ordre release date : april 30th 2011 on 10''EP side a - 11:48 side b - 10:22 "Exhumed material from the elders cave - descension era
|
|
reviews | |
aquariusrecords.org |
|
d.hatena.ne.jp |
|
theonetruedeadangel.blogspot.com Leave it to the always-swank Ajna Offensive to bring us just what the world needed right now -- namely, new occult hypno-skronk from the mysterious and brilliant Aluk Todolo. In this case, though, "new" is not quite the correct term, since this is actually a track recorded around the time of the material that appeared on their first full-length, DESCENSION, appearing here split into two parts to suit the vinyl format. It's very much in the vein of that album's sound, too; plodding drums shuffle along in simple but cryptic rhythms as wooly bass oozes out of the speakers in near-ambient fashion and the guitars make strange buzzing noises, only to coalesce in a marching black metal sound disfigured by more sawblade buzzing and other strange bursts of sonic otherworldliness. Flip the disc over -- and this is high-quality vinyl, by the way -- and the track just gets noisier and more psychotic, triangulating an unnerving signal between the points of black metal, ritual occultism, and flat-out noise. Eventually the madness fades away into a disappearing tornado of howling guitar that turns into a buzzing drone over the simplest beat ever (and I mean that in a good way). The band already has a sterling reputation for combining elements of black metal, ritual music, mutant prog rock, and noise into something diabolically occult and beautifully sinister; this only adds to the legend. As with all their other releases, the packaging matches the music by being simple yet striking, with a heavy occult vibe. You need this, and it's almost certainly limited to some absurdly small run, so you shouldn't dally in acquiring it. |
|
rockinnice.conceptbb.com |
|
666rpm.blogspot.com En plus d’A Collaboration, album enregistré en compagnie de Der Blutharsch, le retour d’Aluk Todolo a pris cette année la forme d’un 10 pouces publié sur le label Ajna et intitulé Ordre. Ordre est de fait une longue plage assemblée, dépassant les vingt minutes et répartie sur les deux faces de ce très beau vinyle. Surtout, Ordre est constitué de vieilles bandes, datant à peu près de l’époque de Descencion, le tout premier album d’Aluk Todolo, et indiquées comme ayant été enregistrées aux alentours de 2005. Aucune déception à avoir pour autant, si Ordre ne présente pas un visage réellement neuf d’Aluk Todolo – comme peut le faire A Collaboration – on y retrouve une musique aussi passionnante que trouble et la qualité est inévitablement au rendez-vous. Quand on parle de « qualité » (terme qu’il conviendrait de mettre au pluriel) on parle déjà de ce son, grésillant, granuleux presque, basse fidélité pourrait-on dire, mais qui donne cette couleur inimitable à une musique qui ne l’est pas moins. Il y a quelques années Aluk Todolo était déjà un groupe à part, avec une vision inimitable, hétérodoxe, blasphématoire presque pour les puristes, qu’ils soient tenants du kraut le plus enfumé ou du metal le plus extrême. Car Aluk Todolo est bien la résultante de tout ça et de beaucoup plus à la fois, à commencer par cette façon d’inclure le bruit comme une composante essentielle de sa musique, de le sculpter en profitant de la moindre de ses aspérités, prouvant qu’il ne débouche pas forcément sur une impasse – comme sur ce passage en accélération et saturation à la fin de la première face, ainsi que tout le début de la seconde, répétitif jusqu’au tournis. Au gré des deux faces de Ordre, l’auditeur est donc balloté entre vapeurs lancinantes et empoisonnées, explosions sonores, metal mutant et atomisé, incantations funestes et psychédélisme assassin (même si cette dernière composante est devenue encore plus importante avec le temps). L’alchimie ambivalente de la musique d’Aluk Todolo consiste en l’acceptation et l’accentuation permanente du cauchemar, cauchemar débouchant sur un état second à force d’hypnotisme – en cela le groupe n’a jamais dévié de sa ligne de conduite, la transe donnant directement accès à un ailleurs qui semble être sa seule préoccupation : sur Ordre ce sont les bas-fonds bruitistes et la noirceur grésillante qui nous subjuguent, sur A Collaboration le résultat est plus lumineux et presque spirituel. Les deux processus convergent finalement en un seul et même hypothétique endroit et dans tous les cas Aluk Todolo est le cœur passionnel de cette réaction/fusion. |
|
crucialblastshop.net |
|
abus dangereux : Grosse actualité autour de la mystérieuse entité Aluk Tolodo qui sort presque au même moment un split LP avec Der Blutharsch ainsi qu’une cassette live. Sur ce splendide 25 cm un rock instrumental occulte et rituel râpeux attend l’auditeur innocent, le plonge dans un univers sombre et psychédélique dont il sera difficile de s’extraire tant le côté hypnotique et lancinant du trio exerce sa force sur un cortex déjà mis à mal par le téléphone portable ou bien les mots croisés du Figaro Madame. On pense assez souvent à la démarche ultra planante de la vague krautrock, comme si Klaus Schulze avait décidé d’utiliser pour l’enregistrement le matos rouillé des norvégiens de Darkthrone pour la bande-annonce d’un road movie muet filmé de nuit. Excellent opus qui met définitivement en appétit pour la suite. Gare, ceci est forcément distribué en série fort limitée, alors faites vite. [GEDΩ] |
|
cerclenoir88.blogspot.com Il est toujours délicat de chroniquer une création de cette obscure entité que demeure Aluk Todolo dont les membres n'ont pas besoin de se peinturluer la gueule en prenant la pause au fond d'une cave pour draper leur art d'une aura cryptique hallucinante de négativité. La plupart des balises à laquelle on aime tant se (r)accrocher étant absente d'une musique (?) en forme de rituel, organisme ferrugineux qui étire ses ramifations tentaculaires sans jamais se soucier du confort de ses auditeurs. Bouclant une année des plus riches, autant en terme scénique que créatif, entre un split avec Der Blutharsch et un Live édité sous le format cassette, Ordre, longue et unique piste que coupe en deux le 10 pouces sous la forme duquel elle est éditée, a été en réalité gravé en 2006 , mixé deux ans plus tard et demeuré inédit jusqu'alors. Finalement offert en cette fin d'année 2011, il n'offre certes peu de surprises, ne seraient-ce ces rares gargouillies trafiqués parasitant ses premières mesures mais il nous permet de retrouver cette signature unique et donc franchement personnelle aussi repoussante que magnétique. Après de longues minutes lancinantes, Ordre, que pollue ce son rouillé et affreusement malsain qui reste une des marques de fabrique du groupe, s'engouffre ensuite dans ce rythme effrenné et hypnotique que diffuse notamment la batterie métronomique de Antoine Hadjioannou sur fond de riffs de guitare concassés, bruitistes, constamment au bord de la rupture avant de s'abîmer et de s'éteindre dans des méandres Ambient d'une beauté contemplative charbonneuse. Toujours aussi minimaliste, Aluk Todolo réussit avec une économie de moyens à libérer des atmosphères troubles et souvent plus infernales que peuvent (ou aimeraient) l'être tous les blasphèmes Black Metal vomis à longueur d'année par des musiciens interchangeables. Indescriptible et bouillonant d'une énergie déglingée, il est le grand architecte d'un rituel cabalistique dont il aurait été dommage qu'il reste à tout jamais dans un carton... Ses admirateurs ne seront encore une fois pas déçus par cette vingtaine de minutes qui, bien que peu surprenantes pour qui le suit depuis ses débuts, sculptent dans la paroie rocailleuse froide et humide d'une crypte baignée dans l'obscurité une progression grondant d'une puissance souterraine. 8/10 |
|
saltgoat.blogspot.com Here is Aluk Todolo's 2011 10" EP, released on cult Ajna Offensive (flame 64). Menacingly heavy and absurd, dark noise, black motorik. Hollow, spooky, claustrophobic and weird ghost music. |
|
uekte.org Entres les passages de MONARCH ! et HUATA à la Miroit’ ce soir-là d’octobre, il y a eu cette baffe, ALUK TODOLO. Formé par des membres de groupes de Black bien obscurs, cette entité est bien loin d’être un suppôt de DARKTHRONE et des riffs joués au fond d’une cave sur fond de beuglements de gargouille. Ce soir là c’est une vague instrumentale qui s’est abattu dans les esgourdes du public, comme une transe d’écorché vif. De “l’Occult/Krautrock/Black Metal tendu jusqu’à la rupture” c’est ce que j’avais alors écrit. Mais acheter un support physique devenait après ce choc une gageure, comment retrouver la vivacité d’un tel Free-jazz lovecraftien ? Pas grave, faisons confiance à Saint-Elvis et à Dame Providence, c’est leur 10’ Ordre, que je rencontre en premier dans un bac. Deux pistes sur vinyle issues des débuts du groupe, donc plus low-fi, plus sombres que ce que fait actuellement le trio. Mais déjà est présente cette impression de MAGMA joué pendant une messe noire probablement tenue dans quelque grotte d’une peuplade hyperboréenne disparue. Une batterie qui mène aux baguettes l’ensemble et la façonne tandis que les guitares, définitivement bruitistes et chaotiques, se clouent d’elles-mêmes sur cette charpente. Après que la première face eut fait entrer l’auditeur au sabbat, sa consœur l’envoie sans préavis entre Charybde et Scylla. La chaleur organique auparavant perçue se perd, c’est une froideur aux limites de l’Indus qui est martelée. Elle l’est jusqu’à l’étouffement, à emplir tout l’espace jusqu’à la saturation. C’est enfin trouver la copulation parfaite entre la noirceur de riffs norvégiens et l’esprit des Grands Anciens que pourrait évoquer une certaine folk tribale. Même si Ordre ne donne pas la pleine puissance de ce que peut dégager le trio en concert, il en reste une bonne ouverture, ou plutôt une meurtrière à laquelle il faut s’agripper et lutter pour apercevoir la lumière. A la fin de l’écoute, la tension retombe, le disque tourne à vie et même le sillon vierge semble être encore une émanation de ce que j’ai entendu. Après une rapide recherche, un prochain concert est prévu sur la capitale. En compagnie des chamans dronesques de SUNN O))). Difficile d’espérer meilleurs pratiquants officiant de concert. |
|
progarchives.com Sandwiched between their albums "Finsternis" and "Occult Rock," the French experimental rock act ALUK TODOLO released a few nonconventional items. Firstly they were included on the split album "On The Powers Of The Sphinx" with Nihil Nocturne, Nightbringer and Saturnialia Temple. Then there was the collaborative effort with Der Blutharsch and the Infinite Church of the Leading Hand. And then there was this tiny two track EP titled ORDRE which was essentially some unreleased material from the "Descension" era and was excavated from the caverns of creativity to be resurrected onto they vinyl 10." The two tracks are simple called "Side A" and "Side B." "Side A" sounds very much like the "Descension" album where their mesmerizing and transcendental opiate grooves combined with spooky atmospheres create nightmarish visions of cold ethereal visions of lost worlds. This track is characterized by a repetitive marching of the cymbal heavy drumbeat that works in tandem with the bass line as the guitar performs horrific distorted and mangled dissonant antics around them. As it continues the percussion becomes somewhat sloppier and erratic as some kind of buzzing sound swarms in and out while swirling ambience effervescently haunts the soundscape. Towards the end the percussion picks up speed and becomes quite solid as the no wave ostinati pummel the senses. "Side B" continues imperceptibly with the chaos continuing in full force and continues to ratchet up the nightmarish tension with the instruments falling increasingly out of sync with one another generating true occult mystic psychological assaults as the pummeling percussive drive seems to be at war with the atmospheric swarms of sounds. ALUK TODOLO really blur the genre lines here as it sounds like a form of black metal no wave with Krautrock type psychedelia. While the earliest albums weren't very metal oriented yet, this release is actually the first one that has enough drive and distortion of the guitars to be classified as part of the metal universe. Despite being some leftovers they seem to have gotten the royal treatment and elements of blackgaze were unleashed to steer ALUK TODOLO towards the more metal oriented "Occult Rock" sound. While they've always been on the verge of being somewhat metal, the intensity fell just short enough to actually feel like they would fit in. On ORDRE that thin grey line was crossed and there is lots of energetic noisy distortionfests at hand although the song structures are nonexisistant and simply relies on free form meandering down a torturous sonic path into oblivion. Pretty cool stuff if you like dark ambient distorted no wave with Krautrock and traces of black metal chaos. siLLy puPPy | 4/5 | 2017-1-18 |