.

addict-culture.com
C‘est avec quelques mois de retard que j’évoque le dernier album d’Aluk Todolo. Il faut dire que si je ne me prétends spécialiste de rien, je m’avance un peu en me revendiquant amateur de tout. Aluk Todolo est une formation française, un trio parisien qui a sorti son premier album en 2007, donnant dans le métal mais qui, paradoxalement, s’en démarque avec agilité. En effet, leur musique doit autant au Black Métal qu’au psyché ou au Krautrock. Leur nom vient d’une région d’Indonésie, et leur univers est maîtrisé de bout en bout. Par exemple, leurs concerts sont éclairés par une ampoule unique, reliée au signal de la guitare, renforçant ainsi ce sentiment d’angoisse agressive permanente. Un chaos au milieu de l’obscurité. De leur propre aveu, ils jouent de l’Occult Rock, mais peu importe le catalogue, le raz-de-marée est surpuissant. Si certains pourraient rédiger cette bafouille mieux que moi ne serait-ce que pour évoquer les références et les genres abordés dans ce disque foisonnant, je n’en reste pas moins fasciné par la densité de cette galette qui bastonne du début à la fin.
Dès l’introduction, la musique vous saute à la gorge. Ce doux mélange entre un métal éloigné des carcans habituels et un post-rock apocalyptique qui nous libère enfin de l’emprise de Glasgow, vous donne des sueurs froides sans même vous obliger à bouger de votre canapé mais vous déchaussant quelques molaires au passage. Pas une seconde de répit pour cette musique intense où la basse ronfle à une vitesse improbable sous les riffs impitoyables et protéiformes. Cette perte de repères permanente a de quoi vous déboussoler et en quarante minutes Aluk Todolo vous épuise pour la semaine. Les titres s’enchaînent sans discontinuer, désolant votre intérieur sans la moindre accroche, alors que l’ensemble de ces plages instrumentales vous emmène au pays des songes cauchemardesques infinis.
La qualité première de cette musique oppressante est de vous tenir en haleine comme dans ces films d’horreur qui vous malmènent et vous incitent à allumer toutes les lumières une fois la dernière image passée. Les couleurs anthracites étalées sur les murs sonores de cette cage qui se referme peu à peu n’en finissent pas de se répandre. La tension permanente qui hurle à la mort vous use petit à petit et au final vous laisse sans voix.

xplaylist.cz
Aluk Todolo dávají na albu Voix posluchači vybrat ze dvou zdánlivě protikladných možností: buď sevření svěrací kazajky, anebo frenetickou rotaci v otevřeném prostoru. Jejich dráždivé instrumentální nahrávce je totiž vlastní jak naprosto nevypočitatelný vývoj, který ji zároveň přibližuje puntičkářství math metalu, tak atmosférická opojnost, která do značné míry vychází z blackmetalové minulosti francouzského tria. Nemalá tenze, která nikdy neumožní naprosté uvolnění, je zde zcela rovnocenná omamnosti, kterou šestice skladeb na posluchače působí.
Ty kapela nazvala jen čísly, vždy podle toho, jak dlouho ta která skladba trvá. Album Voix by se ale stejně tak mohlo jmenovat 43:17. Všechny kompozice totiž plynule přetékají jedna ve druhou a jde o nahrávku tak jednolitou, až by mohla dostat nálepku „koncepční“. To by ovšem Aluk Todolo nesměli nenuceně, přesto zřetelně vzdorovat zjevným metalovým klišé.
Jejich frenetický jam si zvládá udržet tajemný náboj a kombinace nepolevujícího přísunu tónů a hutné atmosféry násobí zážitek. Tomu napomáhá i neokázalý, ale zřetelný retro nádech – okultních doomařin vezoucích se na vlně vzedmuté Ghost se není třeba obávat. S tím koneckonců souvisí i další nepravděpodobná kombinace výrazně hlukových pasáží a precizní a zároveň schizofrenní instrumentace, jaká ve svých pokušitelských momentech připomene třeba Rangdu nebo o kus opojnější Diminished Men. I díky tomu skýtá Voix zážitek, jaký... číst dále Autor: Viktor Palák Hodnocení autora: 80 %

popmatters.com
The Best Metal of 2016 by Adrien Begrand 2 December 2016
12 Aluk Todolo Voix
It’s easy to lump French band Aluk Todolo and Finland’s Oranssi Pazuzu together; after all, they both combine black metal, krautrock, and psychedelic rock to create highly unique hybrids. And indeed, Voix succeeds in exactly the same way that Värähtelijä does. When comparing the two, though, the slight edge goes to Aluk Todolo, whose fourth album is so remarkably concise and immediate, achieving its goal in 43 minutes as opposed to 63. The shorter length allows the music to sink in faster, and the way the trio crafts and molds the music into an amorphous yet shockingly solid whole is fascinating to hear. Drones soar and weave amidst a hypnotic, kraut-inspired rhythm section, atonal cacophony slowly metamorphoses into a coherent and alluring melody.

vinylmeplease.com
10 Best Metal albums of 2016 :
4. Aluk Todolo: Voix
Metal came out of rock music’s increasing appetite for amplification, but in a lot a ways, metal is pretty close to jazz. Both genres hit the sweet spot of technical ability, cerebral energy, and raw heart: a mix of man’s intellectual potential and his inner wilderness. The late ‘80s and early ‘90s saw a wave of innovative fusions of jazz and metal, thanks to John Zorn’s avant-grind projects Naked City and Pain Killer, as well as Last Exit, the New York quartet where Sonny Sharrock and Peter Brotzmann brought heavy rock fury to free jazz. A metal group that also feels like listening to a revelatory jazz combo, though? Only French trio Aluk Todolo are on that wave. Voix is a quieter storm compared to its predecessor, Occult Rock, but the turbulence is no less raging. It’s Jack Johnson fighting it out, In A Silent Way. Shantidas Riedacker is the missing link between Sharrock and black metal, fusing both sides’ usage of noise as a melody driver. He’s airy and dense at the same time, conjuring a fog held together by freeform tremolo and expansive feedback. Repetition is important, as it is in black metal; still, Voix draws more on kraut-like basslines driven by Matthieu Canaguier funky hand to arrive at this effect. Aluk Todolo are on the next level of avant-metal, which doesn’t necessarily mean they’re totally outré, thanks to drummer Antoine Hadjioannou. He’s one of the few metal drummers with a head for jazz, working with a frantic feel only Bill Ward in his prime could match. His shuffling causes to Voix fly by, making 45 minutes feel like a grindcore minute. Aluk Todolo feel like they’re just letting go, not looking back, an unusual feeling for metal, not so much for jazz’s more experimental side. New Wave of Jazz Black Metal? NWOJBM isn’t the prettiest acronym, doesn’t mean that Voix isn’t one of the most exciting albums to come from metal’s weirder end in some time. By breaking the sinew of strict composition, metal gets closer to free music, closer to the freedom so often bandied about but rarely put into practice.

cosmic-tentacles.com
TOP 2016 – Lo mejor del año
11 - ALUK Todolí - Voix (The Ajna Offensive) Les Gaulois ALUK Todolo restent engagés à approfondir ce chemin impossible qui relie le Black Metal No Wave, conduisant les autres à entrer dans l'un des voyages les plus étonnants qui peuvent livrer la musique contemporain. Voix pas cherché la complicité de l'auditeur, mais sa soumission, soumission totale à une proposition qui a deux personnel du débiteur lié aussi variés que Sunn O))), Glenn Blanc Ash Temple Ra. Unique.

yourlastrites.com
Dan Obstkrieg's Best of 2016 Let Them Bells Ring
1. Aluk Todolo - Voix
Voix snuck up on me. Well, no, that’s not quite right, because I fell in love with the album more or less immediately. Maybe it’s more accurate to say that the extent to which Voix would stick with me snuck up on me. Looking back at some of the albums that I’ve crowned the best of their respective years during my tenure at Last Rites (Giant Squid, Agalloch, SubRosa [twice], etc.), it seems clear that I gravitate towards nontraditional metal albums that make me feel big feelings. And although I wouldn’t have expected to put Aluk Todolo into that same category, the more I listened to Voix throughout this long, strange, ugly, hopeless, demoralizing year, the more it became a comfort and a salve, a guide and a friend and a stranger testing the limits of my hospitality. The philosopher Jacques Derrida wrote about the irresolvable contradiction at the heart of the concept of hospitality: on the one hand, in order to be truly hospitable, one must always be ready to welcome the unexpected guest; on the other hand, if one is in a state of constant readiness, then the guest is never truly unexpected, and the hospitality is rehearsed - a mere copy of the form. For Derrida, true hospitality always entails some threat of violence, because guest and host are each mutually vulnerable to the other. Maybe this is a strange way to think about music, but then again, in order to really understand what a piece of music is saying or doing, don’t we have to subjugate ourselves to its rhythms, to hollow out the space usually filled by our own needs and expectations, to listen with a certain vulnerability? Voix pulsates like a seed of light planted in deep soil, stretching and pushing and gradually expanding until it breaks free and tastes the air. It creeps like a vine of clay, like a moss of smoke, like a limb of air clutching rough-hewn stone. It is remarkable not so much in its scope, but rather in how much its tightly constrained focus suggests a vastness surpassing its actual scope.

rockthebestmusic.com
Desde Francia nos llega Aluk Todolo. Llevan ya desde 2004 pateándose el circuito musical europeo, pero parece que con su último trabajo se ha interesado un poquito el sector de oyente con inquietudes y que mira más allá de las simples novedades. Antoine Hadjioannou,  batería, Matthieu Canaguier, bajo y Shantidas Riedacker en la guitara toman el nombre de su banda de un región montañosa de la isla de Sulawesi en Indonesia.
Su música es exclusivamente instrumental y beben sin ningún tapujo del Krautrock, del Black Metal y la música Zeuhl que sus compatriotas e icónica banda Magma, puso en el mapa hace ya muchos años. La simbología esotérica, lo sombrío y lo místico, es lo que dirige la vía que el grupo lleva tomando desde sus inicios, tomando la A del alfabeto enochiano como símbolo de la banda. El idioma enochiano es la lengua hablada por los ángeles y por los humanos antes de la Torre de Babel, que según los entendidos es el verdadero idioma universal.Como se puede apreciar la banda se adentra en un universo digno de aparecer en el programa de televisión “ la nave del misterio”. Ellos mismo define su música como “Occult Rock”, y ciertamente sus composiciones musicales oscilan entre los misterioso y lo inquietante con lo feérico y la embriaguez. Sus conciertos tampoco dejan indiferentes ya que solo se iluminan de una bombilla que va conectado a la señal de la guitarra.
La verdad es que su último trabajo es de gran calidad y una exquisitez para los amantes de dichas sonoridades. Los fanáticos de Magma y Krautrock podrán percibir muchas influencias amoldadas a la personalidad de la banda. Voix, es su último lanzamiento, todos los títulos de las canciones son en números romanos y por el orden en que se sitúan en el disco. El disco sigue contando con elementos progresivos, tintes de Krautrock donde es el bajo que lleva la línea por donde se dirigen sus composiciones.
Evidentemente no hacen música que le pueda gustar a todo el mundo, es más puede hasta parecer aburrida y plana para muchos oyentes, pero si se le pilla el punto puede ser un viaje alucinante. Valoración 75

ninecircles.com
Top 10-6
Imagine Bohren & Der Club of Gore recording, under hypnosis, an avant-garde krautrock/black metal soundtrack for a feverish ritual involving a cornucopia of exotic deliriants and the breathless interpretive dance of interlocking bodies merging with the seducing, throbbing rhythms emanating from a dark jungle about to devour the congregation. A truly transcendental experience, Voix is where metal morphs into an atavistic psychosexual mass.

rockambula.com
TOP 30 STRANIERI
Turbolenta e sperimentale miscela di corrosiva psichedelia krauta e Black Metal/Noise per il Power Trio parigino. Una suite divisa in sei atti che alterna ad una calma oscura svariati crescendo che portano a secche mazzate.

metalbastard.tumblr.com
French progressive instrumental krautrock-ish black metal. Not easily digested but well worth the effort.

progarchives.com
After four long years the mysterious ALUK TODOLO finally releases a followup to their attention getting breakthrough (well in the underground freakazoid's world anyway) album "Occult Rock." While the first three releases were primarily based in the bizarre world of noise and Krautrock with dark ambient and psychedelic accoutrements, the band added black metal elements on their fourth album and continues those same characteristics on their fifth album VOIX which is French for "voice" however there are no vocals on this as are there on any (unless some weird spoken gibberish counts) ALUK TODOLO album. This music lies outside the confines of language and takes the listener to some far corners of some remote corner of the sonosphere, so dark and daunting that no one has ever dared explore.
On paper VOIX sounds much like what was established on "Occult Rock," namely black metal type tremolo picking with distortion galore with a frenetic and repetitive bass and drum to infinity while the guitar has little freak out dances around the main groove. Despite that similarity something sounds a bit different on this one. Whereas on "Occult Rock" it seemed like there was no sense of melodic development and in reality a very sophisticated take on the no wave sound that emerged in the early 80s by acts such as Swans, VOIX seems to have melodic developments albeit minor compared to the energetic performances that accompany each and every note that is played. In fact i think there is a slight surf rock type of thing going on at times but it is so obfuscated and drenched in hypnotic and chaotic time signatures that it is very hard to distinguish. But the fact that there is a variation in actual notes means that this album isn't nearly as meditative and mesmerizing as previous offerings even though it is!
Another aspect that makes this different from previous albums is the fact that the drums have gained some independence. While in previous offerings it was customary for percussion to be tied to the activities of the bass guitar, here it breaks free from its constraints and acts more like a jazz drummer would do and creates complex drum rolls that create a rhythmic backbone of the droning lysergic dissonant guitar distortions that venture into pure atmospheric space that can result in extended humming sprees. All tracks bleed into each other and this is really one long sonic journey through the noise filled halls of the jittery and distortion fueled head trips of ALUK TODOLO's wildest dreams. This type of music is in effect a psychedelic black metal free form extravaganza in a universe where no song structures exist and snippets of melody come and go as they please offering not a scant trace of rhyme or reason or any predictability whatsoever.
These sounds are solely for those who love noise, chaos and cold, dark places. This "music" may contain more elements of melody that the listener can latch onto in order to have some point of reference but they are equivalent to the bio-lantern of a deep sea angler in the crushing pressures of the deepest recesses of the Mariana Trench. This is bizarre music that is equally evocative as an active listener as a passive one. Much like the mathematics of a fractal, you can zoom into the details of your temporal comfort zone or not. This is music that is equally bizarre if you fully focus upon every detail or simply sit back and shop for new shoes on your favorite internet site. There seems to be a slight step up in the evolution of ALUK TODOLO and even though it took four years, it is excellent to hear their distorted reality coming into a new phase as it gradually and reluctantly takes on more melodic aspects of music and twist and distort them into their own bizarre concoctions. siLLy puPPy | 4/5 | 2017-1-17

bowelofnoise.com
Imagine if Pink Floyd listened to some black metal before recording "Live in Pompei" and then decided to make it an instrumental album.

discovolanteblog.blogspot.com
“Se le porte della percezione venissero purificate tutto apparirebbe all’uomo come è, Infinito” (William Blake)
Gli Aluk Todolo hanno trovato la chiave per aprire le porte della percezione. Per una quarantina minuti (tempo terrestre di riferimento) ci lasciano dare un'occhiata al di là dello specchio. Quel che riusciamo a percepire è un universo del quale non comprendiamo i confini, e la cui visione spaventa e lascia frastornati. Voix è un labirinto di ritmi ossessivi e nevrotici, sui quali rumorosissime chitarre deragliano tra note piegate semitono dopo semitono in bending infiniti, feedback lancinanti ed echi che si rincorrono come su una scala a chiocciola. Reale e irreale si fondono. Lunghe note di chitarra si amplificano come in un gioco di specchi grazie ad una magistrale capacità di manipolazione del suono mediante effetti larsen. Liberi da ogni costrizione razionale, in puro spirito kraut rock, siamo immersi in atmosfere oscure e inquietanti che ricordano gli esperimenti più acidi del post black metal degli Oranssi Pazuzu. La vertiginosa musica proposta dal trio francese è una continua metamorfosi dal potere magnetico. Dopo aver fatto capolino al di là delle Colonne d'Ercole della percezione, sarà impossibile fare ritorno. Bellissimo - e spaventoso al tempo stesso! - perdersi in questo mare. [R.T.]
“If the doors of perception were cleansed every thing would appear to man as it is, Infinite." (William Blake)
Aluk Todolo found the key to open the doors of perception. For about forty minutes (earth time as reference) they let us have a look beyond the mirror. What we perceive is a universe of which we do not understand the boundaries, and whose vision frightens us and leaves us dazed. Voix is a labyrinth of obsessive and neurotic rhythms, on which loud  noisy guitars derail among notes bent semitone after semitone in infinite bendings, lancinating feedbacks and echoes running one after the other like on a spiral staircase. Real and unreal blend together. Long guitar notes amplify themselves as in a game of mirrors thanks to a masterful ability to manipulate the sound through larsen effects. Free from all rational constraints, in pure kraut rock spirit, we find ourselves immersed in dark disturbing atmospheres recalling the acid experiments of Oranssi Pazuzu post black metal. The vertiginous music of the French trio is a continuous metamorphosis with magnetic power. Once you peeped beyond the Pillars of Hercules of perception, it will be impossible to come back. Beautiful - and scary at the same time! - to get lost in this sea. [R.T.]

giveviolenceachance.com
Du point de vue du chroniqueur, il y a plusieurs catégories de bons disques.
Il y a déjà les évidences, ceux pour lesquelles la chronique, pour ainsi dire, s’écrit toute seule. Parce qu’on se connecte particulièrement au groupe, que le disque nous bouscule, qu’il est si incroyable que le monde doit savoir VITE et/ou qu’il nous évoque plein de choses. Il y a ensuite les maronniers, ces disques qui peuvent être excellents mais sont excessivement conformes à ce qu’on pouvait en attendre et/ou à ses prédécesseurs (exemples : n’importe quel album de Thee Oh Sees, de The Fall, et plus généralement tout l’indie-rock) ; ceux-là contribuent dramatiquement à l’inéluctable enfouissement des Internets sous un tsunami de formules toutes faites, de copier-coller et de jus de stagiaire alors autant abandonner leur brouillon de chronique sur une aire d’autoroute, à moins d’avoir une TRES bonne raison d’en causer (ou quelques bonnes blagues à placer). Et puis il y a ces perles revêches, ces machins hors-normes qui, pour on-ne-sait-quelle raison, ne rentrent pas dans la première catégorie ; ils sont fascinants, tellement qu’on ne sait comment en parler sans les dévaluer ou avoir la désagréable sensation de passer à côté.
Voix est de ceux-là.
Car Aluk Todolo est un groupe à part. Du genre que tu croises plus à l’essentiel festival Sonic Protest qu’au Pitchfork, tu vois? Etiqueté black-métal, Aluk Todolo évolue en fait à la croisée de la puissance du métal, de la liberté fondamentale du jazz et de toutes ces musiques libres qui vont d’un point A à un point B sans jamais se retourner, et de la transe provoquée par ces courants du rock répétitif que l’on nomme kraut-rock ou rock psyché. Ben oui, que veux-tu, aujourd’hui tout est kraut- ou psyché-, mais c’est quand même pas la faute d’Aluk Todolo, qui n’a attendu ni la création du Paris International Festival Of Psychedelic Music ni la greffe de l’Austin Psych Fest en Anjou pour s’y mettre. Voilà plus de dix ans, maintenant, qu’Aluk Todolo touille dans son coin son étrange et noir magma.
J’ai découvert Aluk Todolo par Occult Rock, leur essentiel et précédent album. Mais j’ai réellement découvert Aluk Todolo par le live. C’était au nantais et très recommandable Soy Festival, et tu le sais parce que je t’en ai déjà causé chez SWQW. Secoué, je n’ai depuis plus estimé nécessaire de me replonger dans leurs disques, guêtant plutôt la prochaine opportunité de les revoir sur scène pour revivre l’expérience. Mais à l’écoute de Voix, je suis ravi de constater que ce qui m’a retourné dans leur prestation s’apprécie également sur disque. La perception depuis un canapé ou un siège de RER est moins physique, moins sidérante, mais la possibilité d’apprivoiser leur matière musicale jusqu’à en reconnaître tous les recoins est tout aussi intéressante.
La difficulté de la musique d’Aluk Todolo, c’est qu’elle est hors format. Si le groupe insiste sur le fait que tout est écrit et rien n’est improvisé (au moins dans les structures), il n’en reste pas moins qu’on ne peut ni compter sur la répétition de gimmicks catchy ni sur la mélodie pour s’enticher rapidement de leur travail. Voix est long à cerner, voire éprouvant, mais c’est justement ce qui le rend passionnant. Car ce n’est pas parce qu’elle ne repose pas sur les codes de composition et les harmonies habituelles du rock, que leur musique n’accroche pas l’oreille. Un groove tenace et ondulant se dégage, et le magnétisme mystique de la guitare fixe l’attention. Schématiquement, la pulsation de la batterie et les motifs de basse répétés à l’infini posent un socle rythmique puissant et propice aux cabrioles les plus folles dans les fréquences supérieures ; c’est justement ce à quoi s’adonne la guitare, qui vient ventiler ces fondations par ses savantes interventions anti-mélodiques. Et c’est bien ce travail de la guitare qui fascine. C’est encore plus impressionnant à voir en live, mais Shantidas Riedacker n’use d’aucune facilité et semble dans une quête permanente d’un éphémère équilibre, qu’il s’empresse d’envoyer balader dès qu’une cime est atteinte. Le résultat est tendu voire oppressant, et ce ne sont pas les rares arpèges (5:01) ni les accalmies en clair-obscur (7:01) qui apaisent réellement l’ensemble.
Voix s’envisage ainsi comme une seule pièce de musique, divisée en mouvements qui n’ont d’autre nom que leur durée. Le groupe enregistre d’ailleurs dans les conditions du live, en analogique, et le découpage en piste intervient par la suite. D’où la cruciale importance de la qualité des prises de son, et du mixage final. La seule véritable interruption du disque apparaît ainsi entre 5:01 et 7:01, soit entre la face A et la face B de l’album ; c’est le moment où le groupe arrête physiquement de jouer, tout bêtement pour changer la bande. L’auditeur en vinyle en profite lui pour changer de face, et tout le monde reprend son souffle.
Voix est labyrinthique : on en rentre par un bout et on en ressort par l’autre. Sans trop comprendre ce qui s’est passé au milieu, on sait qu’on s’est fait balader et on a pris son pied. Voix est une bête de disque, mais seuls les patients et les justes auront la chance de le savoir. Voix se mérite, et c’est très bien comme ça.

yourlastrites.com
In the course of reading these features on the most essential albums of the past decade, it may occur to you to ask exactly what defines an album as “essential.” Essential to whom, or for what? And while there is no single formula for that answer, I like to think that “essential” revolves around two distinct poles: some albums are essential because they were integral to or indicative of a widespread trend or new stylistic development, and some albums are essential precisely because they were not that. Aluk Todolo’s remarkable Voix belongs firmly to the latter camp, in that it has spawned no movements, inspired no swath of imitators, nor been surpassed or even approached. Chaos Echoes’s brilliant and unsettling 2015 album Transient might be its only true peer, but Voix is headier, heavier, and yet also more diaphanous. The truly jawdropping thing about this 43-minute single composition is that even as it touches on post-punk, krautrock, noise, black metal, and jazz in its generously omnivorous scope, it never overreaches or strikes a false chord. The French trio uses absolutely nothing other than guitar, bass, and drums, but the feverish intensity and wild abandon of their exploration explodes the limited palette into an ever-expanding prism of shapes, shadings, and colors. All these years later, and I’m still not quite sure what Voix is about, but I’m still chasing that mystery, burrowing into the labyrinth of its sound, hoping to come out on the other side changed. [DAN OBSTKRIEG]